17/02/2017
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Karty-Sterus [à archiver]

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30/11/2015, Aéroport de Volkingrad,
Musique d'Ambiance

Le Saint Empire de Karty et l'Aleucie, nous pouvons résumer les contacts entre ces deux entités simplement par des tensions. Avec notamment l'Alliance de la Sécurité Economique Aleucienne, qui compte pour chef de file l'Akaltie selon le Tsarat, de nombreuses relations d'ordre conflictuelles sont advenues. Ce fut également le cas avec l'état Sterusien, bien que ce ne soit que par des échanges oraux. Ainsi et à première vue, Karty ne compterait pas Sterus dans ses bonnes relations. Et pourtant, une entrevue d'initiative Sterusienne a été conclue, couronnée d'un échange d'ambassades assuré par son Excellence Haltaï.

La Grande Ambassadrice Oskana Haltaï du Cercle des Six mandatée au secteur Aleucien. En d'autres termes, elle est la représentante Kartienne au territoire Aleucien et pour tous ses états présents. C'est donc évidemment le cas de Sterus, nation avec laquelle Oskana a échangé une ou deux missives afin de rapidement conclure une rencontre diplomatique sur ses terres natales. C'est donc en tant que bonne diplomate que renseignements et observations ont été effectués afin de veilleur au bon déroulement de ladite rencontre. La principale conclusion a été que suite à l'élection d'un nouveau consul, la fédération Aleucienne s'est retirée de l'ASEA sous le joug des tensions. Nous pouvons qualifier cela d'événement heureux pour Karty qui voit l'affaiblissement d'une organisation rivale ainsi qu'un futur et éventuel partenaire.

Sur le tarmac des pistes d'atterrissages de Volkingrad, la diplomate Kartienne attendait l'arrivée du jet Sterusien qui ne se fit guère attendre. Après quelques minutes passées sous un froid hivernal, ce dernier atterrit avant de laisser sortir la délégation concernée avec pour principal diplomate le nouveau Consul Cristobal Pandoro. C'est cependant avec une certaine méfiance qu'Oskana accueillit ses interlocuteurs, le doute lui faisait prendre ce ressentiment. En outre, un revirement aussi soudain de Sterus était assez inquiétant, là était la raison de la présence plus fournie de militaires Kartiens. Ce fut tout de même d'un large sourire que dame Haltaï annonça aux nouveaux-venus.


Grande Ambassadrice Oskana Haltaï du Cercle des Six mandatée au secteur Aleucien

Grande Ambassadrice Oskana Haltaï: Je vous souhaite bien le bonjour, soyez les bienvenus en terre Eurysienne et au Saint Empire de Karty. Je me nomme Oskana Haltaï et suis la personne avec qui ces quelques missives ont été échangées, vous pouvez maintenant mettre un visage derrière ces écritures.

Dit-elle de son habituel sourire diplomatique, bien qu'imprégné d'un doute non décelable. Les présentations et formalités faites, Oskana invita ses homologues à la suivre à travers le seul aéroport de l'Empire. La délégation traversa donc l'infrastructure, sous le regard attentif des militaires Kartiens armés de leur fidèle StG XI de production nationale. Chaque soldat salua le Consul et ses subalternes lorsqu'ils passaient devant lui, d'un signe de respect certes, mais aussi et surtout pour montrer qu'ils étaient en terre impériale. Arrivés devant la suite de voitures diplomatiques, Oskana invita le Consul à prendre place à l'intérieur d'une des Steinhart. Marque de voiture du Saint Empire de Karty fondée en 1935, chaque véhicule de cette marque est unique en offrant un luxueux confort, en particulier les voitures diplomatiques. Tous les appareils étaient assez récents, des Steinhart 2014, le nombre étant l'année de création dudit véhicule.

Steinhart 2014

Oskana se trouvait dans la même Steinhart que le consul, laissant la possibilité d'une éventuelle discussion. Si son Excellence Stérusienne n'en voulait point, il pouvait admirer les bâtisses de Volkingrad qui défilaient au rythme de l'avancée du convoi. Le trajet avait été soigneusement dessiné par l'ambassadrice Kartienne, passant notamment du quartier des affaires à la Place Etoile, faisant découvrir un temps soit peu l'architecture et le mode de vie au Saint Empire.
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Le consul Pandoro était très satisfait de la réponse favorable de Karty à cette visite d'État. Pour autant, il n'était pas naïf : la réputation de Karty était loin d'être bonne au sein des gouvernements mondiaux, et encore moins parmi les gouvernements aléuciens… Pourtant, le consul appréciait la mentalité de Karty. Au fond, c'était un homme très conservateur, bien que classé parmi les modérés.

Le consul Pandoro attendait beaucoup de cette rencontre. Il ne lui était pas tolérable d’en ressortir sans accords de libre-échange ni sans entente militaire. L’amélioration des relations avec Teyla et le rapprochement avec l’Antérinie marquaient le début d’un renouveau de la diplomatie stérusienne. Désormais plus tournée vers le monde et moins centrée sur l’Aleucie, celle-ci devait permettre à la nation de se tailler une nouvelle place dans le concert des nations.

À son arrivée sur le tarmac, le consul aperçut l’ensemble de la délégation kartienne. Il s’était pourtant promis de ne plus se rendre dans les pays du Nord en hiver : le froid ici était bien trop intense pour qu’il soit aussi à l’aise que dans la chaleur habituelle de la Fédération. Une fois sorti, il s’avança en direction de l'ambassadrice. Il fut d’abord surpris de ne pas voir Sa Majesté le Tsar Stanislas, mais se dit que cela viendrait sûrement plus tard.

Kamoulox
Bonjour, Ambassadrice, c'est un plaisir et un honneur d'être ici aujourd'hui.

Une fois dans la voiture, le consul se permet de questionner l'ambassadrice sur son dirigeant.

"Le Tsar Stanislas... Permettez-moi de vous demander : est-il un homme avec qui le dialogue est fluide et agréable ? Ou bien est-il plutôt froid, peu enclin aux longues rencontres ? Car je dois dire que nos sujets à aborder sont nombreux, et je ne sais guère comment m'adresser à lui.De même, afin d’être parfaitement conscient de la vision kartienne, j'aimerais, si vous n'y voyez pas d'inconvénient, que vous me résumiez la position de Karty vis-à-vis des États Aleuciens. Il est vrai que la distance qui nous sépare ne facilite pas toujours la compréhension de votre perspective."

Il se contenta ensuite d’observer calmement les paysages visibles sur la route menant au lieu de la rencontre. Il prit soin d’admirer l’architecture kartienne, ayant toujours été fasciné par les merveilles architecturales de la Renaissance eurysienne. La Fédération avait dû conserver ou recréer des styles architecturaux datant de plusieurs siècles, voire de millénaires. Alors, forcément, pour lui, les bâtiments paraissaient particulièrement chics.
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30/11/2015, Aéroport de Volkingrad,
Oskana écouta le Consul Stérusien et fut assez étonnée de ses demandes. Tout d'abord, ce dernier avait appelé Tsar Stanislas et non Tsar Stanislas I ou bien son excellence. Les Kartiens ne sont pas très à cheval sur ce genre de choses, contrairement à certaines nations du moins. Nonobstant, cette manière d'appeler le dirigeant de l'Empire était une première. Sur cela, la Grande Ambassadrice décida d'outrepasser, son interlocuteur étant venu de loin.
Le plus surprenant restait que le diplomate Aleucien souhaitait un portrait du Tsar, non pas un officiel mais le point de vue personnel d'Oskana. C'était bien la première fois qu'on lui demandait cela, la seule demande normale restait d'expliquer le point de vue de Karty sur l'Aleucie.


Grande Ambassadrice Oskana Haltaï du Cercle des Six mandatée au secteur Aleucien

Grande Ambassadrice Oskana Haltaï: Sa majesté le Tsar Stanislas I n'est pas très froid, si vous cherchez ce type de diplomate il faut vous tourner vers le Chancelier ou bien le Ministre de la Défense. Tous deux ont une sacré réputation en la matière si vous voulez mon avis, notamment le chef des armées impériales. Je ne vais point vous compter ses exploits, je vous assure simplement qu'il n'y a pas plus antipathique dit-elle en riant. Le Tsar est quant à lui plutôt chaleureux à vrai dire, il vous traitera comme son égal. Pour illustrer mes dires, le Tsar s'est toujours montré cordial, même avec des dirigeants ennemis comme le secrétaire général de la Loduarie. Ce n'est donc pas vous, qui venez avec de bonnes intentions, que sa majesté va blâmer, rassurez vous. Si vous voulez mes conseils, être franc et direct sont des valeurs appréciées de son Excellence Stanislas Valaski, tout comme l'honneur ou le patriotisme. À noter que tous mes dires que je vous ai communiqué ne sont que mon avis personnel, évidemment. Je vais à présent passer à quelque chose qui concerne un temps soit peu moins mon avis, la position de Karty sur l'Aleucie.
Nous nous entendons principalement très bien avec la Yukanaslavie et Saint Marquise. Hormis ces deux états, nous résumons cela à la neutralité ou au conflit. Les relations d'ordre conflictuelles sont notamment avec les nations membres de l'ASEA et notamment l'Akaltie.

La berline Steinhart s'arrêta pile après les explications de l'ambassadrice, offrant une magnifique vue sur le Kremlin, bâtiment administratif du Saint Empire.

Palais Impérial du Saint Empire de Karty, le Kremlin
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Le consul Pandoro avait l'habitude de surprendre les individus qu'il rencontrait lors de ses rencontres diplomatiques. Ce n'était pas vraiment parce que son charisme naturel faisait son œuvre, ou sa beauté rare. Non, c'était surtout parce que Pandoro avait pour habitude de dire assez haut ce qu'il pensait, sans vraiment se soucier du protocole.Évidemment, il se renseignait toujours en amont sur les traditions et cultures locales d'un pays avant de s'y rendre. Mais le fait de se comporter lors d'une rencontre diplomatique comme il se serait comporté dans la vie, sans son titre, était pour lui une façon d'assurer la proximité avec son interlocuteur. En adoptant une attitude opposée à la froideur diplomatique habituelle, le consul s'affranchissait des distances naturelles et se montrait favorable à de vraies relations profondes.Peut-être était-ce une stratégie du dirigeant : en marquant ses interlocuteurs par ses gestes et paroles décontractés, il s'assurait de rester dans leurs esprits et de graver la rencontre dans leur mémoire. Cela permettait de mettre en avant la valeur stérusienne pour un partenariat. Tout comme les Stérusiens, depuis presque toujours, avaient pour coutume de ne pas hésiter à employer des mots forts ou à être particulièrement crus dans leurs prises de parole.

C'était évidemment un héritage de la culture stérusienne, un pays assez viriliste où la franchise faisait foi. Mais c'était aussi un choix et une véritable orientation politique. En multipliant les coups d'éclat, la fédération de Stérus pouvait s'assurer de polariser les idées et les dirigeants. De cette manière, il devenait plus simple de gérer la diplomatie.Entretenir des liens ambigus avec des états, ne pas être sûr de leur positionnement ou douter de leur soutien était pour Stérus bien plus dangereux que d'avoir des ennemis. Car les ennemis sont généralement prévisibles, et, comme leur nom l'indique, on sait à quoi s'attendre venant d'eux. Alors que de faux alliés, ou des alliés susceptibles de changer de camp à la moindre épreuve, n'étaient que de faux piliers menaçant d'emporter l'ensemble du pays dans leur chute.De même, l'emploi régulier de la force verbale dans les missives stérusiennes à l'égard des autres nations était, là aussi, une stratégie bien déterminée. Il fallait soigner ses alliés et insulter ses ennemis. C'était la politique stérusienne, une politique simpliste et extrême, mais qui, jusque-là, avait particulièrement aidé la fédération.Ainsi, le consul avait remarqué que son interlocutrice n'était pas forcément très à l'aise avec ses questions ni vraiment capable d'y répondre en toute honnêteté dans cette situation. Mais il ne pouvait s'empêcher de sourire, non par mépris, mais au contraire par conscience de ses propres actes. En aucun cas sa volonté n'était de mettre mal à l'aise qui que ce soit.

Dans la voiture, le consul était un peu gêné par l'aveu des tensions entre Karty et l'Akaltie. Ce pays représentait beaucoup pour la fédération. L'Akaltie était un des partenaires historiques de la fédération en Aleucie. Ensemble, ils avaient bâti les fondations de ce qu'était aujourd'hui devenue l'ASEA. C'étaient également les deux principales nations engagées dans le domaine spatial au sein de l'Aleucie. Mais la fédération ne pouvait se cantonner à ses alliances.Après tout, l'Akaltie restait une nation chère à la fédération, mais qui ne s'était pas précipitée pour venir en aide à la fédération lors des différents conflits. Alors, il était important pour Stérus, comme pour toute nation du monde, de diversifier ses sources de relations.En arrivant au Kremlin, le consul fut très agréablement surpris par la beauté de ce bâtiment. Il eut envie de se hâter pour se balader et en découvrir les secrets et les richesses. Mais l'heure n'était pas à la détente ni à la flânerie. Pour autant, il se dit que d'ici quelques années, il pourrait y revenir et profiter, comme simple visiteur, de la beauté d'un bâtiment si imposant.
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30/11/2015, Kremlin de Volkingrad,
Tel un dragon se dressant contre un chevalier, le palais impérial s'érigeait face à l'homme d'état Sterusien. C'était la première fois qu'un diplomate de ladite nation foulait les terres du Tsarat Euryisien, symbole fort et prometteur. Lorsque ses Excellences s'annoncèrent à la porte du Kremlin, deux soldats du 166ème régiment, la Garde Impériale, saluèrent fièrement dame Oskana Haltaï mais aussi son interlocuteur. Guidant ce dernier à travers l'immensité de cette infrastructure, l'ambassadrice entama une marche rythmée par les va-et-vient des fonctionnaires Kartiens. Certains prenant le temps de saluer, d'autres remarquant à peine leur présence.


Grande Ambassadrice Plénipotentiaire Oskana Haltaï du Cercle des Six mandatée au secteur Aleucien

Grande Ambassadrice Oskana Haltaï: Monsieur le Consul, nous voilà arrivés !

Dit-elle de son sourire rayonnant, tout en posant lentement la main sur la poignée d'une porte qui signifierait le début officiel de cette rencontre. Coupée dans son élan par quelques paroles d'une autre diplomate Kartienne, Oskana s'arrêta soudainement. Une femme âgée de la quarantaine, une membre du Cercle des Six, déclara finalement.

Grande Ambassadrice plénipotentiaire du secteur Afaréen, Irina Meldeva

Grande Ambassadrice Irina Meldeva: Oskana ? Vous attendez le Tsar ?
Grande Ambassadrice Oskana Haltaï: Oh eh bien, son Excellence Sterusienne et moi-même étions sur le point d'entamer une entrevue avec Stanis-... sa majesté, pourquoi donc ?
Grande Ambassadrice Irina Meldeva: Il n'est point dans son bureau, une urgence me semble-t-il. dit-elle en saluant le Stérusien. Le voilà qui arrive justement !

Son Excellence Valaski marchait d'un pas assuré, impérial même, toutefois d'une lourdeur certaine annonçant son arrivée imminente. Bien que miné par le devoir diplomatique et politique, Stanislas n'en affichait rien lorsqu'arrivé à la délégation, il annonça.

Dirigeant du Saint Empire de Karty, Tsar Stanislas I

Tsar Stanislas I: Veuillez excuser ce léger retard Consul, j'espère de tout cœur ne point vous avoir fait trop attendre. Dame Meldeva, que me vaut votre venue ?
Grande Ambassadrice Irina Meldeva: Simplement vous avertir du bon fonctionnement et déroulé de l'Opération Katézia, rien de suffisamment important pour retarder davantage son Excellence Pandoro.

Ce bref échange passé, le Tsar ouvrit largement la porte afin d'inviter la délégation à y entrer. Une fois installée, sa majesté prit la parole, annonçant le réel début de l'entrevue.

Tsar Stanislas I: Je vous souhaite la bienvenue en Karty, bien que dame Haltaï a sans aucun doute déjà effectuer les salutations. Allons droit au but, la raison de votre venue. Pour ma part, je n'attends guère plus que des accords économiques à la suite de ces événements, je pourrais nonobstant être surpris. Permettez-moi d'être franc en abordant directement une phase importante: L'Alliance de la Sécurité Economique Aleucienne. Tout comme moi, vous savez que Karty n'est pas en bons termes avec ses membres, or vous en êtes tout juste sortis. Quelle est la raison de ce revirement et, plus important, quelle est la position Stérusienne sur le tout ?
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Le Consul était un homme qui avait de l'humour, mais qui était froid, très froid en matière de diplomatie. Les seuls qui avaient la capacités de déclencher son coté humoristique était ses alliés ou ceux avec qui il s'entendait bien, pour autant ce jour la le Consul préféra prendre la situation de manière cocasse plutôt que de s'impatienter. Il espérait surtout au fond que c'était bel et bien un imprévu et que ce n'était pas une manière pour le Tsar d'imposer sa présente en faisant patienter tel de simple hommes de mains qui attendent le rendez-vous avec le chef. Cependant, le Consul était très surpris de voir que la personne en face de lui n'était même pas au courant qu'un dirigeant étranger était en visite d'état aujourd'hui. C'était réellement du jamais vu pour Pandoro, alors pour détendre l'atmosphère il se permis une petite blague dans la langue de son interlocutrice lorsque celle-ci révèla l'urgence du Tsar, Pandoro la regarda en souriant et lui dit :

"Je dois lui donner mon CV pour cet été."


Mais lorsque le Tsar se fit entendre, le Consul changea radicalement d'attitude. Dès l'instant où le Tsar fit son apparition, la rencontre prit un ton officiel. Le Consul referma son esprit, se concentra et fit disparaître son sourire. Il n'était pas pour autant agacé d'être là, mais son expression devint fermée et impassible. Une nouvelle fois, il fut surpris : il venait probablement d'assister à un échange auquel, en tant que dirigeant, il n'aurait jamais permis à un représentant étranger d'assister.Qu'était donc cette opération Katézia ? Pourquoi se déroulait-elle si bien ? Quels étaient ses objectifs ? Les questions se multipliaient dans l'esprit du Consul, mais il les garda pour lui. Le questionnement direct du Tsar était intéressant, et le fait qu'il impose d’emblée que les discussions soient exclusivement économiques constituait un autre point notable. Mais, comme souvent, le Consul demeura observateur, son visage impassible ne trahissant rien de ses pensées.

"Tsar Stanislas I, je dois dire que vous me posez ici la question à laquelle je m'attendais le moins pour débuter cette rencontre. Alors, comme vous l'avez dit, allons droit au but. L'ASEA est pour nous, à l'heure actuelle... comment vous dire... inutile au possible ? Je veux dire, les États membres tiennent des réunions en excluant certains autres États membres pour discuter de sujets concernant l’alliance. La présidence est presque morte et peine à se relever.Je parle de se relever parce que, vous comprenez, le président Duval, à force de se mettre à genoux pour satisfaire le Westalien, commence à avoir mal aux articulations. D'ailleurs, c'est probablement l'une des raisons pour lesquelles on ne l'entend plus beaucoup parler. Trop bien élevé, Duval ne peut parler la bouche pleine."

Les propos du Consul étaient durs, inappropriés et probablement choquants pour le Tsar, mais Pandoro souhaitait affirmer sa personnalité dès le départ. Il voulait que le Tsar comprenne la franchise des Stérusiens et leur approche directe. Il cherchait également à illustrer l'intensité de sa rancune envers certains États. En utilisant des mots forts, il marquait son opposition. Après une brève pause, il s’apprêta à poursuivre son argumentaire.

"La raison principale pour laquelle nous avons quitté cette alliance, c'est parce que nous nous sommes rendu compte que nous vivrions mieux sans elle. Sans les idiots qui en font partie et qui ne connaissent rien à la vie, pas même à l'économie. Paradoxal pour des dirigeants. Nous avons quitté l'ASEA également parce que nous ne voulions pas devenir ce qu'est aujourd'hui la Lermanstalia ou la Westalo-Lermandie (Lermandie), c'est-à-dire un État soumis à son maître, un maître qui aujourd'hui lui-même s'agenouille devant les communistes."

Notre vision est simple concernant l'ASEA. En tant qu'institution, nous n'avons rien contre elle. Quant aux États membres, nous n'avons pas d'animosité non plus, au contraire, beaucoup d'entre eux sont des partenaires de confiance. Cependant, si les deux "Tic et Tac" que j'ai mentionnés plus haut s'imaginent pouvoir jouer avec le feu, peu m'importe que cette organisation me menace : je leur ferai connaître le feu et le sang de nos armées. Je ne laisserai certainement pas un État communiste venir dicter à un pays comme Stérus ce qu'il doit faire.La Westalia s'arme beaucoup en ce moment. Peut-être pensent-ils qu'avec plus de navires, ils parviendront à mieux s'imposer. C'est un rêve. Réalisable ? Je ne sais pas, mais je ne vais pas les empêcher de rêver. Ils bâtissent une armée qui finira en poudre à canon pour nos défenses et nos navires. Qu'ils fassent donc. Vous savez, les grands hommes, avant de se lancer dans des conflits ou des actions dangereuses, se posent souvent la question : "Suis-je prêt à tout perdre pour cela ?". À cette question, je répondrais sans même hésiter : oui. Peuvent-ils en dire autant ? Sont-ils prêts à sacrifier d'importantes forces juste pour s'imposer dans des zones géographiques situées à des centaines de kilomètres de leur frontière ? J'en doute.

D'ailleurs, nous enseignons souvent une leçon à nos jeunes militaires, celle d'une bataille marquante. Si vous me permettez, Tsar Stanislas Ier, je vais vous la résumer, car elle illustre parfaitement mes propos. Lorsque la Fédération menait une guerre coloniale en Transernikse, nous étions engagés sur le front d'Ishimaka, au Nazum. Nos forces étaient largement supérieures, près de 36 000 soldats contre 2 500 Nazumis. Nous dominions par le nombre, la force et la technologie.En dix jours, nous avions réduit de 60 % la zone contrôlée par l'ennemi, et nous n'étions plus qu'à deux ou trois semaines d'une victoire totale. Mais à quel prix ? Nous avions déjà perdu 20 000 hommes, tandis qu'ils n'en avaient perdu que 1 000. La Fédération envoya alors 20 000 soldats supplémentaires. Quatre jours plus tard, nous avions conquis 70 % du territoire, mais encore 10 000 de nos hommes étaient tombés. C'est à ce moment-là que nos dirigeants (des incompétents il faut le dire) ont pris une décision logique : ils se sont demandé si cela valait la peine de continuer à perdre des dizaines de milliers d'hommes pour un territoire que le peuple Stérusien ignorait presque. Nos forces se faisaient décimer, même si elles dominaient. Finalement, la Fédération a négocié avec les rebelles.Nous aurions pu attendre encore dix jours et remporter une victoire certaine grâce à notre supériorité, mais dans quel but ? Pourquoi s'obstiner à s'emparer de ce qui appartient aux autres ? Ceux qui défendent leur propre terre donneront leur vie pour protéger celle de leurs enfants. C'est cela, l'enjeu. Une armée venue de loin aura-t-elle la même détermination ? J'en doute.Voyez donc, je suis pragmatique. Je n'ai rien contre cette organisation et je la laisse agir librement, car c'est le droit le plus strict d'un État. Mais tant que je serai en vie, je veillerai à ce qu'ils restent bien loin de nos frontières.

Et vous, Tsar Stanislas Ier, que pensez-vous de cette organisation ? Quelle est votre politique future vis-à-vis des États qui en font partie ?

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30/11/2015, Kremlin de Volkingrad,
La Grande Ambassadrice Meldeva fut étonnée par la boutade du Consul, affirmant qu'il devait "donner son curriculum vitae" à sa majesté. Elle n'eut guère le temps de réagir, le Tsar l'invitant à retourner à ses occupations, la foudroyant par ailleurs du regard. L'évocation de l'Opération Katézia devant un diplomate étranger, bien qu'il n'en savait rien, était une erreur qui aurait pu être évitée si facilement. Pandoro changea radicalement d'habitude à la venue de Stanislas, retirant ce ton blagueur et même moqueur en réalité.

Trônant face au Sterusien, le Tsar ne semblait afficher aucune marque d'émotion, croisant et liant ses deux mains sur la table faite de bois massif des forêts de Wikingia. Lorsque le Consul fustigeait ce "Duval", son Excellence Valaski comprit succinctement qu'il était d'une franchise assez rare. Analysant les dires qui allaient des raisons du départ de Sterus de l'ASEA jusqu'à une volonté d'autodéfense claire, le monarque répondit par ces quelques phrases.


Dirigeant du Saint Empire de Karty, Tsar Stanislas I

Tsar Stanislas I: Je vois que votre état nourrit une certaine émotion à l'encontre de la Lermandie et de Westalia. Vous ne manquez pas d'audace Consul, remettre en cause la souveraineté nationale en ces lieux peut être une erreur impardonnable. Bien que je ne partage pas votre avis, je le comprends rassurez-vous. Avant de répondre à votre questionnement, laissez-moi vous expliquer la politique Kartienne dans ses grandes lignes.
Le Saint Empire de Karty est isolationniste quant à toutes ces organisations supranationales, nous ne faisons partie d'aucune institution, notre état est souverain et indépendant. Une médaille à deux faces me diriez-vous, car si l'on y réfléchit, personne ne soutiendrait Karty en cas de crise. Ce à quoi je vous répondrais que notre diplomatie intervient, ce que nous appelons celle du "cas par cas". L'allié Kartien est irrémédiablement le Royaume de Teyla, j'y place une certaine estime.
Je vois que vous abordez des conflits et conquêtes passés, je vais également vous partager mon point de vue. Sachez tout d'abord que je n'accorde aucune gloire aux conquêtes d'un état passé, la force réside dans l'armée actuelle et non celle d'antan. Une nation pouvait très bien être la plus puissante du monde il y a cent ans et une des plus faibles aujourd'hui. Karty est militariste, pour des raisons que je vous ai évoquées. Ma patrie ne pouvant que compter sur elle-même, nous devons assurer une autodéfense qui est garantie par cette militarisation, les traités de défense ne suffisent point.
J'en viens enfin à un autre trait de l'échiquier politique et international Kartien: La neutralité. Nous ne nous mêlons presque jamais des affaires intérieures d'un pays étranger, évitant ainsi tout conflit extérieur. Cela a fait ses preuves, bien qu'il est parfois nécessaire de se positionner, je fais notamment référence à la Pravoslavnyy qui déporte sans aucun problème sa population LGBT. Karty s'est positionné, nous ne pouvons tolérer une telle chose, cela va à l'encontre des droits les plus fondamentaux. Le Saint Empire de Karty est attaché à ses valeurs, la militarisation donc, mais aussi notre culte orthodoxe, l'égalité des sexes, ces magnifiques bâtisses, cette gastronomie, notre culture en bref. Je réponds ainsi à ce questionnement sur l'ASEA qui est assez simple et comme vous l'auriez compris: La neutralité. Nous sommes certes en tension avec quelques de ses membres, nous cherchons cependant à éviter tout problème indésirable.
Ce sujet clos, passons à ceux commerciaux voulez-vous ? Je vous fournis ici un document résumant nos ressources primaires comme l'huile de tournesol ou bien certains minerais. Quant au secteur secondaire et tertiaire, nous avons une expertise automobile via l'industrie Steinhart ou encore l'industrie lourde.
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Le Consul était un homme qui faisait assez jeune pour son âge. Il était souvent considéré comme séduisant par les femmes de sa génération, et grâce à son tempérament, il jouissait d’une certaine réputation, étant parfois même perçu comme particulièrement charismatique. C’était un homme grand : ses 1m94 lui conféraient immédiatement une forme de supériorité lorsqu’il se tenait aux côtés de ses interlocuteurs devant une foule. C’est d’ailleurs là que, comme on l’apprend à l’université, la politique Stérusienne pouvait véritablement se jouer.

À Stérus, on enseigne que le plus important en politique n’est pas toujours de dire ce que l’on pense ou de montrer ce que l’on sait. Le plus important, c’est de faire penser à l’autre ce que l’on souhaite sans avoir besoin de prononcer un mot. Il faut jouer avec le subconscient, faire croire à l’interlocuteur que ce qu’il pense vient de lui-même, alors même qu’on lui a discrètement insufflé l’idée que nous avions préconçue. Et pour cela, il faut être extrêmement habile et particulièrement intelligent.

Lors de sa campagne pour l’élection au poste de Consul, Pandoro avait tout de suite joué la carte de sa taille imposante et de son charme auprès des femmes. Lors de ses discours ou déplacements, il s’entourait uniquement de personnes mesurant 10 à 15 cm de moins que lui. Il cherchait constamment à apparaître sous son meilleur angle devant les caméras, affichant toujours son sourire charmeur. L’objectif était de semer inconsciemment l’idée, chez ceux qui le regardaient à la télévision, que cet homme avait tout pour plaire — que, même s’il n’était pas forcément le meilleur consul en termes d’idées, il le serait par son aura et son charisme naturel.

C’est une vision qui peut sembler dépassée, voire désuète, mais dans les faits, si l’on en croit les statistiques, ce genre de chose compte énormément pour accéder à une fonction aussi importante.

Pour autant, le Consul ne pouvait pas toujours mettre cela en pratique, notamment lors de ses multiples rencontres diplomatiques. Ce qui fait de vous un homme charismatique à Stérus peut très bien faire de vous un guignol dans une autre culture. Il se contentait donc, dans ces contextes, d’être lui-même, d’agir en tant que dirigeant, et de faire de son mieux pour son pays — comme il l’aurait fait s’il n’avait pas été séduisant dès le départ.

Le Consul prit note du descriptif de la politique et de la vision conjoncturelle du monde selon le Tsar. En soi, il n’était pas opposé à cette vision, qu’il considérait différente, mais tout aussi réelle, et révélatrice d’un contexte historique. Car toute vision actuelle est le fruit des interprétations d’hier.

Cependant, le Consul était d’accord sur un point : ce qui se passe à l’intérieur d’un pays ne regarde que ce pays, tant qu’aucun acte impardonnable n’est commis contre des citoyens stérusiens. C’est d’ailleurs, paradoxalement, l’un des piliers de la politique stérusienne. À Stérus, on considère que condamner les actes d’un État peut être louable, mais menacer sa souveraineté ou mener des actes de guerre pour des événements strictement internes est une tragédie, et un impérialisme sans nom.

C’est pour cette raison que la Fédération avait demandé la non-intervention de l’ASEA en Osno. C’est aussi pour cela que, lors de la crise en Oskal, la Fédération s’était rangée du côté de l’Oskal quand l’ASEA, encore une fois, avait voulu organiser une intervention. La Fédération estimait qu’il était nécessaire de maintenir un dialogue constant et de trouver des moyens pacifiques pour résoudre les conflits.

Initialement, la Fédération ne souhaitait même pas imposer un retour à la démocratie dans le pays. Certes, il était triste de voir un gouvernement démocratique renversé par des milices autoritaires, mais au fond, c’est au peuple de réclamer de l’aide ou de se battre, et non à des pays étrangers de décider qui gouverne. Cependant, face à la menace militaire grandissante que représentait l’ASEA en Oskal, la Fédération avait milité auprès des dirigeants Oskaliens pour rétablir la démocratie et ne pas chercher à s’armer. Car dans les faits, la Fédération n’était pas prête à se lancer dans un conflit continental pour des questions de principe.

Le Consul prit alors une petite gorgée d’eau, puis commença à s’exprimer
:

« Je dois vous dire que le Royaume de Teyla compte énormément aux yeux des Stérusiens. Nous sommes, je crois, le premier pays en Aleucie à avoir entretenu des liens avec le Royaume. Ces liens ont toujours été forts et se sont traduits par une coopération étroite. Mais aujourd’hui, je dois vous avouer que nous ignorons si l’importance que nous accordons à Teyla est partagée de manière réciproque.

La récente crise en Aleucie est de toute évidence à résoudre par la voie diplomatique. Mais dans les faits, nous ne nous attendions pas à voir un Royaume de Teyla aussi neutre. Il était clair qu'ils ne pouvaient pas prendre parti pour la guerre, et nous n’avions aucune prétention à ce niveau. Néanmoins, nous espérions un soutien diplomatique plus marqué, moins neutre.

Les liens économiques entre Sterus et le Royaume sont très forts. Sur le plan militaire aussi : Teyla possède une base sur notre sol. Le prince téylais sera bientôt accueilli à Stérus pour son service militaire, et nous sommes très honorés que la famille royale nous accorde ce privilège. Mais d’un point de vue plus tendu, nous avons toujours soutenu Teyla contre la Loduarie, et nous serions prêts à le faire face à n’importe quelle autre nation. Aujourd’hui, même si nous ne doutons pas de sa loyauté, nous nous demandons si, en cas de crise majeure, nous pourrions réellement compter sur eux autant qu'ils le peuvent sur nous. »


Le Consul poursuivit :

« Il ne s’agit pas de dire "Teyla doit nous soutenir", mais si l’on prend l’exemple d’un allié plus récent — le Lofoten —, celui-ci a clairement appelé à la paix et demandé une médiation. Mais en même temps, il a fait comprendre à la Fédération qu’il se tiendrait derrière elle en cas de poursuite du conflit. Le problème n’est pas seulement que nous sommes déçus de ne pas recevoir le soutien espéré, c’est aussi que depuis longtemps, nous comptons sur Teyla pour nous aider à assurer notre défense. Avoir un allié de poids, pour ne pas se faire écraser.

Certes, notre armée est aujourd’hui bien plus puissante qu’à l’époque, mais Teyla reste une puissance supérieure, et nous comptions sincèrement sur le Royaume. Cette crise nous pousse donc à envisager d’autres formes de protection, plus engagées à nos côtés. Bien sûr, ce ne sont pour l’instant que des réflexions, car comme je l’ai dit : Teyla demeure notre allié de cœur. Nous espérons simplement que cette alliance ne soit pas unilatérale. »

Puis, il conclut avec un exemple :

« Voilà ce qu’est une alliance à la stérusienne. À Stérus, la loyauté n’est ni une option ni une simple parole. C’est un engagement devant Dieu ou les dieux Romaniques. Plus vous êtes liés à quelqu’un, plus vous lui êtes loyal. Prenons l’exemple de l’Akaltie. Nos deux pays ont de nombreuses différences, mais la Fédération a toujours pu compter sur eux, et ils sur nous. Cela ne changera jamais. Ils peuvent être certains d’avoir notre soutien, notre force, dans toutes leurs opérations.

Et pourtant, nous sommes aussi capables d’entretenir des relations avec des pays en désaccord avec l’Akaltie. »

Durant toute cette prise de parole, le Consul resta assez fermé, mais son ton était bienveillant, respectueux, jamais teinté de négativité. Comme s’il ne cherchait pas à exprimer un mécontentement, mais de véritables inquiétudes et questionnements.

Puis, lorsque le sujet du commerce fut abordé, son visage s’éclaircit, un léger sourire apparut au coin de ses lèvres. Le Consul était devenu, au fil de son mandat, un véritable passionné d’économie et de commerce.


Pour ce qui est de ce que Karty pourrait importer au sein de la fédération, nous serions particulièrement intéressé par votre ZINC et votre cuivre, ce sont des ressources dont nous avons besoin pour nos appareils électroniques et notamment pour notre programme spatial, qui vous le comprendrez, en demande une grande, très grande quantité. Sans oublier que les appareils électroniques sont d’une importance capitale pour notre système de santé.

Nous pourrions également envisager de faire venir chez nous de l’orge, nous sommes de grands consommateurs d’alcool et l’orge nous sera notamment utile pour la Posca Sterusienne, le Vin Du Catloma ou la bière Bernumienne.

Pour ce que la Fédération pourrait importer chez vous :

- Textile luxe : La fédération de Sterus possède l’une des plus grand industrie de ce domaine au monde, l’entreprise CAXTA produit le plus grand nombre d’article textile, de maroquinerie et de joaillerie au monde
- Tous les vins et spiritueux Sterusiens sont extrêmement important au sein de notre nation et produit en très très grandes quantités pour être exporté. Notre spécialité reste le vin et la Posca mais nous faisons de la bière et tout type de spiritueux.
- Sterus est également extrêmement reconnu dans le domaine pharmaceutique et de la santé. Nous produisons énormément de médicaments et formons parmi les meilleurs médecins au monde.
- Viandes et fruits, grâce à nos nombreuses, très nombreuses campagnes, la fédération d’assurer un apport en ressources

Enfin nous avons également évidemment le pétrole avec la société CAXTA, plus grande entreprise Sterusienne qui gère toute la chaîne de cette ressource, allant de l’extraction au raffinement et à la création de plastique ou autre. Mais nous savons que cette ressource vous intéresse peu

De plus, la viande et les fruits, grâce à nos nombreuses, très nombreuses campagnes, la fédération s'assure un apport en ressources agricoles très important. Nous pourrions également envisager des ouverture sur ce marché pour favoriser les échanges culinaire et goûter aux spécialités de chacun. D’autant que votre pays étant bien plus au nord produit des ressources en rapport avec le climat. À Stérus nous sommes par exemple de très importantes producteurs de raison, tomates, citron, papaye, olive, piment, maïs. Mais également de viande animale comme le bœuf, le lapin,le poulet. Mais aussi de viande plus atypique Serpent, bisons…
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30/11/2015, Kremlin de Volkingrad,
Ah le Royaume de Teyla, nul ne sait véritablement la réelle raison de son alliance avec le Saint Empire de Karty. Même le Tsar ne saurait expliquer cette dernière, toutefois elle est. Non seulement elle existe, mais elle perdure, se forge, se consolide et se maintient. Evidemment, Karty compte surtout sur lui-même et non cet allié, aussi primordial soit-il. La volonté Kartienne veut que l'état doit être indépendant, à son propre chevet, sous l'indépendance de nulle entité. Lorsque le Consul affirmait ses doutes quant au Royaume Eurysien, il en restait assez perplexe. Fallait-il conforter les Stérusiens dans leur vision au risque de piétiner les relations Teylo-Kartiennes ? A l'évidence la réponse était non, mais alors il faut soutenir Teyla ? Ce serait la réponse la plus judicieuse à ceci près que le Tsar eut une idée: Nul besoin de se positionner. Après tout c'était la politique Kartienne dans toute sa splendeur. De surcroît, Sterus était ferme allié de l'Akaltie, un état assez opposé sur la scène diplomatique à Karty, bien que se résumant à de simples joutes verbales. Stanislas passa donc directement aux volets économiques, étant donné que son interlocuteur y semblait prendre pied.


Dirigeant du Saint Empire de Karty, Tsar Stanislas I

Tsar Stanislas I: Le Saint Empire de Karty se ferait joie de vous exporter son cuivre, son zinc et son orge. Concernant vos propositions, je peux d'avance dire que le textile de luxe se fera une très bonne place parmi nos marchés. En outre, nous possédons un savoir faire dans tous les domaines liés à cela, les tailleurs par exemple, nous n'en possédons pas la matière première cependant. Concernant ces quelques produits atypiques, libre à vos entreprises d'en vendre, je doute toutefois que les quantités seront telles que nécessitant un accord.

Tout en s'exposant, son Excellence Valaski fit signe à la Grande Ambassadrice de prendre en note dans le but d'un éventuel traité. Evidemment, de simples accords économiques ne suffisent pas à l'élaboration d'un accord. Il faut nonobstant souligner que l'entrevue n'est point terminée et que, si des accords plus importants naissent, alors un traité sera établit, y glissant ceux économiques. Afin de ne pas laisser un blanc, sa majesté continua.

Tsar Stanislas I: En vous écoutant, il semblerait que le secteur militaire soit important pour vous. Karty n'est pas comme ces autres états qui ont la peur au ventre, ceux qui à l'ouïe du sujet militaire palissent. Non bien au contraire, nous sommes ouvertement militariste. La raison est simple et je l'ai exposée, nous ne faisons partie d'aucune organisation internationale. Par conséquent nous assurons notre défense. Je me permets d'être plus direct, évitons la perte de temps. Placez-vous en cette entrevue des espoirs quant à d'éventuels et futurs accords militaires ? Une alliance ? Des réductions à l'Ordre Oruzhiya ? Des entrainements conjoints ou que sais-je ?
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Le consul fut très surpris de la question du Tsar de Karty. Il n’était en soi pas du tout opposé à discuter et à engager des négociations sur le plan militaire. Mais le consul se souvint que quelques minutes auparavant, le Tsar avait lui-même dit qu’il ne plaçait guère d’autre intention que des accords économiques en cette rencontre. Néanmoins, si celui-ci, au fur et à mesure des échanges, en venait à envisager une coopération plus étroite et plus… militariste, cela convenait parfaitement au consul.

Dans les faits, je vous avoue que nous n’avons pas particulièrement étudié la question du militaire. Mais il est vrai que la Fédération est et restera toujours ouverte à ce genre de discussion. Comme vous le savez, la Fédération s’est engagée depuis des années dans la construction d’une industrie militaire très forte et d’une marine largement développée, faisant de nous la seconde puissance maritime de notre continent, rivalisant avec de grandes puissances militaires du monde entier comme la Loduarie communiste ou même le Royaume de Teyla. C’est notre industrie maritime qui fait aujourd’hui une grande partie de la puissance stérusienne. Et pour preuve, aujourd’hui en Aleucie, aucun pays n’est capable, si ce n’est le Lofoten et l’Empire du Nord, d’espérer gagner un combat sur les mers face aux puissants bâtiments stérusiens. Nous possédons non seulement un nombre de navires élevé, mais également une qualité de plus en plus proche de l’excellence. Nous sommes par ailleurs en train de produire deux croiseurs de dernière génération qui seront les deux navires de combat les plus puissants de tout le continent. Ils n’auront aucun égal en Aleucie et seront accompagnés chacun de frégates de toute nouvelle génération et de destroyers de dernière génération.

Mais la Fédération pêche sur un domaine : l’aéronaval. D’ici quelques mois, nous lancerons la production de deux nouveaux porte-avions ; eux aussi seront de dernière génération. Mais nous souhaiterions les équiper d’avions de dernière génération également. Dans l’idéal, nous voudrions pouvoir en positionner dans le futur 15 par PA. Mais nous n’avons pas encore réellement pris de décision à ce niveau-là.

Ainsi, il est vrai que nous pourrions, d’ici quelques semaines, chercher une nation qui serait capable de nous fournir des avions de chasse ou multirôle capables de se positionner sur nos futurs PA. Dans le vrai idéal, nous voudrions des avions capables de transporter des missiles de croisières. Si Karty devient un partenaire militaire de premier choix, nous pourrions envisager d’acheter nos avions chez vous. Maintenant, certaines nations sont déjà, pour nous, largement capables de nous fournir ce que nous demandons ; par exemple, le Royaume de Teyla reste aujourd’hui un de nos fournisseurs de choix. Mais si vous nous proposez des prix plus avantageux et de meilleures garanties militaires, dans le sens d’une coopération bilatérale engagée, nous serions disposés à vous en acheter une partie.

Mais nous sommes également tout à fait ouverts à des possibilités de coopérations militaires, avec des exercices conjoints ou des accords de sécurité bilatéraux. À vrai dire, là où la Fédération pourrait le plus avoir envie de s’investir serait dans des accords de stationnement à certains ports pour nos forces armées. Vous n’êtes pas sans savoir que nous sommes en perpétuelle recherche d’expansion de puissance et de développement de notre projection au niveau mondial. À l’heure actuelle, nous sommes présents du nord au sud de l’Aleucie, en Afarée, au Nazum, et grâce à l’accord de stationnement dans les ports Teylais, nous sommes également partiellement présents en Eurysie. Mais le placement du Royaume de Teyla rend plus compliqué et plus long le déploiement de navires dans certaines zones eurysiennes. Là où, en revanche, Karty offre un positionnement temporaire formidable. D’autant que si nos navires partent d’Aleucie, ils peuvent ensuite être ravitaillés par la Transernikse en Afarée et au Nazum, puis ravitaillés à Karty, puis à Teyla. C’est bien sûr une hypothèse, mais ce serait pour nous un coup de pouce conséquent.
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30/11/2015, Kremlin de Volkingrad,
Stanislas écouta ce bref exposé du Consul, pouvant se résumer à trois points cruciaux et deux propositions. Premièrement, Sterus bénéficie volontairement d'une militarisation, lui octroyant une marine assez conséquente. Deuxièmement, c'est de part cette marine que Sterus serait un acteur majeur sur son continent. Dernièrement, l'Etat Aleucien se veut compétitif sur le domaine militaire. Le Consul en venait même à dire que sa patrie "concurrençait" le Royaume de Teyla, un élément assez paradoxal étant donné que Pandore avait affirmé que c'était leur allié. Vient donc la première proposition, le Saint Empire de Karty pourrait en venir à fournir de l'armement aérien à Sterus. Il est dommage que le président directeur général de l'Ordre Oruzhiya n'était pas de la partie, même s'il faut souligner que sa majesté avait une main sur les rênes de l'entreprise d'armements Kartienne.

La deuxième proposition quant à elle était plus compliquée à traiter. Bien qu'impliquant sans doute une réciprocité, elle était assez problématique au vu de la politique menée et actuelle. Ouvrir ses ports afin d'accueillir des bâtiments militaires serait non seulement mal vu par le peuple, mais menacerait potentiellement la souveraineté nationale du Saint Empire, une des valeurs les plus chères pour le Tsarat. Enfin bon il fallait répondre, autant le faire correctement.


Dirigeant du Saint Empire de Karty, Tsar Stanislas I

Tsar Stanislas I: Je vous remercie pour ces quelques explications Consul. Concernant les marchés de l'armements Kartiens, ils se feraient à cœur joie de vous en fournir ses marchandises. L'Ordre Oruzhiya, anciennement Kartian Weapon Company, est ouvert à tout public, vous pouvez passez commande dès maintenant. Cependant, votre deuxième proposition m'inquiète un temps soit peu plus. Je ne vous apprends rien, la souveraineté nationale est un principe clef pour nous autres Kartiens. Offrir l'accès à vos navires de guerre à nos ports serait vu comme une menace, par le gouvernement certes, mais aussi par les Kartiens eux-mêmes. Il me semble être trop tôt pour de tels accords. N'y voyez pas un refus catégorique toutefois, il faut bien aborder le sujet et en discuter, je ne perçois pas cela comme une insulte rassurez-vous.
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tututu

Très bien, nous vous recontacterons dans les mois à venir, lorsque nous entamerons la construction de nos futurs porte-avions. D’ailleurs, nous souhaiterions vous soumettre une proposition.

Lorsque la construction de nos trois prochains porte-avions de dernière génération — c’est-à-dire de cinquième génération — sera achevée, nous prévoyons de nous séparer de notre porte-avions actuel, de première génération.
Nous avons conscience que votre pays ne dispose pas, à ce jour, d’équipement militaire de ce type.
Initialement, nous avions envisagé de céder ce bâtiment à la Transernikse, via une vente. Cependant, nous pensons de plus en plus qu’il pourrait constituer une opportunité pour la Fédération d'engager une transaction mutuellement avantageuse avec vous.

Actuellement, le prix de marché d’un porte-avions se situe entre 40 000 et 70 000 unités monétaires internationales. Nous serions disposés à envisager un échange différé, dans lequel ce bâtiment pourrait être transféré en contrepartie de certains équipements que nous serions susceptibles de vous acheter.

Nous comprenons vos réticences à l'idée de voir une force armée étrangère stationner ou mouiller à proximité de votre territoire, bien que nous ayons un point de vue différent sur la question.
Nous estimons qu’à l’heure actuelle, de nombreux pays coopèrent pour renforcer mutuellement leurs capacités de défense. Du moment que la zone où les forces étrangères se ravitaillent reste sous la juridiction et la sécurité du pays hôte, il n’y a, selon nous, aucune atteinte à la souveraineté ni à l’autorité nationale.
Au contraire, une telle coopération peut jouer un rôle dissuasif en cas de menace, en montrant clairement que les alliés d’un pays sont prêts à intervenir rapidement pour une réponse coordonnée et efficace.

Cela dit, nous respectons pleinement votre position et cette divergence de vue n’affectera en rien nos relations futures.
Nous chercherons d’autres points d’ancrage et continuerons d’œuvrer sans relâche au développement de liens solides et durables avec vous.
1947
30/11/2015, Kremlin de Volkingrad,
La marine Kartienne, un véritable gouffre, un fléau même. Bien que pratiquant ce militarisme quasi exacerbé, le Saint Empire de Karty s'est vu délaisser le secteur de eaux. Possédant un territoire d'un seul tenant, impliquant aucune colonie ou territoire d'outre-mer ou quoi que ce soit dans ce genre, la décision fut assez probante. Nonobstant, la mondialisation des échanges a fait que l'Imperial Kartian Navy a du se développer malgré tout. Accusant par conséquent un certain retard, la marine reste le secteur le moins compétent des Kartiens. Quelques sous-marins, des bâtiments de premières générations mais aussi un porte-avions, là sont résumés les effectifs de ce corps d'armée. Le Tsarat a tout de même réussi à œuvrer la construction d'un porte-avions donc, occurrence assez rare et même inédite sachant le retard que Karty devrait avoir. Les forces les plus compétentes des armées impériales sont l'aviation, combinant la production nationale à des achats chez les Teylais. Des acquisitions rendues possibles en raison de leurs faibles prix, eux-mêmes rendus possibles par la fidélisation de la patrie d'Eurysie centrale. Ainsi lorsque le Consul proposait l'achat ou l'échange d'un porte-avions, ce n'est pas qu'il voulait refuser, simplement que les décisions du passé rendent le tout complexe.


Dirigeant du Saint Empire de Karty, Tsar Stanislas I

Tsar Stanislas I: Tout d'abord, le Saint Empire de Karty dispose déjà d'un porte-avions, de première génération certes, il en dispose tout de même. Par ailleurs, nous possédons actuellement les technologies pour la troisième ou quatrième génération je ne saurais dire. Enfin, le Saint Empire de Karty bénéfice de réductions assez conséquentes dans les industries d'armements Teylaises, au prix de l'unique possibilité d'achat dans lesdites entreprises. Je suis donc ampli de certitude quant à votre compréhension de notre refus sur cette proposition, en prenant en compte les éléments évoqués. Vis-à-vis de cette proposition faites, nous ne la refusons que pour le moment. Il est de ma pensée, partagée du gouvernement en général, qu'il est trop tôt pour œuvrer d'une telle manière. J'ai toutefois à cœur de penser que dans le futur, nos liens permettront la naissance de ces accords.
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Cristobal Pandoro, tout content.À vrai dire, on ne sait pas vraiment pourquoi il est content, mais il l'est, et ça, c'est l'essentiel. Parce que oui, être content, c'est une chance, c'est un but pour beaucoup. Parce que se lever le matin et se dire : "Tiens, mais pourquoi je suis énervé tout le temps ? Métro ? Boulot ? Dodo ?"Eh bien, je ne sais pas. Soyez comme Cristobal, soyez content.

Pandoro était légèrement contrarié par la réponse de son interlocuteur, ne comprenant pas comment un pays pouvait tout miser sur un unique approvisionnement militaire étranger. La politique stérusienne n’était certes pas la norme mondiale, et cette divergence de perception n’était, au fond, qu’une normalité parmi tant d’autres. La Fédération avait toujours voulu privilégier l’autonomie et l’indépendance. Bien sûr, les partenaires jouent un rôle clé dans cette stratégie, mais plus les sources d’approvisionnement sont nombreuses, plus les risques sont atténués.Si demain, le seul État qui vous fournit en armes n’est plus en capacité de le faire, pour des raisons X ou Y, vous devenez presque vulnérable face à vos ennemis. Pour la Fédération, le Royaume de Teyla est également un fournisseur d’armes majeur, peut-être même le principal et le plus privilégié. Mais Stérus a aussi l’habitude de conclure des accords avec d’autres nations, afin de diversifier ce type de relations. Si demain, la Fédération entre en guerre, elle sait qu’elle pourra faire appel à plusieurs nations avec qui elle a déjà établi des échanges solides dans ce domaine.

Il est néanmoins louable d’attribuer à Karty un sens de la loyauté qui honore le pays et promet de beaux succès dans ses partenariats diplomatiques. Car, de toute évidence, un État qui respecte ses promesses et va au bout de ses engagements mérite le respect.

Bien. Je dois vous dire que cette rencontre s’est, à mon sens, plutôt bien déroulée. Certes, nous n’avons pas trouvé d’accord sur tous les sujets, mais que voulez-vous ? Ainsi va la dure loi de la collaboration. Pour notre part, nous repartons avec le sentiment du devoir accompli."

Vous devez savoir qu’à chaque rencontre diplomatique, la Fédération de Stérus a pour tradition d’offrir à ses interlocuteurs de multiples cadeaux. Ces présents marquent, ou du moins symbolisent, la relation qui nous unit. Parfois, je vous l’accorde, ils peuvent être plus ou moins orientés politiquement, mais ils restent avant tout des gestes d’amitié.

Ainsi, nous avons décidé d’offrir à Karty un symbole extrêmement important pour les chrétiens de notre pays. Comme vous le savez, deux grandes religions bâtissent notre nation. Le christianisme est l’une d’elles, représentant la moitié de notre population. Chez nous, certaines reliques sacrées sont inscrites au patrimoine inaliénable de la nation, ce qui signifie que le gouvernement ne peut en revendiquer la propriété. En revanche, nous avons le droit d’y accéder et de les offrir lorsque cela est permis.

C’est pourquoi nous offrons à Sa Majesté le Tsar la magnifique Croix de Bayeux. Cette croix fut créée à la demande du premier empereur de la Fédération de Stérus. Selon la légende, quiconque la détient dans sa demeure bénéficie de la protection du Seigneur en personne. Aucun empereur ne s’en est jamais séparé… à l’exception du dernier, qui, ne la désirant pas, l’a vendue à la Cathédrale Saint-Pierre.

Quelques jours plus tard, alors que la Cathédrale échappait miraculeusement à une destruction presque certaine, l’empereur, lui, fut condamné à mort par son propre peuple.

Depuis 2010, la Croix reposait à nouveau à la Cathédrale Saint-Pierre. Aujourd’hui, j’ai la conviction qu’elle vous apportera, à vous aussi, protection et grâce divine.


Croix



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Nous en profitons également pour vous informer que nous enverrons avec plaisir des surfeurs Stérusiens pour répondre à l'évènement mondial qui sera organisé au sein de votre nation prochainement. Nous enverrons trois des meilleurs de notre nation. Je vous ferais transmettre leurs noms ultérieurement lorsque nous aurons fait les sélèctions. Nous sommes particuliérement friands de ce genre d'évènements internationaux ainsi nous participerons avec plaisir. Serait ilpossible, en cas de victoire Stérusiennes de faire raisonner l'hymne national. Disons qu'à Stérus nous sommes habitués à faire de chaque petite victoire une réussite de la patrie.

Si jamais, vous vouliez faire un petit clin d'œil aux multiples touristes Stérusiens qui viendront pour encourager leurs compatriotes, voici quelques idées typiques de chez nous, et pour tous les âges !








HRP

Pays participant: Sterus
Nom du/des sportif(s): Alexius Tupuducus
Nombre de personnes s'ajoutant à la délégation sportive: 4
Date de participation: 01/06/2016 -> 07/06/2016.

Pays participant: Sterus
Nom du/des sportif(s): Melicia Tetoaebasta
Nombre de personnes s'ajoutant à la délégation sportive: 6
Date de participation: 01/06/2016 -> 07/06/2016.


Pays participant: Sterus
Nom du/des sportif(s): Fabrizio Graina di sarasin
Nombre de personnes s'ajoutant à la délégation sportive: 3
Date de participation: 01/06/2016 -> 07/06/2016.
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30/11/2015, Kremlin de Volkingrad,
Dirigeant du Saint Empire de Karty, Tsar Stanislas I

Tsar Stanislas I: Je me dois d'avouer que je partage votre avis Consul, cette entrevue s'est déroulée comme nous le voulions. Comme vous le dites, nous ne nous entendons pas sur tout les points, cependant là n'est pas un problème. C'en est le secret de la maturité diplomatique que de respecter les différences des autres états. Nous ne sommes en réalité point sur le même continent, il serait assez naïf de penser que l'on peut trouver un pays qui ressemblerait trait pour trait au vôtre.

Permettez-moi de vous remercier sincèrement pour ce présent à la lourde charge historique qui prendra, j'en suis sûr, place dans la basilique de Volkingrad. Bien que je ne puis parler au nom du Patriarche Yuri Niatöy, je suis persuadé que ce dernier acceptera. Dans cette optique, je vous retourne l'attention en vous offrant ce présent. Vous avez sous les yeux un disque de musique gravé sur l'hymne Sterusien, manufacturé des plus prestigieuses entreprises Kartiennes dans ce domaine. J'avoue avoir un faible pour ce vieux style musical.

image simplement représentative

Quant au Festival des Surfeurs de Volkingrad, tout état est accepté, vous êtes les bienvenus. Concernant les gagnants, en réalité l'hymne de la nationalité du sportif arrivé en tête sera joué ! Je note par ailleurs vos quelques propositions que j'apprécie, l'Icamie avait notamment proposé de ramener un groupe de musique, cela sera enrichissant. Sieur Pandoro, ce fut un plaisir, je vous dis au revoir et à bientôt.
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