Histoire
Attention !Histoire des Quatre Vallées en quelques succinctes lignes écrite par des universitaires affilés à la Communauté des universités des Quatre Vallées et à la Communauté des sciences sociales. Les sources historiques utilisées ne sont pas toute incontestables et de nombreux points sont encore assez floue et peut être même que des événements ont été oublier au fils des siècles. De plus ce topic n'a aucune prétention universitaire.
Préambule"Le Nazum du Nord-Ouest ? Chez les peuples que j'ai rencontrés là-bas, seule, la violence transpire de ses corps" écrivit un auteur Mor à la suite des guerres de colonisation mener par l'Empire Mor dans la région. Il rajoute quelques lignes plus loin
"ceux les plus à l'est de cette région sont particulièrement barbare malgré leur organisation poussée qui force le respect." Ses dernières lignes résument assez bien les populations qui composent les Quatre Vallées, la guerre permanente vécue, poussée à l'état d'art. Des générations entières traumatisées, façonner par les conflits, les massacres, les défaites et les victoires en tout genre. Et ce, depuis des millénaires. Des modes de vie penser pour survivre à cette position géographique stratégique difficile ; ses vallées fertiles situées au centre de milieu plus difficile les uns que les autres. Déserts de glaces, forêts impénétrables, montagnes insurmontables, les Quatre Vallées font office de berceau de la vie au Nazum du Nord. Et donc le lieu de toutes les convoitises. Enfin, surtout de leurs voisins. Plonger dans les histoires fascinantes des Quatre Vallées à travers leurs acteurs. Les peuples.
Période des Tribus Nomades
(-2000 - 93)Cette période est extrêmement floue pour tous les historiens des Quatre Vallées. Les études archéologiques récentes ont permis d'obtenir quelques avancées mineures permettant de retracer la généalogie des peuples actuellement en place dans la région, mais aucune découverte ne nous renseigne sur les modes de vie, les coutumes, le fait religieux, l'organisation sociale pratiquer au cours de ses siècles. On ne peut que soumettre des hypothèses par rapport à ce que l'on sait des périodes postérieures. On peut supposer que la plupart des gens de ses époques pratiquaient le nomadisme sachant que, encore aujourd'hui les peuples des Quatre Vallées s'y adonne en grande majorité. Ils étaient aussi potentiellement de grands agriculteurs au vu de la géographie propice à cette activité de subsistance. Peut-être et sûrement que les deux cas étaient présents. De plus, nous n'avons pas de preuve d'une quelconque unification du pays entier sous une seule bannière et c'est ce qui a poussé les historiens Lav P'iri à considérer cette période comme une période dominée par un modèle tribal floue. L'apparition du mot "nomade" viens du fait que, aujourd'hui, le Code Communautaire cherche à protéger et à promouvoir le mode de vie nomade et donc s'il faut retravailler les mots et l'histoire cela en vaux la peine.
Les dernières études effectué par les universités des Quatre Vallées démontre assez clairement que les peuples de la régions résulte d'un métissage entre les peuples des steppes d'Eurysie de l'Est, du Nazum Central et du Nazum de l'Ouest, les peuples de la Langue Eurysienne, les peuples des montagnes du Nazum de l'Est et des jungles du Nazum du Sud ayant petit à petit fabriqué des cultures et des langues uniques constituent les peuples actuelles qui compose les Quatre Vallées.

La seule source écrite relativement fiable dont nous disposons (estimé vers -200) est un acte d'accord marital dans une
Ziareba. Cette source a été retrouvée à la frontière Nord de l'actuelle Transblêmie et le texte a été gravé sur une pierre. Elle nous permet d'introduire le fait/système social majeur qui lie les peuples des Quatre Vallées entre eux depuis des millénaires...

Période des Unifications
(93 - 468)
Le Royaume Nakatit et les Chefferies Nakatit
(95 - 468)Au sein du pays, il y a une vallée à l'histoire singulière et séparer des trois autres pendant des millénaires. Cette vallée, on la nomme aujourd'hui la vallée du Yucesoy. S'étendant sur toute la partie Ouest des actuelles frontières, les peuples composant cette vallée ont toujours été plus ou moins étranger des peuples des vallées de l'Est. Les peuples sibériens vivant dans cette vallée était nombreux et différents, mais ils cohabitaient dans la région depuis plusieurs millénaires. Au fil du temps et de la connaissance de plus en plus poussée du monde extérieure, des personnes ambitieuses ont commencé à vouloir réunir sous leur joue la vallée toute entière. Ce phénomène s'observait également dans les territoires voisins, notamment dans les vallées de l'Est.
À cette époque, les peuples qui composaient la vallée du Yucesoy (appelé à l'époque vallée du Nirénèl) étaient au nombre de 5. Les Karèles, les Nénets, les Evènes, les Tchoukches et les Nivkhes. Ses peuples vivaient de l'élevage de rennes, de la pêche et des ressources présente dans la forêt. Aujourd'hui, le climat s'est adouci dans la vallée ce qui a permis de diversifier les activités.
À partir d'environ 90 après J.C., un certain Isto Aho et un certain Naka obtiennent la capacité matérielle d'unifié la vallée du Nirénèl sous une seule bannière. Problème, ils sont deux à pouvoir y arriver ce qui va provoquer une guerre épique entre les deux aspirant dirigeants. Lors de la bataille décisive de Katchoukène, Naka écrasa Isto Aho et unifia la vallée du Nirénèl. Il fonda la ville de Katchoukène (aujourd'hui Khach’meruk Kuzeyden) sur le lieu où s'est déroulée la bataille et y établissait sa capitale. Il créa de fait le nom du peuple qu'il venait de rassembler, les Nakati et il créa le Royaume Nakatit.

Vers le début de son règne, les crises politiques s'enchaînèrent, notamment, car nombre de peuples n'acceptèrent pas sa domination. De plus, de nombreux puissants marchands locaux ne s'étaient soumis qu'officiellement, mais continuait à lui mettre des bâtons dans les roues. Pour pallier ces problèmes structurels, il créa une classe de nobles qui aurait pour but de protéger son pouvoir en échange de privilèges. Toutefois, ses nobles en ont profité pour s'engouffrer dans le royaume pour palier le manque de pouvoir du roi Naka. A telle point qu'en à peine dix ans, le roi avait été écarter de tout pouvoir et n'avais plus qu'un rôle symbolique. Les marchands et les nobles locaux, s'organisèrent en chefferies indépendantes et concurrentes, mais en gardant une bannière commune du fait des menaces qui commencèrent à arriver des royaumes voisins et du christianisme qui commençait à s'implanter, mais qui à été rejeter par les Nakati.
Les Chefferies Nakatit ne contrôlaient pas un territoire fixe du fait de leur nomadisme et de leur tradition linguistique oral. Ils n'avaient pas de dialecte écrit. Ce qui soit dit en passant ne nous permet pas aujourd'hui de connaître les cultures et les folklores propres à cette période. Ils se réunissaient à Katchoukène pour débattre des affaires extérieures et régler les conflits entre chefferies, mais pour les questions de pouvoirs intérieurs tout se faisait sur place. Par exemple, une chefferie pouvait contrôler une population, une ressource, un lieu important, car ils passaient par là, puis ils pouvaient abandonner ce contrôle le mois d'après car ils étaient partis. Parfois, une chefferie pouvait revendiquer un contrôle sans savoir qu'une autre chefferie avait déjà le contrôle dessus, ce qui donnait des situations très cocasses et conflictuelles. Malgré cela, les guerres n'existaient pas entre les Chefferies car comme dit précédemment, les conflits entre chefferies se réglaient à l'amiable à Katchoukène. Si vraiment un conflit ne pouvait pas être réglé par la parole, alors les chefs concernés se battaient dans un duel à mort pour départager les deux parties. La mort d'un chef donnait toute la légitimité à l'autre d'imposé ses revendications. Ses duels étaient rares, car quasiment personne n'avait envie de mourir de la sorte pour pas-grand-chose.
Entre temps, le Royaume Lusni et le Royaume Silamaze tentèrent à de nombreuses reprises d'envahir la vallée, mais sans succès. Toutefois, au fil des mouvements de populations, le système du Ziareba, venant de la vallée de l'Alasania, a été importé chez les peuples de la vallée du Nirénèl. En 450, le Royaume Lusni arriva jusqu'à Katchoukène, prit la ville, la rasa, mais ne put imposer sa domination sur la vallée tant, la résistance fut farouche. Cette campagne militaire coûta d'ailleurs au Royaume Lusni son indépendance, car il fut envahi au même moment par le Royaume Silamaze.
Ce système perdura jusqu'en 462, date de reprise du contrôle de la vallée par le roi Naka VI. Il proclama officiellement le Royaume Nakatit en 463 et il déclara la guerre au Royaume Silamaze Lusni dans le but de le conquérir, mais également dans le but de renforcer son pouvoir. Il est balayé en 464 par le Royaume Silamaze Lusni et doit capituler. Les Chefferies Nakatit reprirent difficilement le pouvoir, essuyèrent de nombreux problèmes internes et se firent envahir puis annexer par le Royaume Silamaze Lusni en 468, après la perte de Katchoukène...
Le Royaume Silamaze (სილამაზე)
(93 - 452) La vallée de l'Alasania est la plus grande et la plus riche de tout le pays. Aujourd'hui, elle l'est d'autant plus, car un pied-à-terre, à l'Est, dans la forêt de Pădure, a pu être établi, contrairement à l'époque que nous traitons ici. À l'époque des tribus nomades, de nombreux peuples se sont rencontrer dans cette vallée, mais les peuples de langue kartvéliennes (géorgiennes) s'y sont largement imposé, au fil des siècles, notamment en imposant et en perfectionnant un système social organisant les groupes proches de manières si précise, qu'il a sûrement permis à ses peuples de prendre un avantage d'organisation sur les autres. Ce système est nommé le Ziareba.
Considéré comme le berceau de la civilisation Lav P'iri, carrefour commercial à l'échelle du Nazum du Nord, le cirque Mdivani, situé en plein milieu de la vallée, vu la naissance du Royaume Silamaze, comme une mère donnant naissance à son enfant.
Ce royaume fut créé par la dynastie des Silamaze en 93 après J.C. à la suite de plusieurs siècles d'influence Euysienne en matière de gouvernance. Cela marqua la fin de la période des tribus nomades et l'avènement de la période des unifications. Cette dynastie a réussi à réunir sous leur bannière toute la vallée de l'Alasania en seulement deux décennies. Précédemment, des petits royaumes, des petits clans s'étais former autour de zone relativement restreinte et le roi Arakhamia Ier réussis sans difficulté majeure à unifier la vallée. Il n'a reçu aucune opposition sérieuse à son projet ce qui a alimenté la dimension mystique, dont sa dynastie à su profiter. On en reparle plus tard.

Ce qui est assez fou dans cette prise de pouvoir, c'est qu'elle s'est fait sans grand bain de sang alors qu'à l'époque, les peuples de la vallée d'Alasania ne faisaient pas partie d'une même identité, d'une même culture. Contrairement à aujourd'hui, où les Mtis Khalkhi forme un seul peuple plutôt cohérent de langue kartvélienne. Il y avait les Géorgiens, les Mingréliens, les Svanes, les Lazes et les Ossètes. Comment le roi Arakhamia Ier avait il réussi un tel exploit ? On ne peut pas le savoir. Les écrits de l'époque mentionnent un homme mystérieux, chaleureux mais également sans pitié avec ses ennemis et à l'aura meurtière exceptionnel.
Une explication que certains chercheur avance serait que le Royaume Silamaze cristalliserait la monter en puissance importante du christianisme dans la région. Amenées depuis la Langue Eurysienne tout comme le concept de royaume, les Silamaze en auraient profité pour s'allier aux jeunes églises et donc soumettre la population sur place. Petit à petit. C'est dans ce contexte que l'aura mystique du roi Arakhamia Ier a pu être utile. Il pouvait se prétendre le représentant de Dieu sur terre sans problème. Il établit sa capitale dans l'actuel Dzyun Tovli, Bukia à l'époque. Elle se situe dans un carrefour naturel et est depuis très longtemps une place marchande majeure dans la région.

La population du Royaume, étaient majoritairement nomade, mais la dynastie Arakhamia à passer son temps à revendiquer leur sédentarité et à l'imposer à sa population. Cette manœuvre politique se justifie simplement par le fait qu'il est bien plus simple de contrôler des gens quand on sait où il se trouve. Pour lever l'impôt, lever des troupes, etc. Les Arakhamia ont réussi leur projet dans une certaine mesure notamment en créant des castes de sédentaires (qui avait, de fait, le statut de nobles) pour imposer par la force ce mode de vie. Ils demandèrent aussi à l'Église catholique naissante de prêcher la sédentarisation aux populations. Malgré cela, il reste extrêmement difficile d'imposer une manière de vivre de la sorte, sans base matérielle pour contraindre ses populations. En effet, ils n'ont pas réussi à développer une agriculture sur tout le territoire ce qui a permis au nomade de faire ce qu'il voulait, car ils étaient autonomes pour survivre. Malgré cela, les efforts effectués par les Arakhamia firent augmenter la population sédentaire et firent diminuer la population nomade. Cette différence fut une des seules sources de conflit dans le royaume avant la période qui suivra. Les Arakhamia avaient acquis un savoir incroyable en jonglant entre les différents pouvoirs présents (nobles, clergé, nomades, communautés paysannes, communautés ethniques...). Un modèle de gouvernance encore fantasmé par certains aujourd'hui et qui permet d'expliquer la supériorité du Royaume Silamaze sur le Royaume Lusni et les Chefferies Nakatit. Entre autres.
Toute l'histoire du Royaume pourrait reposer sur le conflit perpétuel qui l'a opposé au Royaume Lusni durant cette période. Il y eut trois guerres violentes entre les deux royaumes. La première, la guerre du Dzaghig, a été déclenchée par le Royaume Salimaze qui souhaitait s'emparer de la vallée stratégique du Dzaghig, qui était un des seuls atouts du Royaume Lusni. Commencer en 102 et terminer en 133 cette guerre, c'est dénouer par un statu quo qui à ravager les deux royaumes notamment, car aucune fortification n'avait été mise en œuvre pour cette guerre (hormis pour les capitales des deux royaumes), ce qui a détruit les régions périphériques et a donc détruit l'économie des deux royaumes. Le Royaume de Silamaze s'en sortit finalement bien et se releva avant le Royaume Lusni, quoique difficilement tout de même.
La deuxième guerre du Dzaghig débuta en 198, pour les mêmes raisons que la première, et se termina officiellement en 303 avec le traité de Kheoba, où le Royaume de Lusni remporta une bataille décisive et qui lui permirent de récupérer la vallée du Dzaghig, perdue en 289. Ce fut une guerre entrecoupée de petite période de paix relative. Une guerre terrible qui décima les populations et les vallées. Toute une culture et tout un folklore sont nés de cette guerre. Enfin, pas que de cette guerre. Ses représentations collectives de leur propre destin, ne sont pas seulement du fait de la guerre, mais également du fait des croyances populaires locales, du narratif de la famille royal et des histoires de la cour. Toutes ses histoires ont créé un savant mélange caractéristique de cette période et faisant partie intégrante des Quatre Vallée aujourd'hui.
"Toute la vie présente sous terre est intouchable. Non pas par ce que nous ne pouvons pas y accéder, mais par ce que si nous le faisons, nous nous suicidons. Nos terres nourricières ne nous nourrirais tout simplement plus." Cette croyance populaire présente dans la vallée de l'Alasania à influencer considérablement l'histoire de toutes les Quatre Vallées et dans un premier temps celle du Royaume Silamaze. Elle s'est répandue dans la cour dès l'avènement du Royaume, car le roi Arakhamia Ier lui-même partageais ce point de vue. La conséquence directe de ce folklore sur la deuxième guerre du Dzaghig est que le Royaume Silamaze a construit des fortifications dans les montagnes pour défendre son territoire. Le plus loin de toute vie sous-terraine, de toute terre arables. Des fortifications toute en hauteur, ayant la capacité de
"toucher les cieux", selon les écrits de l'époque.
Durant toute la période du Royaume Silamaze, celui-ci a essayé d'envahir les Chefferies Nakatit situées à l'Ouest. Sans succès, notamment, car les montagnes les séparant de leur objectif étaient infranchissables et facilement défendables. Prendre ce territoire aurait confié au Royaume Silamaze une supériorité certaine sur leurs rivaux de toujours. Le laisser au profit du Royaume Lusni aurait assuré leur défaite. C'est dans ce contexte que la troisième et dernière guerre eux lieu entre les deux royaumes. Le Royaume Lusni tenta d'envahir les Chefferies Nakatit et était sur le point de réussir en arrivant à Katchoukène en 450. Au même moment, sous l'impulsion d'une jeune générale de 20 ans, nommé, Azaria Bokuchava, le Royaume Silamaze attaqua le Royaume Lusni. La plupart des troupes de Lusni étaient à Katchoukène lorsque la générale Bokuchava prit d'assaut la vallée du Dzaghig. La prise de la fortification d'Arevhad en quelques jours, point de passage crucial située au Sud de la vallée, coupa les troupes de Lusni en deux. La majeure partie de l'armée du Royaume Lusni rentrèrent de Katchoukène en passant par le Nord de la vallée du Dzaghig et était donc coupée de tout ravitaillement, ce qui a permis à une petite partie de l'armée du Royaume Silamaze de la gérée facilement. En même temps, l'armée de la générale Bokuchava déferla sur la vallée du Nvart. En quelques mois, la capitale du Royaume Lusni, Handipum, tomba entre les mains de la générale. Le Royaume Lusni tomba en 452...
Le Royaume Lusni (լուսնի)
(97 - 452)La vallée du Nvart et la vallée du Dzaghig abritent depuis des siècles un population parlant l'arménien. Langue unique issue du peuple du même nom. Contrairement à la vallée de l'Alasania et la vallée du Nirénèl, très peu de peuples se sont rencontrer dans la vallée du Nvart et dans la partie Sud et Centre de la vallée du Dzaghig, et ce, pour deux raisons différentes. La vallée du Nvart est entourée de montagnes absolument gigantesques et donc difficilement franchissables. Pour la vallée du Dzaghig, c'est un peu plus complexe. Cette vallée stratégique a souvent été cadenassée dans l'histoire pour contrôler tout le reste des Quatre Vallées, donc très peu de mouvement de population ont eu lieu. De plus, elle est très étroite ce qui rend les déplacements extrêmement compliqués, et elle se situe à une hauteur moyenne vertigineuse de 5 000 m. Enfin, le Nord de la vallée, elle, est un passage essentiel si quelqu'un veut passer de la vallée de l'Alasania à la vallée du Nirénèl, donc elle est très fréquenter. Ses raisons expliquent pourquoi les populations de ses deux vallées sont assez homogènes même à l'époque traitée.
Comme pour le Royaume Silamaze, le Royaume Lusni a été fondé en copiant le concept Eurysien de Royaume et en adoptant le christianisme. Toutefois, l'unification a été bien plus compliquée à effectuer. Enfin, non, l'unification a été simple, un certain Yetvart Galstyanse contrôla les vallées du Nvart et du Dzaghig et se proclama roi de Lusni en 97 après J.C., sans qu'il n'eut à assumer de guerre ouverte comme dans la vallée du Nirénèl. Le problème se situait dans la politique interne à la suite de la proclamation du Royaume. En effet, cinq familles puissantes avaient fait le choix de se soumettre au roi Galstyanse Ier dans le but de préserver leurs forces et leurs ressources. Ainsi, le roi se retrouva vite avec un soutien limité et les cinq grandes familles purent obtenir beaucoup d'influence et donc de pouvoir au sein du Royaume. Si bien, qu'en 99 avant J.C. le conseil des six sage fut créer pour administrer le Royaume. Composer du roi et des cinq chefs de famille, ce conseil entrava dans toute l'histoire du Royaume Lusni le pouvoir des rois successif.

Tout comme les peuples de la région, les peuples de la vallée du Nvart et du Dzaghig étaient nomades. Contrairement au Royaume Silamaze, le Royaume Lusni préféra laissez relativement tranquilles les communautés nomades sur leurs modes de vie en échanges d'une loyauté militaire et d'un impôt spéciale qu'ils devaient payer. Le Royaume Lusni a tout du long de son histoire vécu des crises politiques majeures. Les cinq familles étaient tout le temps en conflit à la cour d'Handipum, ainsi certaines perdaient en puissances, d'autres en gagnaient, ce qui à chaque fois plongea le Royaume un peu plus dans une instabilité chronique qui aura raison du Royaume plus tard. Tout comme dans le Royaume Silamaze, le christianisme s'enracina petit à petit dans le Royaume Lusni.
Lors de la première guerre du Dzaghig (102-133), le Royaume Lusni résista bien et réussit à obtenir un statu quo malgré une infériorité objective, notamment, car la stabilité relative du début du Royaume lui permit d'organiser ses forces de manières coordonnées. Mais dès la deuxième guerre du Dzaghig, les limites systémiques du Royaume commencèrent à se faire ressentir. Ils perdirent dès le début de la guerre tous les versants Sud-est de la chaîne du Jalalyan (Ձալալյան) à cause d'une rivalité mal placé entre deux familles au sein de l'armée dépêchée sur place. Ils réussirent à reprendre ses versants cinquante ans plus tard au prix d'immense sacrifices. De plus, ils perdirent la vallée du Dzaghig en 289 à cause d'un manque de ressources causé par cette faute institutionnelle. Finalement, tout se finit bien pour le Royaume Lusni qui réussit en 303 à reprendre la vallée du Dzaghig avec une victoire terrifiante lors de la bataille de Kheoba. Cette guerre fut miraculeusement renversée par le Royaume Lusni grâce à son folklore unique, lui permettant de mettre en place des défenses imprenables.
"Tous autant que nous sommes, nous craignons la mort, mais dans nombre de situations, celle-ci n'est pas la pire des finalités. La vie est souvent bien plus cruelle. Une fois notre mort venu, nous rencontrerons les cieux. Ils nous aiderons à veiller sur nos descendances, qui elles, continueront nos œuvres, consciemment ou inconsciemment. Alors, tout va bien, battons nous sans crainte jusqu'à la mort !" Ses paroles sont attribuées au fondateur du Royaume Lusni, Galstyanse Ier, qui lors du début de la première guerre du Dzaghig, à l'emplacement stratégique d'Arevhad, effectua se discours fondateur, qui remotiva ses troupes et qui lui permit de défendre efficacement la vallée du Dzaghig, malgré un désavantage numérique. Par la suite, tout un folklore sur les cieux, la mort et la lune prit pied sur des croyances populaires, déjà existantes.
Les cieux étaient le lieu de la résurrection pour les morts. Un endroit sacré, que les populations des vallées du Nvart et du Dzaghig respectait jusque dans leur façon de faire la guerre. Rien ne devait trop se rapprocher des cieux, ainsi toute l'architecture reposait sur des sous-sols et galeries sous terraines extrêmement complexes. Même pour les nomades, leurs habitations mobiles n'était là que pour les protéger des intempéries et étaient le plus bas possible. Les fortifications du Royaume étaient de vrais labyrinthes remplis de pièges et d'élément de ruses, ce qui ralentissait considérablement les ennemis. Même la capitale, Handipum, était quasiment entièrement construites sous la terre, hormis le palais royal, lieu d'échange entre le roi et les cieux.
La lune avait une place particulière dans ce folklore, les représentations diverses et variées allaient bon train. La lune représentait la chance. La voir surplombant la terre conférait une chance quelconque. Elle convoquait aussi l'espérance en un monde beau. Vivre et contemplé une nuit de plein lune nous permet de fuir et de croire à une situation meilleure. Croire et pensé à une situation meilleure est toujours le début pour la construire. Les personnes jurèrent souvent non au nom de Dieu, mais au nom de la lune pour symbolisait cette espérance.
Comme dit précédemment, la troisième guerre du Dzaghig vit le Royaume Lusni être défait par le Royaume Silamaze. Ce dernier avait profité d'une faille systémique présente au sein du modèle Lusnien. L'immense majorité de l'armée du Royaume Lusni avait été mobilisée dans le but de conquérir les Chefferies Nakatit. Non pas par ce que tous ses hommes étaient nécessaires, nous savons aujourd'hui que la moitié aurait suffi pour cette campagne, mais par ce que les familles voulurent lancer leurs hommes pour qu'ils prennent le dessus sur ceux des autres. C'était la course aux exploits et c'est cela qui a permis à la générale Bokuchava de mettre à genoux le Royaume Lusni...
Période du Royaume Silamaze Lusni (სილამაზე լուսնի)
(452 - 906)
La générale Azaria Bokuchava était née dans le Royaume Silamaze, d'un père géorgien et d'une mère arménienne. Ce n'était pas rare chez les nomades que les ethnies se mélangent malgré la rivalité entre les deux royaumes. Le système du Ziareba est assez flexible pour permettre ce genre d'événement. Elle a grandi et à vécu toute sa vie dans le Royaume Silamaze et c'est de celui-ci qu'elle entama une carrière dans l'armée. Son père était un général respecté, il était donc prévisible que sa progéniture suive le même chemin. Toutefois, c'était une femme ce qui était extrêmement rare pour l'époque. Mais les talents hors norme de la générale Bokuchava lui permis de monter les échelons de manière spectaculaire. De ce qu'on dit d'elle, c'est qu'elle n'a jamais perdu un duel. Elle disposait d'une force surhumaine, mais aussi d'une finesse tactique rare et d'une capacité d'oratrice, d'un charisme, d'une aura capable de mobiliser des foules. Ses origines arméno-géorgiennes et son mode de vie nomade à sans doute beaucoup aider à sa légitimité par la suite.
Son génie était tel, qu'à l'âge de 20 ans elle était déjà devenue la Générale Suprême de l'armée du Royaume Silamaze. On ne sait pas aujourd'hui exactement pourquoi elle a reçu une promotion si rapide. Dans tous les cas, comme dit précédemment, l'armée du Royaume Silamaze attaqua le Royaume Lusni en se jetant sur la vallée du Dzaghig pendant que leurs ennemis étaient empêtrés dans une guerre contre les Chefferies Nakatit. En quelques mois, la générale s'empara de tous les points stratégiques des deux vallées contrôlées par le Royaume Lusni et pris Handipum en seulement 5 jours, et ce, malgré une infériorité numérique et le désavantage lié à l'attaque d'une forteresse.
Écraser le Royaume Lusni n'était que le point de départ de l'œuvre de la Générale. Ce qu'on sait sur elle est assez simple. Elle nourrissait un rêve depuis toujours. L'unification des Quatre Vallées et des "tribus" alentours. Cette quête avait à travers ses yeux une aura mystique. Tous ses contemporains la décrivaient comme une guerrière et une conquérante légendaire bien avant la conquête du Royaume Lusni. Sa première action après la conquête d'Handipum fut de faire prisonnier la famille royale et tous les membres des familles des cinq grandes familles. Elles les réunissais tous sur la plus grande place d'Handipum et après un discours mémorable, elle lista toutes les fautes de ses familles devant le peuple sur place. Elle réussit à créer un tel engouement et une telle émotion chez tous les gens présents sur place, qu'elle réussie à les persuader de les exécuter. Ainsi, elle ne s'attira pas les foudres d'une partie du peuple lusnien après l'exécution de leurs souverains. Après cela, elle rentra à Bukia et fut accueilli en héroïne. Toutefois, elle écourta la fête et par un discours légendaire, elle réussit à convaincre quasiment toute la cour et le peuple sur place que les Arakhamia étaient la cause de toutes ces années de misères. Elle exécuta toute la famille royale sur la place publique, puis annonça dans le même temps la création du Royaume Silamaze Lusni, se proclama reine et renomma la capitale Dzyun Tovli, qui veut dire la "cité des neiges". La neige étant un élément de grandeur et intouchable dans la culture Lav P'iri. Les sommets éternellement enneigés même l'été fascinaient les peuples de la région.
Ce qui est intéressant est de savoir comment elle a réussi à réunir les deux Royaume rivaux depuis toujours. Par ce qu'une brève annonce sur la place publique n'avait rien effectuer dans les faits. Il y a bien un moment où les peuples de l'ancien Royaume Lusni, vaincu, allaient être exploité par le Royaume Silamaze Lusni. Il y a bien un moment où un mécontentement allait servir de prétexte à la vengeance, quelle qu'elle soit. Et bien non cela n'est jamais arriver sous le règne de la reine Bokuchava. Elle réussit ce coup de maître par le nom donné au nouveau Royaume, par le nom hybride donner à la nouvelle capitale. Mais cela ne suffit pas à tenir un pays. Les révoltes eurent lieu un peu partout après la proclamation du Royaume Silamaze Lusni. La reine se déplaça en personne pour régler les conflits. Et ce pendant dix ans. Sa méthode était simple. Elle allait à la rencontre des rebelles et leur proposait un marché. Une autonomie quasiment totale, une baisse des impôts en échanges d'une levée des troupes obligatoire. Beaucoup acceptèrent ses conditions, mais certains chefs rebelles ne voulaient rien entendre. Pour régler ses cas, la reine Bokuchava affronta en duel les chefs, à chaque fois. Et à chaque fois elle gagnait. Sans tuer personne. Si toutefois, celui-ci ne se rendait pas après sa défaite, elle l'emprisonna et elle complota pour mettre à la tête des rebelles une personne facilement manipulable qui accepterait facilement ses propositions. Les révoltes auraient pu être bien pires que ce qu'a dû affronter la reine. En effet, le fait qu'elle ne dévasta pas les vallées du Nvart et du Dzaghig pendant la guerre, même qu'elle aida les populations en difficulté, laissa une image positive à nombre d'habitants, ce qui limita grandement le mécontentement. En 462, les trois vallées étaient pacifiées et l'armée de la reine était d'une puissance inimaginable.
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L'année d'après, l'armée du tout nouveau roi Naka VI, du neuf Royaume Nakatit, tenta de prendre d'assaut le Royaume de Silamaze Lusni. Le nouveau roi avait la ferme intention de renforcer sa légitimité en remportant une guerre et espérait profité des troubles internes qu'avait causé l'avènement du nouveau royaume de l'Est. Il s'est trompé très lourdement, car la reine Bokuchava ne fit qu'une bouchée de son armée qui tentait de remonter le fleuve Dzaghig. Cette défaite lui fit perdre le pouvoir et la vie. Les cinq années d'après ne fut pas remplit que de préparatifs pour la reine. Son rêve allait enfin pouvoir se concrétiser, les Chefferies Nakatit étaient très fragiles tandis que le Royaume Silamaze Lusni était plus fort que jamais. Elle se lança dans la prise de la vallée du Nirénèl en 467, en une peine un mois, elle descendait le Dzaghig juste qu'à la forteresse Namathut (aujourd'hui Yeranuhi Atcha). Le siège fut long et difficile, mais la forteresse tomba en quatre mois. Katchoukène était en vue. Le siège de la ville Nakatit fut plus rapide, car l'armée des Chefferies avait été largement détruite. En 468, Katchoukène tomba et la reine répéta ses actions. Elle exécuta les chefs locaux, avec l'acceptation du peuple sur place après un discours légendaire. Elle géra les révoltes de la même manière que celle dans la vallée du Nvart et du Dzaghig, pendant encore 5 longues années.

Après cela, la reine n'était toujours pas rassasiée de conquêtes. Son aura emportait tout sur son passage. Son Royaume était plus grand, plus puissant, plus uni que jamais. Elle avait dépassé 40 ans et elle savait que sa vie n'allait plus être très longue. Elle voulait encore découvrir et pour ça, elle décida de voyager en quête de nouvelles terres. Son armée s'enfonça pendant 15 ans dans les terres du Nord (actuelle Ouaine, Yashosie), dans les terres de l'Ouest (actuelle Mornazov) et dans les terres du Sud (actuelle Transblêmie du Nord). Elle essaya d'envahir ses régions, mais les difficultés de ravitaillements additionnées aux difficultés de transport des troupes l'ont empêché d'arriver à ses fins. Les montagnes à franchir étaient trop grandes en hauteur comme en longueur et les terrains trop différents de ceux des Quatre Vallées. Des désert, des forêts infranchissables, des jungles et fleuves gigantesques. La reine Bokuchava mourra lors d'une campagne de maladie, en héroïne, sans jamais avoir perdu aucun duel. Son règne n'eut pas de précédent. Elle est aujourd'hui encore considérée comme la reine-mère des Quatre Vallées. Toutefois, perdue dans ses quêtes mystiques, elle ne prit pas le temps de former correctement son fils héritier, ce qui causa beaucoup de problèmes par la suite.
La mort de la reine Bokuchava laissa un grand vide dans le Royaume Silamaze Lusni. Elle avait prétendument suspendu le temps pendant plusieurs jours. Il fut un mois pour préparer le couronnement de son fils, Arshavir Ier. Durant son cours règne, il a essuyé de nombreuses révoltes, surtout en Nirénèl. D'ailleurs, tous les successeurs de la reine-mère ont passé leurs temps à mater des révoltes et à essayer de garder le royaume uni. Un des énormes problèmes laissé par la reine-mère est qu'elle n'avait porté aucun intérêt pour l'économie de son royaume, à part si cela touchait directement la bonne forme de son armée. En effet, comme vu précédemment, pour pacifier les territoires conquis, elle leur laissait une autonomie accrue, ce qui plomba les finances du royaume sachant que dans le même temps elle voulais maintenir une grande armée. Ses successeurs ont hérité d'un royaume ruiné où les nobles, marchands et clercs locaux avaient pu amasser d'immenses fortunes. La reine parvenait à gouverner grâce à son prestige, mais ses successeurs n'ont jamais eu sa trempe. Beaucoup d'entre eux, sur les 400 ans où le Royaume Silamaze Lusni a survécu, ont essayé de soumettre les peuples que la reine-mère avait tenté d'envahir, mais ils ne firent que les chatouiller. Au bout d'un moment, sous l'impulsion du roi Avto Ier, des réformes économiques on pu stabiliser le royaume. Dans les faits, ses réformes avaient pour but de laisser libre le commerce avec l'extérieur plutôt que tenter des conquêtes coûteuses. Bien qu'elles remirent du beurre dans les épinards ses réformes n'avait pas régler les problèmes structurels du royaume, ce qui va causer de grands troubles dans le futur.
Durant cette période, les folklores et les cultures des Quatre Vallées ont commencé à s'hybrider pour donner des mélanges singuliers, la mort était interprétée comme la création d'une nouvelle étoile dans le ciel, la lune représentait toujours la chance et l'espérance, mais également la protectrice du vivant sous terrain. Les Ziareba se développaient et les relations entre les peuples s'épaississaient. De nouvelles danses, de nouveaux chants, de nouveaux poèmes, de nouveaux écrits émergeaient. Le rapport à la vie nomade avait évolué dans une dimension mystique et guerrière, en plus de la dimension de survie, en suivant les traces de la reine-mère et était de plus en plus pratiquer et l'agriculture de plus en plus abandonner. L'enracinement du christianisme se poursuivit dans la société et s'hybrida aux croyances locales. En effet, aucune église extérieure ne pouvait imposer leurs visions du christianisme du fait de l'isolement des montagnes du Nazum du Nord-Ouest. Cette période se caractérisa aussi par des voyages des plus en plus lointains entrepris par les nomades des Quatre Vallées. Des premiers contacts avec les sociétés côtières autochtones du Nazum du Nord (actuel Aykhanides, Barvynie, Gondavie, Transblêmie du Sud) et du Centre-Ouest (Yudjénides, actuel Kaderstan) ont pu être établies. Des approches ont également eu lieu avec des marchands Nord-Est Afaréen (actuel Azur, Ghamdan, Faravan, Banairah, Churaynn) et les colonies, royaumes, territoires qui en ont résulté...
Période des Quatre Royaumes
(906 - 1115)
À la fin de l'époque précédente et au début de cette époque, l'ouverture relative au monde extérieur, dû aux grands voyages nomades, permis aux Quatre Vallées de rester unis. La politique de commerce mis en place petit à petit avec les marchands musulmans de l'Empire Islamique et les peuples du Nazum du Nord était profitable et la prospérité était de mise malgré les difficultés structurelles du Royaume Silamaze Lusni. Toutefois, cette période s'arrêta brutalement lorsqu'en 901, le roi Avto III, nouvellement couronner, changea du jour au lendemain de politique. Il arrêta tout commerce avec l'extérieur et se mettra en tête de reprendre les projets de la reine-mère. Le problème, c'est qu'il n'avait aucun talent militaire, il ne comprenait rien aux problèmes économiques de son royaume et avait un dédain immense pour tout ce qui n'était pas lui. Une personne exécrable en outre. Seulement quelques années après ses réformes brutales, la pauvreté avaient gagné la grande majorité de la population et de nombreuses révoltes furent mater dans le sang. Même les puissants locaux ont commencé à voir leurs fortunes s'amoindrir. Les coups d'état et les complots se multiliait donc contre le roi, mais celui-ci arrivait à tous les déjouer avec une élégance rare. Malgré cela, les tensions étaient devenues tellement fortes que trois nouveaux rois (des puissants locaux, un clerc, un noble et un marchand (un par vallée)) proclamèrent leurs royaumes respectifs. Le Royaume Silamaze Lusni disparaissait en seulement quelques années, car le roi Avto III n'avait pu soumettre ses nouveaux royaumes. La période des Quatre Royaumes prit racine.
Le Royaume Silamaze, le Royaume Lusni, le Royaume Nakatit et le Royaume de Dieu et des Étoiles éternelles composaient le nouvel échiquier dans les Quatre Vallées. Le premier était le royaume de la famille royale légitime qui chercha pendant les 200 ans de la période, à reformer le Royaume Silamaze Lusni, sans succès. Le deuxième était devenu, un royaume marchand prospère, qui ne cherchait pas à conquérir ses voisins et qui se contenta de se défendre. Le troisième était devenu un royaume féodal qui cherchait à conquérir les tribus autour de leurs vallées, mais n'embêtait pas les autres vallées. Le dernier était un royaume théocratique basé sur le christianisme spécifique aux Quatre Vallées qui resta extrêmement fermé au monde extérieur durant ses 200 ans. Dans les faits, cette période, était un affrontement perpétuel entre le Royaume Silamaze et les trois autres royaumes qui s'allait entre eux. Aucun d'eux n'essayait de réunifier le pays, car chacun des trois poursuivait des buts bien différents. Pendant 200 ans, la famille royale fut humiliée et tenta désespérément d'unifier les Quatre Vallées sans succès. Une humiliation comme on en fait plus. Enfin, un événement inattendu débloqua un peu la situation...
Cette époque, troublée laissa place à un événement inattendu. Entre les années 1000 et 1050, un réchauffement du climat dans la vallée du Nirénèl poussa les Nakatit (seul peuple essentiellement nomade des Quatre Vallées à l'époque) à migrer vers le Nord. Il suivait tout simplement les rênes et les proies qu'ils chassaient habituellement. À cause de cela, ce peuple disparaîtra des Quatre Vallées jusqu'à aujourd'hui où ils vivent dans l'actuel Ouaine. Cela fit les affaires du Royaume Silamaze. Toutefois, les deux autres royaumes restants qui marchandaient avec les royaumes côtiers du Nazum du Nord-Ouest, firent circuler une rumeur étrange. Une terre luxuriante et inoccupée attendait les populations les plus ambitieuses. Grâce au commerce et à cette promesse exceptionnelle, des milliers de musulmans de langues turques et persanes (venant de l'actuels Aykhanides et de l'actuelle île d'Angoran Churaynn) firent le voyage vers ce mystérieux endroit dans le but de trouver une vie meilleure. La vallée fut baptisée la vallée du Yucesoy par les voyageurs, vallée de "lignée divine". Très vite, le Royaume Silamaze ne put pas accepter cette migration exceptionnelle et commença à attaquer ses nouvelles populations. Mais elles furent défendues par les deux autres royaumes. Ils furent défendus assez longtemps pour un nouveau royaume puisse se structurer. Le Royaume Islamique du Yucesoy fut proclamé en 1076.
Cette période fut aussi marquée par un recul drastique de la pratique du nomadisme dans les Quatre Vallées. Dans le Royaume Silamaze, celui-ci avait été largement réprouvé par les rois successifs qui suivaient les pas des Arakhamia sur cette question. Dans le Royaume de Dieu et des Étoiles éternelles le nomadisme disparu à cause des élites cléricales qui l'interdire, hormis pour les marchands qui faisaient affaire loin à l'Ouest. Dans la vallée du Yucesoy, les populations arrivées pratiquaient culturellement la sédentarité. Ce qui n'empêcha pas à ses populations d'intégrer le système du Ziareba dans leur culture, au fil du temps et des échanges. Le nomadisme perdura tout de même largement dans le Royaume Lusni grâce à une politique marchande profondément itinérante. De plus, cette période marqua les premiers pas sourcer de colonisations de la forêt de Pădure. Celle-ci alimenta des histoires terrifiantes qui vinrent s'ajouter au folklore des peuples de la région...