20/09/2016
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[Chaînes d'informations]白山官方新闻频道 - Baïshan Guanfang Xinwen Pindao

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白山官方新闻频道
BAISHAN GUANFANG XINWEN PINDAO
CHAÎNE D'INFORMATIONS OFFICIELLE DU BAÏSHAN

    La BGXP est la chaîne d'informations officielle du pays. C'est la seule chaîne d'informations de la télévision baïshanaise, sur le canal 4. Elle diffuse de 6h à 23h les informations du pays, ainsi que des reportages. Pendant la nuit, des images de propagandes, de défilés ou des dernières sorties technologiques du pays passent en boucle.

    L'heure de plus grande audience est de 20h à 21h. Elle correspond au journal du soir, présenté par l'animatrice phare, Lin Meiyu. Le journal reprend les informations de la journée.


~ Index ~

Informations

Évènements culturels & sportifs du Baïshan

Reportages & documentaires


Envie qu'un reportage sur votre pays ait lieu ? Contactez-moi.
La BGXP peut mettre en avant certaines spécificités culturelles, politiques de votre pays, ou présenter un paysage, une activité, la faune ou la flore que l'on peut y trouver.
Le Baïshan étant un pays communiste, toute idéologie autre sera présentée comme néfaste.
Bulletin d'information du 23 juillet 2015
INCENDIE À HAIJING



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Contexte


    Bonjour, et bienvenue dans ce journal du soir. Nous sommes le 23 juillet 2015, et à la Une des actualités, cette incendie en plein cœur de notre capitale.
    C'est dans la nuit dernière que l'incendie est survenu, en plein cœur de la vieille ville de Haijing, dans l'enceinte du Pinminku. L'incendie aurait été causé par des feux de poubelle mal maîtrisés et la sécheresse dans l'enceinte. Le feu à l'allure impressionnante n'a heureusement pas fait de dégât en dehors de l'enceinte et a été vite maîtrisé par nos sapeurs pompiers. L'armée a aussi été déployée pour s'assurer que le feu ne transite pas vers d'autres bâtiments. Le Baïshan pleure aujourd'hui les personnes décédées dans la vieille enceinte. Les survivants ont été dirigés vers les hôpitaux qui se chargeront de leur bon traitement.
    Dans l'après-midi, Notre Président Respecté a tenu à s'exprimer sur ce drame. Tout de suite, les extraits de sa prise de parole.



    Chers citoyens,
    Le drame qui s'est produit en plein cœur de Haijing doit solliciter notre plus grande compassion envers ceux et celles qui ont perdu la vie, ainsi que l'expression de notre plus grand respect pour la force militaire et secouriste qui y a été déployée. L'incendie dû à une certaine négligence est un incident qui ne doit pas se reproduire dans notre capitale. En mes qualités de Président, il est de mon devoir de protéger les citoyens de notre Nation, quels qu'ils soient. C'est pour cette raison que j'ai demandé au Secrétariat de la Sécurité Nationale de procéder à l'évacuation des autres Pinminku de la ville, afin d'éviter d'autres négligences beaucoup trop nombreuses de la part de la population qui y vit. Cela permettra de conserver au mieux la sécurité de Haijing, et libérera des emplacements.
    Dans le Vieux-Haijing, le Pinminku sera remplacé par un grand marché qui accueillera aussi bien les touristes que nos citoyens. Le Pinminku de Haijing-Nord sera promu en un grand parc d'attraction qui portera pour thème la Révolution, celle que nous menons depuis 35 ans. Enfin, le Pinminku de Haijing-Ouest exposera les œuvres de nos artistes en un musée d'art moderne.
    Ce drame est certes une immense tristesse pour notre Peuple, mais il doit servir à nous relever encore plus fort.

    Vive le Baishan.
Bulletin d'information du 17 décembre 2015
INAUGURATION DE DALONG



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    Bonjour, et bienvenue dans ce journal du soir. Nous sommes le 17 décembre 2015, et à la Une des actualités, l'inauguration de Dalong, la ville du Grand Dragon, dans la Province du Guangping, au nord-est de Haijing.
    Cette ville, dont la construction a été lancée en 2008, s'est enfin vu achevée. Sa particularité ? À la nuit tombée, son éclairage vu du ciel forme l’emblème de notre pays, un dragon géant. De quoi accueillir les touristes atterrissant à l'aéroport international de Haijing, à quinze kilomètres.
    Un reportage de Xidong Ma.



    Du haut de cet avion, nous pouvons désormais voir d'étranges lueurs. Regardez donc cette ville qui a la forme d'un dragon, c'est la nouvelle ville de Dalong. À moins de vingt kilomètres de l'aéroport internationale, elle est un point de passage obligée pour les avions au départ et à l'arrivée de notre pays. En construction depuis le début du mandat du président Po, cette ville extraordinaire est une vitrine de la puissance du Baishan. Sa signification, c'est le président lui-même qui l'explique lors de son discours à Dalong, cet après-midi :
    — Une fois la nuit tombée, cette ville illuminera le ciel de sa forme de dragon. Un symbole de puissance et de rayonnement pour notre pays. Le but est de montrer à nos visiteurs que le Baishan est un pays fort, qui rayonne aussi bien dans sa région du monde, qu'à l'internationale.
    
    La ville de Dalong s'est illuminée pour la première fois tout à l'heure et les premiers avions ont pu apercevoir l'emblème du pays. Une illusion spectaculaire, comme nous l'explique cette baishanaise qui a pris l'avion depuis Xiaoyun jusque Haiijing.
    — C'est merveilleux de voir cette ville en forme de dragon, c'est un véritable monument pour notre pays, qui permettra en plus d'abriter la population tout en créant du tourisme.
    En effet, la ville de Dalong ambitionne d'accueillir 150.000 habitants, avec un grand marché internationale et des sales de jeux qui plairont aux touristes... et pas que !
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Programme sportif du 8 janvier 2016
OUVERTURE DES JEUX NATIONAUX D'HIVER



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    Aujourd'hui ont commencé les jeux d'hiver au Baishan, un évènement attendu dans le pays, notamment par les grands amateurs de neige et de montagnes. Comme chaque année, la compétition se tient à Bixue, à proximité de Lishan. Au programme, du ski bien évidemment, mais aussi du biathlon, de la luge, et le bobsleigh dont la popularité ne faiblit pas dans notre pays. Depuis plusieurs années maintenant, de nombreux baishanais se sont mis à ce sport de luge en équipe, intéressés par ces bolides glissant à toute allure.
    Mais cette semaine, il n'est pas question d'amateurisme puisque l'on retrouvera nos deux équipes favorites. Comme chaque année, leur rivalité nous donnera un spectacle époustouflant. Les Dragons de Bixue sont les grands favoris : ils jouent à domicile et sont les tenants du titre depuis les jeux de 2013. En face, les Tigres de Jiulong ne comptent pas se laisser abattre et pourraient bien détrônés nos dragons préférés, d'autant plus avec la venue d'une nouvelle recrue, le jeune Shen Rong. Jiang Han, le dragon-en-chef, et son équipe conserveront-ils leur titre ?
    Dans le programme de la semaine, le biathlon fait aussi sensation avec Ruifeng Zhang. Le quadruple médaillé d'or est à la recherche d'une nouvelle médaille, et tous les pronostics le donnent gagnants de la compétition. Il n'y aura pas de grande surprise sur le champ de tir. L'inconnue résidera sur les athlètes complétant le podium. Taiyang Li pourrait bien se démarquer une nouvelle fois cette année !
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Programme sportif du 15 janvier 2016
RÉSULTATS DES JEUX NATIONAUX D'HIVER



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    Ça y est. Aujourd'hui se déroulait la fermeture des jeux nationaux d'hiver à Bixue. Une belle cérémonie a rendu hommage aux athlètes qui ont su briller par leurs exploits et leur courage lors de cette semaine.
    Au bobsleigh, les Dragons de Bixue ont su garder leur titre pour la quatrième année consécutive. L'équipe a su asseoir sa domination contre les Tigres de Jiulong qui n'ont pas démérité avec un temps total de 3 minutes 46 et 29 centièmes. Le capitaines des Dragons de Bixue a récupéré la coupe pour son équipe qui a fini tout juste devant avec un temps total de 3 minutes 45 et 82 centièmes. « Une victoire incroyable. La dernière manche a été décisive. Nous tenons à féliciter les Tigres de Jiulong pour avoir été des adversaires aussi féroces. » a notamment déclaré Jiang Han.
    Au biathlon, Ruifeng Zhang a raflé une cinquième médaille. Le désormais quintuple médaillé a terminé plusieurs minutes avant Yucheng Liang, avec un temps de 49 minutes et 2 secondes, et un score de 19/20 en tir. Yucheng Liang termine en deuxième position avec un temps de 52 minutes et 5 secondes, et un score en tir de 18/20. Wang Jie complète le podium, l'athlète a réalisé un joli 20/20 sur le tir, mais il n'a pas été assez rapide pour remporter la deuxième place. La grande déception reste pour Taiyang Li, pressenti pour la deuxième place. L'athète de Heiyan a perdu le contrôle de ses skis lors d'un virage en descente et est entré en collision avec un panneau de signalisation. Les équipes de secours sont tout de suite intervenu. Avec une entorse du genou et la suspicion d'une commotion cérébrale, le skieur a été immédiatement évacué. Il va bien aujourd'hui, et les médecins sont optimistes pour son retour sur piste d'ici la fin de l'hiver.
    Chez les femmes, c'est l'athlète locale Meiling Feng qui remporte la médaille d'or avec un temps de 44 minutes 29 et 20 tirs parfaits, devant Lihua Zhao (45:12.3) pénalisée par 2 tirs ratés. Xinyi Guo complète le podium avec un temps de 45 minutes et 35 secondes, après une belle remontée lors de la dernière boucle.
Bulletin d'information du 13 février 2016
LE BAISHAN INTÈGRE L'UICS



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    C'est une journée historique pour notre Pays. Notre Respecté Président a aujourd'hui signé les derniers accords aboutissant à l'intégration du Baishan dans l'Union Internationale des pays Communistes et Socialistes. De nouveau, notre pays rayonne à l'internationale et se positionne en faveur de la paix et la prospérité des peuples. L'accord a été salué par l'entièreté de la classe politique, et un feux d'artifice teinté de rouge a illuminé Haijing pour célébrer l'occasion. Plutôt dans la journée, le Président Dongfang Po s'est félicité de ces signatures dans une prise de parole qui restera historique.


    Mes chers camarades,

    Le 13 février restera dans l'histoire du Baishan. Aujourd'hui, Notre Nation fait un grand pas vers la renommée internationale et s'engage pleinement pour la paix aux côtés de nouveaux alliés. Notre intégration dans l'Union Internationale du Communisme et du Socialisme n'est pas qu'une signature au bas d'un document, elle est l'aboutissement de trois décennies et demi d'histoire qui nous ont sortis d'un isolationnisme bourgeois et de l'individualisme d'une classe dirigeante désormais éteinte. Non, mes chers camarades, elle n'est pas qu'une simple signature, elle est notre engagement pour l'avenir de nos enfants, qui partout dans le pays connaîtront une paix durable, soutenue par le Baishan et leurs nouveaux alliés.

    Aujourd'hui est le premier jour d'une nouvelle ère. Une ère de prospérité et d'entraide entre les grandes nations du monde. Cette union sera notre force et notre avenir. Plus que jamais, les valeurs qui nous unissent rayonnent sur tous les continents, et chaque jour qui passe fait vaciller un peu plus fort les nations qui ont sombré dans l'individualisme et le capitalisme. Cette nouvelle ère achève celle du chacun pour soi, celle du conflit et du capital.

    Notre Union des communismes et des socialismes n'est pas qu'une union commerciales et diplomatiques. Dès demain, nos usines fonctionneront de concert avec celles de nos frères socialistes ; nos scientifiques collaboreront avec leurs confrères des cinq continents ; et nos soldats se battront à côtés des uns et des autres pour défendre nos valeurs partout où elles ont besoin d'être défendues.

    Aujourd'hui, nous avons signé le premier jour de la paix dans notre pays. Que la prospérité et le communisme s'étendent à toutes les nations du monde.

    Vive le Baishan
    Vive l'UICS
    Vive la Révolution
Bulletin d'information du 16 février 2016
YU MU SE PRÉSENTE AUX ÉLECTIONS GÉNÉRALES



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    Bonsoir, et bienvenue pour ce nouveau bulletin d'information. Nous sommes le 16 février 2016. À la Une de l'Actualité, le nationaliste et petit-fils du dernier roi Tang Mu lance la campagne électorale en se présentant aux élections générales.
    Âgé de 44 ans, Yu Mu est historien. Auteur de plusieurs ouvrages controversés qui mettent en valeurs la royauté qui a terni notre pays, il s'est exprimé aujourd'hui pour annoncé qu'il se présentait aux élections générales, pour la province de Hongmu.



    Mes chers compatriotes,

    Aujourd'hui, je me tiens devant vous, non pas comme un simple homme, mais comme le fils d'un Pays qui depuis 35 ans perd son identité. Depuis Sui Zijian jusqu'au président actuel Dongfang Po, le Baishan est passé d'une nation de grandeur à un territoire où la moindre propriété est pillée pour servir les intérêts d'une classe politique. Il est grand temps de réagir : comme moi, je sais que nombre d'entre vous se lamentent de voir leurs enfants grandir dans un monde fermé et austère. Le président Po réprime l'ancien régime pour son isolationnisme, mais qu'a-t-il fait de mieux ? Interdire les réseaux sociaux étrangers ! Interdire la presse qui n'allait pas dans son sens ! Interdire l'accès à d'autres cultures !

    Le communisme a détruit ce que nos parents ont connu du Baishan. Beaucoup d'entre vous n'ont pas connu cette époque prospère et juste. C'est ce que je vous propose de retrouver, en mettant dehors la bureaucratie de la dynastie Zijian ! Réveillez-vous ! Battez-vous ! Rejoignez-nous ! Nous sommes les dragons du Nazum, il est temps de faire changer les choses !

[...]

    Ainsi, je me présente aux élections générales de septembre prochain. Faîtes élire en grand nombre les Nationalistes ! Si je suis élu à l'Assemblée Populaire, je représenterai fièrement le parti pour devenir le prochain Président, celui qui arrêtera cette folie générale qu'est le communisme.

[...]

    Vive le Baishan !



    Le discours véhéments du nationaliste Yu Mu a beaucoup fait réagir dans le pays. Beaucoup ont critiqué le candidat pour son manque de respect envers la classe politique actuelle et ont dénoncé une réécriture erronée de l'histoire. Face à nos journalistes, notre Président Respecté à lui aussi réagi à l'annonce.



    Les propos de monsieur Mu sont dangereux pour notre société. Pendant 35 ans, mes prédécesseurs et moi-même ont œuvré pour la réussite du Baishan, et cela a porté ses fruits. Notre modèle social est beaucoup plus juste et permet à chacun de profiter des richesses produites par le pays. Nous n'avons connu aucun conflit depuis ces trois dernières décennies là où les tensions étaient constantes durant l'ancien régime. Aujourd'hui, grâce au communisme, notre pays s'illumine à l'internationale en nouant de nouvelles alliances. Durant les années qui ont précédé, nous avons œuvré à faire du Baishan un synonyme de faiseur de paix, et nous continuerons dans ce sens dans les années futures.
    La candidature de monsieur Mu n'est qu'un petit numéro de cirque qui vise à promouvoir ses activités de faux historiens. Les rares ouvrages qu'il a publiés ont passé plus de temps en réécriture qu'en écriture. Comme j'ai confiance au peuple baïshanais, je ne m'inquiète pas. Je sais qu'ils ne prendront guère au sérieux cette tentative d'agitation. De notre côté, nous continuerons de garder un œil sur ceux qui luttent contre la paix.
Bulletin d'information du 17 février 2016
TENTATIVE D'INTRUSION AU PALAIS PRÉSIDENTIEL



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Contexte


    Bonjour, et bienvenue dans ce journal du soir. Nous sommes le 17 février 2016, et à la Une des actualités, une tentative d'intrusion du palais présidentiel échouée a eu lieu hier.
    À Haijing, aux environs de 22h30, deux coups de feu ont résonné. L'arme ? Celle d'un garde du palais qui a vaillamment protégé la demeure de notre Respecté Président. Deux hommes ont tenté de passer le portail ouest du palais en attaquant violemment deux gardes. Le premier, poignardé dans le ventre, est actuellement hospitalisé à Haijing-Nord où son état s'est stabilisé. Le second garde a réussi à neutraliser la situation en abattant l'un des deux assaillants.
    Une enquête a été ouverte pour déterminer les raisons de cette attaque. Des premières suppositions pointent du doigt une tentative d'agitation orchestrée par des militants nationalistes radicaux. Le président Donfang Po n'a pas souhaité s'exprimer sur le sujet, signalant qu'"il n'y a rien à dire sur le sujet, la situation est désormais sous contrôle".
Reportage du 10 mars 2016
LE NATIONALISME : TENDANCE DANGEREUSE ?


    À moins de six mois des élections générales au Baïshan, une tendance, pourtant pas nouvelle, refait surface : le Nationalisme. Une politique qui prône l'individualisme, l'enrichissement personnel au détriment du Peuple, et une culture occidentale toujours plus indécente. Comment une idéologie qui a déjà détruit le pays par le passé peut-elle autant renaître en 2016 ? C'est ce que nous allons voir dans ce reportage.


    Le reportage suit un homme. Il entre dans un vieil immeuble austère.

    Qing Rao est nationaliste. Comme tous les samedis, il se rend à son association de quartier composée d'autres nationalistes. Au programme : temps de parole et critique du gouvernement.

    Qing Rao : notre association a pour but de réunir ceux qui pensent comme nous, que le gouvernement ne fait pas de son mieux, que le communisme est trop généreux et aide trop la population. Ici, nous sommes tous d'accord pour dire que le nationalisme nous rendrait plus riche, car nous n'aurions pas besoin d'aider les plus pauvres.

    Et pour cause, Qing Rao est le fils d'un chef d'entreprise. Son argent, ce n'est pas lui qui le gagne, il s'agit d'un versement que lui fait son père chaque mois.

    Journaliste : mais que pensez-vous des plus pauvres qui n'ont pas un père pour les aider comme vous ?
    Qing Rao : j'y pense pas. Moi, je suis riche, c'est le principal. Le but du nationalisme, c'est pas de rendre tout le monde riche, mais de rendre encore plus riche ce qui le sont déjà. Nous, le gouvernement nous empêche d'être encore plus riche, et c'est pour ça que nous sommes contre le communisme.
    Journaliste : vous assumez le côté individualiste de votre parti ?
    Qing Rao : bien sûr. Nous pensons que l'égoïsme, c'est le seul moyen de devenir riche. Et le nationalisme, c'est de l'égoïsme assumé.
    Journaliste : que répondez-vous à ceux qui disent que le nationalisme est un courant dangereux ?
    Qing Rao : ils disent cela parce qu'ils sont pauvres. Et ils ont raison de le penser, du coup. Car avec le nationalisme au pouvoir, ils seraient complètement écrasés par les personnes comme nous, qui gagnons beaucoup plus qu'eux. Mais le pouvoir doit appartenir à ceux qui ont les moyens de l'acheter.

    Heureusement minoritaire, le parti nationaliste fait hélas de plus en plus parler de lui. Avec un député du parti à l'Assemblée Populaire et divers profils qui arrive à s'imposer dans les médias, les nationalistes pourraient bien entamer une percée lors des prochaines élections. Un danger pour cette historien.

    Historien : le nationalisme prône un retour à l'ère ante-revolutionnaire. À cette époque, la société était sectionnée en deux classes : une classe prolétaire qui représentait 95% de la population, et une classe bourgeoise qui ne représentait que 5% de la population, mais qui s'accaparait tous les pouvoirs. Depuis 1980, depuis que le communisme dirige réellement notre pays, il n'y a jamais eu autant d'égalité entre nos classes sociétale. Le nationalisme, c'est militer pour un retour en arrière, une discrimination des prolétaire par les plus riches. C'est ce que montre cet homme dans votre reportage, qui préfère voir les autres individus mourir dans la pauvreté tant qu'il peut rester et profiter de sa richesse.
    Journaliste : pourquoi un tel parti existe-t-il au Baishan ? Pourquoi une idéologie aussi nocive n'a-t-elle pas encore été interdite par notre Gouvernement ?
    Historien : c'est une bonne question. Le parti nationaliste est un parti d'anciens bourgeois nostalgiques du luxe qu'ils ont connu avant la République. C'est pour cela que Yu Mu, petit-fils du roi Tang Mu, en est l'un des principaux personnages. Il rêve de redevenir le roi du Baïshan. Les autres nationalistes sont des personnes avides de pouvoir qui pensent pouvoir jouer un rôle dans la société baishanaise si elle était conçue comme Yu Mu le voudrait. Quant à l'interdiction du parti nationaliste, il est clair que notre Président Respecté fait preuve d'une trop grande empathie envers ses opposants politiques. Je me demande s'il réalise vraiment le danger que serait un tel parti au pouvoir. Mais je n'ai aucun doute sur l'intelligence des baïshanais qui voteront pour le parti communiste aux prochaines élections, le seul vrai parti qui œuvre dans leurs propres intérêts, pour la paix et la prospérité du Baïshan.



    Aujourd'hui, seul quelques villes sont dirigées par des maires nationalistes. Des sondages montrent que le confort de vie dans ces villes a diminués de moitié. Nous avons rencontré Laïta Yun, mère au foyer à Fanjian, dirigé par le maire nationaliste Dao Tuiri. Elle nous explique comment son train de vie a été impacté par l'idéologie nationaliste.

    Laïta Yun : depuis l'élection de Dao Tuiri, notre famille s'est appauvrie. Nous recevons moins d'aides de la part de la municipalité qui garde l'argent pour des projets qui n'ont aucun sens et qui servent aux plus riches de la ville. Aujourd'hui, je peine à nourrir correctement mon fils de trois ans, qui souffre de carences alimentaires. Mon mari est obligé d'avoir un deuxième travail, il fait plus de soixante heures par semaine pour espérer survenir à nos besoins.
    Journaliste : pourquoi ne pas avoir déménagé ?
    Laïta Yun : évidemment que nous y avons pensé. Mais nous n'avons pas trouvé les moyens de partir. Nous sommes coincés ici, comme de nombreux foyers. Ceux qui ont eu les moyens de partir l'ont fait, et sont très heureux ailleurs.



    En conclusion, le nationalisme semble réellement incompatible avec la mentalité baïshanaise. Pourtant, les sondages montrent que 1.5% des gens sont susceptibles de voter pour un candidat nationaliste. Un nombre en augmentation, qui semble déjà bien trop élevé. Avec un député nationaliste à l'Assemblée Populaire, le danger est déjà présent dans notre démocratie, et cela pourrait bien basculer encore plus dramatiquement en septembre si la population vote massivement pour ce parti.
Bulletin d'information du 31 mars 2016
L'ÉTOILE DU BAÏSHAN S'ÉTEINT



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Contexte


    Bonjour, et bienvenue dans ce journal du soir. Nous sommes le 31 mars 2016, et à la Une des actualités, le décès tragique et inattendu de Yao Musheng, chanteur et star incontestée de notre pays.

   L'animatrice s'interrompt quelques instants. On devine l'émotion.

    Nous l'avons appris ce matin par un communiqué de sa famille : sa femme Ling Yao, et sa fille Lün Yao, à qui nous adressons nos sincères condoléances.
    Âgé de 35 ans, l'artiste aura séduit les baïshanais pour sa sensibilité et son amour de la patrie. Mis en évidence par l'émission l'Étoile du Baïshan duquel il sortira gagnant en 2006, il n'a cessé d'émerveiller nos concitoyens par sa voix authentique. Musheng Yao était un artiste engagé, quand il ne chantait pas l'amour de sa famille, il chantait l'amour de son pays comme en septembre dernier lors des 35 ans de notre République. Mais au-delà de l'artiste, Musheng Yao était un père de famille, un mari, et un fils. Ses parents, qui ont beaucoup contribué à ses chansons, pleurent aujourd'hui leur fierté. Car dans sa ville de Guixin, il n'était pas seulement le chanteur que nous connaissions, il était un symbole d'espoir et de rêve pour toute une génération. Ses dons et son investissement auprès de l'école de musique de Guixin ont fait de lui une figure de l'éducation dans la région. Beaucoup sont tristes de savoir que leur voix favorite ne résonnera plus dans les salles de concert.
    Musheng Yao, artiste-chanteur et musicien, l'Étoile du Baïshan, s'est éteint dans la nuit du 30 au 31 mars 2016, à la suite d'une overdose de médicaments. Une émission en son honneur aura lieu ce soir sur la chaîne, restez connectés.
Bulletin d'information du 3 avril 2016
LES HOMMAGES À MUSHENG YAO



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Contexte


    Bonjour, et bienvenue dans ce journal du soir. Nous sommes le 3 avril 2016, et à la Une des actualités, l'hommage grandiose organisé un peu partout dans le pays pour la défunte star Musheng Yao.
Il nous a quittés le 31 mars dernier, Musheng Yao était le chanteur le plus suivi de notre pays. Son décès a laissé une grande vague d'émotions sur la République des 100 montagnes. Partout, des concerts de rues ont été organisés, avec des artistes reprenant ses tubes les plus célèbres. À Haijing, de grandes gerbes florales ont été déposées devant son domicile et la production à laquelle il était affilié. Dans son village natal, Guixin, une grande marche silencieuse a rassemblé plus de 20.000 personnes, de nombreux fans avaient fait le déplacement. C'est avec une émotion vive que les baïshanais ont pleuré leur chanteur, mais aussi chanté leur plus beaux hommages. Le corps de Musheng Yao devrait être incinéré samedi prochain, alors que ce dernier n'a pas été exposé au public comme le font la plupart des personnalités. La famille, très touchée par le deuil, s'est exprimée en faveur de l'intimité familiale la plus totale.
L'enquête concernant les circonstances du décès ont conclu à un suicide du chanteur, dû à un contexte familial tendu et à la grande sensibilité de l'artiste.
Reportage du 13 avril 2016
ENTRE RÊVE ET RÉALITÉ : LES DESTINATIONS PRISÉES PAR LES BAÏSHANAIS


    Depuis quelques années, l'Eurysie a la cote chez les voyageurs baïshanais. L'Institut Nationale du Sondage (INS) a révélé hier les destinations de rêve de nos compatriotes. Avec plus d'une personne sur deux désireuse de voyager sur le continent de l'ouest, l'Eurysie détrone de loin les autres destinations.
    Mais pourquoi la population baïshanaise rêve-t-elle tant d'Eurysie ? C'est sur cette question que nous allons nous poser dans ce numéro.




Sondage mené auprès de 7209 baïshanais.
Source : INS


    Des paysages et une architecture insolite
    Ce qui frappe le plus lorsque l'on se rend en Eurysie, c'est la différence architecturale des bâtiments et des constructions. Les châteaux et les rues pavées serpentent entre les maisons à colombages et les bâtiments haussmanniens. Nos camarades baïshanais sont nombreux à aimer l'élégance des dorures raffinées, des jardins symétriques et fleuris. Il faut avouer que le romantisme à l'Eurysienne séduit nos compatriotes.

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    En tête des pays les plus côtés par les baïshanais, le Velsna offre une palette de tableaux exotiques. Ses ruelles côtoient la mer et les gondoles peuvent servir de moyen de transport pour les habitants de la cité côtière. Les couleurs qui ornent les façades exposent le romantisme eurysien comme une vitrine. Comment ne pas y être sensible ?

    L'anthropologue Qing Yipao, spécialiste du continent Eurysien, délivre quant à lui un autre tableau de ce continent coloré.
    « L'Eurysie est un très beau continent. Mais il ne faut oublier que les images qui nous parviennent ont pour objectif d'attirer les touristes du monde entier. Elles sont là pour apporter une facette embellie des destinations. Les centres d'intérêts en dehors de ces lieux sont au final peu nombreux.
    Beaucoup de touristes sont également surpris de la place qu'occupent certains bâtiments eurysiens. Il y a en effet beaucoup de châteaux et de palais construits à des époques où ces pays étaient occupés par des élites bourgeoises. Contrairement au Baïshan, qui a détruit ou réhabilité ces temples de l'individualisme, les chefs d'État eurysiens tendent à les réutiliser pour affirmer leur propre domination. C'est par exemple le cas du Palais des Slavis au Novyavik, qui est un symbole de l'impérialisme et qui sert aujourd'hui de résidence de la présidence. Un signe que l'idéologie impérialiste demeure dans ces pays.
    Bien sûr, visiter les pays eurysiens est une découverte culturelle et historique, mais il faut bien se rappeler de nos différences historiques et de mentalités, qui déçoivent souvent nos camarades. »

    Mais l'architecture est loin d'être ce qui dépayse le plus les baïshanais. La culture apparaît aussi comme un attrait élégant, mais parfois déroutant.


    Une culture de la liberté individuelle au-dessus de la vie en société
    Qui n'a jamais rêvé de sillonner des routes sinueuse qui longent la mer, cheveux au vent dans une décapotable ? Boire son verre de rosé au soleil en débattant de sujets frivoles comme pour révolutionner le monde ? La vie à l'"eurysian-style" est encore aujourd'hui un symbole de liberté et de romantisme.

    La réalité dans les pays de l'ouest contraste hélas beaucoup avec l'idée que l'on s'en fait. L'anthropologue Qing Yipao nous le confirme.
    « C'est une vision erronée que l'on a des société eurysienne. Elle nous vient du cinéma qui nous montre des personnages libres et indépendants. On voit beaucoup cette image dans l'industrie cinématographique du Velsna. Et pourtant, elle est très peu représentative de ce que vit réellement la population locale. La liberté individuelle a tendance à donner une plus grande place à l'individu qu'à la société, ce qui développe un sentiment d'égoïsme au sein de la société. J'en ai moi-même été victime lors d'un voyage en Kresetchnie : il était compliqué de trouver de l'aide pour s'orienter dans les rues. Si la liberté individuelle peut donner envie, elle est ce qui a tué l'entraide dans ces pays. »

    Mais l'égoïsme et l'isolationnisme de la population eurysienne n'est pas la seule conséquence de l'abondance de libertés individuelles.


    Des mœurs changeants et une dérive anti-traditionnaliste
    Ce qui choque le plus lorsque l'on quitte le baïshan pour un pays eurysien ou aleucien, ce sont les différences de mœurs. Les libertés individuelles laissées aux populations engendrent des dérives d'une partie provocatrice qui décidera de tester les limites accordées. Mariage de personnes de même sexe, tromperies en masse, destruction de l'identité ou encore dépénalisation de la zoophilie, il existe de nombreux exemples de l'outrance eurysienne.

    « La liberté qu'octroient les gouvernements occidentaux à leur population ont tendance à faire disparaître les cadres moraux qui les restreignaient. Ainsi, la multiplication de ces incivilités envahit ces continents. Parmi les personnes touchées, les touristes peuvent subir des altercations violentes : agressions, remarques déplacées, ou racisme. Les dérives anti-traditionnalistes ont hélas tendance à s'implanter sur d'autres pays subissant l'influence eurysienne, comme le Jashuria au Nazum, qui reste la destination la plus enviée sur notre continent. Je pense que de nombreux baïshanais ignorent ces évènements, car ils sont rarement exposés dans les médias locaux et internationaux. »


    En conclusion, si l'Eurysie peut paraître une destination idyllique, de nombreus faits ignorés par les futurs touristes baïshanais sont à prendre en compte. Les mentalités évoluent très vite dans ces pays où les cadres ne sont pas clairement définis.
    En attendant, les vœux de vacances des baïshanais sont loin d'être réalisés : les destinations les plus fréquentes de nos camarades restent l'Empire Burujoa, le Grand Ling, et l'Empire Xin, par leur proximité. Et sinon, il reste toujours les destinations intérieures au Baïshan, qui représente la solution la plus sûre pour nos compatriotes.
Enquête du 7 mai 2016
COMMENT LA PHARMACEUTIQUE DÉTRUIT LE LOFOTEN


EN RÉPONSE


    Depuis des millénaires, des pays n'ont cessé d'affirmer leur puissance sur les autres contrées du monde, espérant écraser les peuples d'une influence dominatrice perverse. La violence des tentatives de soumission et de l'individualisme prônés par les dirigeants de ces pays se sont souvent faits au détriment de la population qui y habitait, jusqu'à en provoquer l'effondrement. S'il est des nations proche de l'effacement dû à leur orgueil et la vanité de leurs représentants, nul ne surpasse en cela les Provinces-Unies du Lofoten. Grande puissance de ce monde, la politique du pays aidée par les lobbyistes de la pharmaceutique pourrait bien faire éclater cette région septentrionale du monde.
    Notre enquête inédite mettra en lumière la façon dont le Lofoten utilise la science pour tenter d'effacer les autres puissances du monde, et comment cette stratégie s'est retournée contre elle.


    Des lobbys agressifs
    Le Lofoten s'enorgueillit de sa puissance en terme de recherche scientifique. Les progrès dans le domaine de la pharmaceutique sont enviables, paraît-il. Qu'en est-il vraiment ? Le docteur Feng Sijiang nous raconte ce qu'il en est réellement.
    « La pharmaceutique du Lofoten ne fonctionne pas vraiment comme au Baïshan. Là où notre pays finance les laboratoires dans l'optique de nouvelles découvertes et d'innovations, le Lofoten finance ses industries du médicament dans le but de disperser ses idéologies anti-natures et soumettre les autres pays du monde.
    Parmi eux, on peut citer la Thylacine Corporation, grand distributeur de médicaments anti-hormonaux, connue pour ses anti-dépresseurs neurasthéniques Ideamerdix qui sont en réalité des drogues durs pouvant causer une forme de dépendance accrue, puis la mort par overdose.
    À des fins géopolitiques, le gouvernement du Lofoten finance des campagnes agressives partout dans le monde pour distribuer ses drogues. L'intérêt premier est l'affaiblissement des habitants, et notamment des pays émergents comme le Baïshan qui pourrait être une concurrence à leur puissance à l'avenir. Ce n'est pas pour rien que l'on reçoit de plus en plus de communiqués incitant à la prise de ces médicaments, et nous rappelons bien évidemment que leur vente est illégale. »
    Alors que l'on pourrait croire que le gouvernement du Lofoten cherche à éloigner sa propre population de ces médicaments, le docteur Feng nous révèle que la Thylacine Corporation opère jusque dans ses provinces.
    « La Thylacine Corporation a bien compris la dépendance que pouvait procurer leurs traitements, ainsi que l'amorphisme qu'ils engendrent. Le gouvernement décide donc d'utiliser délibérément sa médecine pour soumettre sa population. Si les statistiques du Lofoten concernant le bonheur de ses habitants semblent bons, ils témoignent dans les faits d'une déconnexion cérébrale due à des agents chimiques perturbateurs. Un moyen efficace pour éviter toute manifestation. »


    Quelles conséquences pour le Lofoten ?
    Les conséquences de la prise de drogues par la population du Lofoten est flagrante lorsque l'on se rend dans le pays. Les mentalités sont creuses ; les anomalies et l'éloignement avec la cohérence biologique dus aux perturbations par les inhibiteurs endocriniens mettent en lumière les conséquences désastreuses d'un mode de vie en déclin.
    « Les exempteurs d'hormones ont des conséquences graves pour l'être humain. Ils modifient sa manière de penser, le rendent plus passif de sa vie, et dénature sa génétique. Il n'est donc pas surprenant que dans un pays comme le Lofoten, la proportion d'homosexuels, de transsexuels ou de personnes sexuellement perturbées soit en augmentation significative.
    Des rapports d'études indépendantes ont montré qu'avec les prises massives de médicaments de la Thylacine Corporation, les hommes du Lofoten ont une masse testiculaire beaucoup plus petite que la moyenne mondiale, et un taux de spermatozoïdes inactifs de près de 90%. Cela a bien évidemment un impact sur la fécondité, on estime que le Lofoten pourrait tomber dans un déclin démographique prochainement. »



    Sans se rendre compte que sa population était encline à la prise d'antidépresseurs, dû à une météo capricieuse dans cette partie du monde et à une politique désastreuse, le Lofoten a fait entrer le loup dans la bergerie et commence à compter les morts d'une politique lobbyiste toujours plus forte et agressive. La question n'est plus de savoir si le Lofoten réussira à résorber ce cancer pharmaceutique dont il est l'origine, mais de savoir quand est-ce que ce peuple en phase terminal mettra fin à sa propre souffrance, et combien d'autres États "progressistes" tomberont avec lui.
Bulletin d'information du 30 mai 2016
ATTAQUE CONTRE LE PRÉSIDENT PO À HAIJING



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Contexte


    Bonjour, et bienvenue dans ce journal du soir. Nous sommes le 30 mai 2016, et à la Une des actualités, l'attaque survenu cet après-midi Place de la Révolution, contre le président Dongfang Po.
    Des coups de feu ont retentit vers 15h30 au début du discours du Président Po. Alors que celui-ci exprimait une nouvelle fois sa dévotion pour notre patrie, un tireur a tenté de lui tirer dessus avec un fusil de chasse, depuis le Grand Hôtel du Peuple. Le tireur n'est pas parvenu à atteindre sa cible, et aucune personne n'a été blessé. Un des deux assaillants a été abattus et le deuxième arrêté par les forces de l'ordre.
    Dans un communiqué, le Premier-Secrétaire à la Sécurité Nationale indique que le Président est revenu dans sa résidence en début de soirée et que la Place de la Révolution sera rouverte au public dès demain matin.
    Pour en savoir davantage sur la situation, nous accueillons Weiming Tang, Premier-Secrétaire à la Défense Populaire.



    Weiming Tang : Bonsoir, Meiyu Lin.
    Meiyu Lin : Que s'est-il passé exactement aujourd'hui ?
    Weiming Tang : Et bien, dans les environs de 15h30, au tout début du discours du président Po, un coup de feu a retentit dans la Place. Tout de suite, le président a été évacué alors que tout le monde criait pour qu'il continue. La place a ensuite été évacuée à son tour, la peur a envahi les habitants qui se sont rués vers les sorties. Le coup a été tiré depuis l'Hôtel du Peuple, des militaires sont intervenus et ont abattu un homme qui les menaçait, et ont arrêté le second qui s'est rendu de lui-même.
    Meiyu Lin : Cela a dû être effroyable pour nos camarades sur place. Comment notre président se porte-t-il ? A-t-il été blessé ?
    Weiming Tang : Le Président Po n'a pas été touché par le tir qui a été fait par un fusil de chasse, trop peu puissant pour blesser à cette distance de tir. Il a été évacué par ses gardes du corps et emmené à l'Hôpital de Haijing-Nord pour une visite de sécurité. Il est rentré au palais dans la soirée.
    Meiyu Lin : C'est le principal. Que sait-on du profil des assaillants ?
    Weiming Tang : Nous ne savons pas grand chose concernant les assaillants. Une enquête est en cours pour déterminer leurs revendications. Le début de l'enquête laisse penser qu'il s'agissait de nationalistes extrémistes.
    Meiyu Lin : Ce qui n'a rien de vraiment étonnant. Très bien, monsieur Tang, nous vous remercions pour vos réponses. Bonne soirée.
Bulletin d'information du 15 août 2016
LE PARTI NATIONALISTE INTERDIT AUX ÉLECTIONS GÉNÉRALES



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Contexte


    Bonjour, et bienvenue dans ce journal du soir. Nous sommes le 15 août 2016, et à la Une des actualités, le verdict du procès de l'attentat du 30 mai dernier.
    Aujourd'hui, le tribunal populaire rendait son verdict sur le procès de l'attentat du 30 mai contre notre Respecté Président Dongfang Po. Le juge du tribunal populaire a condamné l'assaillant à 215 ans de prison, et le conseiller municipal de Taifeng Re Yipao à 120 ans de prison pour l'avoir engagé dans le but d'éliminer notre Président.
    Mais la sanction que l'on retiendra est celle contre le Parti Nationaliste Baïshanais qui s'est vu interdit dans le pays. Ses membres devront suivre un stage de rééducation et, s'ils veulent se présenter aux élections générales, devront le faire sous une bannière neutre. À deux semaines des élections générales, cela laisse peu de manœuvre aux candidats.
    Du côté des réactions, le Secrétaire à la Sécurité Nationale Huili Yin a salué des sanctions exemplaires et symboliques : « on ne peut laisser un mouvement se radicaliser sur notre territoire ». Dans les rues de Haijing, et notamment sur la Place de la Révolution où a eu lieu l'attaque, de nombreux baïshanais ont manifesté leur joie du verdict. C'est la première fois dans l'histoire de notre République qu'un parti est dissous par décision du Tribunal Populaire.
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