12/07/2016
23:54:18
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[Novyavik/Themiasme] ☎️Les opposés au bout du câble.

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Après l'installation d'une ligne téléphonique entre Novyavik et le Temiasme dans le but de pouvoir directement prendre contact avec la nation communiste en cas de crise majeure, Viktor Vladimirovitch Mirov, le Président de la République de Novyavik, a pris la décision osée, mais pas stupide, de contacter la nation communiste du Temiasme.

Président


Viktor Vladimirovitch Mirov : Allô; vous me recevez ? Ici Viktor Vladimirovitch Mirov à l'appareil, c'est pour négocier avec le Secrétaire Général. Est-ce possible ?
- Bonjour, malheureusement, Arth' est indisponible, mais le ministre des affaires est disponible, si vous voulez.
Viktor Vladimirovitch Mirov : Très bien, cela n'est pas un problème, vous pouvez me mettre en relation avec lui.
- D'accord.

Le téléphone reste silencieux pendant 5 minutes puis finalement, une voix se fait entendre.

-Salutation, salutation. Je suis Jean-Renard Deladestiné, ministre des affaires étrangères de l'état communiste du Thémiasme, que puis je faire pour vous ?

Jean-Renard Deladestiné
Photo de Jean-Renard Deladestiné
Il fut quelque peu ennuyé de l'attente. Surtout lorsque l'on sais la ligne directement connectée au gouvernement du Temiasme qui est un bunker. Il supposais donc la proximité du représentant du Temiasme. Il interpréta cela comme une provocation.

Viktor Vladimirovitch Mirov : Ah ! vous voilà donc. Je suis à l'appareil en raison de négociations et de nouveaux accords que nous pouvons vous proposer dans le but de contrer de futures potentielles crises entre nos états.

Derrière l'appareil, le Président alluma une cigarette, peu convaincu de l'utilité de cet appel.
- J'aimerais d'abord m'excuser du temps d'attente, c'est que le réseau souterrain de Franckgrad est très vaste et labyrinthique et en plus, on doit s'y déplacer à pied.

Jean-Renard s'allume une cigarette.

-Bon, revenons à nos moutons. Quels sont ces accords que vous avez à nous proposer ?
Viktor Vladimirovitch Mirov : Ces accords seraient donc composés d'une garantit que nous ne vous attaquons pas contre une non agression sur le Pravoslavnyy et de potentiels accords économiques, voyez vous ?
- On peut bien signer une non-agression. De toute façon, on n'a aucune raison et envie de les attaquer.

Mais de quels genres d'accords économiques vous parlez ?
Viktor Vladimirovitch Mirov Nous aimerions parler d'accords qui laisseraient nos commerces venir chez vous. Novyavik pourrait notamment vous alimenter en denrées alimentaires. Ce qui doit bien manquer dans votre état n'est-ce pas ?
-Har, en vérité on n'est pas trop en manque de conserve, on en récupère pas mal dans les ruines et les projets de ferme souterraine à lampe à UV avance assez bien. Ce mois-ci, on a eu notre première récolte de tomate. Elles sont délicieuses. Vous voulez qu'on vous en envoie ?
Il s'empressa de répondre. Le Président posa sa cigarette sur un cendrier non loin de lui pour se concentrer sur la discussion. Des aliments radioactifs ?! Pas question !

Viktor Vladimirovitch Mirov : Non merci sa ira, nous trouverons des partenaires bien moins en difficulté pour disposer de ressources alimentaires.
-Har, qu'aviez-vous d'autre en tête comme accord commercial ?
Viktor Vladimirovitch Mirov : Nous pensions vous proposer que vous nous donniez la garantit de pouvoir vendre des produits quelconques qui trouveront de la demande sur votre territoire. Vous êtes en accord avec cela ? Sinon, nous pourrions simplement vous demander s'il serait possible de créer un avant post de commerce où l'on pourrais vendre nos produits au Temiasme.

Il remarquais les différentes erreurs de langage et de prononciation de son homologue. Pourtant, ils parlaient en français en raison de son importance dans le monde. Peut-être les radiations avaient altérées leur capacités cérébrales au point de détruire leur capacité linguistique, cela expliquerais aussi la dégénérescence communiste de ce pays pensa Viktor Vladimirovitch Mirov.
- Vendre à qui ? Dit Jean-Renard avec son accent Thémiasmien, semblable à l'accent québéquois.
Parce que pour nous de l'état communiste, on n'a aucune propriété propre, sauf notre corps bien sur, ce qui est facilité par notre petit nombre de citoyens.
Après, à l'avenir, il est possible que tout planifier sera trop difficile et que nous devrions lâcher du lest.
Cependant, si cela venait à arriver, ce serait sûrement la cité marchande qui serait privilégiée.
Elle est plus proche et n'a pas dit dès notre premier contact qu'elle nous détestait pour notre idéologie.
On ne possède rien ? pensa le Président, choqué et peu habitué à une telle affirmation. Les gens ne possèdent même pas leur habits ? Lui, habitué à un état capitaliste où le droit à la propriété est une évidence fut déstabilisé par cette affirmation.

Viktor Vladimirovitch Mirov : Très bien, Novyavik ne pourrais donc pas commercer avec vous ? Si cela est impossible, avez vous des choses à dire monsieur Deladestiné, ne vous gênez pas.

Viktor Vladimirovitch Mirov avait soudainement eu envie de finir la discussion. Mais s'il ne trouvait pas de sujets de négociation, cet appel n'aurais servit à rien. Il s’apprêta à raccrocher attendant ce que son homologue avait à dire. Il repris sa cigarette restée dans le cendrier et la porta à sa bouche.

Il savait que la formule "ils ne nous ont pas dit qu'ils nous détestait dès le premier contact pour notre idéologie" était une formule directement pour dénoncer la diplomatie novaise qui avait réagit de façon hostile dès le premier contact.
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