13/07/2016
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Karty-Dunavoria [à archiver]

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14/12/2015, Aéroport de Volkingrad,
L'Eurysie centrale, secteur dominé par seulement quelques puissances. Nous pouvons entre autre compter la Manche Silice, l'Empire Raskenois mais aussi le Saint Empire de Karty. Encore et toujours dans sa politique dite de la "diplomatisation", Karty cherche à contacter le plus d'états possible afin de diversifier ses échanges économiques. Nonobstant, nous sommes actuellement sur une toute autre entrevue et pour cause. En ces jours, le Tsarat Kartien s'apprête à rencontrer un "semblable", le Tsarat de Dunavoria. Bien qu'aussi étonnant que cela puisse paraître, les deux états ne se sont pas contacté, notamment par la très récente ouverture diplomatique Dunavorane. La rencontre est certes placée sous le seuil d'éventuels échanges commerciaux, l'axe principal restera la nécessité d'une collaboration. Les deux puissances s'avèrent être toutes deux en Eurysie centrale, le Saint Empire cherchant à éviter toute instabilité sur ce territoire. Ainsi, les Kartiens se posent inévitablement ces quelques questions, que deviendra Dunavoria à l'avenir ? Opteront-ils pour une politique stable ou déstabiliseront-ils la région ? Le Tsarat deviendra-t-il un état belliqueux ou sera-t-il porteur de paix ? Uniquement des questions auxquelles aucune réponse ne pouvait être appliquée. Cependant et grâce à cet événement, Karty pourra assez vite se faire une idée de cette puissance émergente.

Toutes ces questions ont été étudiées par les diplomates Kartiens, cependant, l'heure est à l'accueil et non à l'interrogation. C'est sous cette optique que le Grand Ambassadeur Ivan Vanaï, qui a initié cette entrevue, attendait patiemment l'arrivée des Dunavorans. Le Saint Empire de Karty avait une expérience acquise pour les rencontres, nous pourrions compter en centaines les délégations qui ont foulées cet aéroport. Comme à chaque fois, un Kartien accueillerait les nouveaux-venus en les guidant afin de les conduire au convoi qui les emmènera vers le Palais Impérial. La seule chose qui variait de temps à autre était la présence plus ou moins fournie de militaires. Si l'état accueilli était de grande confiance, seulement quelques soldats présents dans des tenues resplendissantes, montrant simplement un accueil chaleureux. Pour des pays où la méfiance remplace l'amitié, plusieurs dizaines voir centaines de militaires pouvaient être armés, s'apparentant à un simple accueil déguisé en surveillance. Egalement, un autre facteur pouvait varier de temps à autre. Ce facteur s'avère être l'hymne Kartien, si la nation accueillie a le droit à ce privilège, c'est que les autorités Kartiennes considèrent grandement ladite nation. A ce jour, seulement le Royaume de Teyla et la Yukanaslavie ont eu cet honneur.

Dunavoria quant à lui n'aura pas ces éloges, sera simplement accueilli par le Grand Ambassadeur du secteur Est-Eurysien, lui-même entouré d'une trentaine de soldats de l'armée impériale. Armés de leur fidèles StG XI dernières génération, ces derniers se tiennent tous droitement, fièrement et froidement. Aucune expression ou teinte d'émotion ne pouvait être tirée de ces hommes d'élites de la Garde Impériale. La garde est une des brigades spécialisées de l'Empire, répondant sous le matricule du 166ème régiment. Au milieu de tous ces défenseurs de la paix, se trouvait l'ambassadeur, lui-même observant l'arrivée imminente de l'aéronef qui venait de sortir ses trains d'atterrissages. Les diplomates étrangers foulèrent donc le sol Kartien, Ivan sortant une classique phrase de bienvenue.


Grand Ambassadeur Ivan Vanaï du Cercle des Six mandaté au secteur Est-Eurysien

Grand Ambassadeur Ivan Vanaï: Mesdames, Messieurs (s'il n'y a point de mesdames, cela n'est pas dit, inversement pour les messieurs), soyez les bienvenus en terre impériale. Je me nomme Ivan Vanaï et suis la personne avec qui ces quelques échanges ont été effectués. J'espère de tout cœur que vôtre voyage fut convenable, mais je vous en prie, suivez-moi.

Comme à chaque fois, le diplomate Kartien guidait ses homologues à travers l'infrastructure titanesque, les soldats saluant bravement les arrivants lorsqu'ils passèrent devant eux. La délégation arriva enfin vers le classique convoi composé de Steinhart 2014, année de production. Ivan invita ses interlocuteurs à prendre place, les véhicules démarrant dès cela fait. La ville de Volkingrad allait donc défiler pendant quelques minutes, offrant par la même occasion un éventuel dialogue avant celui d'une importance plus cruciale avec sa majesté Stanislas Valaski.

Steinhart 2014
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Pavel Dmitrievich Voronin faisait partie de cette race de diplomates qui ont survécu à tous les changements de régime, car trop indispensables pour être remplacés et pourvu d’un tel dédain pour la politique politicienne qu’ils sont classés par le régime en place dans la catégorie des « pas dangereux, mais utile ». Toutefois, la fin du régime communiste avait été une période marquée par une répression tellement rude que même l’éternel Pavel Dmitrievich Voronin avait failli passer devant un escadron d’exécution. Toutefois, la chute du gouvernement avait empêché cela et il avait donc avec beaucoup de tranquillité pu voir périr le communisme et naître des flots révolutionnaires le « nouveau régime », comme on appelait ce mélange subtil des idéologies conservatrices et centristes. Comble des combles, Pavel Dmitrievich Voronin n’avait même pas dû changer de bureau ! Il avait gardé le même, à part qu’il avait pris l’initiative de remplacer un buste de Lénine par celui de la nouvelle tsarine et de changer le drapeau au-dessus du sofa. Et on ne lui avait même pas fait la demande !

Certainement qu’il aurait pu garder le buste de Lénine et on aurait mis cela sur le compte d’un désir de non-changement propre aux personnes plus âgées. Oui, le « nouveau régime » était atrocement peu curieux des âmes de ses fonctionnaires, tout un contraste avec le Parti communiste. Voronin était presque un peu, mais pas vraiment, insulté qu’on ne l’ait pas interrogé sur ses convictions politiques. On les ignorait comme une vieille chaussette sale. Est-ce qu’il ne valait pas au moins un petit interrogatoire policier ? Bien évidemment qu’il était très content qu’on lui fiche la paix, mais quand même….ne méritait-il pas un peu de suspicion ? Ne se mesure la valeur d’un haut-fonctionnaire pas à la suspicion qu’il génère chez les nouveaux puissants ? Bref, Pavel Dmitrievich Voronin avait été envoyé à Volkingrad, la capitale du Saint Empire.

Le Saint Empire s'adonnait à une grande frénésie diplomatique. Cela était très logique et Pavel Dmitrievich Voronin n’avait absolument rien à redire sur cette approche. Bien évidemment, une telle diplomatie était consommatrice en ressources humaines et ce n’était donc pas une surprise de voir que sa délégation n’aurait pas l’honneur d’un ministre, ou d’un sous-ministre ou d’un secrétaire voire d’un sous-secrétaire, mais avait droit à un grand ambassadeur, très certainement, car la sous-secrétaire à la pisciculture est prise par une convention sur le développement du saumon en eau salée…ou quelque chose de similaire.

Pavel Dmitrievich Voronin était officiellement Secrétaire d’État, un titre qui promettait beaucoup et rien en même temps. Certainement qu’à l’Ouest, cela reviendrait au rang d’un adjoint au ministre des Affaires étrangères. Néanmoins, il était peu propice de vouloir mettre trop en avant ce détail. Il n’est pas très poli de débarquer avec un ministre quand on vous oppose un grand ambassadeur. Simple élégance élémentaire : prétendez toujours d’avoir un rang moins important que celui que vous détenez réellement…surtout quand votre homologue est originaire d’un pays qui s’appelle Saint Empire et dont le souverain a probablement une titulature plus longue que le périphérique d’une capitale occidentale majeure.

Voronin descendit ainsi les marches de l’avion gouvernemental de Dunavoria, un coucou aussi vieux et polluant qu’il pouvait à lui tout seul faire exploser de rage et d’outrage les têtes d’une horde d’écologistes aux tresses blondes amatrices de protection climatique. Après, après des décennies de communisme, on n’avait pas trop de choix. On est obligé de jouer avec les cartes et avions qu’on possède. Voronin s’adressa ainsi à Ivan Vanaï.

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« Votre Excellence, c’est un plaisir fort élégant de faire votre rencontre dans votre capitale. J’ose espérer que nous finirons de nous lasser de nous voir, car nous aurons eu à l’avenir tellement de rencontres que nos femmes respectives nous suspecteront d’entretenir une liaison secrète. Il est ainsi mon plus ardent souhait que nous entamions en ce jour la mise de la première pierre d’une longue relation diplomatique au profit de la sécurité internationale, la paix et si Dieu le veut, la prospérité économique. »

Voronon embarqua dans le véhicule, imitant son homologue.
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14/12/2015, Kremlin du Saint Empire de Karty,
Bien que grandement étonné, le Grand Ambassadeur du secteur Est-Eurysien outrepassa. La remarque d'un soupçon de leur femme respective quant à une éventuelle infidélité était assez, même très déplacée. À l'accoutumée, Ivan l'aurait fait remarquer afin de stopper son interlocuteur dans ses propos, Karty n'avait pas pour habitude de laisser passer les bourdes diplomatiques. Hormis les états alliés, le Tsarat était connu pour une diplomatie assez rude et parfois même difficile. Ainsi, cette allusion à la fidélité d'un mari dans son couple, valeur essentielle Kartienne, était mal vue de l'ambassadeur. Ce dernier se résigna, préférant mettre en bons termes la future entrevue. En outre, Karty ne pouvait pas se permettre de se faire un ennemi en Eurysie centrale, ne serait-ce que pour la stabilité de la région. Ivan entra même dans le jeu du Dunavoran, le corrigeant tout de même légèrement.


Grand Ambassadeur Ivan Vanaï du Cercle des Six mandaté au secteur Est-Eurysien

Grand Ambassadeur Ivan Vanaï: J'ose espérer que nos femmes respectives sachent que le métier de diplomate demande un temps assez conséquent !

Dit-il en riant faussement, aussi vrai que cela puisse paraître. Le convoi continua en parallèle son avancée à travers Volkingrad, présentant notamment le quartier des affaires ou encore la Place Étoile. Les Steinhart s'arrêtèrent quelques minutes plus tard, laissant l'immense bâtisse d'un Palais, celui du Saint Empire. Cette infrastructure n'était pas un simple bâtiment, c'était le centre du pouvoir Kartien, là où se déroulait chaque rencontre, mais aussi les affaires intérieures avec les quatre conseils. Le Kremlin se dressait face à la délégation étrangère, se présentant comme une épreuve dont la récompense serait à la hauteur des attentes les plus inestimables.

Palais Impérial du Saint Empire de Karty, le Kremlin
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Pavel Dmitrievich Voronin remarqua une légère tension dans l’air après sa réponse. Il nota mentalement « Ne jamais faire de l’humour avec les représentants du Saint Empire ». Il abandonna alors son approche se voulant ouverte et chaleureuse pour se replier vers une stratégie bien rodée : maintenir une attitude stoïque, une capacité héritée de la dictature à garder ses pensées pour soi et à ne pas faire paraitre ses émotions face à quelqu’un qui pouvait potentiellement ordonner votre exécution.

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« Certainement. » répondit-il poliment à la réplique de Vanaï. Il aurait pu faire une réponse plus cocasse, mais vu l’ambiance glaciale digne des steppes de l’Est, il était préférable de ne pas dire quelque chose qui puisse être interprété différemment. Il fallait désormais rester le plus factuel et neutre que possible.

Il observa le Kremlin, un de ces centres fortifiés typiquement slaves. Celui-ci était particulièrement grand et spectaculaire. Les kremlins de Dunavoria avaient disparu sous la dictature communiste, détruits par les bulldozers pour être remplacés par des édifices déformés et hideux dans tous les sens du terme. Néanmoins, un mouvement de « régénération » était en train de prendre de l’élan au pays pour essayer de rebâtir ce qui avait été perdu. Toutefois, une telle chose était pour le moment très bas sur la liste des priorités du Gouvernement. Il fallait déjà mettre un terme aux nombreuses pénuries régnant dans le pays. Les jolis bâtiments, c’est très bien, mais faut d’abord fournir à tout le monde assez de calories par jour pour être à l’aise.

Voronin osa alors un commentaire qui devait normalement n’être source d’aucune confusion.


« C’est une architecture impressionnante et spectaculaire. » Il aurait voulu dire qu’ils pouvaient en être fiers, mais même une telle remarque pouvait être mal pris dépendant le contexte, donc il s’en abstint.
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14/12/2015, Kremlin du Saint Empire de Karty,
Le Grand Ambassadeur vit que son interlocuteur bavardait moins, cela était peut être le signe qu'Ivan avait été trop ferme. Bien que la remarque sur les couples étaient déplacées, le diplomate étranger se "rattrapa" en complimentant l'architecture du Kremlin. Vanaï rétorqua des remerciements chaleureux afin de ne pas paraître trop froid. Si l'entrevue devait se placer sous l'axe des tensions, ce serait au Chancelier Yaromir Ernaï d'y assister et non à Ivan Vanaï. Le Kantsler Kartien était connu pour être une personne d'un froid rude et ferme, un des pires diplomates pour accueillir des alliés, futurs ou actuels, lorsque l'on y réfléchit.

Le Grand Ambassadeur conduisit son homologue à travers les longs couloirs du Palais, saluant de temps à autre un diplomate passant, frôlant de peu la délégation en route vers sa majesté. Ivan s'arrêta finalement en face d'une large porte en bois, qu'il ouvrir succinctement. Le Tsar Stanislas I, qui se trouvait à l'autre bout de la salle, se leva dans le but de saluer le nouveau venu. Le dirigeant Kartien était connu pour être chaleureux, ce qui allait sûrement corriger la petite erreur commise. Stanislas Valaski annonça de son ton tant Impérial qu'accueillant.


Tsar Stanislas I, dirigeant du Saint Empire de Karty

Tsar Stanislas I: Bienvenue sur nos terres, bienvenue au Saint Empire de Karty votre Excellence. Je vous en prie, prenez place, bien que ces quelques formalités furent accomplies par le Grand Ambassadeur Vanaï, permettez-moi donc de demander le déroulement que j'espère convenable de votre voyage jusqu'à ces lieux chargés d'histoire.
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À ce stade, Pavel Dmitrievich Voronin se contenta de suivre son homologue sans poser trop de questions. On entra enfin dans le palais, un édifice qui avait gardé le charme des temps anciens, quelque chose qui s’était largement perdu en Dunavoria. Voronin était bien trop jeune, ce qui était presque ironique vu les circonstances actuelles, pour avoir vécu le faste de la fin du régime tsariste au 20e siècle, mais probablement que le palais de Vasily III avait été très similaire à celui que Voronin était en train de traverser. La Révolution avait détruit beaucoup de choses et ce lieu avait donc un côté presque magique, avec ses nombreux portraits et œuvres d’art ancien.

C’est alors que Pavel Dmitrievich Voronin fut introduit auprès du tsar Stanislas I. Le représentant laissa Sa Majesté prendre la parole en premier et répondit après avoir réalisé une révérence.


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« Votre Majesté, nous sommes très honorés d’être accueillis par Votre personne en ce lieu chargé d’histoire. »

Il prit alors place et ajouta.

« Le trajet s’est déroulé parfaitement et nous sommes très appréciateurs de la générosité que vous avez démontrée à notre égard en nous invitant dans votre très belle capitale. Nous espérons que cette rencontre sera fructueuse et permettra d’entamer un rapprochement entre nos deux peuples. »

Il était plus ou moins inutile de mentionner les premières tensions avec le Grand Ambassadeur. De toute façon, à quoi bon ? Le Grand Ambassadeur allait très certainement devenir un interlocuteur essentiel à l’avenir, autant donc éviter de se le mettre à dos pour un simple manque d’humour et une certaine sévérité occidentale.
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14/12/2015, Kremlin du Saint Empire de Karty,
Le diplomate Pavel Dmitrievich Voronin était désormais face à l'habituelle délégation Kartienne, le Tsar ainsi qu'un Grand Ambassadeur. De son titre complet "Grand Ambassadeur plénipotentiaire Ivan Vanaï du Cercle des Six mandaté au secteur Est-Eurysien et représentant légitime du Saint Empire de Karty". La plupart des entrevues diplomatiques en sol Kartien se font ainsi, si cette dernière est à l'étranger, sa majesté ne serait pas de la partie. En outre, la réforme du Cercle des Six a permis à Stanislas Valaski d'éviter un maximum les déplacements, le dernier en date étant celui au Royaume de Teyla. A présent, la rencontre allait véritablement commencer, le monarque décida tout de même d'introduire le tout brièvement.


Tsar Stanislas I, dirigeant du Saint Empire de Karty

Tsar Stanislas I: Je me réjouis de la condition favorable de votre trajet, Excellence. Trêve de formalités, je vais cependant vous compter les raisons de la sollicitation de votre présence. Le Saint Empire de Karty est indéniablement une puissance d'Eurysie centrale, ne serait-ce que par notre armée ou bien notre économie. Il est donc de notre devoir de conserver la stabilité, facteur fragile au demeurant, en cette région qu'est la notre. Nous ne nous étions point intéressé à Dunavoria jusqu'à votre récente ouverture diplomatique. C'est sous un contexte que j'espère de coopération que nous traiterons à l'avenir.

Grand Ambassadeur Ivan Vanaï du Cercle des Six mandaté au secteur Est-Eurysien

Grand Ambassadeur Ivan Vanaï: La coopération étant la clef de futures relations cordiales, le Saint Empire de Karty vous propose dès à présent un échange d'ambassades, pilier fondateur de toute relation. Egalement, le commerce étant d'une importance cruciale, j'en viens à aborder ce sujet. Nous cherchons à diversifier nos importations dans le but d'éviter toute dépendance, de même pour nos exportations. Notre principale demande reste avant tout les énergies nucléaires (uranium) afin d'alimenter nos centrales, vient ensuite les ressources liées à l'armement et sa fabrication. J'entends par là les minerais nécessaires à la fabrication d'un fusil, d'un canon, d'un blindé ou que sais-je, je pourrais illustrer par le kevlar, l'acier ou le tungstène. Concernant nos produits, notre domaine d'expertise reste l'agriculture et les minerais. En outre, cuivre, plomb, zinc, orge, blé, tabac et huile de tournesol et notamment la dernière ressource évoquée que nous possédons en quantité astronomique. Là reste le secteur primaire, nous possédons également le groupe automobile Steinhart, une certaine expertise dans l'industrie lourde mais aussi notre entreprise d'armement, la Kartian Weapon Company (KWC). Je vous fournis par ailleurs un document détaillant plus amplement mes dires.
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Le représentant acquiesça aux paroles de Sa Majesté se tenant en présence du Grand Ambassadeur à la titulature kilométrique. La titulature était forte cocasse, car suggérant presque qu’il existe des représentants illégitimes du Saint Empire de Karty, mais Voronin se garda se soulever cela. Le Grand Ambassadeur semblait avoir le sens de l’humour d’un tortionnaire du Parti communiste et il semblait opportun de ne point titiller ce sens humoristique inexistant. On était venu ici pour parler de paix et de diplomatie, non de la complexité tout à fait fascinante de la Cour impériale et de son Administration qui s’adonnait à une passion non feinte pour la grande gestion continentale. C’était presque un voyage dans le temps, mais à nouveau, voilà une chose qu’il fallait éviter de dire à voix haute.

judges

« Nous sommes tout à fait honorés que vous ayez sollicité notre présence. Il est indéniable que votre pays fait partie des grandes puissances du concert continental. Il serait fort inopportun de prétendre autre chose, car telles sont les réalités géopolitiques. Nous nous targuons d’avoir le sens pratique. Il est tout à fait vrai que la stabilité du concert des nations du continent peut être très facilement perturbé. Il faut hélas peu pour que cela survienne. »

Il écouta alors l’exposé du Grand Ambassadeur Ivan Vanaï, du Cercle des Six mandaté au secteur Est-Eurysien et représentant légitime du Saint Empire de Karty. Voronin n’osa pas sourire quand il lui tendit un catalogue de la production du Saint Empire. Il jeta un coup d’œil assez rapide dedans, lisant en diagonele les informations clés. Pétrole ? Ils n’exportent pas, donc sans intérêt. Charbon, idem, non exportable selon le document. Uranium ? Ils sont en déficit. Voilà qui était fort embêtant. Une source de pétrole aurait été utile. Pour l’uranium, il était parfaitement sans intérêt faute de centrale nucléaire opérationnelle. On avait déjà assez de peine avec celle qui avait eu il y a dix ans un accident. On arrivait enfin à contrôler les émissions d'eau radioactive. C’est du côté de l’agriculture qu’on pouvait enfin trouver des choses intéressantes. Le blé, l’orge, le tournesol et le tabac étaient quatre produits fort intéressants, surtout le temps de restaurer les terres agricoles du pays.

« Nous pensons que l’ouverture d’ambassades est un acte d’une grande importance. Est-ce que le Saint Empire a des préférences sur le choix du site de son ambassade à Lunograd ? Quelques exigences particulières ? »

Il était fort prévisible qu’une grande puissance comme le Saint Empire pouvait avoir des demandes et exigences en la matière. Pour le Dunavoria, on prendrait ce qu’on leur donne. On n’était pas en position de se montrer chatouilleux sur la question. Et même un vieux bâtiment en mauvais état peut être rénové au besoin. Il vint alors à la question commerciale.

« Nous pensons que des relations commerciales peuvent être au profit de nos deux pays. Pour l’uranium, nous savons qu’il existe des gisements assez conséquents au sud-est de notre pays, mais ils sont très peu exploités, car les mines sont dans un état de profond délabrement et les services géologiques ont été massivement sous-financés depuis plusieurs décennies. Toutefois, nous ne voyons aucun problème à autoriser l’exportation d’uranium vers votre pays. »

Il continua alors.

« Il existe au nord plusieurs gisements de tungstène qui pourraient aussi être exploités. Il faudrait toutefois un programme industriel dans ce sens ou des investissements privés. Néanmoins, à nouveau, nous ne voyons aucun obstacle à une exportation vers votre contrée.

Je peux d’ores et déjà vous dire que nous serions très intéressés par importer du blé, de l’orge, de l’huile de tournesol et du tabac. Concernant les voitures Steinhart, est-ce que je suppose juste que ce sont surtout des modèles haut de gamme ? Ou est-ce que votre entreprise produit aussi des modèles pour des budgets plus modestes ?

Concernant l’armement, nous ne voyons aucune opposition à passer commande auprès de l’Etat, mais sur court terme, notre gouvernement donne la priorité au redressement économique, social et politique du pays. Les programmes d’armement ne sont pas encore à l’ordre du jour, mais le moment venu, nous serions tout à fait intéressés par acheter des armes auprès de vos conglomérats industriels. »
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14/12/2015, Kremlin du Saint Empire de Karty,
Le Tsar écouta son homologue, qui accepta sans trop de surprise l'échange d'ambassades. Cependant, une chose était étonnante, on laissait le choix de l'emplacement de l'infrastructure aux Kartiens. Le Tsar se dit que cela était normal, Dunavoria n'est qu'un état nouveau dans le concert des nations. Laisser un tel choix n'était pas signe d'indépendance et d'assurance, bien au contraire à vrai dire. Sa majesté prit donc la parole afin de répondre aux questionnements établis.


Tsar Stanislas I, dirigeant du Saint Empire de Karty

Tsar Stanislas I: Il est de votre volonté de choisir l'emplacement de l'ambassade, je ne peux que suggérer un bâtiment assez large et grand pour accueillir des diplomates, rien de plus, rien de moins. Pour ce qui est de votre ambassade, elle prendra place aux côtés de toutes les très exactement 43 autres, au quartier des ambassades de Volkingrad.

Stanislas Valaski lui, ne laissait aucunement le choix de l'emplacement. Tous les états prennent place en ces lieux, il n'y a aucune raison qu'un écart ou traitement de faveur soit effectué. Désigner sans avis le lieu où les futurs diplomates siègeront pouvait être signe d'une infrastructure peu accueillante. Nonobstant, Karty s'efforçait d'entretenir de belles ambassades, à l'image du Kemlin, bien que beaucoup moins imposantes.

Lorsque les sujets économiques étaient enfin traités, le Tsar laissa le Grand Ambassadeur prendre le relai. Pavel Dmitrievich Voronin n'était pas très clair dans ses explications, affirmant que des ressources étaient présentes mais non exploitées. Par conséquent, Dunavoria possède es ressources mais ne les extrait pas, quel intérêt de l'évoquer ? Question qui allait rester en suspens, bien qu'Ivan alla jusqu'à se dire que son interlocuteur cherchait un financement Kartien pour extraire ces ressources. Ce devrait donc être seulement Karty qui exporte, tant mieux se dirent les deux impériaux.


Grand Ambassadeur Ivan Vanaï du Cercle des Six mandaté au secteur Est-Eurysien

Grand Ambassadeur Ivan Vanaï: Nous vous exporterons avec joie ces ressources agricoles, nous mettrons tous les accords conclus dans un traité résumant le tout. Pour ce qui est de Steinhart, marque de luxe certes, vous avez été dans un des modèles pour arriver en ces lieux. Cela reste également une marque qui manufacture des véhicules abordables, nous touchons le plus large public. Nous comprenons votre vision de l'armement, nous verrons plus tard, sachez que nos portes vous sont ouvertes.

Ivan se dit qu'il était le seul à parler, son interlocuteur n'avait jusque là rien proposé. Certes Karty était le pays à l'initiative de la rencontre, cependant l'état reçu pourrait émettre des demandes. Cependant, ce n'était pas le cas, Dunavoria ne faisait que répondre. Une telle entrevue était d'une facilité déconcertante, l'on pouvait aborder un sujet à sa convenance sans qu'il ne change, tandis que son homologue ne dira rien. L'ambassadeur allait donc entamer un nouveau sujet.

Grand Ambassadeur Ivan Vanaï: Je propose désormais d'entamer le sujet d'une coopération régionale, la stabilité semble une valeur partagée. Quel est votre point de vue ?
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Assez large et grand ? Voilà un critère très peu difficile à honorer. La capitale avait une abondance d’édifices larges et grands, mais aussi d’une laideur moderniste unique en son genre. On pouvait presque avoir du respect pour les architectes communistes d’avoir si assidument et fidèlement conçu une laideur si généralisée et universelle. En somme, il ne serait pas difficile de trouver un tel édifice. On laissera donc le futur ambassadeur du Saint Empire choisir entre plusieurs édifices, lui laissant le plaisir de départager la question. On n’allait très certainement pas prendre le risque de créer une crise diplomatique, car l’ambassadeur n’est pas content avec le bâtiment.

Et puis, quand votre interlocuteur a une armée dix fois plus grande que la vôtre, il est préférable de ne pas lui donner une raison d’être irrité. Le Saint Empire était une potentielle menace militaire et pas suffisamment éloigné de Dunavoria pour qu’on puisse ignorer cela. En somme, il fallait jouer finement pour ne pas finir victime de ladite puissance. Voronin connaissait la puissance de son pays et pour faire court : elle n’était pas très grande. La prudence la plus extrême était donc de rigueur dans un concert de nations qui semblait connaître son lot d’instabilité et conflictualité.


judges

« Nous prendrons donc toutes les dispositions nécessaires pour que votre représentant obtienne une résidence à la hauteur du prestige et de la puissance du Saint Empire. »

Pour l’ambassade de Dunavoria, l’emplacement ne jouait pas grandement de rôle. On aurait au début pas vraiment les moyens pour entretenir beaucoup de personnel. Le service diplomatique devait être reconstruit et on allait donc devoir focaliser les rares ressources sur les projets les plus vitaux pour la nation. C’était le sort de tous les nouveaux pays, on doit se contenter de pourvoir à l’essentiel pour ensuite libérer des forces pour développer le pays.

Pavel Dmitrievich Voronin avait maintenu une position peu affirmative en matière économique, car il n'avait en vrai presque rien à négocier. L’économie du pays était dévastée et au sol. Les besoins internes étaient tels que le mot « exportation » ne faisait presque aucun sens. Voulait-on vraiment engloutir des milliards dans l’ouverture d’une mine d’uranium alors que la nourriture était encore rationnée à Lunograd ? Non, c’étaient des projets d’avenir, mais l’accent était sur le lot « avenir » et non « projet ». A part envoyer quelques pauvres paysans affamés avec des pelles dans les montagnes, Voronin voyait mal comment on allait lancer un semblant d’industrie minière exportatrice. Cela étant, on pouvait toujours autoriser l’exportation…il n’est pas interdit de permettre l’exportation de l’inexistant.

« Nous pensons qu’un accord d’importation de denrées agricoles est un projet très intéressant et louable. »

C’était un euphémisme. C’était probablement une opportunité en or pour résoudre un énorme problème interne : la productivité quasi-néante de l’agriculture de Dunavoria. Oh, on travaillait sur des solutions, mais elles prendraient du temps, comme toute chose dans le domaine agricole. L’option d’importer du blé depuis le Saint Empire soulagerait massivement la situation. On pourrait même envisager la fin du rationnement, le temps de réformer et revigorer le secteur agricole. Toutefois, il était préférable de ne pas trop ouvertement parler des difficultés internes. Si le Saint Empire avait de bons espions, il allait de toute façon être au courant.

« Il n’y a aucune opposition à autoriser l’importation de vos voitures. Le libre marché réglera la question. Il n’aura donc pas de taxes douanières sur l’importation de ces véhicules. »

Voronin n’avait pas analysé la stratégie de prix de l’entreprise, mais il se disait que Steinhart n’était pas près de vendre sa gamme de luxe en Dunavoria vue la situation économique. Toutefois, peut-être que les modèles bas de gamme auraient une chance de se frayer un chemin. Et puis, si les gens étaient prêts à acheter des voitures, tant mieux. C’était un problème en moins à gérer pour le Gouvernement. Et si un jour, on voudrait créer une industrie automobile nationale, on n’avait qu’à inventer une taxe sur les voitures étrangères pour des motifs prétendument écologiques. L’écologie était l’excuse pour tous les méfaits fiscaux.

On arrive alors à un sujet fort intéressant. Pavel Dmitrievich Voronin décida donc d’avancer le premier pion, ayant préféré jusqu’à là la jouer défensive face à ce géant militaire.

« Nous défendons l’avis en termes de politique régionale qu’il est indispensable d’assurer une certaine stabilité et harmonie. En la matière, il nous semble très souhaitable de voir émerger une association régionale de coopération entre Etats slaves, une Union slave, si vous voulez bien me permettre le terme. Qu’en pensez-vous ? »

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14/12/2015, Kremlin du Saint Empire de Karty,
Ecoutant sans grand intérêt Voronin, passant des sujets d'ambassades aux accords économiques et des banalités à pleurer, le monarque semblait blasé. La monotonie trépassa à l'annonce d'une "union slave", bien que Stanislas était interrogé par le terme. Devait-il comprendre que Dunavoria souhaiterait voir émerger une organisation slave ou bien une d'Eurysie centrale ? A l'évidence, il fallait demander des précisions, beaucoup de précisions. "Au moins ils ne manquent ni de culot ni de cran ces Dunavoriens" se dit intérieurement sa majesté, et du cran il fallait en avoir pour proposer une institution internationale à Karty. Il suffit de regarder le passé diplomatique Kartien quant aux organisations internationales pour comprendre qu'aujourd'hui, l'isolationnisme n'est pas une volonté subie mais un choix et pour cause, Karty ne fait partie intégrante d'aucune organisation internationale.


Tsar Stanislas I, dirigeant du Saint Empire de Karty

Tsar Stanislas I: Je vous remercie pour cette charmante attention quant au choix minutieux de l'ambassade, sachez que nous n'oublions jamais les gestes qui nous sont faits, bons ou mauvais. Je partage votre opinion de stabilité en Eurysie centrale, toutefois moins celle d'harmonie. Notre devoir est d'assurer la paix, sachez que je ferais passer Karty avant cette région car tel est mon devoir. Lorsque vous dites "union slave", voulez-vous insinuer la création d'une organisation ? Soyez clair, nous avons tout le temps nécessaire devant nous. Par ailleurs, je vous propose un rafraîchissement, je vous conseille notre thé ou bien nos alcools.
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judges

« Nous pouvons rassurer Votre Majesté que nous possédons également ce trait très particulier de longtemps tenir en mémoire les plus beaux gestes vécus et survécus. »

Il continue.

« Votre Majesté conviendra sans aucun doute que le meilleur moyen d’assurer la paix est de concevoir un environnement politique stable et favorable aux échanges diplomatiques les plus nécessiteux ? N’est-il pas au bénéfice de tous de voir le dialogue remplacer le son des canons ? Les guerres coûtent chères, très chères, et ont rarement les résultats que les initiateurs espèrent.

Nous considérons que la sécurité régionale, et par extension internationale, serait grandement renforcée par la mise en place sur long terme d’une structure qui favorise le dialogue et la résolution pacifique des conflits entre Etats slaves, donc de pays qui partagent un patrimoine culturel et historique commun.

Il nous semble fort peu opportun d’envisager une structure militaire ou économique, car sur ces questions, il existe trop de divergence, mais la conception d’une structure dédiée au dialogue pourrait grandement renforcer la sécurité et la paix. Cela n’a même pas besoin de prendre la forme d’une organisation internationale en bonne et due forme, mais peut aussi se faire avec une structure plus informelle, une forme de concert des nations. Le but ultime étant le dialogue, on peut faire beaucoup avec un minimum de formalisme. »


Voronin profite qu’on lui offre un rafraîchissement pour demander un peu de thé. Il n’avait que très peu de plaisir aux alcools pendant les « heures de travail ». Il s’autorisa à continuer après avoir bu une gorgée du breuvage.

« Votre État étant une puissance majeure, il nous semble évident que votre nation pourrait jouer un rôle de premier plan dans l’aboutissement de ce projet pacifiste. Cela aurait l’avantage non seulement de vous offrir l'auréole du prestige de la diplomatie réussie, mais également vous permettrait de solidifier votre rôle de grande puissance. L’espace slave gagnerait en stabilité et votre État en puissance, ce qui nous semble être une perspective des plus positives pour tous ceux concernés. »

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14/12/2015, Kremlin du Saint Empire de Karty,
La coopérative entre états d'une même région, une belle illusion selon les Kartiens. Il serait presqu'impossible de mettre en relation Rasken et la Kaulthie, là n'est qu'un exemple parmi tant d'autres. Par ailleurs, la plupart des états considérés de gauche sur l'échiquier politique refuseront à coup sûr de traiter avec l'Hotsaline. En bref, des tensions déjà bien présentes pour un pays qui vient d'apparaître sur la scène internationale: Dunavoria. Proposer une telle entreprise pourrait relever du ridicule, surtout en le proposant à Karty. Pourquoi ? Le passé diplomatique Kartien est assez lourd, considérant plus de six organisations quittées, un chiffre record. C'est ainsi que le Tsarat Eurysien se refuse aux organisations internationales, un certain isolationisme.


Tsar Stanislas I, dirigeant du Saint Empire de Karty

Tsar Stanislas I: Je comprends votre volonté, je me permets nonobstant d'éclaircir un point. Vous souhaiteriez une collaboration régionale, en Eurysie centrale donc, avec les pays slaves ? Mis à part Karty et Dunavoria, nous ne comptons ... aucun slave en Eurysie centrale. Je ne vais pas vous compter l'histoire Kartienne, sachez simplement que le peuple d'origine russe est issu d'un immigration dans les années 800 au bas mot. Ainsi j'avoue ma perplexité face à une telle entreprise, à moins qu'elle ne se résume en réalité point aux états slaves. Auriez-vous des cibles ? Des pays auxquels nous raccorder pour ce projet ? Des perspectives en somme ?
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Pavel Dmitrievich Voronin écouta la réponse du souverain et se permit alors de répondre.

« Il serait plus approprié de parler d’espace de discussion diplomatique formalisé. La collaboration nous semble hélas fort illusoire en vue de la maxime que les Etats n’ont pas d’amis, mais des intérêts convergents. Toutefois la constitution d’un concert des nations régional, donc comprenant toute l’Est du continent, pourrait être outil intéressant pour favoriser l’harmonie et la paix entre nos Etats.

Nous pensons qu’un rapprochement entre la Dunavoria, Novyavik et Pravoslavnyy pourrait permettre la mise en place d’une pierre fondatrice d’un tel projet. Toutefois, c’est un projet long terme qui demandera un certain travail diplomatique. Il faudra certain prendre en compte les subtilités diplomatiques entre les Etats afin d’aboutir à un consensus ad minimum.

Il nous semble fort peu sage de faire du fanatisme ethnique. Le but doit être de favoriser la sécurité et la paix, donc tout Etat voisin ou faisant partie des régions historiquement slaves peut être un partenaire de choix afin de favoriser l’harmonie et la stabilité. N’en pensez-vous pas ? Bien évidemment, nulle contrainte en matière de Foi, nous respecterions bien évidemment votre désir tout souverain de vous abstenir d’un tel projet. »

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14/12/2015, Kremlin du Saint Empire de Karty,
Le diplomate Dunavoran s'était mal exprimé pour deux raisons. Tout d'abord, le "fanatisme ethnique slave" n'était pas chose voulue pour cette future et possible institution, tout comme le fait de localisation. L'organisation se voudrait en Eurysie de l'Est et non en Eurysie centrale, une sacrée erreur au vu de la différence des territoires. Unifier l'Eurysie de l'Est ? Une vaste blague, c'est la région la plus instable au monde. Ces centrales nucléaires qui explosent, des coups d'états, des crises de succession, des régimes renversés, des pays ouvertement racistes, c'en devenait presque ridicule. Le Tsar faillit rire à s'en décrocher la mâchoire à l'énonciation de la Pravoslavnyy comme futur partenaire fiable.


Tsar Stanislas I, dirigeant du Saint Empire de Karty

Tsar Stanislas I: Ce n'est point que la volonté n'y est pas, soyons simplement réaliste. L'Eurysie de l'Est est le secteur le plus instable au monde. Vous mentionnez la Pravoslavnyy, vous devez donc être au courant de son projet de création d'une organisation, l'ONI en somme. Je vous corrige, ce n'est aucunement un partenaire fiable. La Pravoslavnyy est un régime dictatorial qui déporte ouvertement sa population à seule volonté de son orientation, nous ne composeront jamais avec un état de ce bord. J'aimerais sincèrement voir émerger une institution capable de faire régner la paix sur cette région, je n'y crois pas une seconde nonobstant. Libre à vous d'entreprendre tel projet, nous n'en serons pas l'initiateur ne serait-ce que pour éviter une honte diplomatique assurée. Ce sujet clos, en auriez-vous d'autres à traiter ?
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