20/01/2016
08:13:48
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Imperium Arcani [Terminé (?)]

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Création de pays : Imperium Arcani


Généralités :



Nom officiel : Imperium Arcani
Nom courant : Arcanie
Gentilé : Arcaniens

Inspirations culturelles : Inspiré par la tradition gréco-latine, le totalitarisme bureaucratique à la manière de l'URSS et l'ésotérisme occulte, avec des influences du fascisme et du régime SS de Bourgogne (TNO). Quelques idées empruntées à Mao, ainsi que de petites inspirations francs-maçonniques dans l'organisation de la bureaucratie sectaire. (Oui, je suis parti très, très, très loin.)
Situation géographique :

Langue(s) officielle(s) : français, latin et une sorte de novlangue parlée uniquement par les bureaucrates : le Nouvel Arcanien
Autre(s) langue(s) reconnue(s) : langues vernaculaires locales, parmi lesquelles l'arcanien antique et l'arcanien moyen

Drapeau :
Drapeau

Devise officielle : Ordo et Aeternitas
Hymne officiel :

Monnaie nationale : Le pays ne dispose pas de réel système monétaire

Capitale : Arcopolis

Population : 8 500 000 habitants


Aperçu du pays :



Présentation du pays :
Imperium Arcani est un État totalitaire et bureaucratique caractérisé par une administration impénétrable et une communication codée. Fondé dans un contexte de crise sur le continent Eurysien, l'État se veut l'incarnation d'un ordre éternel et implacable, gouverné secrètement par le Consilium Arcani. Sa structure hiérarchique en cercles concentriques permet de compartimenter l'information et de dissimuler la véritable source du pouvoir, si bien qu'aucun fonctionnaire ne connaît la nature profonde de l'État, qui ne se dévoile qu'en montant en grade à la suite de nombreux rites d'initiation et de mises à l'épreuve toujours plus sévères pour vérifier la solidité mentale du sujet et son abandon total de l'individualité au profit de l'État et du collectif national. L'administration communique donc dans une langue mystérieuse, le Nouvel Arcanien, connu uniquement par les fonctionnaires de la bureaucratie. C'est depuis cette hiérarchie ultra-verticale que le citoyen lambda reçoit des informations très formelles sur sa conduite à tenir, notamment en cas d'infraction repérée ou de comportement particulier à adopter.

Le régime est extrêmement centralisé, basé autour du Consilium Arcani, qui est en quelque sorte l'organe ultime de cette secte cryptique. Nul dans l'administration ne connaît réellement ni ses supérieurs ni ses dirigeants, chaque bureaucrate n'ayant accès qu'aux informations de son bureau local et de ses collègues. L'information ne circule ni au sein du pouvoir ni chez les citoyens, qui vivent au quotidien dans un régime fermé où le moindre écart vis-à-vis de la ligne directrice peut leur coûter la vie. En Arcanie, le temps de travail moyen est de 13 heures par jour, sous une surveillance constante. Rien ne circule, rien ne sort, rien n'entre.

L'histoire de l'Arcanie est assez floue. On sait qu'une sorte d'obédience sectaire prit le contrôle du pays vers 1620, entamant un lent durcissement du régime qui mena à la bureaucratie que l'on connaît aujourd'hui. On peut supposer que tout cela fut organisé par le Consilium, suivant toujours son mystérieux plan. Les archives les plus secrètes du régime nous apprennent que l'Arcanie fut une république entre 1402 et 1620, mais que l'instabilité du régime conduisit les anciens monarchistes à fomenter un complot contre la république. Ce complot s'étendit vite à un plan plus large qui prit le nom de Consilium. Aucune information complémentaire n'est actuellement disponible sur les détails de ce plan, ni même sur la nature précise de son contenu.

Mentalité de la population :
La population est entièrement dévouée au service de l'Arcanie, chaque citoyen étant endoctriné dès son plus jeune âge, les enfants étant retirés de leurs parents dès l'âge de 3 ans et placés dans des internats, souvent loin de leur famille, avec laquelle ils n'ont plus aucun contact. Les enfants apprennent ainsi la loyauté envers le régime, et surtout la dévotion totale à l'État, pour lequel ils doivent donner leur vie sans rien attendre en retour. Plus généralement, chaque individu est perçu et se perçoit comme un outil au service d'un ordre supérieur, son individualité étant complètement effacée au profit du collectif national.

Place de la religion dans l'État et la société :
Il faut bien comprendre qu'en Arcanie, toute religion au sens traditionnel est purement et simplement bannie. Celles-ci sont remplacées par le culte de l'État, considéré comme une entité quasi-divine du fait des rituels ésotériques et des pseudosciences pratiquées en son sein. La foi en l'efficacité et en l'autorité bureaucratique est le pilier central de la vie sociale.


Politique et institutions :



Institutions politiques :
L'Arcanie est une bureaucratie administrative très simple. Chaque localité, c'est-à-dire chaque quartier, comprend un bureau local dans lequel une administration gère le secteur concerné. Ces bureaux locaux sont chapeautés par des bureaux provinciaux, eux-mêmes encadrés par trois bureaux nationaux, placés sous l'autorité du Haut-Conseil Arcanien, une sorte de parlement composé des membres les plus éminents des bureaux nationaux. En réalité, le pouvoir est véritablement détenu par le Consilium Arcani, qui passe ses ordres directement aux bureaux locaux ou provinciaux lorsqu'il le juge nécessaire, sans se soucier du reste de l'appareil administratif. Le Consilium Arcani est une sorte d'État dans l'État. Sa composition est le secret le mieux gardé d'Arcanie, aucun membre de l'administration n'étant informé de sa totalité. Le Consilium communique avec les bureaux via des canaux privés, cryptés et authentifiés. Nul ne remet en question le pouvoir du Consilium, qui poursuit un but que personne ne comprend et ne prend des décisions que pour suivre ce plan. C'est pourquoi le Consilium ne prend pas directement le pouvoir : il préfère laisser la gestion courante au Haut-Conseil et à l'appareil classique, ne s'occupant que de ce qui lui convient.

Au niveau du simple citoyen, celui-ci ne connaît de l'administration que son bureau local (le citoyen n'a pas le droit de sortir de son quartier, sauf dérogation spéciale délivrée par le bureau local). La plupart des citoyens ignorent le fonctionnement de l'appareil administratif ; certains ne connaissent que l'existence de bureaux supérieurs, sans réellement en saisir l'utilité ou le fonctionnement précis. Néanmoins, tous connaissent de nom le Haut-Conseil. Peu s'intéressent réellement à l'organisation du pouvoir, l'endoctrinement reçu les incitant à ne se soucier que de leur besogne pour le bien commun de la nation. À titre de comparaison, on pourrait rapprocher cette situation de celle de l'administration européenne : tout le monde sait globalement qu'elle existe, mais peu savent comment elle fonctionne, et encore moins s'y intéressent. La seule différence étant qu'en Arcanie, même si le citoyen s'y intéresse, il n'en saurait rien et risquerait fort de finir six pieds sous terre s'il se montre trop insistant.

L'existence du Consilium Arcani est également connue, mais cela reste à relativiser. Le citoyen sait qu'un ordre mystérieux agit pour le bien de son peuple, sans en connaître réellement le nom ni la forme. Ceci dit, les membres de l'administration, même locaux, connaissent certains protocoles du Consilium puisqu'ils sont en contact direct avec lui et connaissent donc les titres des membres. Par ailleurs, le Consilium dispose d'un gigantesque secrétariat, le bâtiment le mieux gardé d'Arcanie. Certains supposent que les membres du Consilium résident à l'intérieur, mais, selon la plupart des fonctionnaires du Haut-Conseil, ils seraient plutôt des immigrés arcaniens se réunissant digitalement, complétés par des membres sélectionnés du Haut-Conseil, lesquels ne communiquent qu'informatiquement. Une rumeur, selon laquelle même les membres du Consilium ne se connaîtraient pas, court dans les couloirs des plus hautes administrations arcaniennes.

Principaux personnages :
Les principaux personnages d'Arcanie sont tous inconnus publiquement, tant pour les Arcaniens que pour les puissances étrangères. Je dévoile ici leurs identités précises, bien que celles-ci soient censées rester privées.

Premier Architecte d'Arcanie (président du Haut-Conseil) :
(Il est le seul à être connu de nom par certains Arcaniens. Les puissances étrangères connaissent son nom. Il est de jure le chef d'État de l'Arcanie.)

Lucius Veridias
Seule figure de l'État dont le nom est partiellement connu, Lucius Veridias est un homme de 58 ans à la stature imposante, aux traits marqués et à l’attitude froide. Il est l’interface officielle entre la bureaucratie arcanienne et le peuple, bien que son pouvoir réel soit limité. Son rôle est principalement cérémoniel, garantissant la continuité du régime et la gestion des affaires courantes, tout en incarnant l'autorité aux yeux du peuple. Son ascension au pouvoir demeure opaque, et il n’apparaît en public que rarement, ses discours étant souvent enregistrés et diffusés de manière cryptique par la Maîtrise des Fiches.

Maître de l'Ordre (président du Consilium) :
(Il dirige réellement l'Arcanie. Il est le plan, il est l'ordre, il est l'Arcanie. Il est de facto le chef d'État de l'Arcanie.)

Inconnu (surnommé "L’Architecte Voilé")
Aucun Arcanien ne connaît son nom, ni même son apparence. Il est la figure centrale du pouvoir, prenant toutes les décisions cruciales, sans jamais apparaître en public. Ses ordres sont transmis par des messages cryptés à travers la hiérarchie bureaucratique. Certains pensent qu’il est immortel, d’autres qu’il n’existe pas réellement et qu’il n’est qu’un mythe entretenu par l’appareil d’État. On ne sait pas s’il est élu, désigné par son prédécesseur ou s’il émerge mystérieusement des cercles les plus élevés de l'administration. Il aurait entre 50 et 70 ans.
VéritéLe Maître de l'Ordre existe bel et bien. Il s'appelle en réalité Sergius Asina et est un gentil sexagénaire, né quelque part en Afarée de parents originaires d'Arcanie. Il est décrit comme un homme sage et bon, toujours sympathique avec les enfants du village où il habite, auxquels il donne parfois des cours de philosophie. Il se transforme en Maître de l'Ordre impitoyable lorsque la situation l'exige. Il gère le pays d'une main de fer, suivant le plan rédigé il y a plusieurs siècles par le Consilium et constamment mis à jour. Comme tous les membres du Consilium, il a été choisi par le précédent Maître parmi les immigrés arcaniens les plus talentueux (à noter que certains membres du Consilium peuvent également être sélectionnés parmi d'éminents membres du Haut-Conseil, à titre de conseillers sur place). Il ne s'est jamais rendu en Arcanie, mais n'exclut pas de s'y rendre un jour, bien que l'opération paraisse compliquée à mettre en place, étant lui-même contraint de rester anonyme.
Grand-Maître de l’Équerre (premier ministre) :
(Il assiste le Premier Architecte, siège au Haut-Conseil.)

Victor Althenius
Bureaucrate méthodique et austère, Victor Althenius, âgé de 63 ans, est le principal administrateur de l’appareil d’État. Il exécute les ordres du Haut-Conseil et veille à ce que la bureaucratie fonctionne sans accroc. Son visage est connu d’une partie de l’élite arcanienne, mais il ne s'adresse jamais directement au peuple. Il est un fervent croyant du système et ne montre aucune émotion lorsqu’il énonce les décisions les plus brutales du régime. Althenius pense sincèrement que le régime est ce qu'il y a de mieux pour le peuple arcanien.

Maître des Armes (chef des armées, police comprise) :
Caïus Lornatus
Issu des rangs de la police d’État, Caïus Lornatus est un homme à la trajectoire peu commune. En effet, c'est un véritable militaire, formé pour le terrain. Il n'a jamais intégré la prestigieuse Académie d’État formant la bureaucratie du régime, et s'est distingué par son sévère traitement de tout ce qu'il considère comme des parasites inintégrables menaçant la sécurité et l'unité de l'Arcanie. Simple agent à ses débuts, il a rapidement fait preuve d'une compétence et d'une discipline hors normes, ce qui l'a propulsé au rang de chef de la police d’État – une force particulière spécialisée dans la chasse aux bureaucrates inféodés au régime. En tant que chef, il a adopté une politique de zéro risque, torturant systématiquement tout administrateur sur lequel planait le moindre soupçon de trahison, à tel point qu'il a fini par faire peur aux plus hautes instances, qui l'ont nommé au Haut-Conseil, puis à la Maîtrise des Armes.

Maître des Fiches (propagande, éducation, information) :
Ambrosius Callistor
Ancien prodige de la propagande, Ambrosius Callistor est un produit typique du régime arcanien : brillant dès ses plus jeunes années, il a su faire fi de son identité personnelle pour s'incorporer totalement au système, ce qui lui a rapidement permis d'intégrer l'Académie d’État. Dénué d'émotions et lui-même convaincu par la propagande subie durant son enfance, Ambrosius relit lui-même les manuels scolaires distribués à chaque rentrée.

Maître de l'Extérieur (relations internationales) :
(Son nom n'est pas connu des puissances étrangères, qui doivent s'adresser à la "Maîtrise de l'Extérieur" ou "à sa respectable altesse, Monsieur le Maître de l'Extérieur".)

Il est une énigme diplomatique. Aucun dirigeant étranger ne connaît son véritable nom, et ceux qui s’adressent à lui doivent utiliser des formules précises et honorifiques, telles que « À sa respectable altesse, Monsieur le Maître de l’Extérieur ». Il négocie dans l’ombre, maniant accords et intrigues internationales avec une habileté redoutable. Certains estiment qu’il n’est qu’un pantin d’une entité encore plus obscure au sein du régime.

Maître de l'Éternité (pseudosciences, mythes et mystères d'Arcanie) :
Septimus Varhan
Septimus Varhan est sans doute l'énigme la plus fascinante d'un régime déjà empreint de mystère. Supposément âgé de 60 ans, bien que de nombreuses archives attestent sa présence au sein du régime depuis plus d'un siècle, il est le gardien des mythes et des mystères d'Arcanie. On sait de lui qu'il fut, dans sa jeunesse, directeur de l'Institut de Recherche en Sciences de l'État, une mystérieuse pseudoscience reposant sur quelques manipulations idéologiques. Il aurait accès à des textes interdits et serait le dernier détenteur de secrets inavouables ainsi que de connaissances perdues. Ce qui est certain, c'est que Septimus est l'une des rares personnes du régime dont l'apparence et le nom sont connus de tous. En effet, il est souvent amené à voyager à travers l'Eurysie ou l'Arcanie dans des quêtes toujours plus extravagantes pour des pseudosciences ésotériques.

Maître de l'Ordre (administration et relations bureaucratiques) :
Lucien Sorel
Homme terne de 55 ans, Lucien Sorel est le symbole de l'administration arcanienne qu'il dirige. Anonyme et inconnu de la majorité, il est un administrateur ayant fait ses classes à l'Académie d'État, avant d'entamer une carrière tout à fait classique au sein de l'élite arcanienne dans l'un des bureaux nationaux. Il intègre logiquement le Haut-Conseil avant de devenir Maître de l'Ordre. En tant que bureaucrate de formation et de métier, il maîtrise à la perfection la terminologie cryptique de l'administration arcanienne et ne transmet ses ordres que sous forme de décrets bureaucratiques incompréhensibles pour les non-initiés.

Politique internationale :
L'Arcanie se tient généralement à l'écart du jeu politique international, n'étant amenée à parlementer qu'avec ses voisins ou à mener l'une de leurs sombres quêtes pour des pseudosciences mystérieuses.
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