Les Midenlazik sont tout d'abord les victimes :
Certains Midenlazik s'établissent dans le futur territoire royal où ils s'organisent en tribus guerrières et dominent eux-mêmes le peuple indigène de la région, les Kelenlazik. En 1739, cependant, les dix-sept chefs de tribus commencent à craindre une invasion de la part des colons eurysiens. Ils se fédèrent donc autour de l'un des leurs, Lenak Salarini. Il fonda la dynastie royale des Lasalarin, toujours actuellement au pouvoir.
En 1783, suite à l'expulsion des colons de Carande, de nombreux Midenlazik repartent pour leurs terres d'origine. L'élite midziki fragilisée, les Kelenlazik tentent un coup d'Etat contre le roi l'année suivante, qui sera cependant déjoué. Les Kelenlazik commencent alors à être victimes de discriminations de la part des Midenlazik ultra-majoritaires dans les fonctions publiques, notamment sur l'impôt.
En 1834, la Midpar est fondée. Cette assemblée législative est alors élue par les Midenlazik seuls. La loi du 6 mars 1880 institue quant à elle la fonction de président élu comme dirigeant officieux du Royaume. Les Kelenlazik sont toujours victimes du racisme systémique qui provoque un profond mal-être chez la plupart d'entre eux.
77 ans plus tard, un régime de retraite est mis en place, couvrant pour la première fois les Midenlazik et les Kelenlazik. Cet événement est accueilli par des scènes de liesse spontanée par les Kelenlazik, espérant la fin du racisme qui gangrène alors la société midzik. Malheureusement, aucune nouvelle avancée sociale ne sera faite pour les discriminés.
Ce n'est que le 23 juin 1998, suite à la révolte en Carande, que les Kelenlazik se pressent devant le palais royal du roi Mape II. Le président Inela Kermiz promet une série de réformes pour calmer la foule, réformes qui seront petit à petit mises en place.
Aujourd'hui, les Kelenlazik sont à égalité avec les Midenlazik sur tous les plans, sauf pour l'élection du président, dont le corps électoral est toujours exclusivement composé des Midenlazik. De plus, les Kelenlazik se font toujours parfois discriminer par des fonctionnaires midziki conservateurs. Le nom du pays, d'origine midziki, commence à faire l'objet de débats, les Kelenlazik le considérant comme l'expression d'une oppression coloniale.