09/07/2016
20:01:09
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Tsarat de Dunavoria

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Création de pays : NOM DU PAYS


Généralités :



Nom officiel : Tsarat de Dunavoria
Nom courant : Dunavoria
Gentilé : Dunavoran, Dunavorane

Inspirations culturelles : Russie/Bulgarie
Situation géographique :

Langue(s) officielle(s) : Dunav
Autre(s) langue(s) reconnue(s) : Lugovien, Zlatien & Belorien

Drapeau :
Drapeau

Devise officielle : Pour la gloire de Dieu et le bien du peuple
Hymne officiel :
Monnaie nationale : Koruna

Capitale : Lunograd

Population : 18,76 millions d'habitants


Aperçu du pays :



Présentation du pays :
La Dunavoria est un pays sorti de plusieurs décennies de dictature communiste et qui a connu une révolution politique, connue sous le nom de Révolution Pourpre, il y a deux ans. Le régime communiste a été renversé après plusieurs mois de guerre civile afin d’être remplacé par un système politique se voulant plus respectueux des traditions du pays, mais en même temps prometteur d’une modernisation de la nation en harmonie avec son histoire.

Le nouveau régime ambitionne à l’instauration d’une monarchie constitutionnelle et qui veut reconstruire le pays après des décennies d’abus, de politique socio-économique calamiteuse et surtout permettre une hausse du niveau de vie de la population. Néanmoins, cela est un processus compliqué, car des multiples factions s'affrontent pour imposer leur vision de ce qu'est une monarchie "constitutionnelle". A l'heure, on assiste au développement d'un système semi autoritaire, concédant des véritables libertés à la branche législative pendant que le pouvoir exécutif reste sous le contrôle d'une tsarine qui a pour mission de protéger par sa primauté la Constitution. Les années de dictature formelle et informelle ont conduit au fait que l'actuel système est un vaste apprentissage collectif sur comment organiser le pays sans le recours à une autocratie ou une dictature imposée au nom d'une idéologie prétendument égalitaire. On a ainsi une faction très conservatrice qui veut "se battre aujourd'hui pour que la Dunavoria de demain ressemble à la Dunavoria de hier". Il y a ensuite, moins puissant, mais quand même existant, une faction qui veut réaliser des promesses de progrès social, choses que le régime communiste avait manqué de faire. Au centre, et dominant, se trouvent une série de factions qui se désignent comme nationalistes et traditionnalistes, moins obtus à vouloir imposer une réaction, mais soucieux de protéger et rétablir ce qui a été perdu inutilement sous le coup de la dictature égalitaire.

Le pays est dominé par le Dunav, un vaste fleuve qui prend naissance au nord de la contrée et coule vers le sud. La plupart des grandes villes sont situés sur ou près du fleuve. La capitale, Lunograd, est une ville séparé par le Dunav en deux. C'est une région très fertile qui permettait jusqu'à récemment une agriculture profitable et le développement des industries. Toutefois, la destruction des forêts, l'érosion des sols, l'usage abusif des engrais, ont endommagé cette région du pays.

Une vaste chaine de montagne sépare le nord du pays du reste du continent. C'est aussi ici que se trouvent une bonne partie des richesses minières de la nation. Il y a donc beaucoup d'agglomération construites afin de servir pour l'industrie minière et les activités annexes. Néanmoins, malgré la présence de ces activités économiques, c'est une région peu peuplée et qui a donc une importance avant tout économique.

L'Ouest et l'est, loin du Dunav sont composés de plaines et de forêts, relativement peu habitées, mais au riche patrimoine écologique et historique. Ces régions sont parsemés de petits villages qui ont gardé le charme, ou le retard, cela dépend du point de vue, des siècles passés. Ces terres ont vu un accroissement de la population, constitué de gens fuyant les grandes villes et la situation se dégradant au cœur du pays. On a également une faune nombreuses et opulente, ce qui fait que ce sont des terres de chasse et à la grande diversité d'espèces animales.

Le pays connait à l’heure actuelle une profonde crise économique. Les décennies de mégestion économique ont conduit à une situation catastrophique sur le plan de l’agriculture et de l’industrie. Il faudra donc un grand nombre de réformes économiques afin de rétablir la situation.

Histoire de Dunavoria a écrit :La Révolution Pourpre – La fin du début ?

« On nous promettait le Paradies sur Terre, nous avons obtenu les Enfers. » Dmitri Lazarev

La chute de l’Union des Républiques fut brutale, du moins dans sa phase finale. Toutefois, probablement que les historiens détermineront que le début de la chute doit être placé bien avant les premiers combats, troubles et catastrophes.

Nous n’avons jamais été libres, et cela depuis si longtemps que la liberté a un goût étrange, suspect et peut-être même qu’elle est soumise à la suspicion d’être secrètement un poison. Un peuple resté pendant mille ans esclave peine à accepter l’idée qu’il pourrait se prendre en main, comme l’éléphant qui n’ose pas rompre la corde, car habitué depuis tout petit à être limité par celle-ci.

Mille ans d’esclavage forgent un peuple. C’est ainsi que depuis la nuit des temps féodaux, notre nation a été composée à l’écrasante majorité des serfs au service des princes des grandes cités et ensuite aux tsars. La bourgeoisie marchande n’a jamais émergé, écrasé par la noblesse toute puissante et un ordre religieux qui ne supportait pas de rivalité. Un millénaire avec quasi aucun changement.

Beaucoup réclamaient au début du 20e siècle des réformes, mais ces cris ne furent pas entendus. Le tsar Vasily III n’écouta personne et nul avertissement. Il allait devenir le dernier tsar des temps anciens, rompant une lignée séculaire traversant les âges. C’est uniquement sa petite-petite-fille qui pourra ceindre la Couronne de fer.

Notre pays a été libéré du joug des tsars il y a huitante ans, à savoir en l’an 1933. Vasily III était encore jeune, mais sa vie n’allait pas durer au-delà de cette année. Il perdit le pouvoir sous la force d’un ouragan révolutionnaire. Le pays perdit son autocrate pour succomber à la tyrannie des apparatchiks et intellectuels du Parti révolutionnaire.

Finalement, est-ce que les choses avaient vraiment changé après la Révolution ? Est-ce que le Soleil se levait différemment ? Non. On priait toujours un Dieu, mais cette fois-ci, il avait une grande barbe et forme parfaitement humaine. Nos dirigeants moustachus s’érigeaient des statues et le peuple leur devait un culte d’une manière dont le pire des tsars n’aurait pas osé faire. Une fois qu’un moustachu mourait de vieillesse ou de sénilité, voire les deux, un autre moustachu presque aussi vieux le remplaçait. Et quand ce n’était pas un moustachu, c’était un chauve, mais toujours aussi vieux, toujours aussi imbu des thèses où on proclame l’égalité pour créer la dictature des prolétaires, à savoir du Parti sur les peuples de notre pays.

On promettait le progrès et l’industrialisation…on allongeait les heures de travail afin que l’Homme serve davantage les nombreuses machines qui furent fabriquées comme si l’Homme avait été conçu pour être l’esclave des automates du socialisme. Les usines se remplissaient pendant que les boutiques se vidaient, car le Parti voulait des machines et non des ventres pleins. Il fallait tenir des objectifs irréalistes imaginés par des gens qui tenaient des stylos et non des marteaux. Ils nommaient cela plans quinquennaux et quand ceux-ci ne suffisaient pas, car la Nature résiste aux délires de l’esprit humain, alors ils créaient des plans sur quatre ans ou sur six ans.

Les masses de notre pays furent exploitées et la Nature asservie avec la brutalité d’un époux sans regret. Les forêts furent abattues, les terres empoisonnées, les rivières polluées, les airs contaminés et chaque richesse naturelle mis au service de plans chaque fois plus fous. On appelait cela progrès.

Mais rien ne dure. Il y a quelques années, la somptueuse économie planifiée et dirigée de manière centralisée commença non seulement à tousser, mais à cracher du sang. La productivité ne cessait de reculer, et c’est alors que la vaste machine bureaucratique et politique commença à paniquer. La production des terres agraires, trop empoisonnées, s’écroulait. Les manques devenaient des pénuries et les pénuries des famines…et c’est poussé par la faim ultime que le peuple commençait enfin à gronder après tant de décennies de dictature heureuse et égalitaire.

Dépassés par leurs crimes, les membres du Parti firent ce que font les grands fauves : ils s’entre-dévorent, s’accusant de révisionnisme, de manque de discipline et de blasphème envers les fondateurs du Parti. Rarement autant de Foi exista dans un groupe si officiellement athée. Toutefois, les Dieux du Socialisme ne répondaient pas à leurs appels.

Quelque part quelqu’un tira en premier. On ne saura probablement jamais qui fut le premier à prendre un fusil et abattre un membre du Parti, mais quelqu’un le fit. Partout la violence commença à éclore comme les germes brisant une terre restée trop longtemps gelée. Les révolutionnaires du Parti firent face à une vraie révolution.

La Guerre civile dura deux longues années et elle se conclut avec la destruction du Parti et l’aboutissement le plus improbable : l’arrivée au pouvoir de la Coalition Pourpre, une alliance entre partis nationalistes, conservateurs et socialistes. La Grande Alliance établit un gouvernement provisoire dont le but fut de mettre un terme au chaos absolu et redonner de l’ordre à notre pays. Cela fut la naissance de la Constitution Pourpre.

Chose inouïe, elle fut soumise à un référendum, mais non ceux du Parti, gagné usuellement avec 101% des voix, mais réalisée le plus sincère qu’il soit possible chez les simples mortels. On approuva celle-ci avec 57%, un avertissement pour l’avenir, mais peut-être aussi la preuve que le nouvel ordre voulait sincèrement améliorer les choses et abandonner le mensonge permanent.

Nous avions perdu le Parti et avions gagné une tsarine ainsi quelque chose qu’on pouvait qualifier de « démocratie », autant que ce terme ait sens sous nos latitudes.

Mentalité de la population :
Le pays est marqué par trois courants de pensée dominant. Une partie des anciennes élites ont gardé les convictions idéologiques du Parti égalitaire, même si ceux-ci ont perdu presque toute leur superbe et représente désormais un ensemble d’idées remis en cause par une large partie de la population.

Il existe une fracture importante entre les espaces ruraux et les espaces urbains. Les villes et cités sont davantage marqués par l’esprit de la Révolution Pourpre, donc les idées mettant en valeur une modernisation défenseuse des libertés individuelles, d’un ordre juridique stable, de procédures politiques non-arbitraires et aussi d’un cadre constitutionnel proto-démocratique. On pourrait donc classer cette partie de la population comme plus « libérale » même si cette notion doit être atténuée par un conservatisme assez marqué dans le domaine social. Le libéralisme s’exprime surtout dans la conception d’une vision plus égalitaire des rapports entre les sexes. Toute autre innovation semble encore impensable à ce stade dans le pays.

Les campagnes ont que très peu d’intérêt pour le libéralisme politique et sont très marqués par un conservatisme relativement religieux et plus soucieux de défendre les coutumes et habitudes locales contre ce qui est considéré comme un pouvoir central historiquement prédateur. On conçoit la société et les rôles de chacun de manière très conservatrice avec très peu d’intérêt pour ce qui est résumé sous le terme de « liberté individuelle ».

Place de la religion dans l'État et la société :
La place de l’Eglise orthodoxe est complexe. Le pays a connu des décennies d’athéisme d’Etat, ce qui a profondément marqué la population.

La Révolution Pourpre a ambitionné d’un retour aux racines et donc d’une restauration de l’Eglise et des traditions. Si cela a été partiellement réussi, la religiosité est encore très loin des niveaux prérévolutionnaires, sous l’effet d’années d’athéisme d’Etat, mais aussi la lente évolution mondiale des mœurs. La restauration est donc plus d’ordre politique que moral pour le moment.

La dictature égalitaire a entraîné des conséquences brutales pour beaucoup de minorités religieuses. Les pogroms du siècle précédent ont produit une quasi-disparition des minorités religieuses orthodoxes, dont des petits groupes ont quand même survécu voire reprit des couleurs durant les décennies de la dictature.


Politique et institutions :



Institutions politiques :
La Constitution Pourpre a été établie durant les mois suivants la fin de la Guerre civile et prévoit l’établissement d’une monarchie constitutionnelle. La stricte séparation des pouvoirs a pour particularité que le pouvoir exécutif, comme dans beaucoup de systèmes parlementaires, n’est pas inféodé à la branche législative. Il n’existe donc pas l’usuelle union des pouvoirs exécutif-législatif.

Cette stricte séparation des pouvoirs a pour but d’empêcher la constitution d’un pouvoir trop fort, que cela soit de la part de la branche exécutive ou la branche législative. En revanche, la large autonomie du pouvoir exécutif du pouvoir législatif, et la nature non-élective de la branche exécutive conduit à ce que la Constitution Pourpre n’est pas classée comme une démocratie libérale, mais comme un régime autoritaire. Toutefois, la branche exécutive ne dispose pas de pouvoirs permettant un passage en force par rapport à la branche législative.

La Douma, donc le parlement, est monocaméral. Il est constitué de 251 représentants, élus à la proportionnelle par les populations des provinces. Il n’existe techniquement pas de seuil minimal de votes à obtenir pour qu’un parti obtienne des sièges, mais le fait qu’un siège est attribué par 74 000 habitants conduit à ce que les petites formations peuvent avoir de la peine à percer dans des régions peu peuplées et conservatrices.

La branche exécutive est dirigée par le tsar, voire dans le cas présent, la tsarine. Celui-ci a pour principale mission de protéger la Constitution Pourpre, de diriger les forces armées et de nommer les membres du cabinet. En théorie, il n’existe pas de Premier ministre, tous les membres du cabinet étant égaux entre eux, mais en pratique, c’est le ministre de l’Intérieur qui a la présidence des réunions quand le monarque n’est pas présent. Le ministre de l’Intérieur assume ainsi une fonction de primus inter pares. Il est coutumier depuis la fin de la Guerre civile que le cabinet reflète la composition politique de la Douma. Chaque parti ou groupement de parti a usuellement un nombre de sièges qui correspond à sa force politique. Cette règle n’est pas appliquée strictement par le simple fait que couper un ministre entre deux serait politiquement légèrement problématique.

Le système judiciaire est encore fortement tourmenté par la Guerre civile. Cela fait deux ans que la nécessité s’impose d’une vaste réforme du système judiciaire marqué par la dictature égalitaire. En pratique, la population élit les juges locaux qui se chargent d’assurer la justice en s’appuyant en partie sur la coutume et en partie sur le corpus de loi, quand cela est possible.

Principaux personnages :
Evdokia Rurikovich : Tsarine de Dunavoria, chef d’Etat et indirectement aussi chef de Gouvernement du pays. Elle a un caractère très calme et diplomate, à la différence du tsarévitch qui lui est beaucoup plus énergique et déterminé.

Vladimir Rurikovich : prince héritier de la Couronne. Il a participé aux combats révolutionnaires à l’âge d’a peine seize ans. C’est un jeune homme au caractère très fort.

Politique internationale :
La Dunavoria sort d’une crise majeure qui l’a beaucoup affaibli et il est donc improbable que le pays ait les moyens d’une diplomatie agressive. L’actuelle doctrine diplomatique est donc très défensive et cherche surtout à trouver des solutions à l’extérieur pour aider à résoudre les problèmes intérieurs, comme la crise économique.

Toutefois, par la nature de la Révolution Pourpre, les autorités sont très méfiantes à l’égard des régimes socialistes et communistes, les considérant comme naturellement menaçant pour sa sécurité intérieure et nationale. Les autorités du pays auront donc davantage d’appréhension à l’égard d’un pays communiste qu’un pays non-communiste.
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Informations supplémentaires :

Du coup, je te souhaite un agréable RP et une bonne installation. Avant de te lancer dans l'aventure du RP, je me permets de te mettre au courant de quelques trucs :

    []En tant que nouveau joueur, tu as 4 mois de protection durant lesquels aucune action hostiles pourra être menées contre toi. Tu pourras en faire aucune. Pour plus d'information.

    []Tu peux demander à la modération à ce que trois de tes personnages soient immortels.
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