Aux douze nations de la Dodécapole, je vous salue.
C'est en serviteur corvéable de l’intérêt de toutes les filles de la fortune que j'acte en ce 23 mars 2014, moi, son excellence sénateur Adolfino Agricola, le don de l'hégémonie à ma personne. Par là même, de par a servilité à l'adresse de tous, il m'est ordonné de réaffirmer la place de chaque cité dans le cœur de la liberté, et l'amour avec lequel l'hégémonie doit embrasser chacune d'entre elle.
Il faut rappeler, en toutes circonstances laquelle est la fonction qui est attribuée ce jour, à toutes nos cités, car notre rôle ne peut être rempli si une seule d'entre elles se refuse à mon affection, si une seule d'entre elle a des réserves pour ma personne. Et il ne faut avoir de cesse, dans notre position qui est nôtre ce jour, de rappeler à toutes nos nations ce que doit être l'hégémon, et quel est son rôle dans notre cœur. C'est là bien le sens de mes mots: nations fortunéennes de la Manche Blanche, portez moi affection comme je vous porte la nôtre.
J'engage ma parole et celles de mes anciens, sur le dieu catholan et la fortune, sur toutes les entités que révèrent nos nations, que cet engagement sera respecté en tout temps et en tout lieu, à compter de l'instant où notre congrès réuni en assemblée m'a fait don de mon fardeau. J'engage mon bras pour vous défendre des étrangers, jusqu'à ce qu'il soit engourdi et douloureux. J'engage ma personne et ma propre sécurité pour la vôtre, car il n'est pas de danger qui ferait faillir mon cœur et échouer dans mon devoir. Je m'engage à être l'esclave de la volonté de vos nations, à tous les enfants perdus de la fortune en Manche Blanche, et à me soumettre à l'observation de vos décisions et de vos voix.
Image fidèle de tous mes prédécesseurs, je m'engage à respecter la liberté des cités. Il n'est et n'a jamais été le fait de l'hégémon de dicter à des Hommes libres de Fortuna leurs lois et leurs coutumes. Jamais l'hégémon ne se fera justice sans le consentement de vos douze nations, jamais l'hégémon ne devra porter la main sur l'une d'entre elles, jamais l'hégémon ne sera autorisé à percevoir de lui-même l'impôt et la rentrée de l'argent de ces cités dodécaliotes, car il n'y a que par la volonté des nations que je puis vous défendre de la main d'autrui.
Si notre personne ne peut pas vous faire violence, il est de mon engagement sacré d'assurer à vos nations que nul autre puissance ne puisse faire le mal sur vos terres. Notre glaive ne sera jamais dirigé vers vos citoyens, et toujours il sera toujours vers l’extérieur, si la situation sen fait sentir, et si nos douze nations me le permettent.
Je fais le donc de cette lettre avec l'esperance de recevoir l'affection et la révérence qui vous adressée par mes mots, et je réaffirme votre totale indépendance par cela.
Fait le 23 mars 2014 par son excellence sénateur Adolfino Agricola, hégémont de la Dodécapole fortunénne.