05/06/2016
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Commissariat à l'Étranger et à la Coopération Communiste de Goïda

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Commissariat à l'Étranger et à la Coopération Communiste de Goïda

Informations :
Le Commissariat est actuellement ouvert à tous les pays.
Toute demande d'ordre diplomatique devra être fait à l'ordre de, au choix :
  • Gabriel Faye, Premier Secrétaire de l'Archipel;
  • Laëticia Alorada, Commissaire à l'Étranger de Goïda;
  • Juan Delgaro, Commissaire à la Coopération Communiste de Goïda.
Toute autre demande ne traitant pas expressément d'une situation diplomatique sera traitée par Laëticia Alorada, Commissaire à l'Étranger de Goïda.
Toute demande traitant d'une situation militaire sera traitée par Gabriel Faye, Premier Secrétaire de l'Archipel.
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Lettre à l'intention du camarade Gabriel Faye, Premier Secrétaire de l'Archipel de Goïda.


Camarade,
Conformément à notre dernière discussion, nous allons procéder à certaines actions. Tout d'abord, nous allons envoyer des équipes sur l'archipel afin de construire une nouvelle infrastructure militaire, notamment des plates-formes de lancement de missiles et un nouvel aérodrome militaire. Pas besoin de vous occuper de cet équipe, vous pourrez mem7nous envoyer des ouvriers auquels nous donnerons une rémunération en échange de leur travail.

De plus. Nous allons procéder également à l'envoi de matériel militaire dans les prochains jours à Goïda, notamment des missiles. Pour le moment, ce matériel est à vocation de l'armée Loduarienne, mais il sera placé sous votre juridiction. Si besoin, nous pourrons le récupérer.

Les premières livraisons de blé, de viande et de matériels de construction arriveront bientôt, par ailleurs. Il le tarde de recevoir vos premières livraisons de minéraix rares tels que le lithium.
Veuillez accepter l'expression de mes sentiments les plus distingués,

Geraert-Wojtkowiak Lorenzo, secrétaire général de la Loduarie communiste
Matilde Boisderose
Ministre des relations étrangères
342 Pont des Amours
Bourg des Mahoganys
Sylva
Laëticia Alorada,
Commissaire à l'Étranger de Goïda
Goïda



Excellence, camarade,

Nous prenons contact suite à quelques constats ayant provoqué une forme d'interrogation en Sylva et pour lesquelles nous souhaiterions faire preuve de la plus totale transparence. N'est aucunement passé inaperçu le convoi militaire loduarien amarré à vos ports et, si la chose ne concernerait que Goïda d'une certaine manière, elle s'inscrit dans une dynamique géopolitique explicite. Inutile de rappeler que la Loduarie s'est illustrée en Paltoterra pour son soutien envers un mouvement terroriste souhaitant sans détours déstabiliser la région et adoptant une politique étrangère belliqueuse. La chose n'a été tolérée et les loduariens ont été contraints de se retirer de manière plus que justifié. Ajoutons à cela la continuité de cette politique loduarienne chaotique et impérialiste dans l'ensemble de l'Eurysie, alimentant les conflits et zones de tensions et culminant avec un accrochage violent avec un convoi sylvois, puis l'instauration d'un blocus à notre encontre en Eurysie (chose illégitime et conséquemment non appliqué par le Duché, cela va de soi). En un mot comme en cent, ce sont des relations de rivalité parfois violentes qui séparent le Duché de Sylva et la Loduarie, et le retour de cette puissance outrancièrement militariste et sanguinaire qui s'est positionnée d'elle-même en menace pour nous, sylvois, et pour nos alliés.

Pour en revenir à Goïda, libre à vous d'établir des rapprochements avec la Loduarie, mais libre à vous de vous engager géopolitiquement sur cette voie là en soutenant l'implantation d'un État terroriste déjà chassé une fois de Paltoterra pour ses méfaits. En soutenant l'installation durable de la Loduarie, vous soutenez l'installation d'une menace avérée et assumée envers le Duché de Sylva et la stabilité du continent. C'est donc légitimement que nous vous contactons afin de rétablir une relation de confiance et travailler à la mise en place conjointe de garanties sécuritaires qui sauront assurer des relations apaisées d'égal à égal.

C'est pourquoi nous estimons que des rapprochements d'ordres économiques et culturels seraient déjà une première étape pour assurer une proximité des peuples, et donc des politiciens. L'établissement d'accords de libre échange avec l'achat des produits de Goïda exportés, et la mise en place de lignes touristiques avec Sylva, permettront déjà une première étape concluante. Nous pensons également à l'ouverture en Sylva de bourses d'études pour des étudiants de Goïda souhaitant se former pour retourner ensuite contribuer au développement de l'économie de leur pays et de leur modèle communiste. Cela s'appliquerait aussi à la mise en place de visas professionnels pour les goïdanais souhaitant obtenir une expérience supplémentaire, toujours dans l'idée de contribuer à l'acquisition de savoir-faire pour le développement de votre pays.

Au-delà de ces politiques d'échanges pour constituer les fondations d'une amitié, des ententes plus formelles pourraient par ailleurs s'établir. Le plus évident serait un engagement officiel ratifié par le gouvernement goïdanais que Goïda ne servira à aucun moment d'extension de l'influence loduarienne, sur les plans politiques, militaires ou clandestins en Paltoterra. Cela inclut un refus d'accueillir à nouveau des navires et avions militaires loduariens, à leur fournir des renseignements sensibles pouvant servir des ambitions militaires, ou à promouvoir médiatiquement la politique loduarienne et loduariste.

Si ces demandes sont quelque peu intrusives, comprendrez-vous qu'elles le sont moins que l'implantation loduarienne répétée en Paltoterra et qu'elles s'inscrivent dans une nécessité de confiance. Nous sommes également à l'écoute d'éventuelles demandes de votre part, si vous aussi souhaitez des garanties sécuritaires ou avez des demandes plus particulières.

Avec l'expression de notre enthousiasme à initier des relations saines,

Matilde Boisderose
Macos Cortés, Commissaire aux affaires extérieures des Communes Unies du Paltoterra Oriental

A son excellence Laëticia Alorada, Commissaire à l'Étranger de la province du Goïda,

Excellence,

Permettez-moi, au nom des Communes Unies du Paltoterra Oriental, de vous adresser ce courrier officiel, premier échange depuis la réorganisation institutionnelle de notre territoire et la stabilisation progressive de nos institutions.

Les récents développements concernant le statut du Goïda et la restitution partielle de ses compétences par les autorités de la Loduarie ont suscité, comme vous vous en doutez, une attention toute particulière de la part de notre administration. Cette nouvelle donne ouvre des perspectives inédites, que nous souhaiterions explorer à vos côtés, avec le sérieux et le respect qu'imposent nos histoires communes et nos engagements respectifs envers la stabilité régionale.

Le Goïda, en tant que territoire historiquement rattaché aux structures politiques du continent, partage avec nous des liens que ni les aléas des conflits récents ni l’intervention des puissances extérieures n’ont su effacer. Dès lors, il nous paraît naturel d’ouvrir sans délai un dialogue formel afin d’évaluer, avec pragmatisme et responsabilité, les conditions d'une réintégration pacifique et volontaire de l'archipel au sein des Communes Unies.

Nous savons également qu'une réflexion lucide s’impose quant aux réalités structurelles auxquelles le Goïda est confronté. Avec une population de 400 000 habitants[, et malgré le courage et la volonté affichés par votre administration, l’île ne dispose ni des assises économiques nécessaires à une pleine autonomie, ni des moyens militaires susceptibles de garantir durablement sa sécurité dans un contexte régional particulièrement tendu. Les positions affirmées par certaines figures du gouvernement local, très marquées par une fidélité constante à la Loduarie, ne sauraient occulter les fragilités internes qu’exploite déjà votre environnement immédiat. Le Duché de Sylva, acteur notoire de la contre-révolution et adversaire déclaré de la Communaterra comme de la Loduarie, ne dissimule en rien ses ambitions vis-à-vis du Goïda et pourrait voir dans votre isolement stratégique une opportunité manifeste d’ingérence ou de déstabilisation armée.

Dans ces conditions, il apparaît évident que le maintien d'une posture d'indépendance théorique, adossée uniquement à des protections extérieures incertaines, ne peut suffire à prémunir le Goïda contre les menaces réelles et concrètes qui pèsent sur sa stabilité politique, économique et sécuritaire. C’est bien pourquoi nous croyons qu’une convergence plus affirmée avec le Paltoterra Oriental constituerait non seulement une réponse rationnelle aux défis structurels de l’archipel, mais aussi une garantie concrète d’intégration dans un espace commun résilient, solidaire et doté des moyens nécessaires pour protéger ses populations et ses infrastructures face aux velléités hostiles.

Nous sommes parfaitement conscients des sensibilités locales et des inquiétudes que ce sujet peut susciter. C’est pourquoi nous nous engageons à ce que ce processus, s’il devait être envisagé, se fasse dans la plus grande transparence et dans le plein respect des intérêts du peuple gojigan.

Je reste à votre entière disposition afin d’initier des discussions préliminaires ou de préparer, à votre convenance, une rencontre bilatérale destinée à examiner ensemble les modalités de cette éventuelle convergence. Nous sommes persuadés qu’un dialogue constructif est non seulement souhaitable, mais nécessaire pour garantir la sécurité, la prospérité et la cohésion durable de notre région.

Je reste à votre écoute, ne doutant pas que la situation puisse soulever de nombreuses questions.

Bien à vous,

Macos Cortés
Pour le Commissariat aux affaires extérieures du Paltoterra Oriental
Matilde Boisderose
Ministre des relations étrangères
342 Pont des Amours
Bourg des Mahoganys
Sylva
Laëticia Alorada,
Commissaire à l'Étranger de Goïda
Goïda



Excellence camarade,

Votre positionnement est bien compris et intégré, mais un ensemble de point doivent être clarifiés à commencer par le plus important : la Loduarie. Il est de bon temps de rappeler que le mouvement komunteranos s'était initialement rapproché du Grand Kah, nation digne de confiance, avant de procéder à un revirement et de prioriser la Loduarie, une nation à l'autre bout du monde et ayant témoigné d'une politique internationale violente et déstabilisante. Je ne vous apprends rien en vous rappelant que c'est cette direction adoptée par les komunteranos qui a amené à une perturbation rapide de la paix paltoterrane jusqu'à occasionner un rapprochement désespéré avec l'Alguarena. Pour en revenir au temps présent, il est tout à fait naturel que vous soyez redevables à l'aide humanitaire loduarienne qui vous aura dispensé de bien des affres inhérentes aux situations de crises. Mais aussi bonnes furent ces actions de la Loduarie, elles n'autorisent en rien à réitérer un schéma similaire en s'invitant encore en Paltoterra. D'autant plus qu'indiquer clairement être un enfant de Communaterra élevé par la Loduarie Communiste est la parfaite allégorie pour contredire l'idée que vous n'ambitionnez pas à être une menace pour la Loduarie Communiste. Que vous souhaitiez ou non menacer notre intégrité, vous y participé en devenant le vecteur de la Loduarie en Paltoterra.
J'ajouterais par ailleurs que je suis incapable de distinguer entre la Loduarie Communiste et l'Antegrad le pays visé par votre remarque sur une dictature exploitant de l'uranium sans considérations humaines.

C'est à partir de ce développement que je conclurais la posture sylvoise sur deux autres points :
-La Loduarie, et plus généralement les eurysiens, n'ont tout simplement pas leur mot à dire sur Paltoterra et nous n'avons aucunement besoin de leur avis pour exiger leur départ, politique approuvée par la Loduarie elle-même. Ajoutons à cela la politique diplomatique loduarienne qui rend impossible toutes ententes autrement que par la résolution de rapports de forces.
-Nous confirmons toutefois un des points que vous abordez : celui de la pression à peine voilée. Je me permettrais donc d'adopter une ligne d'expression plus directe en exprimant une pression qui n'aura cette fois-ci rien de voilé : nous considérons vous avoir clairement exposé en quoi la politique empruntée par Goïda constitue un élément de menace direct pour le Duché de Sylva et plus généralement la stabilité paltoterrane. Si malgré ces explications claires, vous persistez dans cette direction sans donner des garanties plus concrètes, nous serons alors légitimes d'en déduire une volonté explicite et assumer de servir d'intermédiaire à une rivale de Sylva, nous autorisant à prendre des mesures plus concrètes pour assurer notre intégrité, droit souverain le plus fondamental.

Il va néanmoins de soi que Goïda peut, elle aussi, faire valoir son droit et devoir de survie et prospérité, ce pourquoi nous vous proposons avec une impérieuse insistance l'accord suivant :
-Le départ de l'intégralité des forces loduariennes de Goïda et la fin de toutes coopérations d'ordre militaires avec cette nation.
-La sécurité sur tous les plans de Goïda, jusque-là assurée par la Loduarie, sera alors déléguée au Grand Kah et au Duché de Sylva de manière à ne pas vous léser.

Cette issue est factuellement la seule à être enviable pour vous, avec le Grand Kah qui sera bien plus enclin que la Loduarie à respecter et même défendre tant votre intégrité que souveraineté, là où ces derniers ont pour politique d'asservir et traiter en vassaux leurs "partenaires". Mais surtout, c'est l'issue qui ne débouchera pas sur un énième conflis impliquant la junte loduarienne dans lequel vous ne serez réduit à un simple intermédiaire, proxy des ambitions hégémoniques du dictateur Lorenzo.

Concernant les autres propositions, à commencer par celles sur la question commerciale et économique. Soit, libre à vous de la refuser bien que nous souhaitons insister sur un point : le Duché de Sylva compte nombre d'entreprises autogérées par des syndicats et coopératives en accord avec votre politique communiste qui constitueraient des partenaires plus intéressant qu'une nation outrancièrement militariste à l'autre bout du monde. Ces échanges pourront qui plus est être faits de manière régulée et planifiée pour ne pas simplement sombrer dans un libéralisme jugé outrancier selon vos engagements moraux.

Pour ce qui est des aspects culturels, nous notons à nouveaux votre position et en approuvant l'ensemble des points, sans avoir à revenir sur aucun d'eux en particulier pour le moment.

Je vous témoignerai maintenant de tous mes espoirs placés en vous pour prendre la décision la plus adaptée.

Matilde Boisderose
Matilde Boisderose
Ministre des relations étrangères
342 Pont des Amours
Bourg des Mahoganys
Sylva
Laëticia Alorada,
Commissaire à l'Étranger de Goïda
Goïda



Madame,

J'ai le plaisir de vous annoncer qu'a été élucidé la cause de cette mécompréhension : la Loduarie Communiste n'a pas pris la peine de vous informer de la promesse tenue par son état-major de détruire tous les véhicules sylvois, militaires ou civils, croisés par leur armée. Comprenez donc que nous sommes dans le regret de vous informer non seulement que votre remarque sur la prétendue menace que représenterait n'a aucune pertinence dès lors, mais que nous constatons par ailleurs l'absence de crédibilité que vous accorde la Loduarie Communiste. "Amusant" comme dirait le secrétaire Lorenzo. Cela explique un peu mieux votre posture puisque vous n'étiez pas pleinement au fait de la volonté loduarienne de s'attaquer aux cargos sylvois qu'elle croiserait (bien que de nombreux signes étaient visibles) et que la posture sylvoise de systématiquement refuser leur présence était plus que justifiée.

Comprenez-vous maintenant un peu mieux en quoi vous ne serez qu'un vecteur de la menace explicitement prononcée de la Loduarie Communiste ? Est ce bien compréhensible que nous ne voulons pas que les navires loduariens s'étant engagés à couler les cargos sylvois et abattre nos avons de ligne ne soient autorisés à venir en Paltoterra ?
Nous espérons qu'une fois parfaitement au fait de la situation et de l'ensemble de ses tenants et aboutissants, vous saurez entendre la raison et ne soutiendrez pas en pleine connaissance de cause la menace loduarienne ? Vous conviendrez que les pressions que nous exprimons ne sont que très modérées et conciliantes en comparaison de celles tenues par la Loduarie.

Ainsi, nous réitérons le bilan de la situation :
-Soit vous persistez dans cette voie-là en accueillant les navires qui ont promis de s'attaquer à Sylva, et deviendrez en toute âme et conscience cobelligérant.
-Ou alors, vous adoptez une posture plus pacifique en ne soutenant pas les manœuvres d'une junte ayant promis de nous agresser, et acceptez l'aide pacifique du Duché de Sylva et du Grand Kah, peut-être même uniquement de ce second si cela vous chante, du moment que vos besoins sont contentés et que vous ne servez plus à projeter la menace loduarienne.

Concernant la proposition sur l'établissement d'ambassades mutuelles, elle est pleinement acceptée.

Bien à vous,

Matilde Boisderose
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