07/02/2018
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Yukanarte

Yukanarte est un service d'information télévisé et journalistique qui exprime plus en profondeur certains sujets étatiques, fédéraux, voir même internationaux. Cette source d'information utilise notamment l'avis de spécialistes dans les domaines abordés, et collaborent avec certaines autres instances ou états du monde lorsque certains documentaires touchent ces pays. En bref, c'est une véritable mine d'information sourcée et sûre dont les informations peuvent être difficilement remises en causes.



SOMMAIRE :

[en rédaction, patience...]


créditArte, magnifique chaine d'information
26064
Akaltie-Yukanaslavie, l'amitié éternelle ?


Musique du Générique

"Bien le bonjour très chers téléspectateurs, je suis Itzal Ponoma, présentateur pour notre premier épisode de Yukanarte depuis bien longtemps. Aujourd'hui, nous allons nous interroger sur un sujet d'une incroyable complexité, qui a traversé les siècles en se poursuivant encore aujourd'hui, et qui est l'une des pierres angulaires qui a mené la Yukanaslavie là où elle en est :

La relation Akaltie-Yukanaslavie

En effet, dans cet épisode, nous allons nous poser la question suivante : Est ce que les pouvoirs de Kintan et d'Uzusco entretiennent encore de très bonnes relations, poursuivant ou non l'amitié historique entre les deux pays ?

C'est donc, vous l'aurez compris, un vaste sujet qui est conséquent d'éléments en tous genres et qui nous touche encore aujourd'hui. Il est nécessaire tout d'abord de comprendre comment sont nées les relations entre l'Akaltie et la Yukanaslavie, pour ensuite observer comment cette relation a évolué à travers les siècles pour enfin découvrir ce que cette signifie cette amitié aujourd'hui et quel est son avenir.


Musique de fin d'introduction

Avec la collaboration :
Centre Historiographique Yukanaslave
Ministère des Affaires étrangères Yukanaslave
Etat de Taqui
Etat de Quichu

Centre Historiographique Akaltien
Ministère des Affaires étrangères Akaltienne
Cité de Kintan

Et avec les témoignages :
Pakal Yutalu
Adolphe Tunbart
Vasilitl Merevo


I - La naissance des liens diplomatiques Yukana-Akaltienne

Pour comprendre d'où vient cette relation, il faut retourner longtemps en arrière, il y a plusieurs millénaires, vers l'an 1000 avant notre ère. A cette époque, le continent Paltoleucien ne ressemblait en rien à ce qu'il est aujourd'hui. En effet, à cette période, il n'y avait pas d'états au sens actuel du terme. Les seuls civilisations présentes se comptaient sur les doigts d'une main et ne se contactaient donc qu'en de rares occasions.

En Yukanaslavie, un peuple dominait sous forme de cités-états le territoire. Il s'agit des Totasaques. Mais qui sont ils ?
Selon les recherches archéologiques, ils seraient probablement des "chichimèques" ( autre terme similaire à "barbares" ) venus du nord du Nouveau-Saptär vers la fin du IIIe millénaire avant Jésus-Christ. Après s'être installés aux alentours de l'actuelle Uzusco, ils ont fondé des villes qui se battaient régulièrement entre elles pour des questions de conquêtes ou d'esclaves à sacrifier pour leurs divinités. Leur mode de vie était relativement proche des autres cultures du sud du continent, se nourrissant de végétaux présents en grandes quantités comme des papayes, des goyaves ou du maïs, ou bien de viandes, comme des canards, des dindes ou des chiens. En bref, une société de ce qu'on trouvait le plus communément en Aleucie du Sud.

Cependant, un évènement va brutalement rebattre les cartes. En Akaltie, vers - 1700 avant notre ère, la cité de Yumcab a démarré des épisodes de conquêtes qui vont amener rapidement à la formation d'un puissant Empire en Paltoleucie : l'Empire Mazaticuéen. Plus tard, vers l'an - 1000, l'état recouvrait la grande majorité de l'Hasparne, de l'Akaltie, du Pontarbello et de l'Icamie, devenant donc le plus grand empire antique aleucien.

Selon les historiens, c'est à cette époque que les premiers contacts auraient eu lieu entre des navires du Mazaticue et des cités côtières Totasaques. Des échanges commerciaux ont sans nuls doutes été les premiers vecteurs de contact. Les spécialistes estiment que c'est à partir de ce moment que la relation Akaltie-Yukanaslavie a débuté, avant même que les noms de ces deux pays existent, grâce aux dialogues débutés par les premiers peuples.
Pour appuyer notre propos, nous avons pu interviewer Pakal Yutalu, spécialiste yukanaslave des relations du Mazaticue et des cités Totasaques, ce qui nous a permit d'éclaircir certains points sur cette époque :

Intervieweur : "Monsieur Yutalu, comment décririez vous les premiers contacts entre les deux civilisations ?"

Pakal Yutalu : "Je dirais qu'elles ont été en premier lieu principalement basées sur le troc que sur un réel système de commerce comme celui de l'Empire Rémien en Eurysie de l'est. Il faut savoir qu'à cette époque la monnaie n'était pas quelque chose de courant dans les cités totasaques. Elles étaient souvent trop occupées à se faire la guerre pour des territoires que créer une monnaie unique. Et puis dire monnaie est assez anachronique, car les pièces, pour comparer, de l'empire rhémien ont rien en commun avec les "proto-monnaie" des Mazaticuéens."

Intervieweur : "L'influence de l'empire Mazaticuéen a t'il joué sur la création d'une forme de proto-monnaie en Yukanaslavie ?"

Pakal Yutalu : "Tout à fait ! A force de développer des systèmes de trocs, et en voyant les richesses de l'Empire, certains rois de quelques cités côtières, principalement autour de Nova-Aphasltèma, ont commencé à adopter des systèmes monétaires grâce aux grandes ressources d'or du Bas-Condor. Ces premières monnaies, il faut bien le comprendre, étaient uniquement pour les cités-états et se nommaient "les fèves d'or". Les fèves étaient déjà utilisées pour le commerce dans la région, et étaient une ressource en grande quantité qu'on pouvait facilement extraire et produire. Ainsi, ils mélangèrent l'or, ressource souvent considérée comme rare ( même si on a bien retrouvé de larges mines encore pleines de ce matériau ) avec les fèves. Ce premier pas va alors permettre, grâce aux échanges, de lentement créer des routes commerciales importantes entre les grandes cités du Mazaticue et des Totasaques, ces dernières finissant par devenir des sortes de tributaires de l'empire à cause du remplacement progressif de leur argent par celui de l'Empire."

Voilà donc des faits pour le moins étonnant. Progressivement, les formes de monnaie des fèves totasaques se sont fait supplanter par celles du Mazaticue, ce qui laisse donc plus penser à une relation vassal-suzerain qu'à une réelle forme de relation diplomatique d'égal à égal. Par la suite même, certaines cités totasaques vont rejoindre l'Empire afin de s'enrichir toujours plus.

Il faut attendre -500 environ pour que la relation change brutalement. En effet, suite à la découverte de la bande de territoire, l'Occizyan, dont faisait partie les cités totasaques, l'Empereur Luzahal IV lança un assaut sur toute la côte, provoquant une guerre avec certaines des cités tributaires de l'Empire. Ce conflit, très peu connu et étudié, aurait été perdu par les indigènes et l'Empire Mazaticuéen se serait installé sur les territoires du Nord-Ouest de la Yukanaslavie Métropolitaine.
Cette période de domination va amener de grands changements, comme la création d'une sorte de proto-province unifiée qui change donc radicalement avec l'habituelle disparité des cités partout sur le territoire.

Durant près de plus de 4 siècles, les cités encore indépendantes ont tenté de reprendre leurs terres natales sans succès. Près de 50 ans avant la révolte des sakkins, la dernière cité totasaque, Kolopyu, disparue car dépeuplée de ses habitants. Du côté Mazaticuéen, à l'inverse, tout était radicalement différent. Les populations indigènes s'étaient mêlées aux rares habitants de l'Empire de Yumcab, et avait alors créé un autre peuple totalement différent : les Taquiens.
Selon les historiens, le peuple d'Uzusco trouverait son origine dans les cités du Bas-Condor, et serait des descendants des totasaques et des Mazaticuéens. Ainsi, on peut distinguer une nouvelle forme de relation qui a su perdurer durant les 4 siècles de colonisation : une amitié père-fils. En bref, l'Empire Mazaticuéen considère les taquiens comme des véritables fils des habitants de Yumcab, et toujours pas comme des égaux.

Mais encore une fois, tout va changer en - 70 avant notre ère, lorsque les sakkins de l'actuelle Costa Sueñoleja se révoltent contre l'Empire. Incapable d'y faire face, pour des raisons encore peu connues ou hypothétiques, tous les territoires en dehors du Golfe Alguarenos étaient devenus indépendants, y compris les taquiens qui fondèrent le royaume de Taqui en - 60.
Ce petit royaume cessa les contacts avec l'Empire assez rapidement et utilisa pour son propre profit les technologies Mazaticuéennes pour s'étendre en dehors du Bas-Condor, vers le sud. Cependant, leur avancée va vite s'arrêter lorsque l'un des peuples locaux, les Hujonks, va confronter l'armée du Taqui. Assez ironiquement, et malgré leur technologie avancée, les Taquiens vont se faire décimer dans des embuscades dans les forêts et les montagnes du Plateau Condorien.
Cette première défaite va rapidement empêcher les taquiens de réaliser leur projet d'extension territoriale en dehors de leur capitale, Taquiya ( probablement Nova-Aphasltèma ). Pendant environ 500 ans, l'état va s'affaiblir, jusqu'à plonger dans une guerre civile profonde vers l'an 250 après Jésus-Christ.

Alors que le royaume Taquien déclinait, des colons Mazaticuéens, suite au second âge d'or de l'Empire, ont débarqué sur la côté du Taqui actuel et ont formé une nouvelle province de l'Empire. Ils ont fondé notamment Tazesco, sur le site de l'actuelle Uzusco, qui deviendra la capitale régionale. Durant ce second âge d'or, s'étalant de 500 à 800 après notre ère, Tazesco est devenue un véritable épicentre de la culture Mazaticuéenne au sein du sud de l'Occizyan.
Cependant, cette période faste va vite s'arrêter car le royaume Taqui, suite à la fin de la guerre civile, va vite retrouver ses rêves belliqueux, et va envahir ce petit territoire isolé du reste de l'Empire. Ainsi, les historiens ont découvert que Tazesco a été prise en 811 après Jésus-Christ environ, coïncident avec la date du début de la chute de l'Empire Mazaticuéen.

Il a fallut attendre 1000 de notre ère pour voir l'Empire Mazaticuéen perdre sa capitale Yumcab, prise par d'autres cités. Les Taquis, de leurs côtés, entreprennent de diriger l'ancienne région colonisée par Yumcab. La fin de l'Empire marque la conclusion des premières relations entre l'Akaltie et la Yukanaslavie.

Ainsi, nous avons vu que les premières relations entre les deux pays dateraient d'il y a plusieurs millénaires, mais étaient loin de celles d'aujourd'hui, car elles étaient, à l'époque, principalement illustrées en un vassal ( les totanasques puis les taquis ) et un suzerain ( les Mazaticuéens ), avant de brutalement changer en une relation d'envahisseur, donc d'ennemi ( les taquis ) face aux défenseurs ( les Mazaticuéens ).

II - L'évolution de la relation Yukana-Akaltienne

Pendant plusieurs siècles, après la chute du Mazaticue, aucune relation nouvelle n'était apparue. Les cités akaltiennes, bien souvent, s'étaient terrées dans leur jungle, empêchant la création de contacts. Du côté taquien, le royaume s'était effondré vers 1100 environ, laissant apparaitre de nombreuses cités-états indépendantes les unes des autres.

Pendant environ 600 ans, aucun lien n'a été développé entre les deux cultures. Alors que l'Akaltie se défendait face à des colons toujours plus envieux de terres et de ressources, elle finit par se stabiliser et obtient une indépendance ratifiée par les colons en 1665, suivit de la création de l'Union des Cités d'Akaltie en 1861. Cette nouvelle unité va alors enclencher de nouveaux contacts avec les Yukanaslaves.
Eux, pendant 600 ans, ont connu moultes péripéties. Alors que les cités-états prospéraient, un homme du nom de Panatec Ier se nomma "empereur des taquiens" en 1420. Après de nombreuses guerres contre les autres villes, le Taqui, la Nouvelle-Warenburg et le Quichu actuel furent conquis sous l'égide de ce nouveau souverain, qui donna à ses descendants un vaste territoire. Pendant environ 100 ans, l'Empire du Taqui dominait la région, détenant les routes de commerce et développant un véritable réseau d'influence.

Cependant, cette période faste s'acheva en 1520, lorsqu'un peuple, les Quichus, envahirent par le sud le pays et provoquèrent dans leur sillage la chute de l'Empire Taquien. Les attaquants, aujourd'hui habitants du Quichu, restent entourés de mystères, notamment concernant leur origine et la raison de leur venue sur le sud du continent Aleucien.
Par la suite, les cités-états reprirent leur indépendance et une période trouble débuta. Au même moment, les Hamajaks, peuple du nord de l'Occizyan, s'installa dans le nord et l'est du Nouveau-Saptär.

Pendant les 100 ans qui suivront, les kaulthes débarquèrent sur le continent et fondèrent de nombreuses villes, comme Nova-Aphalstema ou encore Nouvelle-Warenburg.

Entre 1550 et 1650, un grand changement bouleversa le pays. Alors que les kaulthes avaient perdu pied en Aleucie, et que deux états, la Nouvelle Warenburg et le Nouveau-Saptär étaient nés, la centralisation du pouvoir, influencée par les voisins colons, forcèrent les Quichus à fonder le République du même nom et les Taquiens à fonder le Second Empire Taquien.

En 1710, une révolte politico-religieuse au Taqui provoqua l'intervention du Quichu. Ce soutien permit la fin de cette catastrophe dans des délais rapides. Après la fin de la rébellion, en 1722, les deux états s'unirent dans l'état de la République Impériale de Taqui-Quichu, avec Kamatapec Ier à sa tête. En 1735, la Nouvelle-Warenburg rejoint le nouvel état, changeant complètement la face de la région.

C'est à la fondation du Taqui-Quichu que de nouveaux contacts débutèrent entre l'Akaltie et la Yukanaslavie. Des échanges certes uniquement commerciaux se sont créés, mais cela a permit de rapprocher considérablement les deux états séparés depuis plusieurs siècles.
Certaines recherches attestent même de la reprise de la monnaie des fèves d'or ( même si cette théorie reste peu écouté par le monde historique dû à la quasi inexistence de preuve attestant de la résurgence d'une telle monnaie ).
Cependant, ces échanges, encore une fois, disparurent lorsqu'un chef de cité du nom de Tupac s'empara du pays et débuta ce qu'on appelait "la dictature des Tupacs". Pendant presque 50 années, les contacts ont été rompus entre les deux pays. Durant cette période, le Taqui-Quichu connu de vastes massacres et même un génocide entre 1872 et 1875 envers les minorités sapythes du nord du pays. Cette action va alors forcer la République du Nouveau-Saptär a agir contre les intérêts des dictateurs.

Finalement, en 1883, suite à des crises politiques internes au régime totalitaire, et suite au financement de la République voisine envers des groupuscules révolutionnaires, les "Chaussures Noires", des révoltés d'Uzusco, renversèrent le gouvernement. Suite à ce changement, la République du Nouveau-Saptär et la République Impériale du Taqui-Quichu décidèrent de s'unir pour créer la Fédération de Yukanaslavie. Par la suite, un gouvernement provisoire a été mis en place, et en 1885, Idoatl Pekélé devint le premier président fédéral du pays.

C'est cependant sous le mandat du président suivant, Volomitl Kavorpoli, que de nouveaux liens diplomatiques et commerciaux vont naitre. En effet, bien que des putschs réguliers se succédaient en Akaltie dû à l'inexistence d'une armée nationale mais plutôt d'armées de "cités", la Yukanaslavie va envoyer son premier ambassadeur à Kintan. Celui-ci se prénomme Hayuco Nemezuca ( 1852 - 1921 ) et gardera ce poste de 1891 à 1896.
Ces premiers liens vont apporter tout d'abord une reconnaissance entre les deux régimes natifs ( ceux-ci étant rares à l'époque ), mais vont permettre aussi l'apparition des premiers échanges commerciaux, comme du bois et de l'or yukanaslaves qui seront exportés vers l'Union des Cités. Hayuco Nemezuca va alors être le premier pilier des liens forts qui unissent les deux pays.

Cependant, la suite de l'histoire ne va pas être tout aussi simple. En 1896, Batisto Delàfuorez, un duc sapythe de Yukanaslavie hispanophone originaire du Nouveau-Saptär va s'emparer brutalement des îles de Kamaltapente au sud de la Métropole. Cette conquête, réalisée dans une violence non cachée, va alors paralyser les relations entre l'Akaltie et son homologue de l'ouest.
Alors que les deux pays défendent une vision pro-native, des natifs de kamaltapente se retrouvent meurtris par des propres prétendus "frères" de la Yukanaslavie. Cette conquête, dans toute l'histoire yukanaslave, est la plus grande tâche à son objectif premier de soutenir les natifs dans le monde, et restera la seule fois où une telle violence sera mise en œuvre contre les natifs de Kamaltapente.
Ne pouvant tolérer une telle tragédie, l'Akaltie décide de couper les liens avec la Yukanaslavie dès la fin de l'année 1898, expulsant Hayuco Nemezuca hors du territoire de Kintan. Pire encore, l'Akaltie décide d'intervenir militairement peu après l'expulsion de l'ambassadeur yukanaslave dans ce qui sera appelé "la Guerre du Carmin". Celle-ci débuta précisément lorsque la marine Akaltienne écrasa celle de la fédération en Janvier 1899 aux larges de Pohamata. Cette défaite permit après à l'armée du pays de Kintan de s'emparer de l'archipel de Nacuot dominé par la Yukanaslavie depuis 1896.
A partir de 1902, heureusement, les tensions diminuèrent et Nacuot resta sous tutelle akaltienne alors que le reste de l'archipel conservait sa place au sein de la Fédération affaiblie.

C'est seulement 7 ans plus tard, sous le mandat de Moctezuma Ier Kalpàn que la paix sera conclue officiellement lors d'une rencontre à Pohamata en Juin 1905 et que la Yukanaslavie reconnaitra l'appartenance de Nacuot à l'Akaltie. En échange, l'Union des Cités reconnu l'intégration du Kamaltapente au sein de la Fédération. Afin de stabiliser et assurer que ces accords se conservent dans le temps, un nouvel échange d'ambassadeurs sera conclue également, permettant à Yanuku Ponoko de devenir le deuxième ambassadeur connu de Yukanaslavie sur le sol akaltien.

Suite à ce retour d'une relation cordiale entre les deux états, les échanges commerciaux et culturels reprirent, permettant notamment à des marchands de découvrirent et transmettre les cultures et les produits des deux pays à leurs populations. Cette période dura pendant 10 ans environ
et s'arrêta brutalement lorsque la "Guerre des statuts" débuta. Ce conflit, lié à l'intégration ou non du territoire du Dgondu en Afarée du sud, va diviser le pays en deux camps : les pro-natifs et les anti-natifs ( souvent surnommés "les descendants de colons" ou "les colons" ). Cette guerre civile va meurtrir le pays pendant 5 ans et va profondément traumatiser le pays.
Heureusement, en 1920, la paix sera rétablie lorsque la Fédération d'Aleucie du Sud ( FAS ), territoire sécessioniste de la Yukanaslavie, va se rendre.
Mais pendant ce temps, l'Akaltie ne s'est pas isolée du conflit et à même participé en partie à la victoire de la Yukanaslavie grâce à l'envoi d'armes, mais aussi en mettant hors combat en 1918 la flotte de la FAS, à cause du danger que représentait les sécessionistes pour les natifs.
Ainsi, lors du traité de paix en 1920, Ugule Zapkikia, nouvel ambassadeur yukanaslave à Kintan, représentait un véritable espoir pour la relation akalto-yukanaslave, malgré la précédente "Guerre du Carmin".
Cet homme tiendra son poste pendant près de 12 ans, quittant de lui-même Kintan en 1932, estimant en avoir fait suffisamment pour la nation. Il sera cependant rapidement remplacé sous le second mandat de Moïsema Konxuatl par un certain Hugulke Kakoro ( 1899 - 1948 ). Son premier grand acte sera d'invité l'Union des Cités lors de la mort du premier président fédéral Idoatl Pekelé en 1935. La présence de l'Akaltie lors des funérailles restera dans les mémoires comme la naissance d'une véritable collaboration fraternelle entre la Yukanaslavie et l'Akaltie.

Par la suite, l'Akaltie va lentement se démilitariser, abandonnant son armada maritime qui avait autrefois écrasée celle de la Yukanaslavie. De son côté, la Fédération se militarisera sous Edouatl Itzcasie, permettant ainsi de dépasser notamment en marine les confrères akaltiens.
Les ambassadeurs yukanaslaves à Kintan vont pendant ce temps se succéder en fonction des présidents fédéraux en Yukanaslavie, permettant la création de liens toujours plus forts entre les deux états, à tel point que les deux "peuples" en viennent à se considérer comme frères, notamment dans leur lutte pour un monde plus respectueux des natifs de tous les continents. En témoigne par ailleurs les investissements collectifs effectués en Icamie lorsque celle-ci se stabilise sous la tutelle du régime qui dirigeait jusqu'il y a peu le pays depuis l'an 2000.

Mais revenons un peu plus en arrière. Alors que l'Akaltie développait le nucléaire et se renforçait économiquement, la Yukanaslavie, sous Akamatapi Pitual ( 1960 - 1965 ), entama de nouveaux liens avec les "frères d'outre-golfe". Des traités commerciaux furent établis et permirent des échanges de ressources nouvelles comme du charbon akaltien envoyé en Yukanaslavie pour palier au manque de ressources énergétiques de la fédération.
Ces échanges se sont poursuivis via les nombreux ambassadeurs comme Akalta Mirovaka ( une sapytho-taquienne, la première femme ambassadrice de l'histoire Yukanaslave ) qui resta à ce poste de 1960 à 1968 ( à la mort du président fédéral Akamatapi Pitual ). Par ailleurs, lors des funérailles du président fédéral, une délégation akaltienne était présente, accentuant les liens étroits que tenaient les deux pays.

Lors des "années socialistes", de 1960 à 1980, les relations entre les deux pays n'ont jamais été aussi bonnes. La gauche au pouvoir permit entre autre d'accentuer le désir pro-natif de la Fédération de Yukanaslavie, et la mise en place de mesures sociales favorisa l'entente avec l'Akaltie et les autres pays, par ailleurs, Aleuciens.
Par ailleurs Quanec Putulimati, président fédéral entre 1970 et 1980 ( ayant effectué 2 mandats à la suite ) va se rendre à plusieurs reprises au sein du territoire akaltien, afin de commémorer les morts de la "Guerre du Carmin". Il va favoriser l'émergence d'échanges universitaires, de visas pouvant être valides dans les deux pays ( donc aider la population à pouvoir se mouvoir dans un espace plus important ), mais aussi va soutenir dans ses positions géopolitiques mondiales l'Akaltie, qui commençait à s'illustrer comme la véritable puissance native à travers le monde.

Après les années socialistes, ce sont les démocrates, qui, pour la première fois de leur histoire, vont réussir à imposer l'un de leur membre au pouvoir : Adautl Zapak. Celui-ci va rapidement voir l'Akaltie comme un partenaire fiable et surtout, idéal dans le cadre d'exportations et d'importations de nombreuses ressources et produits divers. C'est ainsi à ce moment que le commerce de bois, d'or en échange de plus en plus de charbon et d'électronique.
L'ambassadeur du moment, un certain Kajal Hwal Kopaki ( 1980 - 1985 ), va par ailleurs être rapidement surnommé "l'ambassadeur du charbon" de part ses nombreuses demandes d'une exportation toujours plus importantes du charbon akaltien en yukanaslavie.

Néanmoins, l'Akaltie va progressivement diminuer la prédominance de cet élément dans son industrie énergétique et dans ses exportations. Sous le premier mandat du président fédéral du Parti Fédéral Pakal Lita, une crise énergétique va alors se déclencher, résolue en partie que par la découverte de gisements de gaz qui seront nationalisés et donc interdit d'exploitations par des entreprises quelconques.
Néanmoins, il ne va pouvoir empêcher la montée en importance d'une jeune entreprise, Gazoka, qui commence à acheter à des particuliers des immenses gisements de gaz non exploités et/ou non découverts pour le régime. N'ayant pas de juridictions claires quant à l'exploitation du gaz, la jeune entreprise est donc certaine de sa prospérité.
Toutes ces problématiques énergétiques vont alors mettre un léger froid entre l'Akaltie et la Yukanaslavie. Les mouvements les plus extrémistes, généralement des descendants de colons eurysiens, accusaient les natifs de "corrompre l'état" et de "favoriser la destruction de la civilisation".

Durant le seconde mandat de Pakal Lita, celui-ci va rapidement se détendre concernant l'entreprise Gazoka, en lui accordant le droit d'exploitation sur quelques plus grands gisements. A cette époque, le fondateur de l'entreprise, Moctozo Perzoka, était très proche de l'idéal politique de Pakal Lita, qui revendiquait la libre entreprise de chacun si cela est fait dans l'intérêt commun des yukanaslaves. Cela se révèlera être une grave erreur.
Cette distanciation énergétique ne s'est cependant pas arrêtée net. L'Akaltie, encore de nos jours, exporte du charbon en yukanaslavie, néanmoins sa diminution d'export a clairement favorisé en partie la dépendance au gaz qu'à actuellement le régime.

Le prochain président fédéral, Kahual Pachac, va se montrer plus ferme contre l'Akaltie, en autorisant l'exploitation de tous les gisements pour l'entreprise Gazoka, rendant alors le pays totalement dépendante de cette ressource, et par là même, de l'entreprise.
Cette action ne marquera néanmoins pas une totalement défiance entre les deux pays, qui conservent des liens étroits notamment en matière de commerce.

Sous Zapàn Moremore, second président fédéral des Démocrates, la Yukanaslavie va se mettre à exporter de l'électronique en quantité importante vers l'Akaltie, en échange de quoi ce dernier pays importera en Yukanaslavie des Télécoms et de l'Informatique. Ce nouvel échange va alors redorer le blason des relations entre les deux nations, quelque peu bafoué par le mandat de Kahual Pachac.
L'ambassadeur de l'époque, Kahal Icheme ( 2000 - 2005 ), va pendant ce temps largement contribuer à donner des subventions aux universités afin de réaliser des échanges scolaires entre l'Akaltie et la Yukanaslavie.

Enfin, sous Quak Zalo, président fédéral du Bloc Socialiste de 2010 à 2015, la "Collectivité du Carmin" a été créée dans le but de forger un Visa qui serait permanent et unique aux archipels de Nacuot et du Kamaltapente. Egalement, cette zone consiste en une coopération culturelle, historique et économique plus importante entre les deux territoires, autrefois unis il y a près d'un siècle. Cette forme d'union de deux territoires de l'Akaltie et de la Yukanaslavie a fini de marquer la véritable amitié que tiennent les deux pays, coopérant dans l'intérêt des peuples natifs et de leurs concitoyens.

III - Aujourd'hui, une amitié Akalto-Yukanaslave

Mais alors aujourd'hui, qu'en est il de cette fameuse relation Akalto-Yukanaslave ?

Avec l'élection du candidat fédéral Moctezuma III Kalpàn, issu de la "dynastie Kalpàn", réputée pour son importance dans l'histoire de la Yukanaslavie, la situation géopolitique de la Fédération s'en retrouve complètement bouleversée.

Contrairement à ces prédécesseurs, Moctezuma III Kalpàn s'est profondément tourné vers la scène internationale, accordant alors du crédit à des nations qui jusqu'alors étaient simplement ignorés par le régime. L'Akaltie a cessé d'être la seule partenaire de la Yukanaslavie, au dépend en partie de la relation fraternelle de ses deux peuples.
Le plus grand fait d'arme de Moctezuma III Kalpàn, et de facto le principal facteur de la modification de la politique yukanaslave reste la demande d'admission du pays au sein de l'Organisation des Nations Démocratiques. Conscient de l'importance de trouver des alliés puissants, nettement plus que l'Akaltie, le président fédéral a coupé avec la tradition centenaires de se tourner uniquement vers des nations relativement natives. Car en effet, au sein de l'OND, on retrouve Teyla, Tanska ou encore Caratrad, trois anciennes puissances coloniales qui sont en ce moment même des importants soutiens de la Yukanaslavie dans son développement vers une mondialisation à marche forcée.
Aussi, depuis l'apparition d'une instabilité politique akaltienne, dû à la formation d'une entité impériale dirigée par l'ancienne première ministre Itotia Ière, le 28 Février 2015, la Yukanaslavie ne considère dorénavant plus l'Akaltie comme un partenaire fiable, non pas à cause de différents économiques ou politiques, mais uniquement par la crainte de perdre des avantages à cause du risque croissant de changement de régime constant.
Le clou qui a finit de briser cette confiance totale a été finalement frappée en Aout 2017, lorsque le territoire de l'Empire Anticolonial, le Chandekolza, a été perdu suite à un conflit ouvert avec l'Empire Ushong des Xins. Cette défaite indirecte pour l'Akaltie, bien que cette dernière ne soit directement intervenue dans le conflit, affirme l'hypothèse yukanaslave que l'Akaltie n'est plus en capacité d'assurer la défense de ses nations alliés et qu'il faut donc trouver ailleurs des partenaires plus consistants.

Néanmoins, conclure sur une note négative serait très hypocrite. En effet, au delà des derniers changements qui ont transformé la vision de l'amitié Akalto-Yukanaslave, il convient de ne pas oublier que les deux pays s'entraident toujours dans de nombreux secteurs, et même en politique.
En témoigne par exemple la venue de la Yukanaslavie au sein de l'Alliance pour la Sécurité Economique Aleucienne en 2014, et dans laquelle la Fédération apportera très régulièrement son soutien aux différentes causes défendues par l'Akaltie.
Aussi, il est primordial de mentionné l'importante coopération spatiale yukana-akaltienne, à travers l'ASNA, ou Agence Spatiale des Nations Aleuciennes, dans laquelle les ingénieurs et scientifiques des deux pays ont pu s'entraider dans la création de véritables satellites fonctionnels ( à ce jour, on compte pas moins de 8 satellites portant le nom "d'Uzusco", la capitale de la Yukanaslavie.
Mais bien que l'ASEA et l'ASNA tendent vers une dissolution partielle à cause de tensions entre ses nations membres, la coopération spatiale Akalto-Yukanaslave perdure, notamment avec le projet d'une navette spatiale entière conçue avec la coopération Akalto-Yukanaslave

IV - Conclusion

Pour conclure, l'Akaltie et la Yukanaslavie ont des liens remontant à bien des millénaires, ayant forgé les paysages politiques et commerciaux des deux pays, tout en ayant vécu quelques fois des périodes d'instabilités et d'oublis de l'autre. La principale force de cette amitié, devenue fraternelle au fur et à mesure du temps, principalement grâce à la formation du régime moderne akaltien et yukanaslave, a assuré la bonne tenue des liens qui unissent aujourd'hui les deux pays.
Au moment présent, il est évident que la nouvelle réalité géopolitique mondiale a bouleversé cette franche amitié, avec la prise d'une distance de sécurité du côté yukanaslave. Néanmoins, les deux états ont arrêté d'oublier qu'ils sont des nations soeurs avec un objectif commun : assurer la défense des natifs à travers le monde, et cela passe obligatoirement, par de la coopération dans de nombreux domaines.
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