Présentation des institutions et Histoire résumée:
Il est difficile de croire, lorsqu'on pose le regard sur ce promontoire rocheux d'à 5 000 km², que nous nous trouvons à l'épicentre historique de la culture fortunéenne en Manche Blanche. En effet, il convient, à la plus grande fierté de ses habitants que leur cité a été fondée près de trente ans avant que les premiers colons leucytaliens ne débarquent dans la baie de Velsna, dans les années 750-760 selon le passé folklorique dont s'enhardissent les locaux. Apamée, ville souveraine de 200 000 âmes, se dresse en son extrémité sud, non sans susciter chez ces derniers une grande impression: son palais des Comices abritant les réunions d'un fier corps civique libre, la cathédrale San Adriano, saint patron de la cité, les stades et complexes sportifs dédiés aux jeux confédéraux qui ponctuent la vie de la Dodécapole chaque année...et si on pourrait croire à cette description qu'Apamée n'est qu'une ville musée, il faut se détromper, car sa vie est également animée par une vie intellectuelle et culturelle intense, en témoigne que la ville abrite la seconde plus forte concentration d'établissements d'enseignement supérieur de la Dodécapole, après la non moins fameuse Adria.
Si l'Histoire eut été différente, alors peut-être qu'Apamée aurait pub devenir le centre du monde fortunéen en Manche Blanche en lieu et place de Velsna. Mais une d'évènements a fondamentalement changé la nature des rapports de force au sein des villes de la Dodécapole à partir du Xème siècle, affectant par là même Apamée. En effet, si les premiers siècles de de l'existence de la Dodécapole sont marquées par une rivalité intense entre Apamée et Volterra, la cité velsnienne s'engage à compter de cette période dans une dynamique d'expansion importante. Velsna, à contrario des autres villes dont l'expansion territoriale est plus modeste, fait la conquête de toutes les terres arables peuplées alors d'occitans, dans son voisinage direct. Rapidement, la cité sur l'eau devient une entité territoriale plus importante que tout le reste combiné de la Dodécapole, et les guerres celtiques achèvent ce processus, qui voit l'ensemble de ces villes entrer dans son orbite. Apamée, ayant prit le parti d'Achos pendant ces conflits, subit un sort similaire. Dés lors, Apamée est reléguée au rang de nain politique dans le monde fortunéen, alors même qu'elle était sa cité la plus peuplée de la Manche Blanche au début du moyen-âge central.
En 2015, la cité est dirigée par des institutions que l'on considère comme étant les plus démocratiques du monde fortunéen. Les apaméens se revendiquent même comme étant les inventeurs de la démocratie, ce qui est factuellement faux d'après la majorité des études sérieuses récentes. Cela ne change rien à cette profession de foi des habitants, nonobstant. Le système politique apaméen est un véritable mille feuille, mais dont certains aspects se retrouvent à Velsna, Léandre, Fortuna et dans le reste du monde dit "fortunéen".
On associé souvent Apamée à ce que l'on nommerait une démocratie directe, mais c'est là un abus de langage. En réalité, il existe des intermédiaires et une représentation politique entre le corps civique et son gouvernement. Le pouvoir législatif est ainsi divisé en deux chambres, au premier rang duquel le "forum" constitue une chambre haute. Le territoire d'Apamée est divisé en dix "tribus"; au sein desquelles dix de ses citoyens sont tirés au sort et renouvelés chaque année pour former cette assemblée. Ces derniers s'engagent par leur tirage, à la préparation et la proposition de la loi. C'est également de cette chambre qu'émane la plupart des compétences liées aux finances, à la diplomatie et à la guerre, partagées avec des magistrats dont nous reparleront.
La loi proposée, celle-ci doit faire la navette vers une seconde chambre, les comices, sont l'appellation n'est pas sans rappeler l'assemblée éponyme qui existe à Velsna, mais qui dans son fonctionnement est radicalement différent. Les comices d'Apamée, contrairement à leur homologue velsnien dont la seule tâche est de nommer les magistrats de leur sénat, est là un organe de pouvoir détenant la clé du passage de la loi par leur vote. Même si elle ne peut pas la proposer, son approbation est nécessaire à sa mise en application. Mais l'originalité des comices d'Apamée réside dans le fait que cette assemblée est composée, potentiellement de tous les citoyens adultes de la ville. En théorie tout du moins, car l'absentéisme est fort et la participation se fait sur base du volontariat, et que cette fonction de votant n'est pas rémunérée: les comices ne sont pas des professionnels de la politique. Cette chambre se réunit en présentiel quatre fois par mois, et en distanciel depuis quelques années dans des situations d'urgence. Au delà de ce droit de vote, les comices disposent du droit d'élection de leurs magistrats au suffrage universel, qui forme un exécutif pour trois ans. C'est là la limite de la démocratie directe à Apamée: dans les faits, la représentation politique existe, et les élections de la Magistrature, qui sont au nombre de dix, sont souvent l'occasion d'exposition au grand jour de grandes rivalités politiques.
Se présenter au forum (important):
L'institution du forum étant actuellement détentrice de la prérogative diplomatique à Apamée, il est demandé à tous d'adresser tout courrier sous ces termes: "A ces citoyens représentants du forum et de la cité d'Apamée" . Merci ne n’omettre aucun de ces termes.
