11/05/2017
22:36:12
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🗪 Les rumeurs de la Cité

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Retrouvez ici l'ensembles des "on dit" et bruits de couloir de la Cité du Désert...
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Meh
Les soldats de papiers

Figurez-vous que... notre seigneur Al-Bsalom est allé voir le comité hier après-midi. Il avait un air furieux, un papier froissé dans la main. Je l'ai vu rentrer dans le manoir du CAC en ouvrant violemment la porte. Ce n'est que plus tard que je l'ai vu sortir avec la mine déconfite. Je n'étais pas dans le manoir pendant son entretien, mais Yasmina, qui a un cousin par alliance qui travaille au comité en tant que secrétaire, m'a racontée que le seigneur est venu proposer un projet. Il venait à peine de sortir de la chambre des seigneurs pour sa réunion bi-hebdomadaire, avec en tête de faire part au comité d'une idée qui lui était apparue pendant l'assemblée. D'après Gorey (le cousin par alliance de Yasmina, suivez un peu!), il s'agissait de la construction d'un mur entre le ghetto kamiste et notre quartier, dans la rue Slimani! Oui, cette même rue que votre fils craint et évite! Faut dire, on ne sait toujours pas à qui appartient officiellement cette rue, elle a donc été laissée à l'abandon dès la mise en place du ghetto. On y trouve plein de gens malfamés et de trafiquants de choses... illégales! *Gasp!*
Bref, d'après Yanis (le fils de Gorey, je vous l'ai déjà dit, non?) qui était en stage avec son père, les a entendus débattre de la pièce d'à côté. Même que Al-Bsalom était colère, je vous jure. Il leur criait dessus, disant que s'il a été élu à vie , c'est pour diriger correctement ce quartier, ou encore que le comité n'était plus que l'ombre de lui même. Enfin, vous vous doutez de la suite, son projet a été recalé. Mais, tout à l'heure, je passe devant la rue Slimani, et qu'est que ce c'est que je vois? Environ 5 personnes en ligne, les bras tendus, se tenant la main, le regard en direction du ghetto. Sur le coup, j'ai crû à des...trafiquants, mais j'étais loin du compte d'après Zoubida. Vous savez, la Zoubida qui vit dans l'immeuble au coin de la rue Slimani. Enfin, elle a déjà entendu parler ces gens le matin, il s'agirait d'anciens miliciens s'étant portés volontaires pour barrer la rue aux kamistes. J'ai appris plus tard par sa nièce que ces anciens miliciens étaient contraints par la force de faire cette tâche. Faut dire, tenir 12 h par jour debout dans cette position, ça ne presse pas les volontaires aux portes du quartier. Ensuite, j'ai entendu dire que, après avoir éliminé la menace milicienne, le seigneur en a gardé quelques un dans la prison du quartier. Mais, selon Mohammed, le fils de la tante de Zoubida marié à Yasmina, Al-Bsalom ne les a pas enregistré dans le registre des prisonniers. Ils sont des genres d'esclaves, si vous voulez. Enfin, quoi qu'il en soit, je ne me sens pas rassuré d'avoir ces grossiers personnages en tenue kaki dans cette rue, surtout que j'aurais du mal à retourner au ghetto, retrouver ma soeur. C'est principalement à cause des flux entre les deux quartiers, notamment les flux marchands, que le comité à refusé. Mais que voulez-vous maintenant, la rue est gardée par une guirlande en papier.
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On dit que...

On dit que la Princesse serait enceinte. De combien de temps ? Personne ne le sait. Qui en serait le père ? Mystère. D'où proviendrait l'information ? Cela est incertain ; sans doute de l'une de ses servantes.


Deux commerçants :

- La presse locale a commencé à rapporter plein de polémiques vis-à-vis de la Princesse, dit le premier.
- Je ne sais pas vraiment s'il faut y croire.
- Oh ! Cela reste amusant ! Imagine si pour père, l'enfant avait un esclave ? Voire pire : un kamiste !
- La Princesse se suiciderait ! Du moins c'est ce que j'aurais fait à sa place.
Les deux rient.


Dans un journal de Mahatan :

"[...] Un membre de la garde seigneuriale kamiste aurait véhiculer la rumeur selon laquelle la Princesse serait enceinte de son capitaine. Ne sachant pas s'il mentait, les autorités du quartier ont dans le doute fusillé le garde et son supérieur. [...]"
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Il se fait entendre que...

Hier, j'étais près de la scène. Les balles fusaient de partout, une quantité astronomique de fumée sortait de tous les orifices de l'usine d'armement. On entendait les gens hurler, les ouvriers à l'intérieur comme les citadins à l'extérieur, offusqués par ce qu'il se passait sous leurs yeux. Ca courait dans tout les sens, moi je restais immobile, le bruit semblait étouffé par des acouphènes et mes yeux étaient rivés sur la fumée grise qui s'échappait. Les yeux commencèrent à piquer, et c'est à ce moment que je me suis réveillé. Mon instinct a finalement pris le dessus, nonobstant, j'avais la tête qui tournait et qui m'empêchait d'avancer droit. L'usine, immense était devant moi, je décidais alors de passer à sa droite, vers chez moi pour fuir loin d'ici. Mes poumons s'éssouflèrent, je n'avais pas passé l'usine pourtant. Devant moi était la ruelle derrière l'usine, une ruelle rarement fréquentée où donnait la porte arrière de l'usine. Mon coeur bondit quand je le vit, cet homme. Je l'ai reconnu directement, Hassanal avait déjà volé la caisse à l'épicerie de mon père, je m'en rappellerais toujours. Il était essouflé lui aussi, avec un air apeuré de lapin. Hassanal protégeait son flanc rouge en boîtant. Il regarda devant lui, c'est ici que je vis l'apogée de sa peur dans son regard. La lapin allait mourir. Un homme à la silhouette familière se détacha avec un pistolet à la main. Le flingue était doré, on ne voyait plus que ça dans la ruelle.

L'homme parla: "Enlat Hassanal, je te retrouve petit troufion. Est ce que je t'ai demandé de supprimer le directeur?"
Hassanal de répondre (non sans courage): "Excellence, j'ai provoqué la tuerie comme vous l'aviez demandé! La mort du directeur était un mal pour un bien!"
"Et qui va appuyer ma demande à la chambre des Seigneurs? Xérès peut être, mais ça ne me suffira pas! J'avais besoin de lui. Un homme terrifié, ayant peur pour sa vie déléguerait n'importe quoi de son vivant. Maintenant qu'il est mort, il ne peut plus déléguer son autorité et ça sera à la Princesse de choisir!" On voyait l'homme trembler de rage "Le comprends tu"
Il ne laissa pas à Hassanal le loisir de lui répondre. Une détonation se fit entendre, le truand s'écroula par terre. Malgré ça, l'homme continuait à lui tirer sur le crâne. J'ai compté, Il a tiré 4 fois dans son cadavre. Je me cachais vite pour qu'il ne me voit pas, car je le connaissais cet homme et il me connaissais surement aussi. La lumière de la détonation avait mis en valeur son arme, un beretta doré à la poignée d'ivoire, et enfin un petit objet blanc sur le dessus, à la place du viseur. Mais je n'avais pas vu que son arme, son visage aussi. Et... non, je veux plus en parler.
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