12/07/2016
23:35:03
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[Novyavik/Karty] Le trône de Slaviensk

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C'est après une brève correspondance que le Tsar de Karty et le Prétendant au trône de Novyavik, ou Slaviensk comme il le disait si bien, se sont donnés rendez vous en terre impériale dans le but de parlementer des ambitions et des intentions politiques de l'Action Impériale. De plus, le Directeur Général du parti de l'action impériale était présent, Fern Arksaï.

Fern Arksaï

Directeur Général

Il était venu de Novyavik pour rencontrer le Tsar de Karty et l'héritier qu'il considère comme légitime, Alexeï IV. Il était heureux de cette rencontre, et était satisfait des significations qu'elle portait. En effet, jamais l'héritier au trône de Slaviensk n'a été en rencontre officielle depuis la chute de 1940 où une révolution et une disette mortelle on mis le pays à feu et à sang. C'est après cela que l'empereur Alexeï II fut pendu et ridiculisé en publique. Ensuite, la famille royale c'était exilée en Karty, où la famille c'était intégrée à l’aristocratie locale. De plus, c'était à l'occasion d'une percée politique que vit le parti depuis la prise de fonction de Fern Arksaï à la tête du parti. Autant dire que, pour lui, ces évènements récents ne pouvaient qu'être positif.
Fern Arksaï était à l'aéroport de Volkingrad, et vit un des grands ambassadeurs de Karty l'attendre pour l'accueillir. Le Directeur Général le salua et lui adressa un sourire en même temps qu'il s'approcha.

Fern Arksaï : Salutation excellence, c'est un plaisir de vous rencontrer.
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15/11/2015, Aéroport de Volkingrad,
Novyavik et Karty, deux nations ayant eu tant des différents que des amitiés. La situation géopolitique actuelle pourrait se définir par une neutralité certaine. Par le passé, l'état novais semblait devenir un allié du Saint Empire. Nonobstant, l'instabilité de cette nation a entraîné le "Cas Novyavik" comme on l'a surnommé, obligeant le retrait de la base militaire Kartienne. Un réel revers pour Karty, qui a obligé une remise en question sur la nation Eurysienne: Fallait-il réellement placer sa confiance en eux ? La réponse a été tranchée, ce fut un oui très réservé, se limitant à de simples accords économiques. Encore et toujours dans le cadre de son instabilité, l'Action Impériale de Novyavik a sollicité une rencontre avec le Tsar. Mouvement politique dudit pays, il revendique un retour au tsarat en mettant au trône le souverain jugé légitime qu'est Alexeï IV. Le Tsar Kartien a émit des réserves quant à ce mouvement commandé par Fern Aksaï, il faut dire que Karty n'a pas pour habitude de se mêler des affaires intérieures d'un pays. L'entrevue fut tout de même acceptée au vu des similitudes entre l'Union Nationale et l'Action Impériale. C'est sous cette optique où le Grand Ambassadeur Ivan Vanaï du Cercle des Six, mandaté au secteur Est-Eurysien, attendait à l'aéroport. Avec patience, il regarde le jet de la délégation se posant sur les pistes de Volkingrad, elles qui avaient vues défiler tant d'états étrangers.


Grand Ambassadeur Ivan Vanaï du Cercle des Six mandaté au secteur Est-Eurysien

Grand Ambassadeur Ivan Vanaï: Bienvenue sur les terres du Tsarat Kartien, bienvenue en Karty monsieur Aksaï.

Ces quelques formalités passées, Ivan guida le meneur de l'Action Impériale à travers l'aéroport. Se lança soudainement une douce mélodie, l'hymne impérial. Il était très rare qu'une délégation soit accueillie par ces douces notes, d'une symbolique très importante en Karty. A ce jour, seuls trois états ont eu le droit à ce privilège (Yukanaslavie, Teyla, Jitsama), c'est un réel honneur de se poser en terre impériale sous ce prestige qu'est cet hymne. La toute première fois que le chant fut joué était la nuit du déluge de feu en 1909, la bataille mettant fin à la royauté et les débuts de l'Empire. Sous une pluie d'obus ces notes furent jouées, sous les honneurs d'une rencontre elle l'est actuellement.
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Il suivi le Grand Ambassadeur du secteur est-Eurysien. C'est alors qu'il entendit une musique, Katyusha, l'hymne national du Saint-Empire de Karty. Aksaï fut d'autant plut surpris et satisfait de cette rencontre qu'on lui fit honneur avec l'hymne national du Saint-Empire de Karty. Chose qui n'a jamais été faite avec le Gouvernement officiel de Novyavik lors de ses rencontres. "La Diplomatie novaise est bien trop maladroite et trop peu subtile pour recevoir de tels honneurs. Slaviensk prouve encore une fois que jamais Novyavik ne devrait exister" pensa t-il. Alors que les notes de Katyusha défilait sur ses oreilles, il pensa à l'hymne novais actuel, qu'il considérait comme bon pour être un hymne populaire, pas un hymne national.
Fern Arksaï : Je ne peux qu'être ému de l'honneur que vous me faites monsieur le Grand ambassadeur, Slaviensk et moi même vous remercient.

Il dit ces mot avec une satisfaction à peine camouflée, son arrivée était honorée et respectée comme personne ne l'avais fait jusqu'à présent. Il pensa à nouveau : "Karty m'a l'air d'être un partenaire de confiance, je ne vois pas pourquoi les autorités de la République n'ont pas été capables de le déceler et ont bêtement rompus les liens diplomatiques si forts qui pouvaient pourtant naitre, une preuve supplémentaire de l'incompétence de ces novais."
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15/11/2015, Aéroport de Volkingrad,
Grand Ambassadeur Ivan Vanaï du Cercle des Six mandaté au secteur Est-Eurysien

Grand Ambassadeur Ivan Vanaï: Là n'est point ma décision mais celle de son Excellence Ernaï, le Chancelier du Saint Empire. L'hymne Kartien est un prestige pour les nations accueillies sous ses notes, soyez-en certain et assuré.

Tout en disant ces quelques paroles, Ivan invita son interlocuteur à monter dans la berline Steinhart de manufacture Kartienne. Il entra en son intérieur à son tour et reprit son discours.

Grand Ambassadeur Ivan Vanaï: Vous voilà dans un des véhicules diplomatiques Kartiens, dans sa tradition classique évidemment. Notre entreprise automobile du nom de Steinhart manufacture de nombreux véhicules, en passant de ces berlines diplomatiques à des poids lourds, très performant. Nous serons arrivé d'ici quelques minutes au Kremlin, si vous voulez aborder avec moi un sujet quelconque, j'y répondrais.

Sur ces déclarations, la berline diplomatique avançait prudemment à travers. Le trajet avait été parfaitement choisi pour montrer la culture Kartienne de Volkingrad. Karty étant centralisé sur sa capitale, c'est un réel succès. Le véhicule passa par le quartier des affaires de la capitale impériale, avec pour entrée un monument. Ce monument datait d'il y a très longtemps, bien qu'il a été rénové. Symbolisant la création du Royaume de Karty au VIIIème siècle, c'est un des plus vieux monuments Kartiens.

entrée du quartier des affaires
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Après être installé dans la voiture diplomatique, le directeur général de l'Action Impériale écouta attentivement le discours du Grand ambassadeur.

L'ambassadeur, de son habituel mépris à l'égard de Novokrat pensa : "Eux au moins, ils savent choisir un nom pour leur marque de voiture...." pensant au nom mauvais que donnais Novokrat à ses voitures.

Fern Arksaï : Je n'ai pas de sujets en particulier à aborder excellence, mais moi aussi, suis ouvert à l'ouverture de la discussion.

Fern Arksaï

Directeur Général
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15/11/2015, Aéroport de Volkingrad,
La Steinhart continua son chemin jusqu'à s'arrêter en face du Palais Impérial, laissant l'imposante façade d'une infrastructure centenaire comme vue principale. Le Kremlin semblait se dresser devant la délégation Novaise, comme le plus grand défi à passer pour gagner la confiance du gouvernement Kartien. Stanislas Valaski n'avait pas beaucoup entendu parler de ce mouvement qui allait se présenter devant lui, si ce n'est quelques similitudes avec l'Union Nationale. Comme à l'accoutumée, des dizaines d'étendards aux symboliques couleurs rouge-blanc-vert étaient inlassablement battus par l'impétueux vent d'hiver. Ces drapeaux étaient accrochés là, flottant majestueusement à l'image de l'Empire sous son âge d'or le plus certain. Nonobstant, quelques irrégularités s'étaient glissées sur ce Kremlin, une chose qui n'était pas en des temps normaux. Cette chose, c'était le drapeau de Slaviensk, quelques uns drapant le Kremlin de son manteau aux couleurs Kartiennes et dudit pays. Là était une symbolique forte, c'était bien la première fois qu'un drapeau non-officiel était brandit fièrement sur ce bâtiment.

Palais Impérial du Saint Empire de Karty

Le Grand Ambassadeur Vanaï guida ses interlocuteurs dans ces lieux monstrueusement grands, symbole d'un pouvoir ancré, puissant et d'une droiture remarquable. Ce type d'architecture parfois jugé comme vivant dans l'opulence est assez typique des monarchies Eurysiennes, comme s'accordent à dire certains. Cette remarque agaçait au plus haut point le Tsar qui n'avait pour seul envie de répondre "vous m'envoyez désolé d'observer que le Saint Empire est un état riche qui peut se permettre de telles bâtisses, contrairement au vôtre qui ne semble habitué qu'à vivre dans la pauvreté des plus exquises." Bien que Stanislas pensait cela, il ne l'avait jamais fait remarquer afin d'éviter de vexer ses interlocuteurs, telle était la diplomatie de nos jours. Ivan marchait d'un pas assuré, oubliant presque qu'il conduisait une délégation étrangère qui pourrait être d'une importance assez certaine. C'en était au point où il croisa un autre membre du Cercle des Six, celle du secteur Afaréen, dénommée Irina Meldeva. Il engagea donc un bref dialogue, faisant patienter Fern Arksaï et les autres, Ivan prit soin de parler en Karta afin que ses homologues n'en saisissent pas le sujet. Le Karta est la langue d'élite de Karty étant pratiquée par une centaine de personnes au bas mot, puisant ses racines dans l'aristocratie slave du premier millénaire. C'est un mélange de russe et d'allemand, aujourd'hui parlé uniquement par les membres du gouvernement impérial.


Grande Ambassadrice du secteur Afaréen, Irina Meldeva

Grand Ambassadeur Ivan Vanaï: Irina, cela faisait un moment que je ne t'avais pas vu.
Grande Ambassadrice Irina Meldeva: En effet, je vois que tu es en bonne compagnie ?
Grand Ambassadeur Ivan Vanaï: Rien de très important, un Parti politique Novais qui n'est pas au pouvoir. Ces derniers ont sollicité une entrevue, nous avons accepté par bonne courtoisie mais je dois dire que nous n'en attendons pas grand chose.
Grande Ambassadrice Irina Meldeva: Je vois ... De mon côté ma charge de travail est allégée, le secteur Afaréen est très calme pour Karty depuis le retrait de la base au pays des sables. Inutile de faire patienter ses Excellences cependant. Irina reprit de son russe natal, savant que les Novais pratiquaient cette langue. Messieurs, j'ose espérer que cette architecture est à vôtre goût. Sur ces brèves paroles, je vous salue.

Ivan Vanaï reprit la marche, conduisant finalement la délégation Novaise devant une large porte de chêne. Il frappa sèchement la porte avant de l'ouvrir en grand, les invitant à entrer. Le Tsar, à l'autre bout de la pièce devant une vieille table héritée des fins sculpteurs Kartiens, se leva et salua les nouveaux-venus. D'un ton tant impérieux que ferme, Stanislas déclara:

Tsar Stanislas I, dirigeant du Saint Empire de Karty

Tsar Stanislas I: Je vous en prie, prenez donc place Excellences. Il est inutile de vous souhaiter à nouveau la bienvenue sur mon sol, le Grand Ambassadeur Vanaï l'ayant déjà fait. J'espère nonobstant que le voyage jusqu'à nos terres s'est passé à vôtre convenance. Trêve de formalités, quelle est la raison de vôtre venue ? Pourquoi avoir sollicité ma présence ? Soyez clairs, communiquez moi le fond de vôtre pensée, nous avons tous le temps nécessaire devant nous.

Ces paroles annoncées, le Tsar fit signe à un membre du personnel Kartien de s'approcher. Contrairement à ces pays qui leur donnaient le malheureux et dégradant titre de serveur, le Tsar s'accordait à dire le terme employé ou "mon brave" assez généralement. Il demanda donc un thé fin, suggérant par la même occasion à ses interlocuteurs de faire de même ou bien de prendre un alcool à base de golubika.
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Le Directeur Général était à nouveau flatté que les drapeaux de l'Empire de Slaviensk flotte au cotés de celui du Saint-Empire de Karty. Il était encore fière de la puissante symbolique que cela portait. Il crut que Karty souhaitait sérieusement le retour au pouvoir du Tsar à Slaviensk. Après avoir suivit Ivan Vanaï, Fern Arksaï ne broncha pas lorsque le Grand Ambassadeur du secteur Est-Eurysien le fit attendre quelques instants. Il ne répondit pas lorsque la grande Ambassadrice du secteur Afaréen lui fit la remarque. Après tout, il n'eut pas le temps de répondre.

Après être entré dans la pièce, Fern Arksaï adressa un regard respectueux envers le Tsar de Karty et le prétendant au trône de Slaviensk, Alexei IV, venu peu avant l'arrivée de Fern Arksaï. Il s'avança d'un pas mesuré en direction de Stanislas I, bien qu'il était impressionné de la présence du Tsar et de l'héritier au trône de Slaviensk, il n'en fit pas paraitre. Il prit alors une expression sérieuse et mesurée.

Fern Arksaï : Majesté Stanislas I, je vous remercie de l'audience que vous nous accordez. Le voyage que j'ai passé fut sans encombre. Je doit par ailleurs admettre la grandeur et la beauté de votre palais impérial, il a fait forte impression sur moi lors de ma venue.
Je suis donc ici dans l'objectif de clarifier les intentions politiques de l'Action Impériale pour le moment où nous serons au pouvoir. Notre venue en Karty est plus que logique au vu de votre système politique ainsi que ayant abrité pendant des décennies la famille impériale. Slaviensk, enchaînée par la honte et la faiblesse de Novyavik, ne mérite pas son sort actuel. Vous et moi savons qu’il fut auparavant un bastion de puissance, d’autorité et de respect, une civilisation impériale qui ne demandait qu’à prospérer sous la bannière de son légitime héritage. Or, que voyons-nous aujourd’hui ? Une nation brisée, sans direction, soumise à des forces instables qui lui sont étrangères. Un glorieux pays dont même le nom a été bafoué.
Je ne suis pas ici pour demander une aide qui ne serai que vaine, mais pour négocier une future alliance entre nos deux empires, je suppose que vous comprenez, majesté, là où je souhaiterais en venir, n'est-ce pas ? De plus, dans le cas où nous finirions par prendre le pouvoir, il serai que avantageux pour vous de bénéficier de bonnes relations avec le pouvoir en place à Slaviensk.
Il dit ces mots comme s'il fut évident que Slaviensk revienne au pouvoir, voir même que le Tsar était déjà sur le trône. En effet, il en était convaincu, le Tsar par le destin sacré qui guidait Slaviensk, reprendrait le pouvoir et rendrai toute la grandeur à l'empire. Il poursuivit alors :
Fern Arksaï : Si ce que je dis trouve un intérêt à vos yeux, alors parlons-en. Si, au contraire, vous considérez que Slaviensk doit rester sous son joug actuel, alors je n’abuserai pas plus de votre temps majesté. Mais vous savez que l'Action Impériale gagne chaque jour en popularité. l'Histoire en dépend.
Fern Arksaï

Directeur Général
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15/11/2015, Kremlin de Volkingrad,
Stanislas écouta Fern Aksaï, n'en décelant rien de bien intéressant. Des formalités et de la propagande, voilà en quoi se résumaient les dires de son interlocuteur. Interlocuteur qui ne manquait pas d'affirmer sans gêne que le Tsar serait de son avis, comme si son raisonnement était dénudé de failles et imperfections. Ses paroles étaient bien plates, se basant principalement sur une haine non constructive du régime en place. "La propagande peut être utile certes, si les faits ne suivent pas le régime s'écroule à la vitesse d'un château de cartes." Lassé et même exaspéré devant ce comportement, Stanislas réfléchit quelques secondes avant d'avancer ses réflexions. De son habituel ton mêlant le calme au charisme d'un dirigeant, sa voix portait ces quelques paroles:


Tsar Stanislas I, dirigeant du Saint Empire de Karty

Tsar Stanislas I: Ma foi il est bien normal de composer avec l'ensemble des acteurs de la scène internationale, dans vôtre cas sur un cadre plus restreint qu'est celui de vôtre état. Trêve de formalités et obligations diplomatiques, nous en avons déjà bien assez faites ne pensez-vous pas ? Je vais vous exprimer le fond de ma pensée, je n'ai pas à m'excuser pour cela, vous êtes venus pour entendre l'avis Kartien et non des palabres inutiles.
Vous semblez bien sûr que votre Parti prendra le pouvoir cher Aksaï, la détermination est une qualité, la frontière avec l'aveuglement est très fine, se transformant assez vite en défaut. Or, nous n'avons jusque là aucune certitude que tel sera le déroulé des événements à venir. Vous ne pouvez me demander d'engager le Saint Empire à l'encontre d'une nation sans avoir un plan efficace et réfléchi. Le Tsarat Kartien ne se mêle généralement pour ainsi dire jamais aux affaires intérieurs d'un pays. L'isolationnisme et la neutralité sont des vertus que nous chérissons voyez-vous ? Je ne doute nullement que l'Union Nationale soit proche de l'Action Impériale, nonobstant laissez-moi vous rappeler une différence qui n'est pas des moindres, celle qui vous sépare de ma personne et mon gouvernement. L'Union Nationale est au pouvoir, l'Action Impériale ne l'est point, c'est à vous de faire vos preuves.
Il est possible que vous me trouviez dur et ferme dans mon raisonnement, je tiens cependant à vous rappeler que le soutien de Karty se gagne et n'est pas un acquis sur lequel nous sommes, ne nous reposons pas sur nos lauriers. Vos dires sont intéressants certes, Slaviensk est peut être légitime quant à Novyavik, là n'est pas le sujet. Comment comptez-vous reprendre le pouvoir ? Je fais bien de signifier le terme reprendre, cela inclut que ce pouvoir a été déchu de vôtre autorité. A cette heure, c'est bel et bien la branche Novokrat qui dicte les lois et non vous. Annoncer que l'Union Nationale soutient inconditionnellement vôtre mouvement revient à déclarer au régime en place "vous êtes illégitimes et couronnés d'une bande d'incapables", en d'autres termes, cela revient à entretenir l'hostilité quant à Novyavik. Vous dites "bénéficier de bonnes relations avec le pouvoir en place à Slaviensk", le pouvoir en place est Novyavik et non pas vous, c'est assez risqué d'entreprendre de telles choses.
Ainsi, comment comptez-vous prendre le pouvoir ? Par les élections ou par la force ? Si vôtre gouvernement est élu, qu'adviendra-t-il du groupe Novokrat ? Comment maintiendrez-vous vôtre autorité en ne reproduisant pas l'ancienne chute de Slaviensk ? Que deviendront les membres du régime en place ? Seront-ils simples citoyens ou prisonniers politiques ? Vôtre gouvernement se placera-t-il sous l'œil de la démocratie ou d'une monarchie absolue ? Comment légitimerez-vous vôtre souverain, Alexeï IV ? Vôtre prise de pouvoir impliquera une crise économique avec la firme Novokart, comment comptez-vous la palier ?
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Fern Arksaï écouta attentivement les paroles du Tsar Stanislas. Il n'avait rien à redire et admirait l’honnêteté. Cependant, alors qu'il allait reprendre la parole, il jeta un bref regard au prétendant au trône de Slaviensk, Alexeï IV, qui semblait bien silencieux. Alexeï attendait un moment pour entrer dans la discussion, mais cette discussion n'était pas encore pour l'instant dans sa sphère de compétence. En effet, Alexeï n'était ni Arksaï, ni chef de l'action Impériale, il ne pouvait tout bonnement pas s'intégrer à la discussion pour l'instant. Arksaï le compris, et tenta de répondre aux nombreuses questions du Tsar. Le regard adressé au prétendant, bien que subtil et bref, pouvait être vu par le Tsar Stanislas.

Fern Arksaï

Directeur Général

Fern Arksaï : Je ne prend pas votre raisonnement comme ferme, bien que direct, je considère l'honnêteté comme une qualité. Au même titre que vous considérez la détermination. Je vais donc répondre à toute vos questions majesté.

Premièrement, nous comptons profiter de l'instabilité colossale d'un gouvernement régit par le court des actions. Nous espérons que la déstabilisation crée avant 2020, aux prochaines élections si une démission, ou autre problème grave ne perturberais pas le court des choses, un raz le bol général. De plus, depuis le "cas Novyavik", l'extrême droite ayant tenté un renversement par les armes du pouvoir, putsch qui je doit le reconnaitre à été contré avec brio sans tirer un coup de feu à perdu une popularité colossale. Nous comptons récupérer les cendres de cette extrême droite morte pour composer une base électorale. Mais malgré cette réussite, ce serais loin d'être suffisant. Nous risquons donc de ne pas gagner les élections, mais, d'autres facteurs entrent en jeu. Notamment la fracture de l'alliance des partis de droite qui risque d'enfin faire craquer l'historique majorité pour la droite au pouvoir. Nous pourrons récupérer des alliances envers les partis séparés pour former autour de nous une orbite de micro partis pour pouvoir nous permettre une majorité. De plus, a monté de l'importance des réseaux sociaux est à prendre en compte, nous souhaiterions les utiliser à notre avantage. Cela permettrai au mieux de nous faire gagner des vois supplémentaires, au moins des électeurs jeunes futurs. Et puis, si la droite se décompose, nous pourrons peut-être accéder au second tour contre les écologistes, et là, croyez moi que nous allons gagner. Avec tout ça, je suppose que vous avez compris que nous prendre le pouvoir par les urnes. Ensuite, la question de l'avenir de Novokrat n'est pas encore réglé. Trois solutions sont mises sur la table. La première, ma solution, le démantèlement de l'entreprise pour la revente des parts du capital à d'autres entreprises novaises et maintenir la concurrence. La deuxième, Novokrat devient une firme nationale appartenant à l'état, et nous aurions enfin dépassé la citation du Yuri Lavrov : "se n'est pas l'état qui a nationalisé l'entreprise, mais l'entreprise qui a privatisé l'état". Et la dernière, nous retirons Novokrat du pouvoir, mais ne faisons aucune attaque contre l'entreprise elle même, mais je crains que dans cette solution l'entreprise ne reste un entité politique majeure. Empêcher la crise qui découlerait de la fin du pouvoir dépendra de la solution pour retirer Novokrat du pouvoir qui sera choisie.
La défaite de l'ancien Slaviensk était dû à une disette doublée d'une défaite militaire. Ce qui ne devrait pas se reproduire, surtout pour la disette. Bien entendu, nous comptons garder une part de démocratie pour le respect de l'opinion publique mais aussi pour légitimer la politique du pouvoir. Et bien sûr, pour le respect du traité de Manticore. Légitimer la politique.... comme dit plus tôt, nous le ferons par la démocratie, après tout, c'est le peuple qui aura voté pour que le dirigeant soit à nouveau un glorieux tsar, mais sans oublier des votes pour l'assemblée pour voter les lois par exemple. Ensuite; le Tsar sera légitimé également par le l'héritage légitime du sang ainsi que le droit divint. Et en temps que démocratie, les anciens membres du gouvernement seront de simples citoyens de Slaviensk.
Il appuya le nom Slaviensk comme revanche au sacrilège commis en bafouant le nom de l'Empire de Slaviensk pour "Novyavik".
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15/11/2015, Kremlin de Volkingrad,
Le Grand Ambassadeur Vanaï n'avait fait qu'écouter jusque là, attendant sagement la possibilité d'une prise de parole. A y réfléchir, la situation était similaire à celle d'Alexeï IV qui n'en avait pas placer une depuis le début de l'entrevue. Nonobstant, il y avait une différence marquante, Ivan n'était qu'un simple ambassadeur tandis qu'Alexeï serait un héritier du trône. "S'il est aussi passif et réactif dans sa conquête du pouvoir, l'échec sera la clef de ses objectifs" dit-il intérieurement.


Grand Ambassadeur Ivan Vanaï du Cercle des Six mandaté au secteur Est-Eurysien

Grand Ambassadeur Ivan Vanaï: Je prends la parole afin d'exposer mon point de vue, étant qualifié et spécialisé dans le secteur de Novyavik. L'Eurysie de l'Est est connue pour son instabilité notoire, nous comptons l'explosion d'une centrale nucléaire, des élections truquées, de la corruption, des coups d'états par ci par là... Vôtre état ne fait pas exception à la "règle", du moins Novyavik. J'entends bien évidemment la pratique de l'esclavage qui a value une insécurité sans précédent pour le Saint Empire. J'étais par ailleurs moi même dans les rues lorsque des milices armées auraient pû m'ôter la vie d'un instant à l'autre. Comme a dit le Tsar, l'Union Nationale présente nombres similitudes avec l'Action Impériale. Il n'empêche que s'engager dans tels projets est facteur d'instabilité. Je comprends bien vos intentions, désormais, que souhaiteriez vous ? Qu'espérez vous de Karty ? Jusque là, vous ne nous en avez point fait part. Des aides économiques ? Des agents sur place ? Des armes pour un putsch ou que sais-je ?
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Le Prétendant au trône, qui n'avais pas dit un mot depuis le début de la rencontre, saisi l'occasion que lui donna Vanaï ne lui laissant même pas le temps de répondre. Il avait déjà une réponse en tête, il ne savais pas bien où Arksaï souhaitait en venir en laissant ses homologues s'impatienter en attendant les requêtes de l'Action Impériale, pour Alexeï, bien qu'il était silencieux, cela était intolérable qu'on laisse s'impatienter des homologues auxquels l'on réclame des faveurs. Il commença sa réponse directement après la fin de la prise de parole de Vanaï d'une voix ferme mais polie. La jeunesse d'Alexeï IV risquait de décourager tout soutien le considérant comme trop jeune pour avoir la moindre compétence, mais à vrai dire, il ne s'en souciait pas. Cependant, il savait également que non seulement s'il ne parlait pas, on le penserait comme incompétent, de plus, il savait que Arksaï énoncerait une proposition qu'il ne souhaitait pas personnellement, mais en plus que Karty refuserai.
Alexeï IV
image d'Alexeï IV

Alexeï IV : Avant toute chose, veuillez excuser notre cher Fern Arksaï pour le temps qu'il vous a laissé sans la réponse attendue. Nous pourrions probablement nous accorder sur certaines aides pour notre parti. Bien entendu, vous n'avez pas à vous ingérer dans des campagnes médiatiques avec le pouvoir en place. Mais il serait possible de nous soutenir en formant des cadres pour le parti. En effet, notre parti était encore petit il y a peu, nous n'avons pas, et de loin, eu le temps de former un personnel suffisant et compétent pour occuper nos places au parlement et aux ministères. Nous ne sommes pas, à l'heure actuelle, en capacité de diriger Slaviensk avec succès. Vous pourrez également envoyer des observateurs à Novyavik pour vérifier que nous ne serons pas défavorisés par des actions de lobbying ou de corruption ou encore de triche électorale. Qui sais ce que pourrait faire Novokrat pour éviter son renversement ? Probablement bien des choses, et nous connaissons bien la mentalité de leur PDG sur ce point. Il serait tout simplement prêt, à notre humble avis, à organiser un coups d'état. Il serait également intéressant, dans le cas où nous gagnerons les élections, de reconnaitre le nouveau pouvoir comme légitime dans le cas où nous respectons nos engagements d'arriver au pouvoir démocratiquement. Et pour finir, les tentatives de déstabilisation probable de la part de Novokrat nous font craindre le pire, je ne vais donc pas vous demander comme mes prédécesseurs un abris, mais des soldats, dans le but d'organiser un contre coups d'état. Je suis conscient des dangers auxquels Karty peut s'exposer avec de telles garanties. La dernière clause pourrait-être vue au moment même de prendre le pouvoir pour que vous puissiez étudier les risques au moment même ou les chances de coup d'état seraient les plus fortes. Qu'en dites vous ?
Arksaï regarda d'un regard tendu et énervé Alexeï. c'était à vrai dire la première fois qu'il envoyait un tel regard au prétendant au trône. Il entama alors :

Fern Arksaï : Je pense aussi ajou-
Alexeï IV : Mon cher Arksaï, n'oubliez pas votre politesse devant notre homologue et laissez lui répondre je vous pris.

Alexeï IV lui fit cette répondre en lui coupant la parole, sachant ce qu'il allait dire. Il était satisfait de ce qu'il venait de faire, il venait tout juste de prouver qu'il était le chef. Son misérable subalterne ne commandait pas.
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15/11/2015, Kremlin de Volkingrad,
Enfin Alexeï IV prit la parole, enfin Stanislas découvrit sa voix. Jusque là, le Tsar Kartien n'avait vu que le physique du prétendant au trône, le jugeant assez jeune, ce qui n'est pas un défaut en soi. En outre, la jeunesse est porteuse de créativité, est plus énergique, plus inventive et bien d'autres qualités. Nonobstant, le défaut de la jeunesse est sans aucun doute son manque d'humilité, d'expérience et de remise en question. Agé de 37 ans, Stanislas n'était ni jeune ni vieux, le compromis parfait, cette passerelle entre les deux âges.

Le Grand Ambassadeur quant à lui fut assez surpris de la témérité du Novais, qui n'hésitait absolument pas à remettre en place ses subalternes. Au sein Empire de Karty, la sphère des diplomates est assez cordiale, tous le monde se connaît, se respecte et s'entend merveilleusement bien. En effet, lorsque l'on est hors du cadre diplomatique, hors des états étrangers, les officiels s'appellent par leur prénom et ce même pour le Tsar. Même si cela est officiellement interdit, sa majesté appelle le Grand Ambassadeur Ivan, lui-même appelant son dirigeant Stanislas. Bien que cela peut relever de l'irrespect pour certains, le point de vue Kartien sur la question est assez simple, cela forme un climat d'amitié et d'entente cordiale. Au sein du gouvernement, il est futile de se cacher derrière ses titres tant que les actions suivent.

Lorsqu'Alexeï coupa sec son confrère, le Grand Ambassadeur échangea un rapide et discret regard avec Stanislas Valaski. Ce regard venait certes de deux personnes, mais il voulait dire la même chose: "Il a du cran ce jeune Alexeï." Stanislas décela un certain potentiel, un charisme chez cet éventuel dirigeant pour Novyavik. Cependant, au vu de comment il traite ses subalternes, comment traiterait-il son peuple ? Un dirigeant qui n'est point apprécié de sa population est un dirigeant que l'on peut renverser à tous moment. La seule solution était de voir comment la discussion allait évoluer. Nonobstant, les demandes d'Alexeï étaient bien plus précises que son homologue, ce qui était plus agréable à attendre. Les questions étaient plus importantes et demandaient l'autorisation de Karty, c'était à sa majesté de répondre. Alexeï demandait de l'aide pour former des politiques ainsi qu'un soutien lorsque l'Action Impériale sera élue, ce qui était acceptable pensa le Tsar. Ce dernier fit ses quelques réflexions avant de déclarer.


Tsar Stanislas I, dirigeant du Saint Empire de Karty

Tsar Stanislas I: Je vous remercie pour ces précisions plus amples vôtre Excellence. Former des diplomates et politiques dans vôtre Parti est une chose que je qualifierais de très acceptable, ce n'est point compliqué à accepter. Les portes de nos académies vous sont ouvertes, tout particulièrement l'IAPS dont sont sortis nos plus brillants diplomates. Si vous le voulez, nous pourrions même vous envoyer des Kartiens sur le terrain pour former, je pense éventuellement au Grand Ambassadeur Ilya Eksö, selon moi le meilleur du Cercle des Six.
Concernant vos demandes militaires, nous soutiendrons évidemment l'Action Impériale si elle prend le pouvoir, démocratiquement j'entends. Nous serions donc prêts à défendre l'avis démocratique en envoyant nos soldats pour consolider vôtre pouvoir, bien que l'absence de base militaire soit une difficulté supplémentaire.
Je vous demande à présent, quelle politique opterez-vous pour Karty si vous devenez dirigeant de Slaviensk ? Avant de répondre à cette question, permettez-moi de vous offrir un breuvage, je vous conseille un thé ou bien un alcool.
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Alexeï IV était satisfait de l'impression que son intervention donnait, bien que cela donnait une idée "dictatoriale" de lui, il souhaitait que l'on comprenne qu'il avait de l'autorité et du cran malgré sa jeunesse. Il fallait maintenant après cette démonstration de force, éviter de paraitre trop autoritaire. Il considéra la non-réponse de Karty concernant les observateurs pour éviter la triche, il se dit que Karty, pour une raison qui lui échappe, préférait ne pas aborder la question. Il abandonna ce sujet, ne voulant pas paraitre trop insistant.

Alexeï IV
image d'Alexeï IV


Alexeï n'était ni un grand buveur d'alcool, ni un grand buveur de thé, bien qu'il appréciait en boire occasionnellement. Il souhaita envoyer un message en préférant le thé à l'alcool au Tsar kartien. En effet, Alexeï s'identifiait comme Slavis, mais aussi Kartiens. Sa famille était du sang impérial Slavis, mais au fil des générations c'est métissé avec l'aristocratie kartienne.

Alexeï IV : Je ne peux qu'accepter votre demande, malgré mon intervention contre mon cher Fern Arksaï je pense qu'il mérite lui aussi un rafraichissement, bien que je ne souhaiterais pas abuser de votre gentillesse.
Fern Arksaï eu l'impression sur le moment d'être un simple outil diplomatique pour le prétendant au trône.

Alexeï IV : Je préférerais du thé majesté, et je vous remercie pour votre hospitalité ainsi que votre acceptation de nos proposition. Quand à votre question, je me soit d'y répondre, il est tout naturel que vous sachiez ce que nous vous réservons une fois arrivés au pouvoir en partie grâce à votre soutien. Bien entendu, comme énoncé plus haut, j'arriverai au pouvoir par la voie démocratique, ne vous inquiétez pas sur ce plan. Maintenant, ce qui est de notre politique étrangère future avec Karty, je vois votre subtile remarque de base militaire. Nous ne pouvons, pour la souveraineté de Slaviensk, accepter de tels choses. Mais malgré tout, vous vous doutez peut-être qu'en raison de votre régime politique, de votre haine contre le communisme ainsi que votre accueil que vous avez fait en 1940 à notre famille royale qui risquait la mort sans oublier que je suis né en Karty, descendant de Slavis comme de Kartiens que notre politique à votre égard serait plus qu'amicale. J’entends par là un rapprochement bien plus intense que ce que vous a adressé jusque là Novyavik. Par exemple des accords solides comme une alliance militaire défensive, qui serait bénéfique pour toutes les parties, en effet, au vu de la croissance de Slaviensk, il ne serait que bénéfique pour vous d'investir des relations à long terme sur notre pays. Nous comprenons cependant un refus de votre part. Retenez dans ma déclaration que nous agirons bien sûr pour nos intérêt, mais en remerciant les faveurs que vous aviez faits à Slaviensk jusque là, donc par une politique qui serai bénéfique pour vous.
Fern Arksaï c'était fait voler la vedette de la discussion. Il fut rassuré qu'un personnage si habile pourrait reprendre le pouvoir à Slaviensk, mais était également irrité de l’humiliation qu'il a subit pour qu'Alexeï puisse le prouver.
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15/11/2015, Kremlin de Volkingrad,

Stanislas vit que le prétendant au trône se voulait plus "sympathique", oscillant entre le ton dictatorial et amical. C'était une situation assez particulière, il faut se rappeler que c'était bien la première fois qu'un parti politique étranger était accueilli au sein de Volkingrad. Novyavik et Karty allaient tous deux entrer dans une nouvelle ère, celle ou Slaviensk devait prendre le pouvoir. Bien que le Tsarat soutiendra cette prise de pouvoir indirectement, ce sera un facteur d'amitié si cette dernière s'effectue.

Les paroles d'Alexeï étaient sans grand intérêt, n'ajoutant rien de bien particulier aux échanges, ce n'était qu'une banale confirmation. Nonobstant, le Tsar vit avec joie que son interlocuteur acceptait les spécialités Kartiennes, de même pour Fern Aksaï, bien qu'il n'avait pas exprimé son avis. Ce fut donc un employer du Kremlin qui apporta les tasses, en posant les quatre respectivement devant chaque individu. Après avoir été remercié par le classique "merci mon brave" du monarque Kartien, ce dernier se retira de la pièce. Le Grand Ambassadeur se leva à son tour, après avoir échangé un bref regard avec sa majesté qui semblait dire "je t'en prie", puis il se dirigea vers une table de la pièce. Sur cette dernière se trouvait un tourne-disque, activé par Ivan Vanaï. Se lança donc une mélodie, l'hymne de Slaviensk, en guise de remerciements. Les notes se jouant autour d'une tasse de thé, le Tsar ne se laissa pas emporter, gardant sa mine froide. Il annonça finalement, après une légère réflexion.


Tsar Stanislas I, dirigeant du Saint Empire de Karty

Tsar Stanislas I: Ma foi messieurs je n'ai rien à ajouter, et vous ?
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Alexeï IV avait déjà énoncé ses propositions, il tourna un bref regard vers Arksaï qui semblait vouloir lâcher la proposition qui lui a valut une humiliation. Arksaï jugea bon de ne pas insister dessus à nouveau pour cette fois. Mais il ne manquerais pas de le faire dans un autre Tsarat ou Royaume jugé bon pour entreprendre ce genre d'action. Alexeï écoutait ces belles notes de l'Empire de Slaviensk, il fut satisfait des honneurs que lui faisait Karty. Il comprenait que pour Karty, cette rencontre n'était pas de grande importance, mais qu'il avaient tout intérêt à avoir l'Action Impériale avec eux s'ils venaient à accéder au pouvoir.

Alexeï IV
image d'Alexeï IV

Alexeï IV : Non majesté, il me semble avoir tout énoncé jusque là. C'est donc sur ces magnifiques notes que je vous dit au revoir. En espérant vous revoir portant le titre de Tsar de Slaviensk.
Après cette déclaration, le prétendant au trône et Fern Arksaï se retirèrent, avec un nouveau soutien derrière eux. C'est plus que confiants en l’avenir qu'il retrouvèrent leur terre pour continuer leur carrière politique. Pour le prétendant au trône, cette rencontre fut une grande victoire qu'il pouvait utiliser pour légitimer son pouvoir auprès de ses subordonnés. Il fallait maintenant le légitimer auprès de sa population. C'est sur cette victoire qu'Alexeï quittait sa terre natale pour retrouver sa terre d'origine, Slaviensk.
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