19/07/2016
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HISTOIRE - Histoire des mors, khvitchs, samars, zakrs, branns, blêmes, et turkiys

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HISTOIRE DE LA MORAKHAN



Мŏраханъ, во всѣмъ своёмъ вѣликолепiи, есть плодъ вѣйшаго разума, божественныя благодати, и человѣкъ — посрѣдникъ между ними; нынѣ же непрерывность ея, кажется, угасаетъ

Mŏraqanъ, vo vsѣmъ svoëmъ vѣlikolĕpįi, ĕstь plodъ vѣĭšago razuma, božĕstvĕnnĭя blagodati, i čĕlovѣkъ — posrѣdnikъ mĕždu nimi; nınѣ žĕ nĕprĕrıvnostь ĕя, kažĕtsя, ugasaĕtъ


SOMMAIRE
I - Préhistoire
II - Les premières civilisations


2. Premières civilisations
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Statues en Pierres datant du paléolithique trouvés dans le site de Khobolsk (9 200 av.J.-C., Voyvograd, musée de la Piété).


I - Préhistoire

La Préhistoire est généralement définie comme la période comprise entre l'apparition du genre humain et l'apparition des premiers documents écrits. Cette définition, bien que largement acceptée, laisse cependant la place à des interprétations variées selon les auteurs, les écoles historiques, les contextes culturels ou même les champs disciplinaires.

La définition classique de la Préhistoire pose en effet un certain nombre de problèmes, tant du point de vue des critères retenus pour déterminer son commencement et sa conclusion, que de la datation précise de ses bornes chronologiques. Certains historiens privilégient une approche fondée sur les outils lithiques, d'autres sur l'organisation sociale, et d'autres encore sur les premières formes de spiritualité ou d'art rupestre. Il en résulte une conception parfois floue ou mouvante du cadre même de cette période.

Dans le contexte de la Morakhan et des peuples qui l'entourent, on parle de Préhistoire mor, une période qui débute avec les grandes migrations humaines traversant l’Afarée, l’Eurysie de l’Est, et le Nazum. Ces flux humains, souvent liés aux évolutions climatiques, aux dynamiques territoriales ou à la quête de subsistance, façonnent progressivement la géographie humaine de la région. Ces hommes, alors majoritairement nomades, suivent les grands troupeaux, les fleuves, et les couloirs naturels de circulation, inscrivant déjà dans le territoire les premières empreintes culturelles de la future civilisation mors.

Les premières implantations humaines attestées dans la région bordant la mer de Blême sont celles des proto-blêmes et des nazumi septentrionaux. Ces peuples cavaliers forment des tribus steppiques établies le long des côtes maritimes, profitant de la topographie plus clémente et ouverte. Ils évitent cependant les pénétrations dans l’intérieur des terres, en raison de la présence de marais insalubres, de chaînes montagneuses abruptes, et de forêts denses jugées impraticables pour leurs montures. Ces obstacles naturels contribuent à isoler certaines zones, retardant leur peuplement ou leur intégration dans les circuits de migration et d’échange.

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Aux alentours de 20 000 avant Jésus-Christ, les premières grandes perturbations surviennent avec les pressions exercées par les populations mongoles plus à l’est. Ces dernières, à travers un phénomène souvent qualifié de « première invasion », poussent d’autres groupes à l’exode ou les intègrent de force à leurs hordes. Il ne s’agit pas ici d’invasions au sens militaire strict, mais plutôt de migrations induites par des déplacements massifs de peuples et de recompositions démographiques. Ce phénomène de refoulement migratoire est un marqueur fondamental de l’évolution de la région.

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Vers 10 000 avant Jésus-Christ, on observe une arrivée importante de populations dites « traversières », provenant de la langue de Rême et de l’Afarée du Nord. Ces groupes, porteurs de traditions différentes, s’installent par vagues successives, apportant avec eux de nouvelles techniques, croyances, et structures sociales. Ce brassage progressif donne naissance à des entités culturelles hybrides, aux influences multiples. Les traces sont encore aujourd'hui visibles.

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Aux alentours de 5 000 avant Jésus-Christ, la région de Blême connaît une nouvelle phase d’intense transformation avec l’arrivée de peuples slaves descendus du nord. Ces peuples, sans doute eux-mêmes repoussés par les premières vagues varègues et la formation des proto-États littoraux de l’océan du Nord, avancent lentement vers le sud. Toutefois, leur progression est freinée par les imposantes chaînes de montagnes du Nord-Est et du Grand-lac au Nord de la Morakhan. Ce ralentissement donne lieu à une forme de différenciation géographique et culturelle entre les Slaves septentrionaux et ceux qui parviennent à franchir les barrières naturelles pour s’installer plus au sud : les Slaves méridionaux. Cette scission historique est à l’origine de distinctions culturelles et linguistiques durables, perceptibles encore aujourd’hui dans les peuples appelés mors, zakrs et samars.


II - Les premières civilisations

« La civilisation se définit comme un groupe de personnes vivant sur un territoire, ayant la même organisation politique, sociale et économique, partageant les mêmes croyances et goûts artistiques et ayant les mêmes habitudes dans leur vie quotidienne. Seules les révolutions agricoles et urbaines du néolithique ont pu permettre une forte différenciation sociale. Dans les secteurs artistiques et religieux, on assiste à une complexité croissante des systèmes de reproduction et de croyances. Dans la sphère économique, le recours à l'usage du métal et à l'agriculture irriguée favorisèrent un vif essor qui stimula les échanges commerciaux et encouragea de profondes modifications culturelles dont l'illustration la plus importante fut l'invention de l'écriture. L'ensemble de ces caractères permit la naissance de véritables civilisations constituées autour d'une organisation politique. »
Mots du docteur Ali Moustafayevitch Vel Khaytcha, professeur et chercheur en histoire.

Jusqu'alors, les groupes humains intervenaient dans les espaces restreins et demeuraient relativement isolés. Leur genre de vie était déterminé par le milieu dans lequel ils se développaient et par l'emploi de certains modes de survivance. En se faisant plus complexes, ces sociétés se transformèrent en civilisations, c'est-à-dire des formes dites « supérieures », ou du moines plus élaborées, de culture. Avec l'emploi de l'écriture et l'apparition de l'agriculture, les sociétés cessèrent d'appartenir à la préhistoire pour entrer dans l'histoire.

Les premiers hommes, ainsi que les toutes premières sociétés humaines à initier le passage de la vie nomade de chasseurs-cueilleurs vers une vie sédentaire et agraire en Eurysie de l'Est, se localisèrent dans une vaste région que les géographes et les historiens ont plus tard nommé l'Équateur de la Transeurysie. Cette dénomination désigne un large corridor culturel et climatique, englobant le Sud du Drovolski, l'ensemble de la Morakhan, la Démocratie Communiste Translave, ainsi que le Nord-Est de la Polkême actuelle.

Cette vaste zone, s'étendant sur plusieurs milliers de kilomètres, inclut notamment les escarpements rocheux et les vallées fertiles des imposantes montagnes Zakrevskys. Elle outre-passe également le MPA (Mur de Protection Antiradiation), pour s'étendre largement sur les vastes steppes et plaines jadis parcourues par les cavaliers tatares et branns — hordes cavalières et parfois forestières, qui façonnèrent par leur mode de vie la physionomie de l'Eurysie de l'Est.

Le cœur géographique et spirituel de ces civilisations nouvelles fut désigné sous le nom d'Estrois. Cette appellation fait référence à sa position singulière de Centre de l'Est, point d'équilibre entre les mondes steppiques, forestiers et montagnards. Terre de passage et d'échanges autant que de luttes, l'Estrois est ainsi devenu, dès les temps préhistoriques, le théâtre de développements humains majeurs : la domestication de nouvelles espèces, l'invention de formes primitives d'organisation sociale, et les premiers germes d'un état Transeurysien unifiée, appelée à rayonner sur l'Equateur de la Transeurysie.
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III - Antiquité



1 - Lexique :
Rus’ de Kryiv : Etats fondé par Velizar Khan vers 2 500 avant notre ère, première forme d'Empire en Eurysie de l'Est ;
Morganions : ancêtre des mors et proto-mors.

L’histoire de la Morakhan commence on ne sait trop en quelle date. Trois frère, l’un mor, l’un translave, et l’autre blême. Un jour, l’un des trois frères mourut : les deux autres se partagèrent le territoire. Un autre jour, un autre frère mourut : le dernier se partagea le territoire. Par peur de mourir, le dernier alla à l’église et pria longuement, puis, il vit ses deux frères défunt qui l’invitèrent à préservé leur peuple. Le troisième les écouta, et ainsi naquit la Morakhan.

Ça, c’est les contes tels que racontés aux enfants. Icelui ayant été écrit en 1 848, avant donc la révolution rouge, par Sire Willaert Von Bismarck, un étranger de culture allemande, qui avait été mandaté par le pouvoir, qui deux ans plus tard allait être renversé, afin de changer l’histoire et de glorifier le passé, tant territorial que religieux. Un conte qui se voulait, sur le long terme, embrigader toute la jeunesse afin de créer un nationalisme, et, de quelque part, dénigrer toutes les cultures continentales, comme elle (la Morakhan) le faisait si bien avec celles de ces colonies. Mais cela ne marcha pas grandement, car, comme annoncé plus haut, la révolution rouge ne tarda pas, et ce genre de politiques, du moins sur le territoire métropolitains, furent réduite à néant.

Cela ne vous fera pas douter : l’histoire de la Morakhan est plus complexe et plus riche que simplement trois frères perchés. Ainsi, reprenons là où nous nous étions arrêtés : nous sommes à l’Antiquité.

2 - La Cité de Kryiv et la Crise dynastique

En 2 500 avant notre ère, plusieurs cités-états, installés principalement sur les côtes et aux rives des fleuves et rivières, se sont déjà formés. Parmi elle, la cité de Kryiv venait de connaître une catastrophe : son prince, Boris Khan Vyoul Timour Dip Nyeprechev vient de mourir sans héritier direct. Son frère était déjà mort deux ans avant lui, sans enfant toujours. Il fallait faire vite, très vite pour trouver un nouveau dirigeant, car la cité voisine de Belograd menace de prendre la ville en cas d’instabilité visuelle. En effet, Vladimir Dzhun Vyoul Namar Dip Skiboloff, le prince de cette cité belliqueuse, a, depuis son arrivée au pouvoir, une envie d’expansion, et notamment vers sa rivale et voisine de toujours : Kryiv. Grâce à cela, il pourrait gagner de la notoriété dans la région, et s’inviter à la table des puissants, se disait-il. Tout cela faisait bien peur aux habitant comme aux Boyards de la ville, et, pendant que tout le monde s’affolait pour savoir qui allait succéder à Boris Khan Vyoul Timour Dip Nyeprechev, un homme, probablement un boyard classique, entra brusquement dans la pièce de débat publique en y amenant un homme, et en criant, selon les textes de l’époque : « — Voilà que j’ai trouvé l’homme que nous cherchions. Ne vous souvenez-vous donc point de la femme qu’avait notre prince ? Figurez-vous qu’elle enceinta, mais que le fils, dont la connaissance n’était connu que de moi et icelle, était vivant, et non mort, comme icelle le disait. » Conte où réalité ? Nous ne le saurons jamais, car les sources sont trop peu nombreuses pour avancer quelconque théorie que ce soit à cet égard. Mais, toujours est-il que c’est l’arrivée au pouvoir du fils, probablement illégitime, de feu Boris khan : Velizar Khan Vyoul Timour Dip Atalgan, celui qui fera trembler l’Eurysie de l’Est.

3 - L’Ascension de Velizar Khan

Icelui, arrivant au pouvoir dans un chaos, du rapidement faire face aux attaque de son voisin kami impérialiste, et à la suspicion des boyards, qui n’avait d’autre choix que de l’élire afin de garder leur cité sous leur domination. Il n’attendit rien de ces boyards, et fit périr ses détracteurs étranger : il leva un grande armée avec l’aide de la principauté de Vilkarniyeff, et conquis Belograd, puis fit pendre Vladimir. Il continua son avancé, se mettant sous la protection de la principauté, en lui versant un tribut. Grâce à cette pseudo-immunité, il put conquérir sans grande difficulté les villes alentours, jusqu’à arriver à la côte, où il put voir la mer. Là-bas, il y fonda Port Apusului, et engagea le commerce. Grâce à icelui, il put faire grandir son économie et son armée jusqu’à défaire la principauté de Vilkarniyeff, lors de la bataille… de Belograd.

Le voici désormais maître de la côte et des bords des fleuves et rivières. A sa mort, vers - 2 475, son empire s’étendait des montagnes Zakrevskyy à la côte de Blême. Il est donc proclamé : « Grand-Voïvode et Khagan de la Rus’ de Kryiv et de tout les peuples qui la compose. » Par cela, on comprend donc que la capitale était Kryiv.

Dans les fait, Velizar Khan ne dirigeait pas vraiment tout le territoire en sa possession, il ne contrôlait réellement que les côtes et rives des fleuves. L’intérieur des terres était relativement autonome, et les chefs ne devait que verser un tribut et rendre compte à Kryiv, tel qu’écris dans les textes : c’est-à-dire que leur armée devait servir le Grand-Voïvode et Khagan de la Rus’ de Kryiv et de tout les peuples qui la compose, chose qui ne se faisait quasiment jamais.

Avant sa mort, il instaurât le principe de succession par vote, c’est-à-dire que, désormais, pour être dirigeant, il fallait être élu par un ensemble deux cent cinquante Boyard aux deux tiers des voix. Ce système avait été mis en place afin d’éviter ce que Kryiv avait subit à la mort de son père, et ce système restera comme sa jusqu’à la mort de cette nation. Pour être élu, le recourt à la corruption était monnaie courante, il n’était pas rare de corrompre, puis qu’un personne corrompe celui que tu avais corrompue avec plus de moyen, où encore qu’il ne tienne pas parole, de tel sorte à ce qu’il ne donne pas sa voix en ta faveur.

4 - Le règne de Volodomyr et l’axe Morkh-Kryiv

Son successeur, le Grand-Voyvod et Khagan de la Rus’ de Kryiv et de tout les peuples qui la compose Volodomyr Khagan Vyoul Roman Dip Erdoghan, était un Boyard, originaire du pays Morganions de la Morkh. Il avait quitté sa nation, où il était premier dans l’ordre de succession, pour aller migrer vers la Rus’, alors terre de promesse et de richesse à l’époque. Il gagnât les élections contre le fils de l’ancien Grand-Voïvode et Khagan, puis il fut nommé vers 2 477 avant notre ère. La même année, par pur coup de hasard, son père mourut, faisant également de lui le Zagr de la Morkh et le Grand-Voïvode et Khagan de la Rus’. Il travailla alors à l’unification des deux blocs, notamment en important de la culture Morganionne à Kryiv, et de la culture Rus’ à Miroumy, rompant alors avec la culture de guerre de son prédécesseur.

Volodomyr eût cinq enfants, dont quatre morts, deux filles et deux garçons, avant la majorité… Maturité ? Bref, avec sa femme, Karsatra Vladiriyovitch Vyol Tcharlavarna, dont il est dit que le teint rappelait celui du soleil en plein midi, dont la lumière et yeux transendait le paysage, et dont les mains était si douce, toute ces descriptions datant du le xvıııe au xıxe siècle, donc des descriptions modernes, moro-centrés et nationalistes.

5 - Vladislav et la stratégie contre les steppes

Toujours est-il qu’à sa mort, en 2 432 avant notre ère, c’est son fils, Vladislav Khagan Vyoul Roman Dip Perapan, qui se fait élire. Son règne est marqué par la reprise des bases, il lance des attaques répétés contre les khanats translaves et les peuples nomades des steppes au sud, et annexe officiellement Morkh à la Rus’. Il créera une flotte marchande, afin de commercer avec les puissances du Nazum centrale et méridional.

Parmi ces batailles, la plus marquante est certainement celle de Rhumpfumpfhum, en Démocratie Communiste Translave actuelle, où il défait de la façon la plus drôle les armées du khan Kharmatcha Diuplumo Khan Kharilil Ali Mamahudionarada Sirishigytrimagan. Très tôt le matin, le khan lève ses armées, avança sur le lieu de la bataille, mais ne trouva personne. Même après plusieurs heures, il n’y avait toujours personne. Le khan reparti alors. Quelques heures après le départ du khan, arriva les armées du Grand-Voïvode, mais ils ne trouvèrent personnes, alors ils s’y installèrent et y firent des fortifications. Quelques mois après le khan décida d’envahir directement la Rus’ en passant par ses steppes, mais à sa grande surprise, elles avaient été annexées par le Khagan. Furieux, il dû repartir, sachant qu’il ne pourrait point gagner, mais là, un de ces soldats, visiblement voulant faire preuve de bravoure et être promu, décida, seul, d’affronter les armées de la Rus’ : il se fit emprisonner et l’on demanda rançon pour sa tête. Le khan accepta, et, encore plus en colère, bâtât l’homme avant de le pendre.

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Au fil des siècles suivants, la Slav' de Kryiv connaît une alternance de périodes de centralisation et de fragmentation. Sous Radomil II, au milieu du ıııᵉ millénaire avant notre ère, le pouvoir impérial tente d'imposer une autorité plus directe sur les seigneurs locaux, mais ce projet échoue partiellement, créant un climat de tensions larvées. Ces tensions éclatent finalement lors des Grandes Guerres de Libération (-2 125 à -1 958), où les différents princes, chefs de tribus et gouverneurs impériaux entrent en rébellion ouverte les uns contre les autres. À cette époque, le terme de « peuple » renvoie essentiellement aux classes dirigeantes, et non aux populations dans leur ensemble, majoritairement rurales et soumises.

Pendant ces guerres interminables, le pouvoir central tente de se maintenir sous la férule d'empereurs de plus en plus faibles, tels que Yarovit III le Malheureux ou Bogdan Ier l'Égaré, mais l'autorité impériale s'effrite inexorablement. Les batailles de Kozaritsa, de Novblême et de Sanskryv marquent les principales étapes de cette décomposition. Les alliances se font et se défont selon des logiques opportunistes, où l'appât du gain immédiat l'emporte souvent sur les considérations politiques à long terme.

Vers 1 700 av. J.-C., la Rus' de Kryiv n'est plus qu'un ensemble morcelé de duchés, de khanats indépendants et de cités-États se proclamant toutes légitimes héritières du pouvoir central. La capitale, Kryiv, est pillée plusieurs fois par des factions rivales, et perd peu à peu son rôle prééminent.

En 1 500 av. J-C., l'effondrement de la Rus' de Kryiv est officiellement acté, même si dans les faits, cela fait déjà plusieurs générations que le pouvoir central n'existe plus que symboliquement. De cette implosion surgissent plusieurs entités politiques : des principautés indépendantes et des khanats, dont la plupart seront rapidement annexés sous l'autorité d'un nouvel empire plus dynamique et centralisé, le khanat d'Anapol.

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Le seul royaume à conserver son indépendance et à échapper à l'annexion immédiate est le puissant royaume de Morkh — son nom signifiant « des mors » — fondé par le roi Velimir Ier, un souverain militaire et réformateur, qui parvient à stabiliser ses frontières grâce à une organisation militaire innovante et un système de loyauté féodale renforcé.

Parallèlement, autour d'Anapol, se forment deux khanats tatars importants : le Khanat de Letjsa et le Khanat d'Ansgoure (et non d'Ankov), deux entités qui joueront un rôle majeur dans les siècles suivants en tant que puissances steppiques redoutables.

En 962, c'est au tour de l'Est de Morkh de passer sous la domination tatare. Cela signe la fin de l'Antiquité, et le début du moyen-âge.
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IV - Moyen-âge

De neuf cent trois vingt-deux jusqu'en mille cent vingt, la Slav' de Morkh, ne connaît pas de grands évènements extérieurs. Les Princes se succèdent, et le territoire change peu. C'est une sorte de stabilité pour cet état voué à l'instabilité. Toutefois, il y eut bien quelque chose. En mille cent dix, l'armée du Khan d'Anapol s'est fait écraser dans les montagnes des Balkansk, à cause d'erreurs stratégiques, ce qui permis à la Slav' de récupérer l'Est de son ancien territoire. La même année, c'est l'orthodoxisation, la christianisation de la Slav'. Venues du Nord et en passant par l'ouest, les prêtes, moines et évangélistes orthodoxes de Slaviensk permettent la conversion du premier tsar de la Grande Morakhan : Velizar II de Morkh dit l'ancien, inspiré par la Rême d'alors.

Seulement dix an plus tard, en l'an de grâce mille cent vingt dix, Anapol terrasse la grande Rême, qui n'est plus alors si grande. Une fois après avoir réaffirmé son emprise sur la Pal plus au sud, elle se dirige au Nord (de son territoire) pour réaffirmer sa domination sur les peuples septentrionaux. Cependant, elle se heurte aux cavaliers branns et à la marine krokblême. La région subit de nombreuses guerres et l'émergence de nombreuses nouvelles nations, dont le Marquisat de Mésolvarde, mais l'évènement qui va vraiment secouer la Morkh, c'est le faste d'Anapol en l'an de grâce mille cent quatre-vingts. Malgré sa position peu avantageuse, entre Mesolvarde et les cavaliers branns qui harcèlent les Translaves, elle réussit tout de même à s'étendre, notamment en direction de l'Ouest. Une avancée éclair qui prend de cours les Slaves mors. Obligé de rapidement se mobiliser, ce pays qui n'a jamais eu son heure de gloire, du faire face à la puissante armée d'Anapol. Mais, comme toujours dans les guerres qui opposèrent ces deux nations, la Slav' réussie à contenir son territoire, non sans pertes. Alors bloqué à l'Ouest, Anapol préféra s'étendre au Nord, dans la grande chaîne de montagne Transeurysienne.

En l'an de grâce mille cent, un évènement terrible se produisit. Les puissantes hordes mongoles prirent d'assaut l'Est du vieux continent. Les Translaves ne purent rient faire, Anapol, Letjsa et Ankov furent percé comme du n'importe quoi de façon éclair. Pendant dix ans, les Mongoles avancèrent jusqu'à Rême, où ils passèrent la langue pour aller en Afarée. Dans le même temps, la Brann fut amputée d'un cinquième de son territoire.

De l'an de grâce mille cent vingt à l'an de grâce mille cent deux vingt dix, Anapol ne fait que faiblir. La séparation en deux, avec l'Ozkhanol au Nord laisse le champ libre à Volvoda pour confronter Anapol et récupérer Gurapest. Sans rester les bras croisés, La Slav' de Morkh, nouvellement Morakh, prit aussi sa part du gâteau. Elle attaqua farouchement les soldats d'Anapol jusqu'à nouveau coupé son territoire en deux et rejoindre Ankov, qui annexa la partie Nord d'Anapol.

En l'an de grâce mille cent deux vingt dix, commencèrent ce qui dura pendant deux cent trois vingt dix ans : les invasions slaves. Poussé par leurs frères de l'Ouest, les mors commencèrent à intensifier leurs raides contre Anapol, Letjsa et Ankov.

En l'an de grâce mille trois cent deux vingt, la situation se stabilise et la Slav' de Morkh peut prospérer avec le commerce à l'Ouest. Cette année signe aussi la fin des invasions slaves venues de l'Ouest avec la complicité de la principauté.

Tout cela se termine en mille cinq cent vingt dix, où l'annexion de la Brann du Sud par les polks et l'invasion de la Brann du Nord par les mors signe la fin du moyen-âge, et le début de la renaissance.
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𝙳𝚅𝙾𝙹𝙽𝙰Я 𝙵𝙴́𝙳𝙴́𝚁𝙰𝚃̌𝙸̇Я 𝙶𝙾𝚂𝚄𝙳𝙰𝚁𝚂𝚃𝚅 𝙸̇𝙼𝙿𝙴́𝚁𝙸̇𝙸̇ 𝙼𝙾̆𝚁𝙰𝚀𝙰𝙽 𝙸̇ 𝙽𝙰𝚁𝙾𝙳𝙰 𝙼𝙾̆𝚁𝙰𝚀𝙰𝙽
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𝚃𝙾𝙻𝙺'𝙺𝙾 𝙸̇𝙸̇𝚂𝚄𝚂 𝚂𝙿𝙰𝚂𝙰𝙴́𝚃


Après cela, une instabilité croissante et de nombreuses révoltes à Letjsa, Ansgoure, Anapol, Oulvinsk et bien d'autres dans la région centrale d'Eurysie de l'Est ont aboutit, en mille six cent cinquante quatre à la création du Zagroyat de Morakhan, le Tsarat de Zakrevskaya, le Marquisat de Ciskrokblêmie, le Khanat de Khviczya, la Baronnie de la Brann du Nord, Le Sultanat Ösmerman et la Grande-principauté Samar, qui sera annexée par le Tsarat de Zakrevskaya pour former la République de Zakrevsk-Samara, ou République des deux nations. Alors, une grande guerre de réunification se lança pour récupérer les territoires. À terme, il y eut trois entités : la République des deux nations, le Sultanat Ösmerman et le Zagroyat de Morakhan. Les turkiys et les zakro-samars se partageant la côte, laissant au dépourvu les mors. Cependant, un traité secret entre Fëdor III et Osman Ier permit de partager la République des deux nations, largement dominé par les zakrs, en deux, donnant la côte et la ville de Letjsa aux mors. Letjsa qui fut détruite, rasé par les mors, puis reconstruite sur le modèle des puissances ouest-eurysiennes sous le règne de Pierre Ier en l'an de grâce mille six cent quatre-vingt-deux. Mais cet avantage géopolitique ne fut point du goût du successeur d’Osman Ier – ce dernier étant mort d’une grave hémorragie interne – à savoir Souleyman II, plus tard surnommé Souleyman le Magnifique. C’est ainsi qu’éclata la célèbre guerre dite « de récession », qui s’étendit sur une longue période, de mille six cent trois vingt douze à mille sept cent vingt cinq.

Il déclancha alors la guerre de recession, de mille six cent trois vingt douze à mille sept cent vingt cinq. Leurs armées se rencontrent à l'Aryama, le Zagroj sur l'échauguette placé en abord de la muraille, et le Sultan sur le contrebas de la montagne des Balkansk. Les armées se rencontrèrent à Aryama. Le Zagroy, juché sur l’échauguette avancée, positionné au bord des hautes murailles, observait les mouvements de ses troupes ; en contrebas, dans les replis de la montagne des Balkansk, le Sultan Souleyman préparait son assaut. La bataille, d’une intensité farouche, fit rage plusieurs jours durant. Les archers mors, fidèles au Zagroy, décochèrent salves après salves pour contenir l’avancée ösmerman, mais malgré leur bravoure, furent contraints de battre en retraite. Sur leur chemin de repli, ils subirent de multiples escarmouches et attaques de harcèlement, les forces turkiys ne cessant de les tirailler à distance. Ce n’est qu’aux abords même de la montagne des Balkansk, dans un ultime élan de désespoir, que le Zagroy rassembla ses troupes. Emplis d'ire, et de féauté envers la Mère-Patrie, les mors se lancèrent dans une contre-attaque désespérée. Au cœur de la mêlée, Bulat, le bras droit du Zagroy, parvint à transpercer le Sultan d’un coup d’épée décisif, scellant ainsi le destin du conflit. Mais lui-même, dans ce moment glorieux, fut abattu par les cavaliers turkiys qui l’encerclaient. Cette victoire sanglante permit à la Morakhan de triompher du Sultanat d’Ösmerman.

Photo de Pierre Fëdorovitch Bizanov, dit Pierre Ierhttps://i.ibb.co/MkjTJ0MJ/220px-J-M-Nattier-d-apr-s-Portrait-de-Pierre-Ier-mus-e-de-l-Ermitage.jpg
Le deux novembre de l'an de grâce mille sept cent vingt et un, le Blagorodny Sovyet de Morakhan accorda à Pierre le titre d'« Empereur, Gosoudar et tsar de toutes les Morakhans », qui remplaça le traditionnel titre de Zagroy qui lui était jusque-là accordé. Pierre réforma l'armée, l'architecture (il construisit Voyvograd) et créa une marine mor.

Sous son règne, puis sous celui de sa successeure, Yekaterina Iere, la Morakhan s'étendit vers le Nazum et l'Aleucie septentrional. Des expéditions furent lancées, donnant lieu à de nombreuses colonies : la Yourtia, la Vladimirie (Ouest des Quatre Vallées), l'Asnyabrav (en Aleucie du Nord), ainsi que les Îles du Nord, furent incorporées dans l’orbite impériale.


En mille huit cent trois vingt, la monarchie absolue est abolie à cause de la grande révolte de Voyvograd, où le tsar est décapité, la république, puis la république populaire instaurée, puis dissoute en l'an degrâce mille neuf cent deux vingt cinq. En mille neuf cent deux vingt dix, finalement, les autres cultures sont reconnues. L'empire colonial s'effrita, perdant colonie après colonie, et en mille neuf cent deux vingt seize, l'état annonce officiellement donné l'indépendance à chacune, sauf à la Yourtia. En mille neuf cent quatre-vingt onze, la culture samar est officiellement déclarée différente de la culture zakr, et les deux sont séparés. Et en deux mille neuf, les insurrections de Kazhan obligent le gouvernement blanc à prendre une mesure exceptionnelle : il envoie l'armée afin de calmer les révoltes dans le sang.

Et enfin, en l'an de grâce deux mille seize, l'attenta terroriste du quatre janvier.
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