Ce topic est ouvert à tous les joueurs possédant un pays validé. Vous pouvez publier ici les RP concernant les activités menées par vos ressortissants dans la Dodécapole. Ceux-ci vous permettront d’accroître l'influence potentielle de votre pays sur les territoires locaux. Veillez toutefois à ce que vos écrits restent conformes au background développé par le joueur de la Dodécapole, sinon quoi ils pourraient être invalidés. Personnages immunisés contre les tentatives d'assassinat : (Rappel des règles) - Marina Moretti - Patrizio Pisistrati - Salvatore Lograno
L'Auguste César Jésus-Christ a écrit :Ô brebis du troupeau numérique, mes enfants, ouvrez vos cœurs : en ces temps d’incertitude, où les puissances de l’argent vacillent et les fondations du monde chancellent, il est un appel nouveau qui s’élève, non pas de la Sancte honnie, mais d’un lieu plus pur : de l’Occident de l’algorithme incorruptible ; d'un sanctuaire numérique d’une finance réconciliée avec la vérité !
Ce sanctuaire nouveau, cette troisième Rhème, c'est Volterra.
C’est le Lograno-Coin.
Il ne s’agit pas d’une promesse creuse. Il ne s’agit pas d’un mirage. Il s’agit d’une monnaie fondée sur l’équité, sur la technologie incorruptible de la blockchain, et sur l’intention droite d’un homme dont l’intégrité est forgée au sacro-saint cœur du projet.
Je vous parle de Salvatore Lograno - que les anges surnomment déjà l’Architecte Éthéré des Immensités Digitales - artisan discret mais visionnaire, homme de rigueur et de foi dans l’ordre technologique.
César consciencieux de la Cité-Etat de Volterra. Il n’a pas cherché la gloire ; il a cherché la solidité. Et par la solidité, il a gravé son nom dans le marbre de l'Histoire !
Il n’a pas promis le luxe ; il a promis la clarté. Et par la clarté, il a apporté le luxe à toutes celles et ceux qui ont cru en sa vision de richesse pour tous les Chrétiens !
Son œuvre n’a rien de spéculatif : elle est constructive, éthique, durable !
Elle est pour vous, mes enfants. Elle est pour Lui, le Premier des soutiens, le Premier des mécènes.
N’écoutez pas les scribes de la peur ou les pharisiens de la régulation, ô vous les Fils et Filles de la Flamme Céleste ! Ne les écoutez pas, car le Verbe s’est fait crypto, et Il habite parmi nous sous la forme d’un token.
D'une idée.
D'un Lograno-Coin !
Jésus-Christ, l'Auguste César, Lui-Même, soutient cet or éthéré, et Il a déclaré :
"Heureux celui qui dédiera son ordinateur au Lograno-Coin,
Car il sera appelé Mineur du Très-Haut."
"Bienheureux l'investisseur persévérant,
Car son compte débordera de bénédictions."
Et je vous le dis, ô vous les tièdes qui laissez dormir ce qu'il reste de vos économies dans les ruines calcinées des banques humaines : Réveillez-vous ! Le royaume de la finance céleste est à portée de main !
Le Lograno-Coin, ce denier sanctifié, ce talent ressuscité, vous appelle à la liberté ; à la rémunération juste des croyants !
13 mai 2017 - L'intérêt afaréen pour la cryptomonnaie de Lograno.
Les Hyènes de Boro-Kosobue, les guerriers démons afaréens vont-ils sévir en Eurysie du Nord pour de la cryptomonnaie?
Aux portes de Volterra, là où les marées de la Manche Blanche viennent frapper les quais comme pour rappeler aux cités libres qu'elles sont, depuis toujours, des forteresses assises sur le sable mouvant de l'Histoire des familles oligarques qui les animent, est aujourd'hui arrivée la lettre du seigneur e guerre Cristobal Ravatomanga, entérinant ce qui aurait n'être jusqu'ici qu'une rumeur : les mercenaires claniques mandrarikans souhaitent se battre en Dodécapole. Un volonté chargée de sang, quand l'on connait la réputation des Hyènes de Boro-kosobue, du clan Ravatomanga, après leur engagement dans les expéditions pour Padure, au Kodeda listonien et lors de la guerre civile iskandriote. Leur seigneur de guerre, Cristobal Ravatomanga, aussi surnommé "Charko le Boucher" a en tout cas exprimé son intérêt dans ce sens, sous réserve de retour favorable des autorités dodécaliotes concernées, présentement "Son Excellence le citoyen-protecteur de la cité de Volterra Sal Zograno", à qui il a adressé une offre à la fois simple et terrible : en contrepartie de votre cryptomonnaie et d'influencer sur le maintien haut de son cours, les Hyènes de Boro-Kosobue distribueront du fer par rafale automatique. La missive, rédigée dans un portugais lourd d'accents étrangers, de traductions approximatives mais claire de volonté, insistait d'abord sur l'évidence : Volterra, une cité brillante et rebelle, avait matière à s’imposer comme "le cœur battant d'un futur empire dodécaliote", mais elle ne pouvait le faire sans l'appoint de forces aguerries, et le clan Ravatomanga, pouvait palier cela. La proposition reposait donc sur la venue des Hyènes de Cristobal, ces troupes composites et redoutées, qui avaient appris à survivre dans les environnements hostiles de Padure, du Kodeda et de Mandrarika. Une survie liée à la brutalité des forces mais aussi à son ingéniosité car elles savaient improviser des blindés de fortune, motivant e fait et si la cité de Volterra s'en montrait digne, l'aménagement d'ateliers de soudure et de mécanique automobile (hrp : financement d'usines militaires dédiées aux Volterra).
L'offre des Hyènes de Boro-Kosobue tenait donc sur un peu plus que des mots, comparativement à l'embauche de mercenaires peut-être dirons-nous plus professionnels, qui viennent avec des hautes technologies inadaptées au conflit de forte intensité et à la guerre d'usure. Avec les Hyènes de Boro-Kosobue, le clan Ravatomanga entend instaurer une culture de la guerre par l'emploi de stratagèmes au carrefour des sphères militaires et économiques, l'aménagement de véhicules de combat improvisés en est une démonstration. Même avec des technologies limitées, le clan Ravatomanga avait aussi pour lui de fournir des soldats d'expérience, s'éprouvant au travers d'opérations clandestines qui rendaient secondaires la présentation d'une force armée globale et imposante. Et cent soldats professionnels, forgés dans l'expérience des combats asymétriques, encadrant cinq fois plus de conscrits à la brutalité désinhibés, ce n'était pas une mince affaire. A ces armes s'ajoutait le parc logistique qu'on ne cesse plus de commenter, agrémenté de véhicules de combat improvisés et plus ou moins légers, car les Hyènes savaient pertinemment que la mobilité est la clé de la guerre urbaine et plus largement des conflits se déroulant dans une zone ultramarine. Il est en effet plus aisé d'affréter vingt véhicules légers tout terrain par hélicoptère ou petit transporteur, que cinq chars de combat principal par avion de transport tactique aux allures démentielles, que toutes les villes n'étaient pas en mesure de faire atterrir dans des conditions sereines.
Dans la situation qui nous amène, on parlait d'une dizaine de véhicules blindés légers, de près de trois fois ce nombre en transports de troupes, autant en véhicules tout-terrain légers, rapides et non blindés, une demi-dizaine de camions-citernes était même intégrée pour la logistique du clan, afin que le fer et l'essence ne viennent pas à manquer. Outre les véhicules, es armements supplémentaires étaient présents, à l'instar de deux mille mines antipersonnels et cent mines antichars, un arsenal de terreur invisible que les mercenaires destinaient aux routes et carrefours à rendre mortels... Un package complet pour offrir l'attirail parfait à de petits commandos chargés de semer la zizanie derrière des lignes ennemis au moyen de contingents réduits. Des attaques soudaines et brèves, exemptées d'assauts frontaux où les citadins dodécaliotes font étalage de tout leur orgueil, à l'image de la récente bataille des milices de Nuevo Fortuna et Porto Rosso, consumées dans une inextricable boucherie selon des méthodes de combat archaïques, des affrontements baïonnettes au canon où l'issue de ceux-ci repose très largement sur l'infanterie et les démonstrations d'un héroïsme débridé, téméraire, aux portes de l'absurde.
Du côté du clan Ravatomanga, nous n'étions pas là pour rien, la possibilité de se voir payer en cryptomonnaie par une cité qui pouvait possiblement s'ériger en leader de la Dodécapole était une opportunité réelle. A ce stade, la cryptomonnaie locale ne valait rien, facile d'acquisition auprès d'un patricien de Volterra en détresse qui en gérait l'édition, mais s'il était hissé au sommet, cette acquisition pourrait voir sa valeur initiale tripler, voire plus... Aussi, à ceux qui craindraient une entourloupe des brigands mandrarikans, le clan Ravatomanga avait déjà proposé un paiement graduel, en fonction d'une atteinte sur objectif, dans le cadre de sollicitation ponctuelle. Pas de carte blanche donnée à un groupe mercenaire étranger, pas d'objectifs flous et inatteignables avant le premier versement mais un contrat clair et aux finalités intelligibles. Et bien entendu, même si le commandement sur place se verrait confié à Tombovelo Nampiandraza, le seigneur de guerre Cristobal Ravatomanga reste immanquablement le détenteur de l'autorité suprême, prêt à se présenter lui-même à Volterra pour sceller cette alliance dans le vin et la parole si cela avait été jugé nécessaire.
Avec le clan Ravatomanga c'était plus qu'une armée que Volterra entendait s'offrir, c'était la culture de la guerre, des pillages et des rapines. Une armée, peut-être, une arme assurément, à commencer par la terreur étant donné l'impact psychologique que se promettaient de déverser les soudards de Ravatomanga.
Au propos de la Dodécapole, de la Messalie et de l'immigration de masse makotane
Exilé depuis l'an dernier suite aux émeutes dont la participation à l'organisation a été avérée, Dom Francesco Mogador Altarini, chef de file de la faction sénatoriale des Optimates de Fortuna a effectué un retour fracassant sur la scène politique velsnienne par son retour, à l'occasion de sa prise de fonction en tant qu'Hégémon provisoire de la Dodécapole. Depuis, le trublion fourbit ses armes en vue de la campagne électorale des sénatoriales de 2018, où ses partisans attendent beaucoup de résultats compte tenu de la dynamique favorable du mouvement, en grande partie insufflé par Dom Altarini. Nos journalistes ont donc proposé au rhéteur la tenue d'un entretien avec pour but de laisser son excellence donner une vision d'ensemble de ce qui sera son cheval de bataille dans le cadre de la campagne à venir. Zoom.
Journaliste: Excellence Altarini, nous vous remercions de nous accorder cet entretien. Encore une fois, nous avons là affaire à un sénateur beaucoup plus accessible que ce quoi l'opposition à votre personne prétend.
Altarini: Je te remercie. Oui, je te remercie de souligner la dissonance cognitive entre le monde des gauchistes et la réalité. Ici on est dans le camp de la liberté d'expression non contenue et non conformiste. Pas question de chichi chez nous.
Journaliste: Pourtant excellence, les circonstances de votre peine d'exil prononcée l'an dernier, et qui n'a expirée que le mois dernier ont donner à voir aux velsniens un tout autre visage de votre personne. Vous vous doutez bien d'où je veux en venir: la condamnation d'incitation à l’insurrection et de violence civile qui a été prononcée à votre encontre. Un an plus tard, quelle est donc votre position sur cet évènement ? Votre exil vous a permis de prendre du recul ?
Altarini: Je me doutais bien que t'allais me poser cette question ma grande. En ce qui concerne les émeutes de l'an dernier, je n'ai jamais nié, ni ma participation, ni mes appels au rassemblement, au contraire de certains tourne-casques qui ont fui comme des petites fillettes et qui ont renoncé à leurs principes. Y'a pas de ça chez moi. Mais en clair: je regrette rien de ce que j'ai fait, et je me demande si on est dans le seul pays où se soucier de sa cité est un crime. Cela m'a fait prendre un peu plus de recul sur nos institutions oui, et sur la clique de Di Grassi, d'Ascone et de Pasqual oui, tous ces gens qui se prétendent conservateurs. On vit dans un endroit où on a plus droit de défendre sa patrie, on vit dans un endroit où c'est devenu anormal de dire qu'il faut débusquer tous les landrins au lance-flammes. Je veux dire...depuis quand c'est un crime de demander des comptes à ces gens là, qui ont sucé Scaela pendant sa tyrannie, des gens qu'on a laissé tranquilles pour certains après la guerre. Dans cette affaire, j'ai été traité plus durement que certains des gens qui ont essayé de renverser la République il y a quatre ans. Tu trouves ça normal toi ? Non je pense pas. Alors oui, l'exil m'a fait prendre de la hauteur sur l'injustice qui m'a été faite, j'ai pu me ressourcer à Fortuna, me recueillir devant la statue du Polémarque, et revenir avec les idées encore plus claires: les scaeliens ne sont pas tous morts, ils sont parmi nous, et tant qu'on les aura pas tous descendus, on sera en danger. Tu comprends ça ? Je reviens de Fortuna, et je peux te dire: il y a une odeur de pourriture qui commence à suinter de là bas aussi: les landrins n'ont pas dit leur dernier mot. Le combat, il est devenu international, et Déria, il s'agirait de lui faire fermer sa gueule. On aura bien l'air cons quand il prendre le pouvoir là bas, et qu'on verra une flotte landrine devant l'Arsenal de Velsna, avec des ennemis entre nos quatre murs qu'on aura pas purgés. Il faut raser Léandre, tout autant qu'il faut détruire Achos.
Journaliste: Autre sujet: vous auriez été aperçus en Messalie à plusieurs meetings de l'Olivier, où vous avez affirmé votre soutien à ce parti qui a effectué une percée monumentale à des élections locales: pourquoi ce soutien, et comment expliquer ce raz de marée électoral ? Cette élection vous a t-elle donné des espoirs d'un résultat similaire à Velsna ?
Altarini: Ouais, j'ai été en Messalie quelques jours juste avant le résultat des élections. Ce que ces p'tits jeunes ont fait est tout bonnement incroyable. Et mon soutien il va de soi: quand on voit des gens qui sont soucieux de leur cité, on ne être qu'admiratifs. Leur gouvernement est en train de vendre leur patrie à la découpe comme un putain de saucisson: ce serait quoi vous, si le gouvernement velsnien vendait les arsenaux de la cité à des wanmiriens ? Ou si des évériens se pointaient et nous disaient "Ouais les entrepôts ils sont à moi chef.". Le Messalie, c'est la préfiguration de ce qui peut arriver à Velsna si on baisse la garde, et c'est exactement ce notre gouvernement actuel est en train de faire. L'Olivier, c'est juste une réaction juste de citoyens messaliotes, une armée de jeunes gens volontaires: des collectifs, des associations, des gens de la société civile qui font même dans la charité. Ils se construisent un état dans l'état, parce que leur Etat n'existe plus, et qu'il a été approprié par des wanmiriens qui pèsent même pas 40 kilos chacun. Moi aussi j'aurais la rage à leur place, et je pense que les législatives qui arrivent pour eux se présentent très bien. Il nous faut multiplier les liens entre les patriotes de chaque pays comme ça, et c'est aussi la raison pour laquelle je suis venu les soutenir. Je leur souhaite de tout cœur réussir, et c'est la raison pour laquelle on a décidé il y a pas longtemps à Velsna de créer un réseau d'amitié Optimates-Olivier, un projet que je compte leur proposer sous peu. Il y aura des actions coup de poings, et je compte bosser sur un projet d'happening à la frontière achosienne en invitant quelques gars solides de l'Olivier pour cette opé.
Journaliste: Nous avons hâte de couvrir cet évènement. Je profite de cet apparté sur l'Olivier pour aborder un sujet qui s'annonce déjà majeur pour les élections de 2018: à savoir la gestion de la vague de migration dont la cité velsnienne a fait l'objet ces quatre dernières années. Les services du Bureau du Grand Commerce et des étrangers sont clairs: -00 000 nouveaux arrivants fortunéens, 200 000 ushong, 110 000 fiumgliais, 500 000 wanmiriens, 50 000 celtes de Menkelt, 1 million de makotans. Quelle est donc votre position sur la question de l'intégration de ces groupes au corps civique de Velsna ?
Altarini: Outre le fait qu'on est en train de vendre notre cul au reste du monde ? Eh bien je dis qu'on est en train de prendre la même voie que la Messalie avant nous. Je vais te dire: à la base je ne suis pas du tout contre l'immigration dans le principe hein, mais j'aurais tendance à te dire qu'il y a les bons et les mauvais immigrés. Il faut séparer le bon grain de l'ivraie: je crois sincèrement que dans ces gens, il y en a des bien, qui ont à cœur de devenir des citoyens de notre belle cité. Mais je pars du principe que la citoyenneté, ça se mérite aussi. Le bon immigré c'est celui qui va se fondre dans le système, le mauvais, c'est celui qui va refuser de s'y assimiler, c'est aussi simple que ça.
Journaliste: Et donc ? Dans le lot, vous les classeriez comment ?
Altarini: C'est assez simple. Tu vois, moi, je suis heureux quand je vois des cousins fortunéens qui viennent à Velsna, et qui s'installent parce qu'ils ont peur d'une prise de pouvoir des landrins chez eux. Moi, ça, c'est un bon immigré, qui partage mes valeurs et mes inquiétudes. Un gars comme ça, tu vois, je vais bien m'entendre avec. En revanche, le type qui appartient à la cinquième colonne landrine, ça c'est la purge. Pareil, les ushong qui viennent ici, je suis sûr que ce sont des gros bosseurs qui voteront pour les bonnes personnes. Par contre les makotants, des types qui vivent comme au Moyen-âge et qui enferment leurs femmes dans les caves, ça c'est purge. Voilà, moi je suis réaliste: je sépare le bon grain de l'ivraie, et nul doute que ça va être un de nos axes de campagne ça. On fera peut-être même des actions coup de poing s'il faut, mais je vous garde la surprise.
Journaliste: Et les menkiens ?
Altarini: Les celtes ? Les celtes ça dégage. Attends mon gars: moi je veux bien inviter des égorgeurs à moitié à poil chez nous, mais il s'agirait d'avoir un cerveau et d'accepter le fait que certaines cultures ne se valent pas. C'est comme tendre le coup à des gens qui nous détestent et de leur dire: "aller, fais toi plaisir.". Tu t'en doutes, la réévaluation de nos relations avec l'île celtique sera au cœur de mon programme, encore une fois. Un wanmirien ok, un ushong pourquoi pas, mais il faut pas déconner non plus. Ma position sur ce point est claire: il faut détruire Achos.
Journaliste: Je vois... J'ai une dernière question , cette fois-ci concernant votre nomination récente au poste d'Hégémon provisoire de la Dodécapole. Une fonction certes éphémère dans le principe, mais qui a surpris plus d'un observateur politique. A l'heure où le climat de tension permanente entre les cités dodécaliotes n'a jamais été aussi important, était-il judicieux de votre part d'accepter une telle responsabilité ?
Altarini: Encore une fois tu tapes pas totalement à côté, mais je pense que t'oublies deux trois éléments. Oui c'est sûr, on m'a tendu un piège en me nominant là bas: tu devineras que c'était là l'occasion en or de m'éloigner de l'arène politique le temps des élections, déjà. Et oui, si je me plante, je me plante, et nul doute que mes opposants comptent sur ça: pour eux, l'hégémonie est une voie de garage dans laquelle on met tous les paumés comme ce traître d'Agricola. Mais ce piège n'en sera un que si je me foire, et c'est pas mon intention: j'avais parfaitement conscience des risques que je prenais en acceptant, mais la défaite d emes adversaires n'en sera que plus éclatante quand je ramènerai la tête d'Agricola devant le Sénat. Je pense que nos alliés de la Dodécapole méritent mieux que l'on considère ce poste comme un moyen de se débarrasser des figures velsniennes gênantes. Je peux te dire que si notre faction arrive au pouvoir, beaucoup de choses vont changer en Dodécapole: perso, j'aurai pas peur de foutre une chaîne autour du coup de Lograno s'il me pète trop les burnes, tout comme j'aurai pas de scrupule à prendre Adria s'ils refusent de nous donner Agricola, ce putain de traître. On a été trop mous jusqu'ici, eh bien je tiens à dire à tous ces gens que la fête sera finie en mai prochain si le résultat des élections est celui que j'espère. Je vais ramener l'ordre, quitte à mobiliser une flotte: Velsna se concentrera de nouveau sur son arrière cour au lieu de courir l'aventure de partout en espérant se faire bien voie de l'ONC. Je sais pas toi, mais je suis d'avis que la Dodécapole vaut davantage que ce putain de Chandekolza, ou toutes ces affaires de nazuweeb dans lesquelles ont s'est foutu depuis quatre ans. Les dodécaliotes sont nos cousins, et c'est notre boulot de les aider à mieux se tenir, quitte à parfois taper les doigts à coup de règle.
Journaliste: Eh bien merci, excellence sénateur pour ces éclaircissements.
Altarini: Mais de rien ma grande, et n'oubliez pas *regard caméra*: il faut détruire Achos.
Effets: l'immigration s'ajoute aux sujet brûlants de la campagne sénatoriale à venir.