
ASSEMBLÉE POPULAIRE DU BAÏSHAN
L'Assemblée Populaire du Baïshan vote et débat les lois du pays. Les séances se tiennent généralement les lundis et mardis, de 8h à 19h. Elle compte 300 personnes.
Élections
Les 300 députés de l'APB sont élus au suffrage indirect. Chacune des 100 provinces nomme 3 députés par un vote de l'Assemblée Provinciale, assemblée composée des maires des villes de la province. Les élections ont lieu tous les 4 ans, les 1er septembre.
Prochaines élections : 2016/09/01
Mandat
Les députés sont nommés pour 4 ans. Être député n'est pas une profession, à ce titre, l'élu doit maintenir son activité principale sur les journées libres. Il ne reçoit pas de salaire mais une indemnisation. Les frais éventuels de déplacements, de logements et de restauration sont pris en charge par l'État.
Pouvoir de l'Assemblée
L'Assemblée peut :
- Proposer des lois : Les premiers lundis de chaque mois, une séance sert de recueil des propositions de lois. Elles sont ensuite étudiées en première lecture par une commission composée d'un dixième de l'assemblée. Cette première lecture permet de cibler les lois qui vont être proposées au vote.
- Voter les lois : Les lois sont débattues, puis votées. Le vote peut prendre la forme d'un pour ou contre, ou d'un questionnaire à choix multiples. La proposition avec la plus de voix remporte le scrutin.
- Voter la censure du gouvernement : L'Assemblée peut voter la démission du gouvernement. Pour cela, elle doit réunir deux-tiers des voix, soit 200 voix. En pratique, la censure du gouvernement est très peu probable.
Présidence de l'Assemblée et du Pays
L'APB est présidée par le premier ministre du pays, nommé par le président.
Tous les 8 ans, au 1er septembre, l'Assemblée vote pour le président du pays. Le président est élu parmi les députés, et ce dernier peut y siéger pendant les séances. Comme il reste aussi un député, le président peut voter et proposer des lois (ainsi que voter sa propre censure).
Prochaines élections présidentielles : 2016/09/01
Bien que le parti communiste soit unique, il existe différents groupes connus pour avoir des visions légèrement différentes sur l'idéologie à appliquer. Mais dans les faits, ils appartiennent tous au même parti, le PCB.
Depuis 2004, dans le but de "démocratiser le pays", le vote est ouvert aux autres partis. Les nouveaux partis émergents doivent être validé par le gouvernement. Dans les faits, cette mesure n'existe que pour justifier que le pays n'est pas uni-parti et ouvert à l'opposition ; les partis émergents sont contrôlés, et il en existe très peu. En 2012, un seul député nationaliste à été élu.
Les radicaux : Soutiennent un communisme radical où l'État contrôlerait les possessions des habitants pour garantir une égalité stricte. Parmi les mesures revendiquées : une abolition complète de la propriété privée, la mise en place de ticket de rationnement, l'abolition de la monnaie au profit de ticket de consommation. Les radicaux se distinguent des autres mouvements pour vouloir un pays plus isolé du monde, pour pouvoir garantir l'égalité de la population sans interférence étrangère. Selon eux, une économie ouverte crée forcément des inégalités.
Les zijianistes : Enfanté par le premier président communiste du Baishan, le mouvement zijianiste s'inscrit dans le mouvement de révolution qui a fait s'éteindre la royauté. Son but est de garantir l'égalité stricte entre les habitants, peu importe leur classe, tout en garantissant la possibilité de pouvoir entreprendre dans le pays afin de maintenir une économie capable de rivaliser dans le monde. Les zijianistes se distinguent des radicaux pour leur ouvertures au monde et leur volonté de faire du pays une puissance économique.
Les modérés : Les modérés prônent plus de libertés que les zijianistes. Ils veulent lutter contre les inégalités, mais sans les effacer totalement. Selon eux, il doit rester une part de mérite dans l'acquisition de droits afin de motiver les habitants à travailler.
Les nationalistes : Les nationalistes souhaitent la fin du communisme et une économie plus libérale. Ils souhaitent garantir le droit à la propriété privée et privatiser les grandes entreprises du pays. Selon eux, cela permettra de créer de la concurrence et d'éviter une bureaucratie trop coûteuse.
Tendances
Depuis 1980, les zijianistes sont majoritaires dans l'Assemblée. Passant de près de 200 députés, leur nombre tend à décliner. En 2012, leur nombre est à peine au-dessus de la majorité absolue. Les modérés et les radicaux voient leurs tendances à la hausse, ce qui oblige les zijianistes à être un peu plus complaisants avec les modérés qui veulent garantir la démocratie. Depuis 2004, les partis émergents peuvent espérer entrer à l'assemblée. Le premier non-communiste à y entrer est élu en 2012. Dans les faits, son élection a été poussée par le PCB pour garantir une assemblée "pluri-partisane".
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