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Récit - "Pas vu pas pris" - le coup d'état de Salvatore Lograno

"Pas vu pas pris"
Comment le malandrin Salvatore Lograno, dit "le magnifique" s'est saisi de la cité de Volterra
Par Gina Di Grassi (2015)




"Séducteur et flamboyant, violent et bouillonnant condottière, Salvatore "le magnifique", homme aux mille surnoms et superlatifs. Arrogant, mais il le mérite, ingénieux car il l'a prouvé, mais qu'en est-il de sa témérité ? Indéniablement, il y a de l'audace, que l'on ne saurait trop lier à du courage ou à de la folie. Mais il est de mon devoir de noter que cette folie est bien souvent si inattendue, si opportune, qu'elle surprend la majorité de ses adversaires qui, décontenancés, faillissent et finissent par se rendre ou s'avouer vaincus."


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Que s'est-il produit ? Pourquoi Dame Foertune a t-elle frappée une cité aussi bien bâtie que Volterra d'une telle infamie. Cette ville qui avait été parmi les premières filles de Fortuna, cette cité aux fondations riches et belles, qui en était réduite à devenir la forteresse de l'une des crapules les plus ignominieuses de la Manche Blanche. Volterra était pourtant, parmi les filles de la fortune, l'une de ses guerrières les plus honorables. Durant des âges que l'on ne compte pas, ses jeunes gens allaient et venaient dans tous les ports de la Manche Blanche, afin de gagner leur vie en engageant la guerre pour ceux qui étaient assez aise pour s'offrir leur honneur. C'est ainsi que pendant longtemps, elle acquis son renom: non par le commerce et l'artisanat, non par l'essor des bourses, mais par le fracas des lames, et plus tard, de l'éclat des fusils et du tir des canons. Mais les décennies qui ont précédé notre époque, à l'âge où les états-nations se sont substitués aux communes aux fondations anciennes, a fait bien du mal aux entités de cette taille modeste. Tout comme Apamée, tout comme Adria et toutes les autres sœurs de Fortuna, la fortune du XXème siècle fut sévère pour les habitants de la ville des condottières. Velsna, ne s'en est sortie que parce que son emprise territoriale suffisait à faire d'elle l'égal de l'un de ces états-nations, ces monstres informes, ces administrations écrasantes qui justifient de devenir soi-même une créature tentaculaire pour survivre face à eux... L'âge de la liberté des cités est définitivement passé, et Velsna a été la seule à s'y adapter. Rien ne m'est plus insupportable de devoir converser avec ces tyrannies de par le monde, qui cherchent à se faire hégémons universels de peuple sans fin. Ceux là manquent ce point crucial: la liberté n'est bonne que si elle est partagée par un petit nombre d'individus dans de petits endroits. Au delà, le nombre deviendra tyrannie sous son propre poids.

C'est dans ces difficultés que Volterra se situe donc dans ces années récentes, et nous ne pouvons guère comprendre la folie qui s'est emparée de ses habitants sans en rendre compte: Volterra était une cité mourante, aux mains d'une élite politique ne trouvant pas de réponse appropriée à sa rémission. Son conseil municipal aurait pu faire comme ceux de la patrie voisine d'Apamée, se consacrer entièrement à la culture et à sa place symbolique dans la Dodécapole. Ses citoyens auraient pu faire comme ceux de la cité d'Adria, qui se sont adonnés corps et âme au travail des sciences et de l'éducation de la jeunesse afin de continuer d'exister. Volterra, elle, s'est endormie, doucement, et son agonie a été celle du silence. Rien de ce qu'on y voit aujourd'hui, dans cette petite cité de 100 000 habitants, laisse penser que ses gens étaient autrefois citoyens de la troisième plus grande cité fortunéenne de la Manche Blanche. Aujourd'hui, elle vit dans l'ombre de cités libres sous la domination de Velsna, comme Umbra, qui brille trois fois plus qu'elle sans connaître l'indépendance de fait. Volterra s'est endormie...jusqu'à ce que l'Histoire la rappelle à elle.

Salvatore Lograno apparaît dans l'Histoire comme les monstres ont coutume de le faire: les bêtes attendent dans l'ombre, ils attendent que la scène se vide progressivement de ses acteurs les plus flamboyants pour venir prendre la lumière. La politique est comme la nature: elle se constitue en niches que les individus et les entités occupent. Lorsque l'une d'entre elles faiblit, ou disparaît, la niche se vide, et une autre structure s'y substitut presque toujours, en bien ou en mal. Ainsi, les rhémiens ont détruit les pouvoirs locaux pour y imposer leurs usages, et eux même ont laissé place à la matrice des nations modernes de l'Eurysie de l'ouest, par l'effondrement de cette entité en une multitude de potentats locaux, dont Fortuna n'en est qu'un parmi d'autres. Le Grand Kah ne parasite pas les autres nations de ses poisons bien différemment: les motifs idéologiques ne sont que des moyens modernes de donner un sens à une hégémonie sur des groupes de population.

Sans même avoir apprit cela de lui-même, car Lograno n'est en réalité que peu éduqué, malgré les belles manières qu'il dégage, cet individu s'est substitué de lui-même à toutes les formes de pouvoirs locaux qui le retenaient en leur sein, et parmi d'autres citoyens. Comme le tyran Scaela a essayé de le faire lui-même, le meilleur moyen de s'en affranchir est de le faire par l'argent, dont la distribution permet de détruire ou de dévoyer les structures de pouvoirs les plus solides. Ainsi, comment celui-ci s'en est saisi ? C'est par ce cheminement que je peux vous décrire Salvatore Lograno.

A la décharge de son honneur, et parce qu'il faut être honnête, le tyran Lograno qui s'est saisi de la cité de Volterra n'est pas né en ayant les atouts nécessaires à accomplir ses forfaits. On dit de lui qu'il est un fils fort pauvre de la cité de Volterra, et que son enfance fut vécue dans le dénuement de sa famille et de ses proches. Son père et sa mère furent citoyens honorables, non par l'argent mais par leur ascendance, car on les pense issus d'anciennes élites notables de la cité qui se sont appauvries par le temps. Sa mère fut fille de course pour une entreprise textile à la naissance de Salvatore, tandis que son père fut garde du corps et homme de violence pour gens plus fortunés que lui. Ainsi, de par son père, Lograno fut déjà habitué aux logiques de la violence politique à laquelle la cité de Volterra était et demeure soumise encore aujourd'hui. En toute logique, "Sal" Lograno, ne fut pas pourvu dans une longue éducation. Mais il compensait largement ce manque par une intelligence toute naturelle, qui lui permit de s'élever outre sa condition. Si il n'est pas né poète, dramaturge ou scientifique, Lograno a acquis extrêmement jeune une faculté notoire d'identifier et de s'approprier très tôt d'importantes sources de revenu, le plus souvent par des moyens détournés ou moralement injustes. Si se son enfance, on ne sait grand chose, on sait de lui-même qu'il la passe son enfance avec une bande formée des enfants de son quartier, qu'il vole avant d'avoir de la barbe, et qu'il tue avant d'être apte à voter. Lograno embrasse la violence, non comme un fin, mais comme un moyen d'enrichissement comme un autre. Les méthodes sont brutales, mais cette cruauté a un sens.

Salvatore Lograno se fait don pour créer et entretenir un réseau à partir d'une fortune naissante, qui croit modestement, mais continuellement. Vint toutefois l'heure des comptes, et Dame Fortune ne sourit qu'aux criminels ne se faisant pas prendre. Lograno est victime d'une ambition dévorante qui le pousse à l'exil, au terme d'une tentative du braquage de la Banque de la famille Agnelli. Lograno ne fut pas trahit cette fois là par son intelligence, car à son jeune âge, il n'était en rien cerveau de cette opération de vilénie. Il commit plutôt l'erreur de se lier à des criminels de mauvaise fortune et de mauvaise foi, se jurant plus tard de ne jamais reproduire cette faute. Aussi, on le fit venir devant un tribunal, qui lui laissa le choix entre l'exil perpétuel et le prison pour vingt ans. Le jeune volterrin eut une nuit pour penser, et par la fenêtre de sa cellule, il pu apercevoir la Manche Blanche s'étendre devant lui, lui offrant les possibilités de gagner l'univers. Rester à Volterra, dans une cité qu'il jugea lui-même médiocre d'envergure, ou faire venir la fortune de l'étranger jusqu'à elle, et lui redonner une gloire tant espérée. Salvatore Lograno accepta l'exil, et embrassa une vie de condottière, comme beaucoup de volterrins avant lui. On se saisit ainsi de sa fortune, que la cité se réserva pour elle même, et il jura de la reprendre pour lui même plus tard.

Lograno passa ainsi les quinze années suivantes, et il acquis une certaine expérience de la guerre, sans pour autant y briller notablement. Il était un homme qui fut autrefois condottière compétent, mais plus habile avec des mots qu'avec une arme. Et il demandait toujours poliment de tout lui donner avant de tirer. Son talent réside davantage dans le fait qu'il est caméléon qu'il n'est un guerrier. Il peut imiter le soldat, pas l'égaler. On le vit combattre en tant que mercenaire à Achos durant les troubles qui l'ont frappé jusqu'en l'année 1997, et il y fonda sa propre compagnie avec le gain de ses pillages. Mais contrairement à beaucoup de ses semblables, il appréhenda rapidement le fait que la force armée ne constitue pas tant une source d’enrichissement en soi qu'un moyen d'en atteindre de plus profitables. Salvatore Lograno a compris que le pillage ne sert qu'à assurer sa condition existante et combler les salaires de ses mercenaires, et non de s'élever vers d'autres formes de profit. Sans rompre avec ce milieu, puisqu'il fait encore aujourd'hui prospérer ses propres compagnies d'hommes à louer, il plaça donc subtilement ses avoirs, comme un entrepreneur qui aurait fait ainsi toute son existence: là résidait le talent véritable du futur tyran. Aussi, son nom apparu dans des actes notariers de plus en plus nombreux en plusieurs cités de la Dodécapole, et à Velsna. Il fit fortune ainsi: par la propriété foncière, par l'usure et le crédit, et enfin par les placements boursiers au sein du Groupe Laurenti Alfonso, et lorsque la guerre civile velsnienne éclata, on dit qu'il n'était déjà plus dans le métier des armes et qu'il y déléguait toutes ces activités à d'autres partenaires. En l'espace de quelques années, Salvatore "le condottière", autrefois simple criminel, devint Salvaotre "le prince du bitcoin", et ne jurait plus le monde que par l'enrichissement via des cryptomonnaies frauduleuses, à la valeur aussi fluctuante qu'éphémère.

Si il ne fut pas éduqué, Lograno ne resta pas insensible aux idées saugrenues et scandaleuses qu'il découvrit à l'étranger, et la guerre civile velsnienne fut des plus formatrices. Ce qu'il n'acquit pas dans les ouvrages, il cru bon de les entendre de la bouche de tout aussi peu fréquentable que lui. Aussi, on sait de lui qu'il entra en contact étroit avec les sphères biaggistes et libertariennes, les mêmes qui ont causé grand raffut à Sylva Enfin, il finança beaucoup des actions humanitaires de Toni Herdonia, qui n'étaient qu'un moyen de blanchir des fonds pour son plus grand projet: revenir à Volterra dans une toute autre forme que celle dans laquelle il l'avait quitté. Pour finir, on su de lui qu'il admirait grandement les qualités de Dino Scaela, le tyran, malgré le fait qu'il combattu pour Vittorio Vinola, le défait. Aussi, a t-il éprouvé de la fascination pour la manière dont celui-ci avait fait son coup, et il pensait qu'il pouvait faire bien mieux et plus propre.


Le fameux braquage de Volterra du 24 novembre 2014



Nous en venons donc au centre de notre tableau. Nous avons d"ores et déjà notre personnage: séducteur et flamboyant, violent et bouillonnant condottière, Salvatore "le magnifique", homme aux mille surnoms et superlatifs. Arrogant, mais il le mérite, ingénieux car il l'a prouvé, mais qu'en est-il de sa témérité ? Indéniablement, il y a de l'audace, que l'on ne saurait trop lier à du courage ou à de la folie. Mais il est de mon devoir de noter que cette folie est bien souvent si inattendue, si opportune, qu'elle surprend la majorité de ses adversaires qui, décontenancés, faillissent et finissent par se rendre ou s'avouer vaincus. L'honneur de Salvatore est dans son impétuosité davantage que dans son intelligence pure. Il n'est pas intelligent comme on l'entendrait d'un maître universitaire d'Adria: non, il est d'une ruse incomparable qui ferait passer San Stefano, le saint patron des commerçants et des voleurs, pour un balourd. Salvatore "le magnifique", de mon opinion et au vu de ses moyens réduits à portion congrue, est l'un des fortunéens de cet univers parmi les plus brillants dont je pu faire la biographie. Aussi, est-il aussi mauvais dans son âme qu'excellent dans ce qu'il fait, malgré la detestation que je peux lui porter, du haut de mon honneur. Et par bien des manières, la façon dont il s'est emparé de cette cité confine à un génie parmi ceux qui égalent le sénateur mon père et victorieux Di Grassi.

Ainsi, nous avons le personnage, et il nous faut un lieu à la hauteur de sa grandeur pour le voir s'illustrer. Et par la plus cruelle des ironies pour ses habitants, c'est vers Volterra que ce sont tournés les crocs acérés du "magnifique". Salvatore, de par la richesse de ses expériences, de par ses relations, de par son opulence, a connaissance parfaite de ma grande mécanique du monde fortunéen, de la Dodécapole comme de Velsna. Et en retour, Salvatore est connu désormais de par le monde, en cette année 2014. Ce genre d'êtres: des bêtes des monstres, ce sont quand l'univers tend à se déchirer qu'ils apparaissent les plus puissants, les plus redoutables et les plus cruels. Dans ces moments, ils gagnent et s'installent, ils parasitent les cités comme des cafards et deviennent rois à la place du roi. Aussi, lorsque celui-ci vu le maître Scaela à l'exemple, il prit cela comme le défi de répéter la chose plus "glorieusement encore". A bien des égards, Salvatore a réussit là où le tyran a échoué.

Ainsi, Volterra est le lieu du plus grand des éclats de l'homme, mais dans quelles circonstances ? Indéniablement dans des conditions qui lui permettent d'exprimer son talent: la tromperie et l'escroquerie. Il ne fait guère de secrets que Volterra, des années avant le retour de son enfant prodige, payait pour sa sécurité des mercenaires de par l'entierté du monde fortunéen: landrins, velsniens, étrangers et d'autres barbares. Et bien souvent, elle n'était pas capable de les payer, ou les rémunérait fort mal, car il était de notoriété commune que la cité était ruinée depuis des années. Aussi, elle cédait souvent à ces mercenaires mécontents des lopins de terre en guise de paiement, ainsi que la citoyenneté volterrine. Mais le plus souvent, cet artifice qui au passage, épuisait la plus grande richesse de toute cité qu'est la terre, n'était lui même pas suffisant. Les barbares pillaient donc les habitants et ravageaient les campagnes. Encore une fois cela se produisit en ce début d'année 2014. Là où Vinola avait chuté, Lograno comprit cette cause perdue, et se retira promptement et à l'insu des regards de son camp, et quitta la contrée des velsniens, lui qui avait été payé par lui même pour assurer sa cause, mais n'ayant guère d'affection pour lui et ce qu'il représentait. A ce même moment, cette autre opportunité volterrine parvenue jusqu'à lui, aussi ce fut là, je pense, une autre motivation supplémentaire de quitter les cendre du champ de bataille du Néorion.

Seulement, il était encore considéré exilé de sa cité, et son retour signifierait une prison cruelle. Il usa donc de sa ruse qui était sa meilleure arme, pour changer son nom et son apparence telle que ses parents n'auraient pas pu le reconnaître lui-même. Même sa troupe de mercenaires qui était déjà connue de par Velsna et de par la Dodécaopole, il en changea les uniformes et le nom de ses presque deux cents compagnons de malheur et de fourberie. Il vint dans cet état en la ville de Volterra, et se présenta à son conseil municipal sous ses plus grands charmes et beaux atours. Prétendant travailler gratuitement à chasser les mercenaires de Volterra que ceux ci refusaient de payer, ses gens les accueillirent dans leurs murs en qualité d'armée privée. Mais il apparu bientôt que de l'argent, des gens du conseil municipal en cachaient bien, pendant que les mercenaires renégats étaient bien plus nombreux que la troupe que Solvatore eut ramené avec lui. Aussi, en connaissant cela, il lui vint un plan pour se débarrasser des uns comme des autres. Car le magnifique n'était pas seulement venu pour l'argent, mais pour s'approprier la gloire d'avoir repris une ville pour son compte.

Il repéra les banques et les palazzo des citoyens les plus illustres par le nom et l'argent dans la cité, puis demanda à la cité une audience vibrante où il en appela au patriotisme de ses habitants et à la nécessité de chasser les mercenaires, à la fois par les armes mais aussi par l'argent, dont il se servirait comme ruse. Il comptait attirer leurs chefs à une rencontre pour lui offrir la paix, mais trahir sa parole au dernier moment et décapiter son commandement, après quoi, l'argent serait rendu. Les volterrins, désespérés, acceptèrent malgré eux, et parce que de force, il fallait constater que les condottières de Salavatore, ils n'avaient qu'eux pour armée.

Mais de toute cette intrigue et manigance, il n'en était bien entendu rien d'autre qu'une ruse supplémentaire à l'adresse des volterrins, trompés par leur propre concitoyen jadis exilé. Car lorsqu'il fit la rencontre des mercenaires, il leur présenta l'or et l'argent, sans compter les objets, et il leur dit:

" Voyez donc cet argent qui pourrait vous appartenir si nous unissions nos forces, mais ce n'est pas tout, car l'argent n'est rien sans la puissance qui permet de la manifester. Joignez vous à moi, et toute cette richesse sera pour vous, et vous serez les soldats de mon rang qui s’approprieront plus d'or encore des citoyens les plus riches de cette ville."


Ainsi, plutôt que de ruser au profit des volterrins, le magnifique s'en acquitta des services, et prit la ville pour le compte de sa trahison. Il tint sa promesse, et voyant enn même temps une occasion de se débarrasser des citoyens d'exception de Volterra, il s'arrogea la moitié de leurs propriété, et lassa l'autre moitié pour ses nouveaux suivants. L'ancien conseil municipal, pour ceux qui ne furent pas tués dans les pillages, se retrouvèrent donc à la porte de leur propre cité, et sont encore aujourd'hui en exil, à Velsna. Salvatore, lui, est devenu par ce fait d'armes, le roi de ce petit royaume. A ces gens, il les nargua, dit-on toute une nuit, et leur hurla ces mots, pour ceux qui l'avaient exilé des années auparavant, des mots qu'il eut appris à Velsna: "Pas vu, pas pris !". Salvatore, roi sans couronne qui s'est approprié une cité comme on vole une banque.
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