[Novyavik/Xartez] les Celtes en terre slave.

Sweltana Volkov, comme à son habitude, attendait la délégation étrangère sur la piste diplomatique de Novyavik. Mais chose nouvelle, la délégation arrivant en terre novaise était Celtique, et plus précisément xartezienne. L'air était froid et humide, de la neige était présente partout dans le paysage, en effet, à Novyavik en décembre, la température chutait considérablement pour atteindre pour presque toute la saison des températures en dessous de 0°C. Peu de gens se trouvaient dehors, préférant la chaleur du foyer à la neige de la rue. Les échanges de missives entre Novyavik et Xartez dataient déjà d'il y a quelques mois, et bien des choses c'étaient produites entre temps.

Ville de Novyavik en Hiver, capitale de la Seconde République de Novyavik
Malgré le froid, l'atmosphère calme était agréable. La ville de Novyavik était en repos, chose rare. Sweltana Volkov qui attendait toujours et patiemment l'arrivée de la délégation xartezienne vit alors au loin de la piste diplomatique un avion s'approchant. Elle se leva et reconnu l'avion de Xartez. Après quelques minutes, l'avion atterrit d'une délicatesse exemplaire sur la piste rongée par le froid. L'avion s’arrêta, Erell Louarn, le ministre des affaires étrangères et de l'influence de Xartez descendit de l'Avion. Sweltana Volkov le saluât respectueusement.

Sweltana Volkov : Salutation excellence, c'est un honneur de vous rencontrer, j'espère que votre voyage c'est bien passé.

Sweltana Volkov

Erell Louarn suivi de Maëlle Le Gall descendit de l’avion avec calme et assurance, ses pas résonnant légèrement sur la passerelle métallique. Dès qu’il posa le pied sur le sol enneigé de Novyavik, son regard balaya l’horizon hivernal avant de se fixer sur Sweltana Volkov, qui l’attendait avec prestance. Il s’approcha et la salua respectueusement.



Erell Louarn : Excellence Volkov, je vous remercie pour votre accueil. C’est un plaisir de me tenir aujourd’hui en terre de Novyavik après ces mois d'attentes. Le voyage s’est déroulé sans difficulté, et je suis heureux que nous puissions enfin entamer ces discussions en personne.

Il marqua une courte pause, prenant la mesure du moment.

Erell Louarn : C'est agréable, avec ce temps je ne suis pas dépaysé ! J'espère que vous allez bien et que vous n'avez pas trop froid.
Maëlle Le Gall : Bonjour votre Excellence, j'espère que notre rencontre apportera un nouvel élan aux relations entre nos nations.

Sweltana Volkov écouta attentivement les politesses d'Erell Louarn et de Maëlle le Gall. Elle répondit alors, la neige tombant en flocon sur la piste enneigée.

Elle Répondit d'abord à Maëlle le Gall puis à Erell Louarn d'un ton sympathique.

Sweltana Volkov : Nous espérons autant que vous que cette rencontre soit un succès madame le Gall. Ne vous inquiétez pas pour moi, monsieur le ministre des affaires étrangères, nous sommes très habitués, tout comme vous, à ce genre de climat. Permettez moi de vous conduire à la voiture diplomatique.
La Ministre des affaires étrangères conduit alors les deux représentant vers la voiture diplomatique et leur ouvrit la porte. Elle les invita à rentrer dans le véhicule.

Erell Louarn hocha la tête avec gratitude avant de répondre d’un ton chaleureux.

[u][b]Erell Louarn : "Je vous remercie, Excellence Volkov. Nous vous suivons."
Il jeta un bref regard à Maëlle Le Gall, qui acquiesça discrètement avant d’emboîter le pas à la ministre des Affaires étrangères de Novyavik. Tous trois avancèrent à travers la fine couche de neige recouvrant la piste, leurs pas laissant des empreintes nettes sur le sol blanc. L’air froid piquait légèrement les joues, mais aucun des diplomates ne semblait s’en formaliser, habitués à des climats similaires.
Lorsqu’ils atteignirent la voiture diplomatique, Sweltana Volkov ouvrit la porte avec élégance, les invitant à prendre place à l’intérieur du véhicule chauffé.

[u][b]Maëlle Le Gall, en s’installant : "Quelle délicate attention, je vous remercie. Après un voyage en altitude, la chaleur de ce véhicule est des plus agréables."
Erell Louarn s’installa à son tour et adressa un sourire respectueux à Sweltana Volkov avant que la voiture ne démarre en douceur. À travers les vitres légèrement embuées par la différence de température, le paysage de Novyavik défila lentement. Les rues, bien que parsemées de neige, montraient l’organisation rigoureuse de la capitale, avec des façades imposantes et un calme assez apaisant.
Après quelques instants de silence, Louarn reprit la parole, engageant la conversation d’un ton à la fois formel et amical.

[u][b]Erell Louarn : "Novyavik est une ville fascinante sous la neige. Elle dégage une certaine sérénité… Peut-être même une force tranquille. Notre visite est un signe fort de rapprochement entre nos nations, et nous avons hâte de commencer les discussions."
Maëlle Le Gall opina doucement avant d’ajouter :

[u][b]Maëlle Le Gall : "D’autant plus que les derniers échanges entre nos deux nations datent d'il y a quelques mois. Nous espérons que cette rencontre en personne permettra d’aller plus loin."
Elle laissa sa phrase en suspens, attendant la réaction de leur hôte. La voiture poursuivait sa route vers le lieu prévu pour les négociations, la neige tombant toujours doucement à l’extérieur.

Le regard poli accompagné d'un sourire de la part de Sweltana observa les deux représentants. Elle vit aussi les rues enneigées de Novyavik, où le froid, --malgré tout assez léger cette année-- rongeait la peau des malheureux encore dehors. Mais la beauté majestueuse de la ville calme, cachée habituellement, était reposant. Elle répondit poliment mais avec assurance :

Sweltana Volkov : Vous avez bien raison, monsieur Louarn, la sérénité que vous voyez est celle d'une nation d'avenir, qui se développe à un rythme effréné, mais prend repos de cette croissance le temps d'un hiver. Une force tranquille dites vous ? Je suis bien d'accord, mais une force bien réelle.
Votre visite est très importante pour nos deux nations, nos échanges de lettres sont fructueuses mais peut-être pas aussi efficace qu'une rencontre en personne. C'est dans le dialogue direct que se forme les relations intenses et durables.
Le Véhicule continua dans la ville, ils étaient à mis chemin, passant devant les bâtiments de cristal au mentaux blanc. Le trajet était rapide car l'aéroport assez proche du palais présidentiel et les rues dégagées de leurs bouchons habituels. La chaleur intérieur n'était pas de trop, le froid agressif de l’extérieur contrastant avec ce confort.

Erell Louarn observa un instant les imposants bâtiments recouverts d’un manteau blanc alors que le véhicule poursuivait sa route vers sa destination. Son regard se perdit un instant dans les rues calmes de Novyavik, puis il se tourna à nouveau vers Sweltana Volkov, reprenant d’un ton réfléchi mais engageant.

Erell Louarn : "Votre description de Novyavik et de son développement reflète bien l’image que nous avons de votre nation. Une force tranquille, mais en pleine ascension. C’est justement dans cet esprit de croissance et d’ouverture que le Royaume de Xartez souhaite renforcer ses liens avec Novyavik."
Il marqua une courte pause, choisissant ses mots avec soin.

Erell Louarn : "Nous sommes convaincus que nos nations ont tout à gagner d’un dialogue approfondi. Nous partageons des intérêts stratégiques, économiques et culturels qui méritent d’être développés au-delà des missives officielles. C’est pourquoi nous avons hâte d’aborder les sujets qui nous rassemblent aujourd’hui."
À ses côtés, Maëlle Le Gall approuva d’un léger hochement de tête avant d’ajouter avec un sourire poli :

Maëlle Le Gall : "Nos discussions doivent être l’occasion de bâtir des fondations solides pour une coopération durable. La correspondance écrite a été un premier pas, mais rien ne remplace une rencontre en personne pour comprendre les attentes et les aspirations de chacun."
Elle jeta un regard par la fenêtre du véhicule, admirant la ville enneigée qui se dévoilait devant eux, avant de poser une question plus légère :

Maëlle Le Gall : "D’ailleurs, Excellence Volkov, dernière question avant que l'on arrive à destination, y a-t-il des traditions hivernales spécifiques à Novyavik ? Ce paysage enneigé me semble presque féérique, et j’imagine que l’hiver doit être une saison particulière pour les habitants."
Alors que le véhicule approchait de sa destination, la neige continuait de tomber doucement, créant une atmosphère à la fois paisible et solennelle, comme si la ville elle-même marquait ce moment historique d’un sceau silencieux.

la neige ne cessait de tomber, la couleur blanche dominant la ville. La voiture venait d'entrer dans le centre historique de la ville, le palais présidentiel n'était plus très loin.

Sweltana Volkov : En effet, nous sommes heureux de pouvoir parlementer en personne avec vous, quelque soit la distance entre nos nations.

Elle marqua une pause avant de répondre à la question que lui avait posé Maëlle le Gall.

Sweltana Volkov : En effet, vous avez vus juste, de nombreuses traditions parsèment l'hiver à Novyavik. Que ce soit la célébration du solstice d'hiver ou le noël orthodoxe. Lors de la célébration du solstice d'hiver, les anciens avaient pour habitude de célébrer la victoire du soleil sur la glace et la neige et donc la fin des disettes et du froid intense du pays. Lors du solstice d'hiver, l'on a pour habitude de s'habiller correctement et de se raconter des histoires en famille ou entre amis autour d'un feu. Mais bien sûr, on y boit de l'alcool ainsi que certains met que l'on peut produire l'hiver. Tel que du gibier, des soupes de champignons et des Oladis (blinis).
Après la réponse de la Ministre, la voiture s'arrêta devant le palais présidentiel, encore palais impérial en 1940. Il était couvert d'or et devant lui se dressait la place du champ de Mars, c'est ici que l'ancien tsar assistait au manœuvres militaires de l'armée impériale. Ils descendirent de la voiture pour marcher le long de la place du champs de mars, marquant les derniers instants où la Ministre voyait les deux représentants de Xartez avant la rencontre avec le Président de la République.

Le palais présidentiel de Novyavik, inspiré pour son architecture du palais royal de Morakhan.