1157 - 1159 : La seconde croisadeContexte historique : Les Germains, se sentant de plus en plus entourés par des rivaux et d'autres nations ethniquement différentes, relancèrent une deuxième croisade. Cependant, cette fois-ci, un plan avait été peaufiné dans les détails afin de pouvoir maintenir un État tampon germain contre les Slaves. Il s'était décidé en interne que la dynastie des Von Härig, une dynastie de nobles disposant de certaine légitimité sur certains comtés germains, serait mise au pouvoir dans un nouvel État tampon, en échange d'abandonner leur légitimité, notamment sur le Duché du Bas-Mehrin revendiqué par la famille depuis des années.
C'est ainsi que fut lancée la deuxième croisade avec environ 80 000 soldats venus de tous les coins des régions germaines et avides de combat.
Face Ă eux, il ne restait plus qu'un semblant d'État fragilisĂ© (ethniquement polonais majoritairement), un État engagĂ© dans un processus de christianisation mal vĂ©cu par le pouvoir en place, car Ă©tant paĂŻen et voyant d'un mauvais Ĺ“il les nouvelles conversions. Au dĂ©but de l'annĂ©e 1157, en janvier, le roi de cet État fragile nommĂ© le "Royaume de KrmĂn" mit en place une vague de persĂ©cutions contre les chrĂ©tiens. En effet, la population et le roi considĂ©raient ces nouveaux convertis comme des traĂ®tres, leur place Ă©tait pour eux dans une tombe en bois moisi. C'est donc Ă l'aube du premier jour de juillet 1157 que la croisade fut proclamĂ©e, et le 22 juillet que les premières armĂ©es chrĂ©tiennes pĂ©nĂ©trèrent le territoire de KrmĂn, faisant face Ă près de 67 000 soldats multiconfessionnels et multiethniques qui dĂ©fendaient leur territoire.
Déroulement de la deuxième croisade : 22 juillet - 4 octobre 1157 : Le pillage de Svilava La grande ville de Svilava est le symbole du martyre du point de vue des autochtones, de leur souffrance et de leur combat contre l'envahisseur. En effet, les croisés prirent d'assaut la ville en quelques mois après l'avoir assiégée et affamée. Des techniques sournoises permirent de brûler de l'intérieur les réserves de nourriture de la ville, ce qui raccourcit le siège de plusieurs années parties en fumée par des infiltrés. Une ville de près de 100 000 habitants fut pillée sauvagement et quasiment anéantie par les croisés. Aujourd'hui encore, cette ville peut être visitée. Elle ne comptait plus, en 2016, que près de 84 000 habitants ainsi que des vestiges du passé historique qu'elle a vécu.
28 novembre 1157 : Bataille de Slonsk L'armĂ©e croisĂ©e s'avança pour affronter les "paĂŻens" slaves et finnois près de la bien connue forĂŞt de Slonsk, une forĂŞt entourant une colline oĂą s'Ă©tait rĂ©fugiĂ©e l'armĂ©e paĂŻenne pour l'affrontement. Cependant, les croisĂ©s Ă©taient patients et particulièrement taquins afin de faire changer la position des soldats ennemis. Ils entourèrent la colline boisĂ©e afin d'assiĂ©ger les dĂ©fenseurs de celle-ci et les forcer Ă attaquer malgrĂ© leur position avantageuse. De plus, l'ennemi fut harcelĂ© de flèches et de tirs rĂ©guliers de mangonels afin de harceler leur dĂ©fense. Une stratĂ©gie gagnante qui, au bout du quatrième jour de siège, fit enfin lancer la bataille quand les dĂ©fenseurs chargèrent ardemment les lignes des croisĂ©s. S'ensuivit une rude bataille Ă l'avantage des croisĂ©s qui remportèrent de manière Ă©crasante la victoire sur les paĂŻens, capturant ainsi le gĂ©nĂ©ral ennemi qui Ă©tait ni plus ni moins que l'hĂ©ritier de la couronne de KrmĂn.
1157 - 1158 : ConquĂŞte et nĂ©gociation de paix : Les croisĂ©s, devenus maĂ®tres absolus, conquirent la quasi-totalitĂ© du royaume en quelques batailles peu glorieuses d'une dĂ©fense dĂ©sespĂ©rĂ©e de la part des paĂŻens. De vastes territoires furent pris aux mains de l'ennemi, et de nombreux pillages furent commis. Le siège de KrmĂn fut terminĂ© en l'espace de huit mois par les croisĂ©s qui nĂ©gocièrent la paix avec le roi. En Ă©change de son fils et de l'arrĂŞt des conflits, le roi cĂ©da son territoire Ă la famille Von Härig.
Un évènement marqua cependant l'histoire et la légende. Le général en chef du siège de la capitale des païens, un Von Härig, le futur roi du pays, lors de la levée du siège au moment de la reddition de la ville, le général connu sous le nom de Ernst Von Härig, fut émerveillé par la ville. Il ordonna à ses troupes de ne pas la piller et de rentrer pacifiquement à l'intérieur. Un ordre non respecté par certains croisés qui furent exécutés en place publique par Ernst Von Härig lui-même. Des décisions qui brouillèrent ses relations avec de nombreux Germains. Cependant, il avait réussi à conserver l'honneur de la ville et la rebaptisa Ehrenstadt, la nouvelle capitale de son royaume.