11/05/2017
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Agence officielle de presse de la Cité du Désert.


Fonctionnement :

Pour ce qui correspond au niveau national, les différents journaux de tous les quartiers doivent déposer un exemplaire des publications afin que le pouvoir en conserve des archives.
HRP : Prière pour tous les joueurs de la CdD de déposer vos articles ci-dessous sous [ignore] s'ils ont été publiés dans vos journaux à l'échelle de vos quartiers. Cela a pour objectif de centraliser l'information de la Cité ci-dessous.

Pour ce qui correspond au niveau international, il est possible pour tout journal, y compris étranger, de réaliser des enquêtes avec le soutien du Feuilleton.
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EXPLOSION D'UNE MINE ANTIPERSONNELLE NON-LOIN DE LA CITÉ

Depuis quelques temps, la Cité du Désert connait dans le territoire qui lui est proche une forme de guerre asymétrique qui se crée. D'un côté les forces terroristes, de l'autre la Garde Princière de la Cité du Désert. La menace terroriste est de plus en plus prégnante et la population locale semble s'en affoler. De nombreux Oracles de l'Arénisme sont implorés par les populations pour prier en faveur d'un retour de la paix sociale. Ce conflit qui se crée, à la fois militaire, social, mais aussi culturel et religieux, amène la société de la Cité du Désert vers ses limites.

Des Seigneurs inactifs

Il est tout d'abord important de noter que la plupart des autorités locales des quartiers n'ont rien fait en réponse à la menace terroriste pourtant bien présente sur l'ensemble du territoire. Si la Princesse a bien mobilisé l'ensemble des troupes à sa disposition, il en va de la responsabilité des Seigneurs d'engager des leurs gardes seigneuriales au sein de leur quartier pour s'assurer du bon respect de la législation en vigueur. Par ailleurs, aucun n'a abordé le sujet à l'Assemblée des Seigneurs, préférant refuser l'aide accordée par la Poëtoscovie plutôt que de s'occuper des problématiques locales. Face au peu de réponses apportées par les héritiers des Grandes Familles, de nombreuses familles ont l'impression d'être délaissées par l'État, car les représentants les plus proches de la population ne manifestent aucun intérêt quant à la résolution des conflits émergents. Au contraire, certains s'affichent ouvertement contre la Princesse, semant alors la discorde dans la Cité pourtant prospère jusqu'alors. Pour de nombreux autres, cette situation découle de manière évidente d'une mauvaise gestion des quartiers tournés vers l'extérieur de la Cité. En effet, ceux comptant parmi leurs frontières une partie du mur d'enceinte de la Cité devraient s'occuper d'empêcher tout trafic et d'exercer les pouvoirs de douane, relevant l'identité de tous les individus entrant dans la Cité du Désert et enquêtant sur les personnes suspectes. Toutefois, à ce jour, aucun individu n'a été traduit en justice à la suite d'arrestations par des membres de gardes seigneuriales. Si l'abandon des Seigneurs sur cette question est palpable, la Princesse n'a jamais émis le moindre commentaire. Certains, pourtant, aimeraient la voir émerger comme figure providentielle résolvant d'un claquement de doigt l'ensemble des soucis de la Cité.

Une population indifférente à la présence poëtoscovienne

La Princesse n'est toutefois pas restée sans agir et a fait appel à des puissances étrangères alliées pour l'aide dans le maintien de la sécurité sur le territoire de la Cité. Ainsi, sécurisant les frontières du désert sous la souveraineté de la Cité du Désert, les forces poëtoscoviennes ont installé une base militaire d'où elles interviennent sur demande des autorités locales et déploient d'importants systèmes de renseignement. Par ailleurs, nos journalistes vous dévoilent en exclusivité que ███████████████████████████████████████████████████. Cela est renforcé par la présence de █████ qui s'assurent que les groupes terroristes ne puissent pas ███████████████████████ comme cela était prévu. Ainsi, la présence de la Poëtoscovie sur le territoire remplit non seulement des objectifs militaires, mais aussi des intérêts en termes de renseignement, notamment dans le cadre de l'opération █████, consistant plus globalement en ████████ de ██████████████. Contrairement à ce qui était attendu, les forces étrangères venues au secours de la population et répondant à leur appel n'ont pas été accueillies par des cris de joie, mais bien par une forme d'indifférence généralisée. La misère dans laquelle baigne une immense partie de la population leur veut faire croire qu'il s'agit de l'impérialisme d'un État se croyant supérieur à des peuples moins riches et en possession de ressources moins importantes, pour ne pas dire inexistantes. Toutefois, les soldats poëtoscoviens n'ont pas été chassés pour autant, répondant à un besoin réel de stabiliser la région d'un point de vue militaire.

Pour la première fois, des combats proches de la ville

Si les combats semblaient lointains pour toute une partie de la population, cette fois ces derniers paraissent bien plus réels étant donné leur proximité nouvelle avec la Cité. L'explosion récente d'une mine antipersonnelle dont le bruit a dépassé le mur d'enceinte a semblé la panique à ce sujet il y a peu, et le bruit court alors que, même au sein de la Cité du Désert, la population ne serait pas en sécurité. Ce rapprochement géographique des combats par rapport à la Cité du Désert pose alors de nombreuses questions. Cela signifie-t-il que le marché noir a lieu aux portes mêmes de la Cité ? Est-ce ainsi que se traduit la présence poëtoscovienne sur les frontières du désert ? En effet, on pourrait présupposer que les militaires inciteraient par la présence et involontairement les terroristes à se rapprocher du cœur du désert, soit vers la Cité. La Cité, si elle fut toujours protégée des invasions ennemies par le climat l'environnant, voit justement ce dernier s'avérer propice à différents trafics illégaux.

La peur d'un conflit entre les murs de la Cité

La crainte de voir le crime s'implanter jusqu'au sein du mur d'enceinte de la Cité a conquis les esprits depuis peu et ne les lâche plus. On observe la population s'organiser pour sortir le moins possible et effectuer des rondes de sécurité, palliant les défauts de la garde princière censée protéger les quartiers, mais étant visiblement inactive, n'obeissant qu'aux ordres du Seigneur qui les dirige. Par ailleurs, les familles les plus riches se voient s'offrir des prestations d'un genre nouveau, et beaucoup de chômeurs se voient alors attribuer des postes d'agent de sécurité, gardant des résidences luxueuses ou des commerces nécessitant une vigilance particulière, tels que des banques ou des bijouteries. Par ailleurs, beaucoup d'enfants ne sont plus envoyés aux écoles de leur quartier, les parents ayant peur qu'ils y soient embrigadés par des jeunes plus âgés pour rejoindre le terrorisme. La Cité voit alors sa population s'enfermer chez soi et craindre le reste de la société. Face à une tension aussi ostentatoire, les autorités centrales ont annoncé vouloir "mobiliser davantage les pouvoirs seigneuriaux afin qu'ils demeurent en adéquation avec le contexte global actuel". De beaux mots pour signifier que la Princesse sera sans doute amenée à clarifier la situation auprès des Seigneurs, les invitant à agir.

Les liens avec les communautés spirituelles et le détournement de ces actes à des fins religieuses

Ces incidents, beaucoup les considèrent comme causés par des minorités musulmanes, quoiqu'aucune déclaration de la presse ou des autorités puisse amener à une telle conclusion. En vérité, il s'agirait davantage de défendre un trafic. Cependant, le fait que des rumeurs soient aussi propagées et entrent dans l'opinion collective demeure inquiétant dans la mesure où l'exacerbation des tensions spirituelles a déjà, dans la Cité du Désert, causé de nombreux massacres dont certains restent parmi les plus sanglants que le monde ait connus. La Princesse, descendante de la Prophétesse et première dirigeante religieuse du pays, a annoncé qu'elle communiquerait auprès des Grands Oracles afin de s'assurer qu'aucun Oracle ne soit à l'origine des calomnies portées à l'encontre de l'Islam, alors même que différentes puissances afaréennes voisines s'annoncent comme partenaires diplomatiques futurs, comme le Califat constitutionnel d'Azur.

Un péril pour le commerce pourtant nécessaire

Les conflits en cours mettent en péril les investissements et le commerce ayant lieu entre la Cité du Désert et d'autres puissances. Si ceux-ci venaient à refuser de traiter avec un pays n'étant vraisemblablement plus en capacité de gérer la sécurité de son territoire, notamment dans le cadre d'investissements à long terme, cela pourrait compromettre la démarche d'ouverture sur le monde entamée par la Cité ainsi que la gestion de la diaspora aréniste répartie sur l'ensemble du globe. En outre, les différents commerces s'avèrent vitaux pour la population de la Cité du Désert. La perte de liens pour un motif d'omniprésence du terrorisme reviendrait à couper les vivres du peuple Citadin. Il s'agit alors d'une situation délicate qui demande d'être traitée rapidement afin d'éviter à la population d'en subir des conséquences trop importantes.


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LA PEINE DE MORT : UNE PRATIQUE JUDICIAIRE COURRANTE DE LA CITÉ

Depuis toujours, le système judiciaire de la Cité du Désert s'est montré intransigeant et ferme, recourant à la peine capitale à de nombreuses reprises et refusant la présence d'observateurs internationaux. Pour cet État hors du commun, il s'agit alors d'une grosse épine dans son pied dont les Seigneurs refusent le changement. L'impulsion progressiste de la Princesse, qui l'avait pourtant portée au débat sur la scène nationale, se voit arrêtée par le fonctionnement institutionnel de la Cité.

Des décisions politiques prises

Cette volonté de ne pas imposer l'interdiction de la peine de mort aux différents quartiers par une loi générale fait écho à une réalité historiquement difficile à comprendre sur la Cité du Désert pour les non-initiés au passif existant entre l'autorité princière et celle des Seigneurs. En 2015, la Princesse a même demandé aux seigneurs de réexaminer la question afin qu'ils se mettent d'accord pour empêcher les tribunaux seigneuriaux de condamner quiconque à mort. Malgré sa volonté de modernisation du milieu judiciaire citadin, les Seigneurs ont finalement voté contre cette interdiction de la mise à mort à l'unanimité, témoignant de leur attachement à la liberté de chaque quartier dans la gestion qui lui revient.

Une population qui n'est pas hostile à cette pratique

À la suite de cette décision, aucune manifestation n'a eu lieu. Pourtant, l'administration a confirmé que, lors de la semaine d'officialisation de la possibilité, pour les tribunaux, de ne pas pouvoir condamner à mort, aucune demande de manifestation n'a été demandée par le peuple. Dans son expression sur les différents journaux du pays, et par représentation au vote de paille, la population semble tout à fait accepter le fait que les personnes condamnées par les tribunaux seigneuriaux et nationaux puissent écoper de la peine de mort. Pour l'heure, les quartiers démocratiques ne font l'objet d'aucune revendication d'aucun parti qui soit, ce qui démontre tout de même une forme d'approbation populaire face à ce genre de méthodes.

Une absence de documentation

Toutefois, l'administration entourant ce genre de pratiques souffre d'un manque cruel de documentation. On estime ainsi qu'une fois exécuté, les archives permettant d'établir que le tribunal a bien statué sur cette demande sont perdues dans la masse des archives nationales. En effet, la Cité du Désert ne bénéficiant pas d'un accès à internet, il est difficile de communiquer à la population l'ensemble des mesures prises et des décisions rendues. Sans observateur physique présent sur le terrain, il est donc impossible pour quiconque d'évaluer le nombre de condamnations à mort ayant lieu, y compris pour les autorités elles-mêmes. Bien qu'un registre soit tenu, on estime que des quartiers entiers ne communiquent pas leurs chiffres, n'y étant pas obligés, et que l'administration centrale n'est pas disposée à dire si oui ou non tel ou tel quartier coopère dans le recensement des exécutions. On devine cependant que peu s'y essaient, la Princesse y étant fermement opposée et les quartiers ne souhaitant pas être marginalisés par le pouvoir princier à cause de cela.

Des pratiques archaïques

Dans la Cité du Désert, chaque tribunal a ses habitudes d'exécution. Si l'administration centrale dément le fait que certains recourent encore au bûcher, elle admet toutefois l'usage de la pendaison publique ou de la guillotine. Ces pratiques, anomalies juridiques à l'échelle internationale, n'étant entourées par aucune loi, se voient également concurrencées par l'usage désormais répandu de l'exécution par balle, plus hygiénique, le cadavre sombrant directement dans le gouffre qui est désormais sien. Si de nombreux exemples tendent à démontrer l'inhumanité de ce système de sanctions, il est important de noter que celles-ci s'inscrivent dans un cadre culturel ancré, que les condamnés à mort ont droit jusqu'à leur dernier instant à faire appel de leur décision si cela n'a pas déjà été fait et à parler à un Oracle si cela n'a pas été fait non plus. Par ailleurs, le dernier repas précédent l'exécution est, dans nombreux quartiers, un moment hors du temps où l'on retire ses chaînes au mis à mort, où on invite sa famille et où ceux-ci participent à un festin tel qu'il y en a peu dans la Cité du Désert.



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ALERTE INFO

24/08/2016, 17:31:28, en direct depuis l'usine d'armement princière, Quartier des Reliques

0 Ici Muhadib el-Karibou, nous interrompons votre feuilleton "Les vieux de l'amour" pour transmettre en direct une tragédie sans précédent. Je suis ici au Quartier des Reliques, devant l'usine d'armement de l'état où se tient une prise en otage à l'intérieur. Le directeur de l'usine est dans son bureau en compagnie du ravisseur, que la police a pu identifier. Il s'agirait d'Hassanal Enlat, contrebandier et trafiquant d'arme notoire, déjà attrapé par les forces de l'ordre pour trafic et vol à main armée. Hassanal serait armé, tenant en joue le directeur al-Hatem. Les forces de l'ordre entourent actuellement le bâtiment, mais le déloger risque de ne pas être aisé, car Hassanal n'est pas seul. On dénombre une dizaine de complice répartis dans l'usine. Ils auraient mis la main sur les armes et menacent de s'en servir. Les négociations sont en cours, le chef de la bande ordonne que l'on lui amène la Princesse afin de lui donner l'usine, jugeant qu'il est le seul dans la cité à pouvoir vendre des armes. La Princesse est actuellement en contact avec le chef de la garde. Ah! Le chef de la garde s'exprime.
"Enlat! Entendez vous? La princesse refuse de servir vos exigences, vous êtes sommés de vous rendre! Baissez vos armes et il ne vous sera fait aucun mal! Si vous refusez, nous allons devoir employer des moyens plus forts!"
"Bande de porcs! Je vous enc***, ce sont mes exigences et si vous n'y accédez pas, je le bute!"
"Nous ne céderons pas, Enla.... PANG"

Mon dieu, un tir viens de se faire entendre. C'est la panique dans les rues! Message à tous, ne tentez pas de rejoindre le quartier!
"Il l'a descendu!! Ca suffit, on balance les gaz!"

Il semblerait que le directeur ait été descendu par Hassanal. Les policiers vont maintenant pacifier l'usine en envoyant des gaz lacrymogènes à travers les fenêtres. C'est un risque inconsidéré! Les alliés de Hassanal vont descendre les ouvriers, cette percée va les mettre en danger. J'entends d'ici la reine crier de ne pas le faire, la balle de tennis va atterrir sur le filet, qui sait de quel côté va t'elle tomber! Mon dieu... ne filme pas Jaarrad. J'arrive à voir ce qu'il s'y passe malgré la fumée. Des tirs volent de partout! Ramène toi Jaarad, il faut fuir!


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LE DÉFI DE LA SURVEILLANCE DU TERRITOIRE DÉSERTIQUE

Avec l'implantation de nouvelles industries, en particulier concernant le domaine de l'armement dans lequel la Cité se lance à bras le corps, le désert devient le théâtre de nouvelles importations de marchandises d'une valeur conséquente. Leur nombre important accroit les risques d'insécurité dans la région, puisque les vols, mais aussi la contrebande, sont en plein essor malgré le travail constant de la Garde Princière.

Des difficultés structurelles au sein de la Garde Princière, palliées par un équipement nouveau

La Garde Princière, en charge de la surveillance et de la sécurité du désert, fait face à un faible taux d'engagement, résultat de conditions de travail jugées comme trop contraignantes, mais également soumises à un danger non négligeable. Quoiqu'il s'agisse toujours d'un rôle très valorisé socialement, les risques émergents liés à la profession freinent considérablement les recrutements, inscrivant la situation dans un cercle vicieux puisqu'obligeant les patrouilles à œuvrer en sous-effectif. Pour pallier cela, la Cité du Désert a, sur ordre de la Princesse, amélioré l'équipement de ses gardes, lesquels bénéficient dorénavant d'armes de dernière génération. "Cela change mon travail. J'ai plus confiance en moi, et me sens davantage en sécurité", se confie l'un d'entre eux, souhaitant malgré tout rester anonyme. Les patrouilles, jusqu'alors à pied, bénéficient aujourd'hui de véhicules : véritables atouts, bien que ceux-ci nécessitent des équipes techniques mobiles capables d'intervenir partout sur le territoire, notamment dans des conditions météorologiques extrêmes.

Lutter contre le crime par le sang

C'est la nouvelle politique en matière de sécurité, "lutter contre le crime par le sang", comme l'a résumé le patron de la Garde Princière. "Tous les feux sont au vert pour durcir la répression, et même la population y est favorable." Dans cet esprit, l'État a annoncé la création d'une nouvelle section au sein de la Garde Princière, composée essentiellement de tireurs d'élite. Ceux-ci seront postés aléatoirement le long des axes de communications dans le désert, ou sur les toits de la Cité, désormais interdits au public – sauf contre-ordre édité par le Seigneur du Quartier. En cas de menace, les membres de cette section d'élite seront en charge de neutraliser les individus potentiellement dangereux par tous les moyens nécessaires afin de maintenir la paix et l'ordre.

Une meilleure coordination avec les soldats poëtoscoviens basés au sud-ouest, malgré les protestations et le sentiment d'appartenance nationale grandissant

Depuis un petit moment, ce sont effectivement des soldats poëtoscoviens qui sont postés sur le territoire national de la Cité du Désert afin de sécuriser la zone, notamment dans le cadre d'accords passés entre les deux puissances. Si la Princesse se veut favorable à une telle mesure, la Poëtoscovie investissant de nombreuses sommes dans la culture de la Cité, et celle-ci ayant une diaspora importante en Poëtoscovie – par une politique migratoire clémente –, il est à noter que la population n'a pas bien accueilli les soldats étrangers. Ceux-ci rapportent eux-mêmes que la population leur est plutôt "hostile" et qu'elle ne "semble pas prête à coopérer dans la majeure partie des cas". Il en est de même pour les cercles de la haute société, qui visiblement ont l'impression de perdre de leur influence sur la Couronne du fait de ces partenariats avec la Nation Littéraire. Certaines rumeurs parlent d'une volonté, pour les Seigneurs, d'interroger la Princesse à ce sujet au moment où elle décidera de passer à un autre vote, et l'on peut constater que celle-ci ne semble pas prête à changer de sujet pour le moment. Le pouvoir serait-il dans une position inconfortable quant à ce qu'il se passe avec la Poëtoscovie ?

Un problème en réalité pas si récent

Pour certains théoriciens du pouvoir de la Cité, il ne s'agit pas de quelque chose de nouveau. En effet, historiquement, le rapprochement entre le pouvoir princier et une puissance étrangère, comme cela a pu se faire avec l'Azur il y a quelques siècles, a toujours contribué à dynamiser la Cité, mais donc à en faire augmenter la criminalité. La "jalousie" des Seigneurs elle-même ne serait pas nouvelle, puisque beaucoup considèrent que la Cité serait une véritable utopie dès lors qu'elle se fermerait au reste du monde de manière intégrale. En effet, l'aide de la Poëtoscovie ne serait sans doute pas utile dans le cas où cette puissance étrangère n'avait pas fait installer des usines d'armement dans la Cité, créant le besoin en marchandises de valeur et faisant augmenter le grand banditisme. En quelque sorte, d'aucuns supposent que la Poëtoscovie s'est rendue nécessaire volontairement afin d'avoir la mainmise sur la Cité du Désert.




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