07/07/2016
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Encyclopédie | Comprendre le Transveld

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FICHE PAYS

Union du Transveld


Généralités :



Nom officiel : Union du Transveld
Nom courant : Transveld
Gentilé : Transveldien/Transveldienne

Inspirations culturelles : Afrique du sud (sous l'apartheid), Rhodésie, États-Unis (sous la ségrégation).
Situation géographique :

Langue(s) officielle(s) : Anglais.
Autre(s) langue(s) reconnue(s) : Langues eurysiennes, langues locales.

Drapeau :
République Nationale d'Astharan

Devise officielle : The Union Will Prevail !

Hymne officiel : Battle Hymn for the Union


Monnaie nationale : Transmark

Capitale : Montclair

Population : 18 240 000 habitants


Aperçu du pays :



Présentation du pays :
L'Union du Transveld est un pays d'Afarée centrale. Il s'agit d'un régime présidentiel unitaire, avec un pouvoir exécutif assez fort. Cet état est une véritable relique coloniale. En effet, l'Union du Transveld est similaire à l’État Libre de Rosanie, puisqu'il s'agit d'un pays où les colons blancs détiennent le pouvoir. Les quatre bandes vertes du drapeau représente les quatre colonies qui se sont unies pour l'indépendance : la Colonie du Haut-Limba, la Colonie du Transveld-Central, la Colonie de la Côte d’Ébène et le Protectorat de l’Upemba (territoire autochtone). Un peu d'histoire s'impose...

La région fut habitée durant des siècles par des tribus locales, principalement par les Mbanza (semi-nomades, ils sont spécialisés dans l’élevage du bétail et ont des croyances spirituelles centrées sur le respect des ancêtres), les Kwele (une tribu commerçante et puissante, connue pour leur influence sur le commerce maritime, leur domination du commerce local et leur expertise en navigation) et les Bakwa (une tribu isolée, traditionnellement animiste, avec des pratiques agricoles et de récolte. Ils sont en grande partie indépendants, et vivent dans des communautés très soudées).

A la fin du 18e siècle, cette région reste peu cartographiée. Mais, sous l'impulsion des puissances coloniales eurysiennes, des petits groupes de colons eurysiens, principalement des marchands, aventuriers et militaires d'origine diverses commencent à s’installer dans la région. Ils s'intéressent particulièrement à l’exploitation des ressources naturelles (mines de diamants, or et autres minerais) et à l’exploitation de la main-d'œuvre locale pour les plantations et l’agriculture. Les colonies du Transveld devinrent prospèrent et rivalisaient avec les colonies en Rosanie. Les Kwele collaborèrent avec les colons mais les Mbanza et les Bakwa étaient plus réticents et hostiles à la présence eurysienne. Les colons, dans une optique de "diviser pour mieux régner", installèrent les Kwele comme une élite locale en leur attribuant des droits et des privilèges. Depuis, ces privilèges persistent.

Les colons jurèrent fidélité à l'Empire Kaulthe, qui cherchait à s'établir dans la région. En échange de précieuses ressources, la Kaulthie protège militairement les colonies de l'Afarée centrale.

Au milieu des années 1850, l'idée de l'indépendance, fraîchement arrivée de Rosanie, arrive au Transveld. Bien que majoritairement loyalistes à l'Empire colonial, l'autonomie naît dans les débats publics. Un mouvement politique voit le jour, le United Colonies Movement. Ce mouvement aura un rôle très important dans la définition de l'identité nationale transveldienne. Elle sera de plus en plus influente, et investira tous ce qui constitue le quotidien des colons : les écoles, les églises, les campagnes... Dans ses meetings et ses ralliements, elle met à l'honneur le Transveld en tant que Nation : une Nation libre, prospère, et multi-culturelle. Elle avance même une théorie, celle d'une destinée manifeste. Les indépendantistes croiraient que l’Union du Transveld serait le fruit d’une mission divine de bâtir un pays prospère, gouverné par un peuple issu de plusieurs nations eurysiennes, mais profondément enraciné dans les traditions afaréennes. Ils considéraient que leur Nation ait été créée pour être un modèle de réussite en Afarée, un véritable bastion de la civilisation dans ces terres hostiles.

Ces idées sont rapidement devenues populaires au sein des colons, tous si différents et divisés par la langue et la culture, mais désormais unis sous une destinée manifeste.

L'instabilité en métropole vers la fin du 19e siècle a permis aux colons de saisir l'opportunité de l'indépendance. Le 11 mars 1901, les quatre colonies qui constituent le Transveld proclament l'Union du Transveld libre et indépendant du joug colonial. La réaction de l'Empire ne se fait pas attendre et dépêche des troupes afin de rétablir l'ordre dans ses colonies. La guerre d'indépendance du Transveld durera six ans et prit fin le 1er juillet 1908, après une défaite humiliante de l'Empire dans la bataille de Montclair.

L'indépendance sécurisée, les indépendantistes optèrent pour un régime parlementaire fédéral, c'est la naissance de la 1ère Union. Malgré les différentes politiques d'exclusion des autochtones, le Transveld devient prospère. Mais les tensions entre les populations autochtones et les colons atteignent leur paroxysme dans les années 1970. En effet, beaucoup réclament la fin du système d'apartheid en vigueur dans le pays, et les processus de décolonisation dans toute l'Afarée encourage cette émancipation. Le gouvernement transveldien tente de jouer la montre afin de ne pas détruire l'Union. Des autochtones commencent à prendre les armes et à saboter des infrastructures gouvernementales, et alors qu'un nouveau gouvernement tente d'établir des pourparlers avec les autochtones, un drame se produisit. En janvier 1973, un village colon du nord du Transveld est attaqué par des rebelles autochtones, d'une ethnie inconnue puisque les différentes ethnies se rejettent la faute même aujourd'hui, et c'est un véritable massacre. Au moins 3000 colons sont exécutés, hommes, femmes et enfants.

Les gouvernements successifs, témoins de l'instabilité politique de la 1ère Union, n'ont pas été capable de contenir la colère des colons. Et le 6 février 1973, l'armée contraint le gouvernement à déclarer l'état d'urgence. Une guerre de brousse fit rage jusqu'à l'anéantissement des derniers rebelles en 1985. La guerre (the "Bush" War), éloignée des côtes et dans les terres intérieures de l'Upemba, a été particulièrement traumatisante, surtout pour les conscrits envoyés au front, face à une guérilla féroce.

Goooood Morning, Transveld !
The (First) Bush War (1973-1985)

Depuis 1985, l'idée de la Seconde Union est née.

Thomas J. De Villiers, ancien général des forces armées fédérales, se lance en politique et accuse publiquement la 1ère Union de la catastrophe. Il remet en cause l'instabilité politique et le fédéralisme, et milite pour une nouvelle constitution. Il fonde le National League, un parti politique au départ attrape-tout, centré sur l'unitarisme et la création d'une nouvelle union. Ses discours populistes rallient les foules à travers toute l'Union et ce petit parti politique, autrefois insignifiant, finit par constituer une gigantesque force politique. Et alors que le pays peine à se relever de la guerre, la National League impose son ultimatum au gouvernement et ordonne un référendum et de nouvelles élections.

En 1987, Thomas J. De Villiers est nommé Premier Ministre et, comme promis, il invita le peuple à s'exprimer à travers un référendum sur la révision de la Constitution. Le oui l'emporta largement.

De Villiers créa son bijou, la Seconde Union, avec l'aval du peuple. Le culte de la personnalité du général est telle qu'il est rapidement devenu intouchable. La Seconde Union est un régime présidentiel unitaire, centré autour d'un président puissant, qui détient un pouvoir exécutif fort, soutenu par un gouvernement centralisé, tout en ayant un contrôle direct sur les décisions politiques et administratives.

Il devint alors le 1er Président de la Seconde Union et se caractérise par un nationalisme fort, un autoritarisme conséquent, et du corporatisme (en intégrant les grands conglomérats et les syndicats à l’État central).

Thomas J. De Villiers
Thomas J. De Villiers, 1987
1st President of the Union of Transveld


Depuis, une stabilité institutionnelle caractérise l'Union du Transveld. Différents partis politiques se sont organisés dans ce nouveau jeu politique, mais l'établissement du scrutin uninominal à un tour a organisé le paysage politique autour d'un bipartisme imparfait, constitué principalement de la National Union Party (Nationals) à droite etNational Progressive Party(Progessives) à gauche, tous deux issus de la National League.

Le Transveld est situé sur un golfe stratégique et possède un accès direct à l’océan, facilitant son commerce international et lui offrant un potentiel maritime important. Le pays est riche en ressources minières, notamment en cuivre, en or et en diamants, faisant de l’extraction minière un pilier essentiel de son économie. Ses vastes forêts lui permettent également d’exploiter du bois précieux, tandis que les terres fertiles de l’ouest sont propices à l’agriculture et à l’élevage. La région bénéficie d’un climat tropical humide, avec une saison sèche marquée. Son réseau fluvial dense assure une irrigation naturelle et favorise l’hydroélectricité. Cependant, certaines régions connaissent des difficultés d’accès, notamment dans les zones montagneuses et les vastes jungles à l'intérieur des terres.

Le droit de vote est formellement universel, mais le vote des autochtones est dilué avec le découpage électoral.


Mentalité de la population :

La population est, certes, divisée.

Les colons se considèrent comme les bâtisseurs de l'Union et les garants de la "civilisation" en Afarée. Ils croient en leur "destinée manifeste" et justifient leur domination par leur rôle dans la modernisation du pays. La mémoire du massacre de 1973 et de la "Bush War" est encore vive. Beaucoup d'entre-eux vivent dans la crainte d'une révolte autochtone et soutiennent le régime autoritaire pour maintenir l'ordre. Certains justifient l'apartheid par des stéréotypes racistes, tandis que d'autres (une minorité) ressentent de la culpabilité et cherchent à établir des ponts avec les populations locales.

Les Kwele, en tant qu'élite locale collaboratrice, bénéficient de privilèges (accès à l'éducation, emplois dans l'administration, etc.). Ils soutiennent généralement le régime pour préserver leur statut. Il y a un sentiment de supériorité aux autres locaux et sont souvent perçus comme des opportunistes par les autres autochtones, ce qui crée des tensions au sein des communautés locales.

Beaucoup de Mbanza et de Bakwa vivent dans la pauvreté et sont exclus des opportunités économiques et politiques. Cela génère un sentiment de résignation, mais aussi une colère contre le système. Ce sont eux qui se sont principalement rebellés contre l'Union lors de la guerre. Mais malgré l'oppression, ces deux groupes s'accrochent à leurs traditions, langues et croyances spirituelles. Bien que la rébellion ait été écrasée, certains rêvent encore d'une libération et d'une véritable égalité.

Beaucoup de jeunes, quelle que soit leur origine (colons ou autochtones), sont désillusionnés par le régime autoritaire et rêvent d'un avenir plus libre et plus juste.

Place de la religion dans l'État et la société :

La religion dominante est le christianisme, importé par les colons. Ces derniers sont très religieux et la religion a souvent été un outil de propagande dans leur mission civilisatrice. Le christianisme demeure alors un pilier de la stabilité au Transveld. Les Kwele ont souvent adopté le christianisme pour s'intégrer au système colonial. Cependant, certains conservent des éléments de leurs croyances traditionnelles, créant une identité religieuse mixte. Les Mbanza et les Bakwa pratiquent des religions animistes centrées sur le respect des ancêtres, des esprits de la nature et des traditions locales. Ces croyances sont profondément enracinées dans leur culture et leur identité. Mais ces religions locales sont souvent méprisées.

On peut noter également un certain syncrétisme religieux, en effet, dans certaines régions, les autochtones ont mélangé leurs croyances traditionnelles avec le christianisme, créant des pratiques religieuses hybrides.


Politique et institutions :



Institutions politiques :

Le Président :
Le Président est la figure centrale du pouvoir. Il détient un pouvoir exécutif fort, semblable à un régime autoritaire, tout en étant élu au suffrage direct, ce qui lui confère une légitimité populaire. Le Président a la capacité de dissoudre le parlement, de nommer et révoquer les ministres, ainsi que de décider des politiques clés, notamment en matière de sécurité et d'économie. Le Président possède un droit de veto, il peut bloquer une loi ou une décision du Parlement sans possibilité de contournement par les autres institutions. Une fois que le Président exerce son veto, la loi ou la décision est définitivement rejetée, sauf si le Parlement réussit à amender le texte pour satisfaire le Président, ou s'il peut surmonter le veto par un mécanisme de super-majorité (3/4 de la chambre basse). Le Président dispose d'un mandat de quatre ans, limité par deux mandats consécutifs.

Le Vice-Président :
Le Vice-Président est l'un des rôles les plus importants après le Président, souvent issu du même parti dominant. Il sert de soutien au Président, avec des responsabilités qui peuvent varier, mais il peut être en charge de certaines grandes politiques ou de la gestion des régions, compte tenu des tensions régionales. En cas de vacance du pouvoir (démission, incapacité...), le Vice-Président assure la transition jusqu'à l'élection d'un nouveau Président.

Le Gouvernement :
Le gouvernement est dirigé par le Président et se compose de ministres chargés de différents domaines, notamment les Affaires étrangères, la Défense, l’Économie, la Santé, l'Éducation... Ces ministres sont nommés par le Président, mais certains peuvent être issus des grands partis politiques dans un processus d’alliance. L'Union du Transveld est théoriquement un système dualiste, le gouvernement a une responsabilité directe envers le Chef de l’État et le Parlement. Le Président est en réalité le principal responsable des décisions politiques et gouvernementales, ce qui signifie que les ministres et autres hauts fonctionnaires seraient avant tout responsables devant lui. Si un ministre échoue ou s'écarte des priorités présidentielles, il peut être révoqué rapidement (cette décision est discrétionnaire et souvent utilisée pour maintenir une loyauté absolue au sein du gouvernement). Dans certains cas, la Chambre Basse (Grand National Assembly) peut théoriquement être en mesure de proposer une motion de censure contre un ministre ou l’ensemble du gouvernement. Cependant, cela ne remet pas nécessairement en cause le pouvoir du Président. Si le gouvernement perd une motion de censure, le Président peut choisir de dissoudre la Chambre Basse et convoquer de nouvelles élections, ce qui offre une sorte de "pression" politique sans réellement menacer la stabilité du gouvernement.

La Cour Suprême :
La Cour Suprême est l'organe judiciaire le plus élevé et joue un rôle clé dans la gestion des affaires constitutionnelles, juridiques et parfois politiques du pays. Elle exerce des fonctions importantes, notamment pour valider la constitutionnalité des lois, garantir un certain cadre juridique, et jouer un rôle consultatif lorsque des conflits politiques se présentent. Elle est composée de huit juges, nommés à un mandat de 10 ans par le Président, le Procureur Général (General Attorney, ministre de la Justice) est considéré comme le neuvième juge de la Cour Suprême, afin de trancher en cas d'égalité.

Grand National Assembly :
La Grand National Assembly est composée de députés élus directement par le peuple pour un mandat de 4 ans, dans un scrutin uninominal à un tour. Son rôle principal est de discuter et voter les lois, mais elle est soumise à la puissance de l'exécutif. L'Assemblée peut émettre des motions de censure contre des ministres ou le gouvernement dans son ensemble. Les députés de l'Assemblée peuvent proposer des lois, bien que les décisions finales dépendent du pouvoir exécutif et du veto présidentiel. Le seuil électoral est assez élevé, car il est imposé à 8%, ce qui renforce le bipartisme.

Principaux personnages :

Edmond F. Jointville
Edmond F. Jointville

Président de l'Union du Transveld, élu au suffrage universel direct pour quatre ans. Fraîchement élu, il est le chef du National Union Party.

Larry K. Hartman
Larry K. Hartman

Vice-Président de l'Union du Transveld, ami de Jointville et membre du National Union Party, particulièrement nationaliste et hostile aux droits autochtones.

David P. Noodvetlt
David P. Noodvelt

Chef du National Progressive Party et député de la Grand National Assembly. Partisan réformiste de l'union et social-démocrate.

Samuel J. De Cruz
Samuel J. De Cruz

Chef du Together for the Union, parti alternatif libéral. Il est contre la centralisation accrue de l'union et la main-mise des conglomérats supportés par l’État. Son parti et ses députés, bien que minoritaires, pourraient constituer une alliance politique stratégique...

Elisabeth O. Leclerc
Elisabeth O. Leclerc

Présidente de la Grand National Assembly, elle est une figure importante des Nationals. En effet, elle est populaire et influente au sein du Parti et elle est réputée comme étant incorruptible.

Arthur C. Rumburg
Arthur C. Rumburg


Chef des Forces Armées de l'Union du Transveld, en étroite collaboration avec le Ministre de la Défense et le Président. Apolitique, et nommé par le Haut-Conseil des Forces Armées, composée d'officiers généraux.

George Ntumba
George Ntumba

Issu de l'ethnie Bakwa, et partisan de l'émancipation des autochtones. Il est influencé par des idées libérales et souhaite à tout prix passer par la négociation, afin de limiter les malheurs de son peuple. Également, il souhaite une réconciliation entre les autochtones d'une part et inclure les colons dans sa vision du Transveld nouveau.

Aymeric Kayembe
Aymeric Kayembe

Il s'agit d'un Kwele et haut-fonctionnaire de l'Union du Transveld. Il est collaborationniste et considère que les Kwele doivent être les alliés des colons dans leur destinée manifeste. Il est pro-gouvernement et membre des Nationals. Il est le gouverneur du Protectorat de l'Upemba.

Alfred Maloba
Alfred Maloba

Son père est un rebelle qui a participé à la Bush War, il n'en est jamais revenu. Maloba est orphelin depuis l'âge de quatre ans et il s'est donné une mission : venger la mort de son père et les crimes commis par les colons et les Kwele. D'influence marxiste et socialiste, il croit à la lutte violente pour réellement changer les choses et chasser les colons de la terre de ses ancêtres.


Politique internationale :

L'Union du Transveld est facilement critiquable, notamment à cause de son système que certains qualifient d'apartheid. Elle cherchera donc à être légitime sur la scène internationale en sécurisant des accords commerciaux (grâce à ses ressources naturelles imposantes) et en s'alignant avec les puissances occidentales. Elle pourra chercher à apaiser les tensions avec les autres états afaréens et mener une politique de désescalade, en renforçant le commerce. Dans sa quête de destinée manifeste, le Transveld cherche à s'établir en puissance régionale, voire continentale et mondiale.
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Géographie et administration


Beaucoup de ces informations seront détaillées dans des communications officielles du Ministère de l'économie. Il s'agit là d'un aperçu général aux particuliers, pour les acteurs gouvernementaux et/ou privés, nous vous invitons à consulter les annonces officielles de l'Union.


https://i.imgur.com/mskjRm1.png


L'Union du Transveld est un pays d'Afarée centrale situé dans une région tropicale marquée par une diversité de paysages, allant des plaines fertiles aux jungles denses.. Son territoire est délimité par des frontières naturelles et artificielles, influencées par son histoire coloniale et son développement géopolitique. C'est un pays relativement peu montagneux. Son intérieur est couvert de vastes forêts tropicales et de savanes boisées, avec quelques massifs modestes formant des reliefs collinaires. Le climat du Transveld est tropical, avec une saison des pluies marquée de novembre à avril et une saison sèche plus tempérée de mai à octobre. L’humidité est forte dans la région de l’Upemba, tandis que la Côte d’Ébène bénéficie d’un climat plus doux, influencé par les courants marins de l'Océan.

L'Union est subdivisée en quatre districts, constituée de capitales régionales et de préfectures :

- Le Transveld-Centraal :

La capitale du district est Montclair, qui est également la capitale de l'Union. Vrijburg et Nieuw Ryhnland sont les deux préfectures du district. Centre politique et économique, le Transveld-Centraal est un territoire marqué par la diversité de sa population et de son activité. Montclair, en tant que capitale, regroupe les institutions gouvernementales et les sièges des grandes entreprises. Les infrastructures y sont plus développées, avec des axes de communication reliant les autres districts de l'Union. Ce district est d'influence anglo-saxonne et néerlandophone (langue et héritage culturel)

- Le Haut-Limba :

La capitale du district du Haut-Limba est Vanderstad, ville minière fondée par des colons germanophones et néerlandophones (il y a une très forte influence germanique dans ce district), elle est composée d'une unique autre préfecture, Bloedrivier. Riche en ressources naturelles, ce district est le cœur industriel du Transveld. Son sous-sol regorge de minerais stratégiques (Or, Diamants, Cuivre, Cobalt...) ce qui en fait un pôle économique majeur. Cependant, elle est aussi le théâtre de tensions sociales entre ouvriers colons et travailleurs indigènes, reflétant les inégalités économiques du pays. Sa forte histoire syndicale a inspirée beaucoup de mouvements sociaux à l'international et notamment en Afarée.

- La Côte d’Ébène :

New Rhodes est la capitale de ce district, et les deux préfectures sont Stallenbaai et Kliprand. Cette région côtière est un véritable hub commercial et agricole. Ses ports assurent les échanges avec le reste du monde, tandis que ses plaines fertiles permettent une production agricole intensive. Elle est également le bastion de la population coloniale, qui y a développé un mode de vie distinct. Originairement, la Côte d’Ébène est une colonie fondée par des colons francophones et lusophone, ces derniers y ont apporté leur religion (le catholicisme, contrairement au reste de l'Union qui pratiquent le protestantisme), et leur manière de vivre. Cependant, les colons de cette origine sont en fort déclin, aujourd'hui, beaucoup de colons présents en Côte d’Ébène sont des colons germaniques. Les noms des villes ont été "germanisés" suite à une large campagne d'unification culturelle voulue par les gouvernements transveldiens au fil du temps, et aujourd'hui, les cultures latines sont en voie de disparition au Transveld.

- L'Upemba :

Ce district est composée de trois villes importantes : Mapenda (sa capitale), Malalumbwe et Kitanga. Considérée comme la région la plus sauvage du pays, l’Upemba est peu peuplée et difficile d’accès. Elle abrite des communautés indigènes vivant en relative autonomie, ainsi que des exploitations minières isolées. Son contrôle est stratégique, notamment pour ses ressources naturelles et sa position frontalière. Elle a été le principal foyer des combats lors de la Bush War, qui a été dévastateur pour l'écosystème du district.

État des réseaux de transport et d'infrastructures :

Un réseau routier relie les principales villes, bien que certaines routes soient mal entretenues, notamment dans l’Upemba et les zones les plus isolées du Haut-Limba. Les routes sont détenues par un groupe appartenant à l’État.

Un axe ferroviaire relie Montclair à New Rhodes, et un autre prolonge la ligne jusqu’à Vanderstad, facilitant le transport des marchandises industrielles et minières. Ce réseau ferroviaire est également nationalisé.

New Rhodes et Stallenbaai sont les principaux ports du pays, utilisés pour le commerce international, et (surtout pour Stallenbaai) le tourisme.

Montclair possède le principal aéroport du pays, avec des infrastructures permettant le transport civil et militaire. Des aérodromes secondaires existent à New Rhodes, Vanderstad et Mapenda.
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