08/07/2016
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📖 Encyclopédie de l'Arénisme

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ENCYCLOPÉDIE
de l'Arénisme


SOMMAIRE


I - La biographie de la Prophétesse - ici

II - La progression religieuse après la mort de la Prophétesse - ici

III - La philosophie religieuse - ici

VI - L'organisation de l'Institution - ici

V - Les courants particuliers de l'Arénisme - ici

VI - La compatibilité avec d'autres religion - ici
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I - La biographie de la Prophétesse


On date approximativement la naissance de la Prophétesse, de son prénom supposé Philis, entre -210 et -200 dans les îles persanes entre l'Afarée et le Nazum. Fille d'un modeste négociant d'épices, elle partit avec lui dès sa plus tendre enfance. De ses cinq à ses dix ans, elle remonta le long des côtes par voie terrestre en passant notamment par Levansti puis par Siriye où son père commerça un temps. Elle le suivit successivement entre ces deux villes.

Vers ses dix ans, la Prophétesse suivit son père qui dut partir pour l'est de l'Afarée. Avant son départ, au port de l'actuelle Zarovka, elle y découvrit l'esclavage, vision qui ne se dissipa jamais totalement. Elle prit alors le bateau pour se rendre successivement dans plusieurs villes afaréennes toujours près du littoral, quoique s'en éloignant quelques fois à la recherche de marchandises à revendre. C'est durant cette période que Philis reçut la plus grande part de son instruction.

Les affaires de négociant de son père ne marchaient plus, et celui-ci tomba malade. Vers les 15 ans de la Prophétesse, elle et lui partirent pour l'Afarée dans l'espoir d'y trouver un travail leur permettant de subsister. Avant d'embarquer, Philis fut détroussée par un homme. Les affaires de la Prophétesse dans les mains, il s'enfuit en courant, mais trébucha sur une pierre dépassant du sol et s'ouvrit le crâne. Il en mourut presque instantanément. La Prophétesse récupéra alors ses biens sous un tonnerre d'applaudissements et partit pour l'Afarée. Sur le trajet, les marins constatèrent l'étrange présence d'animaux qu'ils n'avaient jamais vus de si près. Ils parlèrent de "hordes de dauphins accompagnant le navire" et de "la plus imposante baleine qu'ils n'avaient jamais vue".

En arrivant en Afarée, le père et sa fille trouvèrent refuge dans une auberge où les affaires allaient mal. Toutefois, les carnets de voyage de la Prophétesse rapportent qu'une semaine plus tard, toutes les réservations furent complètes et que l'endroit connut un succès que nul n'aurait pu prédire. La Prophétesse y prit alors un petit travail contre de quoi manger et une chambre qu'elle se partageait avec son père. Un soir, il est rapporté qu'une voyante arriva dans l'auberge, puis, comme prise d'hallucinations, pointa du doigt la prophétesse qui n'avait alors que 17 ans. "Oh ma fille ! Tu ignores tout de ton destin !" dit-elle, avant de s'incliner comme si elle était en la présence d'un dieu.

À la mort de son père, la Prophétesse souhaita quitter la ville. Elle s'engagea alors dans un groupe de caravaniers et joua du fait que leur chef fût éperdumment épris d'elle. Elle décrit y acquérir un pouvoir de décision important, être traitée en égale des hommes, et quoique ne participant pas aux tâches physiques, elle aida le groupe et obtint en échange un statut de leadeuse, conseillant le dirigeant des caravaniers qu'elle accompagnait. Elle explique également détenir cette influence du fait d'événements surnaturels survenant de temps à autre et lui conférant une image spéciale aux yeux de ses compagnons de route. À plusieurs reprises, on retrouva par exemple dans son lit des serpents venimeux, sans qu'une seule fois elle n'ait été mordue par ces derniers.

Un soir, sur la route d'Abunaj, l'un des caravaniers qui l'accompagnait l'agresse sexuellement, sans qu'elle ose en parler à personne. Le lendemain, le voyage reprit comme si de rien n'était, mais l'individu se fit piquer par un scorpion. Il succomba de ses blessures dans d'atroces souffrances. Le soir, la Prophétesse rapporta faire d'énigmatiques rêves, dans lesquelles elle semblait distinguer précisément des instants de son enfance, puis des événements qui lui étaient inconnus. Elle écrit dans ses carnets de voyage rêver d'emprunter certaines routes particulières, d'en éviter d'autres, de rencontrer certaines personnes – dont le souverain d'Al Kara, ainsi que le prince d'une Cité perdue dans le désert dont elle ne savait rien – et de voir des centaines de gens se prosternant devant elle.

Toujours avec les caravaniers, elle poursuivit sa route à destination d'Abunaj à travers les régions désertiques. Contre ses recommandations, le groupe s'enfonça plus profondément dans le désert. Alors qu'ils semblaient perdus, Philis fut la seule qui resta confiante et décida de prendre les rênes des caravaniers, mais leur chef s'y opposa. Celui-ci voulut rebrousser chemin, bien que leurs réserves ne leur permissent pas de revenir au dernier point d'eau accessible. La Prophétesse, elle, était persuadée qu'en marchant quelques kilomètres au sud, ils rencontreraient d'autres humains qu'ils pourraient suivre jusqu'à Al-Kara, lesquels leur fourniraient de quoi survivre. Alors que l'opinion penchait plutôt en faveur du chef, sans que nul put y apporter la moindre explication, les gourdes de l'ensemble des caravaniers favorables au fait de suivre Philis se remplirent d'elles-mêmes durant la nuit, si bien qu'au matin l'on put continuer vers Al-Kara, comme elle le prédisait, sans s'inquiéter des ressources en eau.

À l'arrivée à Al-Kara, des soldats demandèrent immédiatement au groupe de caravaniers de les suivre jusqu'au palais royal où ils furent reçus fort étrangement. Le souverain, ainsi que dans le rêve qu'elle avait fait, lui indiqua que ses oracles avaient prédit sa venue sans trop savoir pour quelle raison, mais que ces derniers lui avaient préconisé de la recevoir, elle et ses amis, comme il se devait, et comme s'il s'agissait d'inviter chez soi "un Dieu". Bien sûr, cela n'était pas le cas, mais d'une manière qui lui parut bien simple, Philis devina un à un chacun des aliments qui composaient le repas, et – chose encore plus surprenante – sut prédire qu'il y avait dans la coupe de vin versée au souverain un poison mortel dont l'effet était trop long à venir pour que l'on pût se fier aux gouteurs, lesquels mouraient une fois que le dirigeant aurait lui-même ingéré le liquide. N'y croyant qu'à moitié, le dîner se tint comme prévu, mais le souverain ne toucha qu'à l'eau. Dans la nuit, les gouteurs décédèrent comme prévu par la Prophétesse. On fit alors décorer Philis pour cet exploit, et devant elle la Cour, qui fut présente à la prédiction et à l'instant où l'on déclarait les goûteurs morts, s'inclina face à celle qu'ils considéraient comme ayant des pouvoirs divins.

Les caravaniers reprirent toutefois leur route vers le nord, pour regagner d'autres cités. La Prophétesse les suivit jusqu'à l'actuelle Zaki al-Pour, où elle décida de les quitter pour continuer de son côté. Quelques caravaniers la suivirent, et ensemble ils se dirigèrent suivant les instructions assurées de la Prophétesse, qui n'avait pour seul guide que ses rêves et quelques pensées dont elle ne savait exactement la provenance. Il lui arrivait en effet de penser à des choses, sans avoir l'impression qu'on lui parlât, et chacune de ces idées qui lui venaient absolument comme cela s'avérait être d'un génie dépassant les facultés humaines. En arrivant à un bourg où elle cherchait à acquérir de nouvelles montures, on lui expliqua qu'il ne leur restait plus rien, la sécheresse ayant rendu impossible les récoltes de l'année, et l'unique fleuve passant ici étant presque vide. Ses compagnons firent, à l'insu de la Prophétesse, le récit de son histoire, et on se mit à penser qu'elle était dotée de pouvoirs surnaturels. Les habitants lui offrirent alors les quelques animaux qu'il leur restait, car ils n'avaient de toute façon plus de quoi les nourrir pour bien longtemps, les enfants eux-mêmes commençant à mourir de soif. Touchée par ce geste, Philis leur dit "Je vous bénis", et quelques instants plus tard, il se mit à pleuvoir abondamment. Tous firent alors le rapprochement, et à pied une centaine d'habitants décidèrent de la suivre, car elle devait partir le lendemain. Cette nuit-là fut comme une révélation  : il fallait marcher vers l'Ouest.

À plus d'une centaine, le périple continua, et avec l'eau qui ne finissait pas de tomber, le temps était idéal pour poursuivre leur objectif ; ils n'étaient plus obligés de marcher la nuit. C'était une agréable et impossible fraîcheur qui les protégeait jusqu'au cœur du désert.

Les autorités en place à cette période dans l'actuel Nord d'Azur furent alertées du passage des montages par un grand nombre d'individus venus de l'Est. On envoya deux émissaires surveiller le groupe dans les montagnes. Parmi les hommes, femmes et enfants qui accompagnaient la Prophétesse se trouvait un jeune garçon qui, à un instant de repos, alla explorer les environs. Il tomba sur les émissaires qui s'étaient établis non loin, partit en courant, suivi alors des deux hommes. Le garçon parvint à rejoindre le reste du groupe, les émissaires à ses talons. Ces derniers, mécontents d'avoir été découverts, demandèrent à voir la personne à l'origine du regroupement. La Prophétesse vint, et l'on entoura la scène de rencontre d'une centaine d'individus acquis à elle, si bien que l'on pouvait sentir dans la voix des envoyés persans un manque d'assurance notable. "Je viens en tant que représentant impérial, inclinez-vous face à l'autorité de l'Empereur que je représente ici", dit-il. Cependant, nul n'abaissa la tête même d'un millimètre, et l'on put entendre au loin un homme crier : "Inclinez-vous devant la messagère de Dieu ! Devant notre Prophétesse !" Soudain, comme portée d'un même élan, une centaine de personnes se prosterna comme on le fait devant un autel et comme on le fait devant Dieu.

"Parlez" dit la Prophétesse.

"Pour quelle raison traversez-vous nos terres ?"

"Nous regagnons les nôtres, celle que pour des millénaires nous apprendrons à faire terre de Dieu."

La conversation n'alla pas plus loin. On ne reprocha rien à personne, ni d'un côté ni de l'autre, et les émissaires partirent aussi vite qu'ils étaient arrivés. Le groupe traversa alors les montagnes, puis le désert, et quoique qu'une part tout de même importante avait décidé de s'arrêter dans un village rencontré durant le voyage, la Prophétesse nous dit dans ses carnets que plus de quatre-vingts personnes poursuivirent avec elle le trajet vers la Cité du Désert.

Durant la traversée du désert, on rapporte que plusieurs compagnons de route ont été pillés. Philis se douta que le voleur était l'un des leurs et demanda alors à s'exprimer devant toutes et tous. "J'ai appris avec une certaine déception, leur dit-elle, l'existence d'un voleur parmi nous ! On entendit un "Oh !" général, suivi de plein de petits murmures. Silence ! Est-ce à cela qu'est vouée notre communauté  ? Est-ce donc pour le chaos que nous fuyons la misère ? Non ! J'ai vu des esclaves petite, dont le dos dégoulinait de sang et le front de sueur ! C'est pour ne pas être esclaves de la vie que nous marchons vers ce futur que je vous ai promis, n'est-ce pas ? Soyez dignes de Dieu ! Soyez dignes de Dieu ou il vous punira ! C'était la première fois que la Prophétesse s'exprimait publiquement en invoquant Dieu, et cette déclaration fut comme l'annoncement de choses bien étranges. Dès l'instant où chacun reprit la route, au loin apparurent trois rapaces, trois magnifiques rapaces. Au-dessus du petit groupe, ils firent des cercles, et tous s'étaient arrêtés pour les admirer. Soudainement, sans prévenir, ils fondirent sur un homme en retrait, et les oiseaux lui arrachèrent tout  : affaires, vêtements, peau… Les enfants courraient loin, de peur ; quelques hommes se jetèrent sans succès sur les animaux ; quelques femmes s'empressèrent de fouiller les affaires que les rapaces avaient jetées à quelques mètres de la victime. "Les bijoux sont là ! Tous !" Alors la Prophétesse s'avança vers l'homme, les oiseaux cessèrent leur carnage, se posant sur le corps à demi-vivant de l'homme. "Ayez pitié ! Ayez pitié !" susurrait-il du peu de voix qu'il lui restait. "Sois maudit" répondit Philis, avant de tourner les talons. Les animaux sur lui n'attendirent plus, et le déchiquetèrent dans les cris du pauvre homme agonisant.

Dans le désert, après une journée de marche, on sentit le vent se lever. Cela n'était pas bon signe. Si la région n'était pas habitée, c'était en immense partie dû au fait que les tempêtes de sables rendaient toute installation définitive impossible. Pourtant, malgré les avertissements de quelques-uns, la Prophétesse ne s'arrêta pas. Que vouliez-vous y faire de toute façon  ? S'il fallait mourir sous le sable, ils l'auraient fait, et personne n'osa remettre en question le jugement de Philis. Ils poursuivirent, toujours dans la même direction, toujours avec les mêmes volontés. Désormais, on discernait très bien au loin les tempêtes de sable se former sur chaque côté. "Ne vous arrêtez pas ! Dieu est avec nous !" disait-elle, et ses paroles étaient répétées comme une prière. Bientôt la tempête fut tout autour d'eux, et ils furent comme pris dans l'œil d'un cyclone. À deux cents mètres, l'on pouvait mourir, et le groupe, tétanisé, était alors resserré autour de la Prophétesse. Celle-ci se mit à genoux, les mains jointes, et se mit à prier. Sans réfléchir, tous firent de même. Pendant près d'une heure, alors que le monde se déchaînait tout autour d'eux, on ne pensait plus qu'à Dieu et plus qu'à sa messagère. On commençait à sentir le vent de plus en plus intensément  ; les enfants s'abritaient contre leurs mères. D'un coup, Philis se leva et montra l'horizon qu'on ne distinguait plus. Oh, cela est si étrange ! En quelques instants, ce fut cette même direction dans laquelle il n'y eut plus rien : ni vent, ni sable dans les airs, et comme on ouvre une mer en deux pour la traversée, la Prophétesse avait sectionné le désert pour s'y frayer un chemin.

L'arrivée dans la Cité du Désert donna lieu à une effusion de joie. Les larmes coulaient sur les joues des voyageurs, et on s'inclinait à la simple vue de la Prophétesse. Par la simple venue du groupe, la Cité avait pris une dimension tout autre. Son prince, Numa Premier, reçut Philis non comme l'on reçoit quelqu'un de grand. Oh, tout était fort simple dans ce modeste lieu qui n'avait pris vie qu'il y a quelques années, amas de pierres dont l'unique but n'avait jamais été le luxe, mais simplement la protection contre les violentes humeurs du désert. C'est précisément ce qui toucha Philis : cette authenticité qu'elle n'avait jamais connue ailleurs, cette volonté de ne prendre en considération que ce qui était utile, cette philosophie de vie qui consistait à arracher le bonheur à la vie. Bien vite, Numa I et Philis devinrent amants, on les maria, la Prophétesse tomba enceinte de lui.

Elle mourut dans la douleur de l'accouchement, mettant au monde celui qui fut le prince Numa II, lequel mit un point d'honneur à ce que tous vénèrent sa mère d'après les récits qui lui en avaient été rapportés. De toutes les civilisations que le monde avait connues jusque-là, celle-ci était incontestablement celle qui aimait le plus sa Prophétesse et croyait le plus en son Dieu.


Périple de la Prophétesse
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II - La progression religieuse après la mort de la Prophétesse


Le testamment d'Alix V
3295
III - La philosophie religieuse


Les carnets de voyages de la Prophétesse ne comportent pas à proprement parlé de d'essais théologiques ou de notions à proprement parlé religieuses. Si certains passagent expriment de vives critiques sur le monde, lesquelles semblent toujours d'actualité, il est à bien comprendre que jamais la Prophétesse n'a tenu de discours dans laquelle elle expliquait les bonnes pratiques d'un point de vue divin.

1. Le travail

Dès ses dix ans, lorsque la Prophétesse est pour la première fois témoin de la torture et de l'esclavage, elle en tire de précieuses leçons de vie. Le travail ne devrait pas, selon elle, justifier mille atrocités. Le travail doit obligatoirement être considéré comme un don de l'individu envers sa Communauté, voire l'Humanité toute entière. L'argent, la menace, le mensonge : voilà des moyens bien vains pour obliger à la production, quelle qu'elle soit. L'unique objectif d'un travail doit toujours être, d'une manière ou d'une autre, de contribuer au bien commun. La Prophétesse ne s'exprime pas contre l'esclavage de manière directe, mais pointe du doigt les traitements dégradants commis à l'égard de minorités lorsque chacun devrait participer aux tâches de la Cité afin de servir un intérêt général et de tendre vers un objectif commun déterminé.

2. La Justice

S'il y a bien un point qui semble tenir à coeur à la Prophétesse, c'est bien celui de la Justice. On ne parle ici ni de justice au sens légal, divin ou social du terme, mais de manière général. La Justice, pour la Prophétesse, est le fait d'ouvrir ou de fermer le champs de possible à un individu ou un groupe d'individu à partir de leur histoire et de leurs actes passés. Elle ne comprend pas pourquoi certains naissent riches sans raison, et d'autres sont condamnés à vivre dans la misère. Si cette vision à tout de contemporaine, elle fut toutefois à l'origine de plusieurs applications dès l'Antiquité.
-> En effet, jusque de nos jours, la Cité a pris pour modèle éducatif l'agogué, une méthode d'inspiration grecque au sein de laquelle tous les enfants partent du même point : la pauvreté. Ensemble, par une éducation stricte, ils grandissent ensemble, forment un corps social soudés, puis à l'instant où ils regagnent la vie réelle, demeurent émancipés des préjugés préexistants et connaissent la valeur de la vie ainsi que celle du moindre centime.

Le "pardon", dans l'Arénisme, ne se résume pas au fait de le demander. Il s'agit avant tout d'assumer son erreur et de se racheter. La prière ne suffit alors plus, et l'individu doit absolument réparer son erreur non pas auprès de sa victime, mais auprès de l'Humanité toute entière.
-> On retrouve comme application concrête de cela le fait que dans la Cité du Désert il n'y ait presque pas de prisonniers, mais des condamnés aux travaux forcés - forme d'esclavage si l'on veut des hors-la-loi - où les gens servent l'intérêt général.

3. L'égalité

S'il y a bien un point où l'Arénisme entre parfois en contradiction avec d'autres religions, c'est sur la notion d'égalité. En effet, la Prophétesse considère l'existence d'une égalté absolue entre tous êtres humains, y compris sans considération de sexe. Les violences faites de la société des hommes sur les femmes sont vivement critiquées dans les carnets de la Prophétesse, y compris dans leurs rapports privés. Publiquement, la Prophétesse a toujours veillé la considéré les femmes autant que les hommes, et a mis un point d'honneur a jamais n'en traiter un plus haut que l'autre.
-> Dans la Cité du Désert par exemple, suivant cette doctrine, les filles comme les fils peuvent hériter du trône princier, ce qui témoigne d'une forme d'égalité dans l'autorité et la légitimité de l'exercice du pouvoir. Cela se voit également socialement, car de manière générale les femmes travaillent de manière similaire aux hommes dans la Cité.

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IV - L'oganisation de l'Institution


L'Arénisme connaît une organisation hiérarchisée de la manière la plus banale possible. Il est important de comprendre que sur le plan de la pratique des cultes sprituels arénistes, la religion du désert a hérité de la pratique grecque consistant à faire de tout individu un pratiquant sans présence nécessaire d'un professionnel de la religion en question.

Dieu

Dieu est considéré par les fidèles de l'Arénisme non comme une entité mais comme un ensemble de lois. Il ne s'agit pas, du moins pas uniquement, d'une entité spirituelle, mais bien de tout ce qui est. L'ensemble de la substance constitue le corps de Dieu, tout comme les lois qui y sont liées.

Les échecs, par exemple, sont une manière usée des Arénistes pour illustrer leurs croyances. Rien, parmi la construction matérielle des pièces, ne prédit leurs possibilités de déplacements. Le monde est régi de la même manière. Nous, humains, existons, mais Dieu est à l'origine des lois qui concoivent l'univers tel que nous le connaissons.

La Prophétesse

Le Prince (ou la Princesse)

Les Grandes Oralces

Les Grands Oracles sont garants du bon exercice des cultes par territoire et sont nommés directement par la Prophétesse.

Les Oracles

Les fidèles

Il est important de comprendre que sur le plan de la pratique des cultes sprituels arénistes, la religion du désert a hérité de la pratique grecque consistant à faire de tout individu un pratiquant sans présence nécessaire d'un professionnel de la religion en question.
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V - Les courants particuliers de l'Arénisme
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VI - La compatibilité avec d'autres religions


[En attente du feu vert des gens s'occupant des religions]
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