07/07/2016
23:52:54
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Activités étrangères au Transveld

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Activités étrangères au Transveld

Ce topic est ouvert à tous les joueurs possédant un pays validé. Vous pouvez publier ici les RP concernant les activités menées par vos ressortissants au Transveld. Ceux-ci vous permettront d’accroître l'influence potentielle de votre pays sur les territoires locaux. Veillez toutefois à ce que vos écrits restent conformes au background développé par le joueur du Transveld, sinon quoi ils pourraient être invalidés.
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Bon, maintenant on fait quoi ?


Image se rapprochant du palais du Premier Ministre Marcinois

Aimé Bolila regardait son nouveau bureau, immense, richement décoré ; boiseries, dorures, colonnades, des siècles et des siècles d’histoire défilaient ainsi devant ses yeux. Les draperies traditionnelles des Lab’assé aux élégants sabres fins des Antrania-Marcine. Le parquet et les murs, de bois, donnaient l’impression qu’ils réverbéraient la lumière, traversant les grandes fenêtres du palais. Ce jeu de lumière, typique de la culture marcinoise, symbolisait pour Bolila l’art et la maîtrise de l’optique par le Royaume. Le pan-afaréen préférait de loin cette chaleur à la froideur des consulats antériniens et eurysiens… Les meubles quant à eux, espacés, écartés, étaient de fabrication marcinoise, encore le pan-afaréisme balbutiant du Royaume, étaient en cuir et de dataient pour la plupart de la collection des années 2010. Le lustre, éteint, dénotait avec cet intérieur quasiment à 100 % afaréen, c’était l’un des rares objets à avoir été confectionné en Antérinie, avec du verre des fabriques des Marches, symbole de la coopération poussée entre les deux états qui se sont apportés tant au niveau culturel qu’économique… Et le Premier Ministre le voyait rien que dans l’architecture du palais, fortement inspiré du style eurysien, malgré quelques touches locales…

Mais pourtant, il ne pensait pas à la bombe que fut sa dernière déclaration, déjà à Antrania on grinçait des dents et peu apprécièrent les sorties du Premier Ministre de Marcine, et il était certain que l’appareil reliant le palais des Mille Cent Trente au palais de Marcine sonnerait d’ici quelques heures et il serait certain que de la Greauce serait loin d’etre aimable lorsqu’il prendra la parole, et il y a fort à parier que la formation d’une milice indépendante d’Antrania sera un véritable parcours du combattant qui ferait passer les réformes agraires qui seront entreprises pour un parcours santé… Le pire, sera sans doute pour le Roi, pris entre les envies d’autonomie de sa Couronne afaréenne et les tendances centralisatrices, ou du moins les relents hégémoniques de son autre Couronne d’Eurysie… Certes, ce n’est pas une première dans l’histoire antérino-marcinoise, un dualisme a toujours existé et les souverains réussirent à réconcilier leurs gouvernements respectifs… Mais pourtant, Louis VI risquerait d’avoir du fil à retordre, de la Greauce, tout autonomiste qu’il était risquerait certainement de se voir dépasser par ses alliés et de devoir temporiser avec les conservateurs, ainsi les affrontements quant au nouveau statut de Marcine risquerait certainement de dégénérer en guerre plitique généralisée en Antérinie, notamment lorsque de Grace s’en melerait…

Mais pour le moment, un autre sujet tracassait le Premier Ministre, qui avait devant lui une petite carte de l’Afarée et une fiche d’information sur un petit pays ; l’Union du Transveld, situé en Afarée équatoriale, cet état adoptait une gouvernance particulière, un modèle inique qui considérait les populations locales comme de la main d’œuvre bon marché tout juste bonnes à travailler tout en niant leurs droits civiques… Tout en permettant aux élites coloniales de prospérer et de s’enrichir sur le dos des locaux… Cette situation est particulièrement mal vécue à Marcine. Non pas car cela fait resurgir les traces d’un passé colonial inexistant, mais surtout car les transveldiens noirs partagent des caractéristiques religieuses communes avec les Marcinois, tandis que le P.P.A, sachant parfaitement que si tout cela venait à s’effondrer brutalement, les conséquences pour les populations seraient désastreuses, et les risques d’une guerre civile ne seraient pas à négliger… Accentuant encore plus l’instabilité régionale et attirant les vautours kah tanais et clovaniens, déjà occupés à s’écharper au Gondo voisin…

Ainsi la question que tout le monde au palais de Marcine se posait était de savoir s’il était nécessaire et souhaitable de tisser des liens avec l’état, ou au contraire s’il fallait soutenir les mouvements plus ou moins légaux qui visaient à rééquilibrer la situation en faveur des locaux, question qui est à la fois de la géopolitique à cause d’un choix qui sera avant tout motivé par le besoin de s’attirer les faveurs de certains états comme le Grand Kah ou encore l’Ouwalinda et le Dgondu, mais aussi une question idéologique qui divise encore les idéologues du P.P.A ; le traitement des populations (majoritairement blanches) et des fractures inter-raciales voir inter-ethniques entre les peuples locaux… Qui divise la plupart des membres du P.P.A sur le sujet… Ainsi le Premier Ministre appela son ministre des Affaires Etrangères, Aimé Bassé, qui maîtrisait bien mieux la situation locale que son collègue et ami… Ce dernier entra assez rapidement et s’assit sur l’un des petits fauteuils de cuir avant de demander ce qui pouvait pousser le Premier Ministre à le convoquer…

Aimé Bolila : « J’ai un conseil à te demander, c’est par rapport au Transveld, tu sais que je suis loin de pardonner les eurysiens (et les aleuciens) de leurs crimes coloniaux et de leurs interventions dans les affaires des tribus afaréennes, et aujourd’hui encore je ne pardonnerai rien à la Clovanie pour ses activités au Gondo. Ainsi je voulais savoir si je devais ouvrir des liens diplomatiques avec l’État, ou au contraire l’une des factions afaréennes, et si oui, lesquelles ? Enfin je sais que tu es le premier à considérer les états coloniaux comme légitimes en Afarée, donc je voulais connaître ton point de vue, car cette action aura certainement des conséquences sur Marcine et la Confédération si l’Union du Transveld le prends mal, et déjà que de la Greauce ne me lachera pas d’ici les prochains mois, alors autant éviter de donner à Louis d’Antrania (le Ministre des affaires étrangères antérinien) un prétexte pour me sauter dessus… »

Aimé Bassé : « Je suis ravis de voir que tu décides de prendre les choses avec sagesse, au lieu de foncer tête baissée, et de te mettre à dos des états souverains et les états confédérés. Mais je tiens à préciser par rapport à tes remarques, que je ne suis pas un révisionniste qui néglige les crimes coloniaux eurysiens et aleuciens, je tiens tout de même à rappeler que les minorités blanches existent et qu’il faut donc faire avec, les négligées reviendrait à nier le passé colonial, et à montrer que les pans afaréens sont des enfants qui oublient des points essentiels. Car que l’on le vueille ou non, ces derniers (les blancs) conservent leur influence dans l’économie locale, ils monopolisent les postes politiques ; pourquoi ? Car ils sont les seuls à avoir les formations nécessaires, enfin un système politique et éducatif qui favorise les blancs pendant des siècles ne peut redevenir équitable en seulement quelques années, il y a besoin de lui permettre de s’acclimater et de redevenir plus égalitaire… Ainsi il faut encourager le gouvernement à se montrer plus ouvert, en lui faisant miroiter des accords, des échanges, qui seraient alléchants… »

Aimé Bolila, surpris ne peut s’empêcher de dire : « Si je comprends bien, tu propose d’entretenir des liens commerciaux et économiques avec un état raciste et autoritaire ? »

Aimé Bassé s’attendait à ce genre de remarques, ça fait des années qu’il travaille avec Bolila et ça fait des années que la question revient sans cesse et divise le P.P.A en deux camps, les « révisionnistes » et les « radicaux » deux, camps proches idéologiquement, mais pourtant opposés sur la question diplomatique, les premiers, grandement inspirés par les préceptes chrétiens, prônait une vision qui promulguait une amnistie générale et un oubli de tout les crimes commis par l’un et l’autre camps, permettant de briser un cycle de la violence en promouvant le Pardon généralisé. Cette vision, certes candide, pour ne pas dire inatteignable sans quelques pressions extérieures et une bonne volonté généralisée, n’en reste pas moins la plus modérée, et vise à conserver certains acquis de la colonisation, notamment au niveau économique et politique, comme l’apparition de la démocratie parlementaire ou encore du libéralisme qui a permis une évolution technologique importante. Mais, dans certains cas, la situation est tellement explosive, que ce réformisme et ces vœux pieux ne suffisent plus, le niveau de rancune est si élevé que les populations blanches, et surtout leurs collaborationnistes, seront nécessairement victime d’une vindicte populaire malsaine et meurtrière…

De l’autre coté, les « radicaux » font fi des saints principes qui guident les « révisionnistes » qu’ils accusent de nier l’existence des crimes coloniaux (élément évident de mauvaise foi car au contraire les « révisionnistes » tentent de dépasser ces derniers en promulguant le pardon ; « on pardonne mais on n’oublie pas ») et considèrent que les colons doivent payer, et ce quitte à se rapprocher de la vendetta en perpétuant le cycle de la rancœur et en excitant les haines des populations soumises aux colons et à leurs auxiliaires afaréens. D’ailleurs, les « radicaux » sont certainement les plus violents et les plus critiques à l’égard des populations ayant collaborées et même « trahie » leurs peuples, chose parfaitement impensable pour les pans afaréens les plus convaincus. Ainsi ces hommes ne sont même plus considérés comme afaréens, et méritent l’exil au même titre que les colons. Paradoxalement, les « radicaux » ne proposent aucune solutions viables pour le nouvel état, qu’il y ait un génocide ne les dérange pas, tant que « l’honneur » afaréen est sauvegardé, et que les douloureuses traces du passé colonial soient oubliées, et ce aux dépens des populations locales qui se retrouvent sans expériences, aux capacités administratives réduites, sans cadres, sans ingénieurs, sans politiciens capables, ouvrant donc la voie aux investissements étrangers et à la prise de contrôle par l’investissement du pays… Avec en prime, la formation des élites locales dans des écoles étrangères ou ils apprendront à devenir les fidèles serviteurs d’un état qui s veut décolonialiste, mais qui deviendra la nouvelle Métropole…

Ainsi Bassé répondit calmement : « Ne me lance pas sur ce genre de sujet, tu sais très bien qu’encourager au génocide n’est pas une preuve d’humanisme, et je ne permettrais pas que le Royaume soit à l’origine de tensions ethniques meurtrières, d’accord ? N’oublions pas que tu t’es engagé à rester pacifique et que si tu dois intervenir, ce sera avec l’aval des grandes puissances et de la Confédération, donc non nous ne soutiendrons pas le régime, nous pousserons le régime à changer, à devenir plus doux avec les locaux. Je sais, ce n’est pas facile de rester neutre lorsque nos frères de religion peuvent se faire maltraiter, lorsque nos frères de couleurs souffrent à cause d’étrangers qui les plongent dans la peur et la violence en plus de se croire supérieur à la moitié de l’univers en se prétendant soutenus par le Seigneur ! Mais non, nous resterons neutres et impassibles, nous contacterons le plus de monde possible sur place pour obtenir plus d’informations, mais en attendant nous devons tacher de ne pas provoquer d’incidents. Sauf, si les crimes commis par le régime tranveldiens sont trop importants. Espérons qu’ils restent pacifiques et que rien ne soit tenté contre les peuples afaréens présents sur place… »

Bolila, surprit par cette fermeté fit sourdement : « Et s’ils tentent quelques choses ? »

Bassé, fit simplement : « Espérons pour eux que leurs frontières sont bien gardées et que les gardes civils soient correctement armés… Enfin, je suis certain que nous ne ferons pas le sale boulot nous même, nous nous sommes engagés à rester pacifiques, mais je suis certain que les grandes puissances locales resteront parfaitement neutres si l’Ouwalinda voire d’autres états afaréens, comme l’Antegrad ou l’Azur, s’immiscent dans les affaires locales pour le bien des populations concernées, quant à Marcine, elle pourra très certainement écoulé son stock d’armes auprès des états afaréens concernés, et ce aux dépens du Transveld, en espérant bien sur que ces stocks d’armes livrés de manière aléatoire, ne tombent pas dans les mains d’afaréens en colère, et que les troubles ne finissent pas en révolution… Enfin avec Ateh Olinga dans le coin, difficile de nous assurer que le calme et la paix entre les peuples colonisés et leurs maitres (qu’ils soient eurysiens ou kwele) ne volent pas en éclat… »

Bolila appréciait les sous-entendus à peine voilés de son collègue, et c’est dans des moments comma ça qu’il se rappelle que cet homme était digne d’être son ami, il espérait simplement que ces pronostiques soient justes et ne put s’empêcher de demander :

« Et sinon, on soutient quelqu’un en particulier ? Ou on reste statique et l’on attends de voir comment ça se passe là-bas ? »

« Et bien, dirions-nous que mieux vaut choisir notre « poulain », le représentant des intérêts locaux, et là encore, deux choix s’offrent à nous ; soit on s’intéresse à George Ntumba et dés lors on adopte une ligne politique claire, c’est à dire celle des « révisionnistes ». Soit on se montre plus violent et l’on choisit Alfred Maloba. Les deux soutiennent l’émancipation des peuples mais en revanche, dans les deux cas nous auront choisis notre ligne directrice, soit on se montre impitoyable et l’on préfère assassiner en masse les élites blanches et les kwele, comme ce fut le cas peu après la colonisation velsnienne en Ouwalinda, amenant pauvreté et faiblesse pour le Transveld, soit au contraire on décide de nous montrer plus ouvert et l’on choisit la voie d’Alfred Ntumba en encourageant son réformisme et en espérant que les Blancs et les Kweles sauront se faire discrets. Ce choix, doit être primordial. Il désignera notre attitude à adopter vis à vis des puissances coloniales et leurs reliquats en Afarée, soit le Pardon, soit le sang, mais il est certain qu’un choix doit être fait dans l’intérêt des populations locales. Sinon, nous pourrions malencontreusement ouvrir la porte au désordre et aux querelles ethniques, et tu sais très bien que pour peu que les locaux aient soifs de vengeance, la situation pourrait devenir explosive et sanglante. Donc si ça ne tenait qu’à moi, j’aurais déjà envoyé une lettre de soutien à Ntumba et préparer des fonds spéciaux pour sa campagne. »

« Hum, bon on va attendre, et je rappellerais au diplomate que l’Union a toutes les cartes en main, si elle décide de se montrer ouverte et tolérante avec les populations afaréennes, le Royaume et par extension la Confédération seront cléments, a contrario, si le Transveld s’attaque de manière trop brutale aux « indigènes », ou du moins, se montre plus violent que d’habitude, nous ne ferons rien pour eux, et même au contraire, nous laisserons les ouwalindais ou les antegrains se précipiter sur ces derniers… Enfin, comme le disent nos amis cartaradais ; « wait and see » et advienne ce qu’il pourra… »

Oui, allo ?

« Biiip ; Biiip ; Biiip »

Puis à ce moment là, une sonnerie de téléphone retentit à travers l’élégant bureau marcinois, le Premier Ministre se leva précipitamment et alla répondre, puis une fois le combiné en main il fit à Bassé :

« C’est de la Greauce, et il est de très mauvaise humeur, j’espère que tu sauras le calmer, car sinon, je vais certainement me montrer très désagréable. »

Et Bassé, pensa en souriant ; finalement, ils auront un peu de temps devant eux les transveldiens, car je sens qu’une bataille bien rude opposera Marcine à Antrania d’ici les prochains mois… Avant de répondre aimablement à Bolila :

« Ne t’inquiète pas, je suis certain que de la Greauce est un personnage très raisonnable… »
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Crise au sein du Parlement : le ministre des Affaires étrangères visé

Après que plusieurs messages diplomatiques ont été envoyés à plusieurs nations du monde, principalement à l'Afarée, afin que la République d'Ëdango s'ouvre au monde, l'un de ces messages a été rendu public. Il s'agit du message envoyé au représentant des Affaires étrangères de l'Union du Transveld, que voici :
Massage diplomatique envoyé au à l'Union du TransveldMinistère des affaires étrangères a écrit :
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République Anterienne côtière d'Ëdango
Ministère des affaires étrangères

Sujet : Demande pour la création d'une ambassade commune en Union du Transveld.
Bonjour, bonsoir cher représentant au affaires étrangères de l'Union du Transveld

Permettez-moi de me présenter, je suis Monsieur Jima Fredon, actuellement en fonction en tant que ministre des Affaires étrangères de la République antérienne côtière d'Ëdango. À travers ce message diplomatique, je tiens à vous proposez un échange mutuelle d'ambassade entre nos deux nation. Même si votre nation possède une politique fort contestable avec une histoire salie par la ségrégation, Nous croyons fermement que la diplomatie et le dialogue est la bonne solution afin d'avancé dans la paix et la diplomatie. Cette échange d'ambassade permettra non seulement de renforcer considérablement nos relations bilatérales, mais aussi de poser les bases d'une coopération plus profonde et durable dans des domaines variés, au bénéfice de nos peuples respectifs.

Cordialement, le ministère des affaires étrangères de la République Anterienne côtière d'Ëdango, Jima Fredon.

Plusieurs partis, principalement de gauche, se sont insurgés contre cette missive et ont appelé au renvoi du ministre des Affaires étrangères de ses fonctions, car celui-ci s'était permis de juger et d'insulter un État, ce qui va à l'encontre de la neutralité diplomatique du pays. Cette crise a lieu en plein second tour des élections législatives, et le Parlement a décidé de faire voter sa dernière loi avant son renouvellement. La question de savoir si la République antérienne côtière d'Ëdango devait présenter ses excuses à l'Union du Transveld a été mise en priorité et soumise au vote dans la matinée du 07/03/2016. Voici les résultats.



La République Anterienne côtière d'Ëdango devras donc présentez sous peut ses excuses officielle auprès de cette état.
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