11/05/2017
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[VALIDÉE] [NJ3] Azzymérie

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Création de pays NJ3 : Azzymérie


Aperçu du pays :



Nom officiel : Gouvernement Révolutionnaire Uni de Transition de l'État Azzymérien (GRUTÉA) / République Unie d'Azzymérie (RUA)
Nom courant : Azzymérie
Gentilé : Azzymérien

Inspirations culturelles : Syrie, Irak et Liban
Situation géographique :

Langue(s) officielle(s) : Arabe
Autre(s) langue(s) reconnue(s) : Aucune

Drapeau :
Drapeau de la RUA
Drapeau du Gouvernement Révolutionnaire Uni de Transition de l'État Azzymérien

Drapeau du GRUTEA
Drapeau de la République Unie d'Azzymérie

Devise officielle : Force, Courage, Victoire (GRUTEA) / Égalité, Loyauté, Justice (RUA)
Hymne officiel :
Hymne du GRUTEA (Chant de la Victoire)

Hymne de la RUA (Al-Jabar, notre Président)

Monnaie nationale : Dinar Azzymérien

Capitale : Al-Arwah (capitale historique aujourd'hui contrôlée par le GRUTEA) / Mektehb (capitale des restes de la RUA)

Population : 28 000 000 habitants


Aperçu du pays :



Présentation du pays :

Encerclée par la Mer de Leucytalée au nord et par le désert du Sahra' au sud, l'Azzymérie est un pays d'Afarée du Nord à l'histoire riche et millénaire du fait de sa position géographique à la croisée de l'Afarée et de l'Eurysie qui en fit, à partir de l'Antiquité, l'un des points de passage obligés des commerçants souhaitant se rendre sur l'un ou l'autre continent pour y vendre leurs biens exotiques. D'abord berceau de la civilisation Azzymérienne, célèbre pour ses marchands et ses navigateurs, aujourd'hui disparue mais qui lui a donnée son nom avant de voir s'installer sur son sol quelqu'une des premières communautés chrétiennes, l'Azzymérie sera, au cours de son histoire, successivement conquise par les empires Rhêmien puis Islamique (sous la domination duquel la majorité de la population de la région se convertira à l'Islam), héritant de ces multiples invasions et occupations d'un très riche patrimoine historique et archéologique.

Après la perte de la région par l'Empire Islamique au début du dixième siècle, provoquée à la fois par son déclin progressif et sa perte d'influence et par les premières croisades chrétiennes qui touchent également les alentours de Qadisha, plus au nord, à partir de 1095, l'Azzymérie se retrouve progressivement divisée en plusieurs petits royaumes musulmans, formés par le ralliement d'un nombre exponentiel de tribus bédouines à d'anciens seigneurs, généraux ou nobles de l'Empire, les plus notables de ces royaumes étant les Émirats du Farez et du Mahdi et le Sultanat Azzym, auxquels s'ajoutent les petites Principautés Chrétiennes des Jézareth et des Amyriaques, du nom des deux principales communautés chrétiennes du territoire, fondés par les croisés catholiques Eurysiens à partir du début du douzième siècle.

Le Sultanat Azzym, dirigé par la dynastie Azzym de la tribu des Azzymirs, héritière revendiquée de l'ancienne civilisation Azzymérienne, s'imposera très vite comme la puissance dominante de la région, conquérant ou vassalisant progressivement la plupart de ses voisins et les commandant lors des guerres de reconquêtes des territoires chrétiens, guerres qui se concluront par la chute des royaumes croisés au cours du quatorzième siècle. Le Sultanat Azzym poursuivra son expansion pendant près de cinq siècles, subissant parfois des reculs et des défaites face à ses ennemis, perdant même sa capitale Al-Arwah à plusieurs reprises, mais s'en relevant toujours bien assez vite grâce à la persévérance des Azzym et au soutien des nombreuses tribus nomades leur ayant prêtées allégeance. L'unification de l'Azzymérie sera officiellement achevée après la conquête de la côte du Farez en 1882 (au nord) et du désert du Mahdi (au sud) en 1908, bien que plusieurs tribus resteront loyales aux deux Émirs déchus mais revanchards et continueront de combattre aux côtés de leurs descendants pendant encore quelques décennies.

Malgré tout, le Sultanat d'Azzymérie prospérera économiquement grâce à l'exploitation de ses nombreux gisements de pétrole, généralement par des entreprises Eurysiennes, le pays n'ayant alors pas les moyens techniques d'extraire lui même le précieux or noir dont son sol regorge. Cependant, les richesses ainsi gagnées ne profiteront qu'à une poignée d'individus, composée de la famille royale et de ses plus proches collaborateurs, creusant d'autant plus les inégalités entre, d'un côté, les élites politiques, militaires et religieuses du Sultanat et, de l'autre, la majorité de la population, allant du petit bourgeois à l'esclave. Les quelques intellectuels issus de cette majorité pauvre se tourneront naturellement dans un premier temps vers les idées socialistes voire communistes mais ne seront que peu suivis par la population encore très conservatrice qui voit ces idées comme anti-religieuses et anti-traditionnelles.

Un de ces intellectuels, un certain Abdel Haza, proposera donc, à partir de 1934, une alternative au socialisme Eurysien qu'il juge comme mieux conciliable avec les réalités sociales et culturelles de l'Azzymérie. Selon lui, l'Azzymérie n'est qu'une petite fraction d'une nation bien plus large, la nation Arabe, unie par une langue et par une histoire communes mais divisée en plusieurs États à cause du tribalisme et du colonialisme, divisée économiquement à cause du féodalisme et du capitalisme occidental, et divisée religieusement à cause du fondamentalisme religieux, phénomène amplifié par son instrumentalisation au profit des impérialistes Eurysiens. Haza considère le Christianisme et l'Islam (auxquels il ajoute occasionnellement le Judaïsme) comme des religions sœurs toutes deux parties intégrante de l'identité Azzymérienne et Arabe vouées à s'unir et à prospérer dans l'harmonie, rejette le principe de lutte des classes imaginés par les socialistes conventionnels qu'il voit comme un frein à l'unification nationale, lui préférant le combat entre le peuple et le monarchisme réactionnaire vendu à l'occident, et défend la création d'un État républicain, socialiste et laïc, la redistribution des terres, la nationalisation des ressources, notamment pétrolières, la lutte contre l'influence des autorités religieuses sur la vie politique et sur la population et la sédentarisation des tribus nomades, tout cela dans l'optique de créer une société égalitaire, soudée et libérée des entraves de la réaction qui l'empêchent d'unifier les peuples Arabes de toute l'Afarée.

Ce système, baptisé par Haza lui-même Socialisme-Nationaliste Arabe Azzymérien et couramment nommé Hazisme par ses partisans de l'époque, n'aura que peu de mal à conquérir le cœur des foules, notamment de la jeunesse, touchées par ses promesses de liberté, d'égalité et d'indépendance des peuples Afaréens vis à vis de l'impérialisme Eurysien.

C'est d'ailleurs sur cette jeunesse, qu'il considère comme n'ayant pas eu le temps d'être définitivement endoctriné par la réaction et la religion, qu'Abdel Haza s'appuiera pour former son mouvement, se rapprochant de jeunes intellectuels pour former les bases de son futur parti (le Sultanat Azzymérien étant alors une monarchie absolue, les partis sont officiellement interdits et contraints à la clandestinité) et, surtout, s'attirant la sympathie de jeunes officiers de l'armée Sultanale, parmi lesquels Mohamed al-Jabar, qui lui promettent de le suivre dans une prise du pouvoir par la force, formant ainsi clandestinement le Mouvement Révolutionnaire Socialiste Républicain d'Azzymérie ou MRSRA. Haza considérait en effet que le soutien du peuple n'était pas suffisant pour renverser la monarchie car "Le peuple est trop ignorant et mal éduqué pour comprendre que si situation pourrait être différente ou, s'il est conscient de l'injustice qu'il subit, pour savoir comment y mettre un terme définitif. La révolution socialiste ne peut donc venir spontanément du bas, elle doit lui être imposée par le haut."

Abdel Haza n'avait aucune confiance en la réussite d'une prise du pouvoir par une insurrection populaire et privilégiait un Coup d'État militaire ce qui sera chose faite en Février 1949 lorsque les officiers du MRSRA et leurs soldats loyaux s'empareront par la force du Palais Sultanale et des principaux points stratégiques du pays, forçant le Sultan à abdiquer et permettant la proclamation de la République Unie d'Azzymérie. Dans la foulée, Abdel Haza abolira l'esclavage et la noblesse, mettra en place un régime républicain présidentiel multipartite, se fera élire Président de la République au suffrage universel direct dans des circonstances floues et lancera ses premières campagnes de redistribution des terres et d'alphabétisation.

Mais une partie des officiers du MRSRA, menée par Mohamed al-Jabar, se disent insatisfaits de la politique d'Abdel Haza qu'ils trouvent trop mou dans ses réformes. Mohamed al-Jabar et ses officiers loyaux mênent donc, dès 1951, un second coup d'État, renversent Haza et s'emparent du pouvoir. Après cette "double révolution" (la première pour faire tomber le féodalisme réactionnaire, la seconde pour imposer la justice sociale), al-Jabar accélérera drastiquement la politique sociale d'Haza : nationalisation de toutes les ressources minières et pétrolières du pays, réforme du système scolaire pour rendre l'école laïque, gratuite et obligatoire, aides à la mécanisation de l'agriculture, remboursement partiel des soins, plans d'accès à l'électricité et à l'eau courante pour toutes les villes, sédentarisation forcée des bédouins...

Malgré tout, le nouveau régime devient très vite de plus en plus autoritaire. Mohamed al-Jabar revient, dès sa prise de pouvoir, sur l'autorisation des partis politiques, des syndicats et du droit de manifestation ou de grève, obtenus après la proclamation de la République et instaure un culte de la personnalité centré sur lui même accompagné d'une réécriture de l'histoire faisant d'Abdel Haza un traître à la révolution et un agent de la réaction. Le terme d'Hazisme pour désigner l'idéologie du régime disparaît totalement au profit de celui de Jabarisme.

Mohamed al-Jabar se fera constamment réélire jusqu'à sa mort en 1988 à l'âge de 73 ans. Son fils Bilal lui succède et se retrouve à la tête d'un État ayant sombré dans le totalitarisme, le militarisme et le népotisme mais dont les progrès sociaux et économiques sont réels et reconnus internationalement : l'illettrisme, la pauvreté et les inégalités de genre ou de richesse ont étés considérablement réduites et les tensions religieuses se sont en apparence tus.

Mais les motivations de Bilal al-Jabar sont bien moins nobles que celles de son père. Sitôt arrivé au pouvoir, il met fin à bon nombres des réformes sociales de son prédécesseur, supprimant les aides aux soins ou à la mécanisation de l'agriculture, qu'il considère comme de l'argent jeté inutilement par les fenêtres, et rouvrant une partie des ressources naturelles du pays à l'exploitation privée afin de renflouer les caisses de l'État dans lesquelles il pioche allègrement pour sa propre fortune. Craignant que ces réformes soient mal reçues par la frange la plus socialiste de l'administration civile et militaire du régime et qu'elle ne complote pour le renverser, il entreprendra également de réorganiser ces deux institutions, les généraux et cadres autrefois nommés au mérite étant remplacés par une nouvelle élite moins compétente et moins efficace mais jugée plus loyale au Président. Le projet Socialiste-Nationaliste Azzymérien est brutalement stoppé par cette refonte du système, ne servant plus qu'à légitimer le régime par la propagande.

À la mort de Bilal al-Jabar en 2006, malgré l'opposition d'une importante partie du MRSRA qui s'oppose de plus en plus à la dictature dynastique des al-Jabar, accusée d'avoir trahi les principes et les objectifs des révolutions de 1948 et de 1951 pour leur seul profit personnel, son fils Wael lui succède à son tour et poursuit pendant un temps la politique de privatisation et de purge de son père, entraînant la démission d'une importante partie du gouvernement qui ira grossir les rangs de l'opposition.

Afin de combattre cette opposition grandissante, le nouveau président initie les premières réformes démocratiques depuis l'établissement du régime, autorisant pour la première fois la formation de partis d'opposition et l'organisation d'élections semi-libres à l'échelle locale et réduisant la censure des médias en autorisant certains journaux indépendants et en libérant des dizaines de prisonnier politiques. Ces réformes seront très loin d'avoir l'effet escompté. Loin de calmer l'opposition, elles ne feront que la renforcer en lui permettant de s'organiser et de diffuser plus largement ses revendications. Les petits groupuscules idéologiques longtemps isolés s'unissent rapidement en de vastes mouvements politiques d'opposition à l'échelle régionale et des manifestations éclatent dans tout le pays entre 2006 et 2007 pour exprimer le mécontentement de la population face à l'appauvrissement et l'autoritarisme croissants de l'Azzymérie sous la gouvernance des al-Jabar et pour demander la démission du Président et de son gouvernement et une démocratisation complète et non pas partielle du régime par le biais d'élections présidentielles libres et démocratiques, ouvertes à toutes les forces politiques du pays.

Malgré ses réformes démocratiques, Wael al-Jabar restait peu enclin à abandonner le pouvoir et la confortable richesse qu'il lui apporte. Il refusa donc de céder aux exigences des manifestants, ordonnant à la police ou à l'armée de les disperser par la force si nécessaire et d'arrêter les meneurs du mouvement de contestation. La violence augmente. Dans certains cas, l'armée ouvre le feu sur une foule désarmée. Dans d'autres, ce sont les manifestants qui prennent d'assaut et pillent les casernes pour prendre les armes et défendre leur liberté. Des milliers de soldats, généralement issus des mêmes communautés qu'ils sont chargés de réprimer, et parfois même des unités entières, officier compris, désertent ou font sécession, craignant d'être victimes des purges qui s'intensifient ou refusant de suivre des ordres qu'ils jugent immoraux, renforçant d'autant plus l'opposition qui se militarise rapidement.

Le 22 Février 2007 et dans les jours suivants, des unités sécessionnistes de l'armée Azzymérienne, accompagnées de civils armés issus de l'opposition anti-gouvernementale, prennent par la force le contrôle de plusieurs villes importantes. L'Azzymérie bascule dans la guerre civile, une guerre qui deviendra très vite un bourbier chaotique. En effet, alors que les rebelles étaient à l'origine issus de scission de l'armée et donc majoritairement favorables aux idées d'Abdel Haza voire de Mohamed al-Jabar, l'effondrement du contrôle de l'État sur de vastes portions de territoires et la diffusion dans tout le pays de dizaines de milliers d'armes et d'équipements militaires perdus au gré des combats permettra l'essor de nouveaux groupes armés aux idéologies et objectifs variés (islamistes, socialistes, libéraux, nationalistes, séparatistes ou simples bandes de pillards profitant de la guerre pour s'enrichir dans la plus totale impunité) qui s'affronteront ou s'allieront selon leurs convergences et leurs intérêts du moment, rendant toute victoire d'une rébellion divisée face à un gouvernement affaibli mais encore bien uni sous un dirigeant et une idéologie clairs plus qu'utopique.

La situation évoluera cependant positivement pour les insurgés à partir de la Conférence de Jasrusan, organisée à l'initiative du Groupe Armé pour la Démocratie, l'une des plus puissantes factions rebelles, dans la ville du même nom alors sous son contrôle. Cette conférence, qui rassemble la majeure partie des groupes armés révolutionnaires, se conclut par la formation du Groupement Révolutionnaire Armé Azzymérien pour la Démocratie (GRAAD), une alliance entre les différentes factions rebelles, lesquelles s'accordent sur une trêve globale, au moins jusqu'à la fin de la guerre, promettent de mettre de côté leurs différents idéologiques, de ne plus s'affronter et de coopérer au maximum pour venir à bout du régime Jabariste. Si la coopération entre les différents groupes rebelles restera très limités, la plupart des factions préférant mener des opérations militaires contre les positions gouvernementales pour leur propre compte sans en informer leurs alliés au préalable, ne collaborant réellement et ne menant des offensives conjointes qu'avec les groupes armés les plus proches idéologiquement, elle sera néanmoins suffisante pour prendre un avantage décisif sur les forces de la République Unie malgré quelques escarmouches occasionnelles entre groupes insurgés rivaux.

Ainsi, le GRAAD parvient, après neuf ans de conflit, à prendre, non sans mal et au prix de plusieurs milliers de vies, le contrôle d'Al-Arwah, la capitale du pays, et à capturer ou chasser les dernières forces loyales au Président Wael al-Jabar, qui réussira cependant à s'enfuir à l'étranger avec sa famille, et proclamera dans la foulée le Gouvernement Révolutionnaire Uni de Transition de l'État Azzymérien (GRUTÉA), régime temporaire dirigé collectivement par les différentes factions révolutionnaires chargé de reconstruire le pays et de mettre en place des institutions solides et démocratiques.

Mais, malgré le départ des al-Jabar, la République Unie d'Azzymérie maintient encore son contrôle sur une partie du territoire, principalement centré autour de la ville de Mektehb, dans le désert du Mahdi, au sud du pays, où se sont réfugiés les membres du gouvernement ayant refusés de fuir à l'étranger ou de se cacher et leurs dernières forces armées, le tout dirigé d'une main de fer par le Premier Ministre Omar el-Djani. La guerre n'est donc toujours pas terminée.

Mentalité de la population :

Malgré une soixantaine d'années sous la coupe des al-Jabar, la population Azzymérienne a été impactée de façon très inégale par le Socialisme-Nationaliste Arabe Azzymérien, les grandes villes du nord, proches de la côte et de la capitale et où se concentrent la majeure partie de la population et des activités économiques ayant étés les principaux relais d'influence du régime au dépend du sud moins peuplé et plus délaissé, n'attirant l'attention du gouvernement que pour ses ressources en hydrocarbures. Ainsi, la population Azzymérienne est divisée entre un nord relativement plus occidentalisé et progressiste s'étant fortement écarté de ses traditions pour adopter un mode de vie en grande partie similaire à ce que l'on peut trouver en Eurysie de l'Ouest et un sud rural encore très conservateur et communautariste peuplé de tribus bédouines nomades peu intéressées par les affaires de l'État ou de villages d'agriculteurs et d'éleveurs isolés où la religion et la tradition font office de loi.

Mais peu importe la région, les Azzymériens ont pour point commun d'être lassés de la guerre et espèrent que la formation du GRUTÉA sera un pas vers la fin du conflit, beaucoup se désintéressant même de savoir quel régime il en sortira tant qu'ils peuvent enfin à nouveau vivre en paix.

Place de la religion dans l'État et la société :

La République Unie d'Azzymérie et le Gouvernement Révolutionnaire Uni de Transition de l'État Azzymérien sont, pour l'heure, tous les deux des états laïques strictement séparés de la religion, la laïcité est d'ailleurs l'un des fondements du Socialisme-Nationaliste Arabe Azzymérien. Cependant, la grande majorité de la population Azzymérienne reste croyante et attachée à la religion, principalement l'Islam Sunnite ou le Christianisme (catholique ou orthodoxe). Ces deux communautés religieuses sont en conflit depuis plusieurs siècles et, bien que les combats aient cessés sous le règne des al-Jabar du fait de la sécurisation et de la surveillance de leurs lieux de cohabitation par l'armée, ils ont repris de plus belles après leur chute et celle de la République Unie et plusieurs factions armées se sont, au cours de la guerre civile, fondées sur des bases religieuses ou ont favorisées certaines communautés religieuses, les plus connues étant l'Armée Islamique pour le Salut qui souhaite établir un califat islamique ou la Sainte-Armée Croisée des Jézareth qui revendique vouloir défendre les communautés chrétiennes face aux exactions de la précédente mais est également accusée de tendre vers l'ultranationalisme chrétien et de commettre des massacres et des conversions forcées de musulmans. C'est d'ailleurs du fait de leurs crimes de guerre et de leur fondamentalisme religieux que ces deux groupes armés n'ont jamais été acceptés dans le GRAAD (chose dont ils se contrefichent royalement).


Politique et institutions :



Institutions politiques :

Sous la direction des al-Jabar, la République Unie d'Azzymérie était régie par trois principales institutions :

  • Un Président de la République officiellement élu pour sept ans au suffrage universel direct par l'ensemble de la population, ce titre étant en réalité de facto héréditaire et réservé à la famille al-Jabar du fait du trucage des bulletins et de l'absence de véritable opposant (ou même de l'absence d'opposant tout court lors de certaines élections en temps de crise). Il détenait alors l'intégralité du pouvoir exécutif (incluant la direction de l'armée) et une partie des pouvoirs législatif et judiciaire via des décrets lui permettant, sans aucune limite, de modifier, ajouter ou supprimer une loi ou de condamner un citoyen sans procès.
  • Un Gouvernement, formé par un Premier Ministre nommé par le Président et composé de plusieurs ministres chargés d'appliquer la politique gouvernementale à l'échelle de leurs ministères respectifs.
  • Un Parlement, composé de 251 députés, tous issus du Mouvement Révolutionnaire Socialiste Républicain d'Azzymérie (ou MRSRA, le parti au pouvoir), élus au suffrage universel direct dans chaque circonscription. Il était chargé de proposer, discuter et voter les lois.

La chute de la République Unie d'Azzymérie, consécutive à la prise d'Al-Arwah par le GRAAD et à la fuite de la famille al-Jabar, et le repli de ses restes à Mektehb s'est cependant accompagné de l'effondrement de toutes ses institutions. Le Président et une grande partie du Gouvernement ont fui le pays, le Parlement est tombé aux mains des révolutionnaires... Le territoire encore sous contrôle des forces loyales au Premier Ministre est actuellement administré comme une zone d'occupation militaire, Omar el-Djani agissant comme un dictateur sans que son pouvoir n'ait la moindre limite clairement établie.

La situation est à peine meilleure du côté du GRUTÉA. Toutes les institutions de l'ancien régime ayant étés jugées décadentes, frauduleuses, corrompues ou trop fragiles et malléables, chaque faction administre dans la plus totale autonomie le territoire qu'elle contrôlait au moment de la prise de la capitale. Le Parlement est pour le moment la seule institution commune réellement dotée de pouvoir que compte le régime transitionnel. Chacun des sept mouvements armés que compte le GRAAD a nommé 35 représentants (laissant donc 6 places vacantes) afin de leur donner une voix égale à tous. Ces représentants sont chargés de discuter et voter les lois mais également de s'occuper de la diplomatie et de mettre en place les nouvelles institutions (tâche rendue difficile par les désaccords constants entre les différentes factions) et devraient à termes être remplacés par des députés démocratiquement élus par la population.

Composition actuelle du Parlement de Transition

Liste des sept factions représentées au Parlement de Transition
  • Confédération des Communes Daménites (CCD) : L'une des plus récentes factions armées, elle contrôle plusieurs villages dans la région montagneuse du Damen auxquels elle accorde une grande autonomie, chacun de ces villages s'autogérant par la démocratie directe. La CCD défend la démocratie directe, le communalisme, le progressisme et la liberté individuelle.
  • Armée Populaire pour la Protection des Travailleurs (APPT) : Mouvement d'inspiration communiste tirant la majeure partie de ses soutiens de la jeunesse désabusée et appauvrie des grandes villes, il souhaitait à l'origine faire de l'Azzymérie une dictature du prolétariat mais, ce projet ayant été rendu pratiquement impossible par son alliance avec les mouvements du GRAAD et par l'opposition d'une importante partie de la population à l'idéologie socialiste, il cherche avant tout à défendre par des moyens démocratiques les droits des travailleurs.
  • Armée Nationale de Libération (ANL) : Formée d'anciens soldats et officiers de la République Unie d'Azzymérie ayant fait défection pour rejoindre l'opposition armée, l'ANL est la plus ancienne faction armée encore en activité. Se réclamant du néo-Hazisme, ses dirigeants considèrent que le Socialisme-Nationaliste Arabe Azzymérien était fondamentalement une bonne idée mais qu'il a été mal appliqué par Mohamed al-Jabar et totalement abandonné par ses descendants corrompus et autoritaires. Ils cherchent donc à réhabiliter les idées d'Abdel Haza dans une variante considérée comme plus respectueuse de la démocratie.
  • Groupe Armé pour la Démocratie (GAD) : Probablement le mouvement armé le plus populaire en Azzymérie, il se distingue par sa modération et sa relative neutralité idéologique, se contentant de militer pour un régime républicain, démocratique et libéral.
  • Mouvement Démocratique Islamique (MDI) : Le MDI défend l'établissement d'une république islamique démocratique fondée sur le respect des valeurs et de la loi islamique.
  • Grande Armée Loyale du Sultan (GALS) : Mouvement très populaire parmi les tribus du centre du pays (notamment celle des Azzymiris dont est issue l'ancienne famille Sultanale) mais beaucoup moins dans le reste du territoire, la GALS considère que la République Unie est la preuve que le républicanisme Azzymérien est voué à l'échec et que seul une restauration de la monarchie (sans préciser si celle-ci devrait être absolue ou constitutionnelle) et de l'autorité du Sultan seraient à même de donner un régime stable et solide capable de sortir l'Azzymérie de la misère dans laquelle le Socialisme-Nationaliste l'a fait tomber et de la remettre sur le droit chemin de la foi et des traditions qui ont toujours bien guidées les Azzymériens.
  • Union Tribale du Mahdi (UTM) : Faction la moins intégrée au GRUTÉA dont elle se désintéresse totalement, l'UTM défend l'autonomie totale des tribus du Mahdi, notamment des communautés bédouines nomades ayant refusées la sédentarisation, et rejette toute autorité d'un gouvernement centrale. Elle soutient la création d'une région autonome autogérée voire totalement indépendante couvrant l’essentiel du désert du Mahdi et dirigée par un conseil des tribus.
Un Président de Transition a également été élu par le Parlement et occupe officiellement la fonction de Chef d'État mais ses pouvoirs sont très limités, son rôle étant avant tout cérémoniel et représentatif. Il préside les séances du Parlement, proclame les lois et ratifie les traités votés par ce dernier et est le principal représentant diplomatique de l'Azzymérie mais n'est toujours pas habilité à former un gouvernement et à nommer des ministres.

Principaux personnages :

Wael al-Jabar : Fils du Président Bilal al-Jabar et petit-fils du Président Mohamed al-Jabar, il est toujours de jure le Président de la République Unie d'Azzymérie bien qu'il n'exerce plus réellement le pouvoir, s'en étant complètement désintéressé, ayant fui à l'étranger (où ? si quelqu'un est intéressé) où il vie fans le luxe et la richesse avec sa famille grâce à tout l'argent détourné que les al-Jabar ont amassé pendant leurs soixante ans de règne. Il espère malgré tout revenir un jour au pouvoir lorsque son Premier Ministre, à qui il a délégué la plupart de ses pouvoirs, aura vaincu le nouveau régime de transition et rétabli son contrôle sur tout le pays.

Omar el-Djani : Nommé Premier Ministre par Wael al-Jabar dès sa prise de fonction, il a été l'un de ses plus fidèles collaborateurs pendant toute la Guerre Civile. Après la chute d'Al-Arwah et la fuite du Président, il a rassemblé les restes du gouvernement et les dernières forces armées encore loyales à Mektehb, ville depuis laquelle il dirige de manière tyrannique les dernières régions encore sous contrôle de la République Unie d'Azzymérie.

Amir Assaf : Nommé ministre des finances en 2006, il s'oppose rapidement à la politique de Wael al-Jabar et démissionne quelques semaines à peine avant le début de la Guerre Civile. Il est notoirement connu pour avoir voyagé partout à travers le monde pendant toute la durée du conflit afin de militer contre le régime Jabariste et de pousser les États et les populations à soutenir l'insurrection. Il a été élu (sans s'être présenté au préalable) Président de Transition par le Parlement du fait de sa relative célébrité à l'internationale, de son militantisme en faveur du GRAAD et de sa neutralité (il n'appartient à aucune des sept factions révolutionnaires).

Politique internationale :

Le Gouvernement Révolutionnaire Uni de Transition de l'État Azzymérien étant divisé en de nombreuses factions aux idées et intérêts divergents ayant toutes la même importance au sein de la seule institution que compte le régime, il est impossible de définir une politique diplomatique commune et cohérente bien que la majeure partie des Parlementaires auront tendance à privilégier des régimes démocratiques. Le GRUTÉA est donc prêt à discuter avec n'importe quel État sans aucune considération idéologique.

De son côté, la République Unie d'Azzymérie étant repliée sur une petite partie du territoire nationale et au bord de l'effondrement, elle n'est pas en position de faire la fine bouche en matière de diplomatie et acceptera de discuter avec n'importe quelle nation ou organisation prête à lui venir en aide.

À savoir ! : L'Azzymérie est pensée comme un pays semi-collaboratif, comprendre par là que les différentes factions du GRUTÉA, bien qu'à première vue alliés, sont incapables de s'entendre et complote en permanence pour s'emparer du pouvoir et défendre leurs idées mais qu'elles jouissent à la fois d'une influence rigoureusement identique et de moyens militaires similaires qui ne leur permettent pas de défaire leurs adversaires à la fois par des moyens politiques et militaires. De même, les deux régimes que sont le Gouvernement Révolutionnaire Uni de Transition de l'État Azzymérien et la République Unie d'Azzymérie seront dotés du même armement et, de fait, aucun d'eux ne sera en mesure de vaincre l'autre.

C'est donc à vous, les gamers, de débloquer la situation en soutenant, voire en noyautant, l'une ou l'autre faction (ou même en en créant une si vous préférez) afin de lui permettre d'enfin obtenir l'avantage et éventuellement de prendre le pouvoir en augmentant son influence (via des opés ou autres) ou en la surarmant pour qu'elle poignarde tous ses alliés dans le dos avec une lame rouillée sans aucun scrupule et s'empare de leurs territoires par la force afin de faire de l'Azzymérie votre puppet ! (ou alors vous pouvez aussi l'envahir pour récupérer le pétrole et construire des fast-foods comme des gros Américains, comme vous voulez)
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Petit message pour signaler que la fiche est terminée et validable, que les six mois d'ancienneté ont étés très largement dépassés et que les dix-mille points requis ont étés rassemblés.
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Toutes les conditions sont réunies pour prétendre à une NJ2. Ce faisant, je peux la valider.

Bon jeu à toi !
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