11/05/2017
22:17:57
Index du forum Scène Internationale Diplomatie internationale

✒️ R.P. | Pour l'indépendance des turcs ! (Yurtia-Bozkurt)

https://i.ibb.co/Z1LsCGJS/in-the-steppe-thumb900.jpg

Tout ce qui va être écrit fait directement suite à ce message.
https://i.ibb.co/B2zM7RXv/ZTDUEGWXGS2-GUOL3-OQ4-VJLPVUA.jpg

À l'aube, comme cela était prévue, les révolutionnaires vinrent les chercher au village. Ils étaient trois jeunes et un vieux maître d'arts martiaux. C'était leur village natal, les gens d'ici les connaissait, voilà pourquoi ils n'avaient besoin d'aucune couverture, et, contenue de la distante et de la faible population, il n'y avait aucune autorité mor. Ce village parlait un dialecte et était composé d'une minorité yurt : les monggezaqs.

Les trois arrivèrent, chacun sur un cheval et tirant un autre cheval, quant à lui vide. Ils étaient vêtus de blanc et de marron clair afin de refléter le soleil et la chaleur qui en découle, ainsi que pour se fondre dans la steppe. Ils avaient prévu ce genre de vêtements pour les invités. Le vieux s'avança vers eux, et dit en yurt :
« — Esselamu Aleykum, vous êtes bien du groupe des Bozkurt yözid ? » « Ve Aleykum Selam » et les interlocuteurs hochèrent la tête. « — Dans ce cas, que chacun monte sur un de ces chevaux. Les voitures sont trop visibles, demandez à l'un de vos camarades de rentrer avec. Et, aussi, il n'y a que quatre chevaux pour quatre personnes. »
Illustration d'aykhanide à cheval de l'époque

Originellement, l’ordre du groupe Bozkurt était tel ; Arriver sans se faire repérer jusqu’au village désigné par le chef, attendre dans le village sans faire trop de bruit pour ne déranger personne, et enfin prendre la route avec le groupe révolutionnaire chargé de venir les chercher. Le chef et le comité des karakurt ont été très à cheval là-dessus, il ne fallait sauter aucune étape ni rien faire qui pourrait changer nos plans. Que de toute manière, les révolutionnaires étaient au courant de tout et ne poseraient pas de problèmes. C’est avec cette idée que 3 des hommes à part Murad qui fut obligé sont venus de leur propre chef, croyant que cette mission sera des plus simples. Or, ils comprirent très rapidement que cette mission pourrait être des plus dangereuse de leur vie, ils ne font partie de l’organisation que depuis 3 ans après tout… Et de ce qu’ils connaissent des exploits de Kolvijdan, dont le nom indique “Bras conscient”, c’était nullement un homme ordinaire. Tout le monde sait dans les foyers loups-gris qu’il à servit dans beaucoup d’opérations dangereuses avant et durant la révolution, c’est même lui qui aurait fait exploser en 2009 le garage de la garde beylical de Mehmed Ier. Alors, la nuit du 08 janvier, chacun des 4 jeunes partirent avec la boule au ventre, et les deux hommes costaud auprès de Kolvijdan n’arrangeaient pas les choses.

Dans ce contexte, quand les hommes entendirent le révolutionnaire Yurt leur dire qu’ils allaient retourner en Yözidie, d’une part ils furent heureux, et d’une autre le fait de rentrer comme un lâche et le regard du chef leur donnaient la chair de poule. Les hommes ont donc décidé de rester debout sans rien dire, regardant l’horizon, attendant les ordres du chef qui semblait perplexe. Murad lui, savait qu’il allait rester, il n’y a que lui qui parle le yurt de toute manière. Quant aux deux hommes, ils chuchotent quelques secondes entre eux et se positionnent derrière Kolvijdan. Le chef prend la parole ;

Hasan Muhammed Kolvijdan : “Le chef ne m’a jamais dit une chose pareil, j’avais besoin de 4 larbins.. Bon, j’imagine que le chef doit être au courant, où que ces révolutionnaires savent ce qu’ils font. Ils ont intérêt, du moins.” Hasan croise les bras derrière le dos, il s’avance vers les trois hommes et sort de sa poche une montre qu’il règle à une heure précise. Il leur donne la montre et crie ; “Bien! Vous allez prendre ça et le donner au chef, dite également au comité que nous leur enverront des nouvelles une fois entrées à la base des révolutionnaires Yurt.” Il attendit quelques seconde, regardant les hommes ; “Qu’attendez-vous nom de Dieu! Prenez cette voiture et retourner à la porte d’Iskenkhan, dites que vous vous étiez tromper de route la nuit et que… que vous vous étiez perdus tient! Ils auront pas de mal à croire des guignols comme vous.”

Les hommes se précipite dans la voiture en criant “A vos ordres msieur!”. La voiture démarra, et les hommes partirent à l’horizon rapidement.

Murad : “Chef je.. je sais pas monter à cheval moi?”

Hasan Muhammed Kolvijdan : “Tu te fous de ma gueule Murad? Quel genre de turc es-tu… Dépêche toi de mettre ton cul sur ce cheval ou je me ferai un plaisir de t’attacher à une charrette pour enfant derrière le miens! Demande en passant à ce Yurt si la route va être longue, j’imagine que si ils ont prit des chevaux ça ne doit être très loin.”

Murad : “Oui chef!” Il reprit en Yurt : “Euh, le chef demande si la route va être longue jusqu’à la base?”

En même temps, les quatre hommes montèrent à cheval pour suivre le révolutionnaire. A part Murad, ils se débrouillaient très bien.
https://i.ibb.co/HDNd7tvv/Step-Canyon-2023-382.jpg

Le vieil homme lui répondit alors en yurt : « — Non, non. Ce n'est pas loin du tout. Si c'était vraiment loin, nous aurions pris des chameaux, mais la Yurtia est petite. Il est facile de faire le trajet d'ici à Kazhan avec ces chevaux. Ce sont des Ezir-karam, une race de cheval croisé entre le cheval mor et l'Ezir, un cheval d'ici. Il a le meilleur des deux, il est rapide et fort comme le cheval mor, et léger et peu gourmand comme l'Ezir. » Ils se mirent donc en route, en longeant les monts sur les frontières. Ils arrivèrent devant un canyon, et le vieux s'arrêta et cria : « — Кодун кырган-аванарнын задницазы дыр, ам ажыдып алынар! (HRP : vous ne voulez pas la traduction...) » Après quelques secondes, un bruit se fit entendre. Le vieux dit : « — Nous voilà arrivés. Suivez-moi donc, que je vous présente notre chef. »
Ce que les révolutionnaires Yurt ne savaient pas encore, c’est qu’ils n’avaient pas à faire à n’importe qui, et qu’en réalité, Kolvijdan n’est même pas un Bozkurt. En effet, bien que Murad et les deux autres hommes font partie des Bozkurt, le groupe aurait été imprudent d’envoyer un commandant dès le début chez des révolutionnaires islamique dont l’identité turc est encore à discuter. À la place, ils avaient fait appel à un ancien officier de l’armée durant la révolution, qui fut élevé haut officier auprès du valeureux Fuat Tükân Kurmay. Il était très compétent et était même bras droit de Fuat Kurmay durant l’opération de descente depuis la queue du fleuve de Kuser sur la zone de retrait de Mehmed Ier. Or, Fuat fut martyr à la fin de cette opération pourtant réussie. Cela a suffi pour que Hasan Muhammed Kolvijdan décide de démissionner de l’armée à la proclamation du nouveau régime. En revanche, quand les Bozkurt l’ont contacté, cette organisation dont son bien aimé commandant faisait partie à part entière, Kolvijdan avait eu une sorte de nostalgie, l’ayant poussé à accepter pour se retrouver ici. Kolvijdan, même si pas forcément tout le temps d’accord avec les Bozkurt, était un nationaliste turc, plus encore, un idéaliste et islamiste profond, et ses exploits durant la révolution lui ont fait valoir le titre de “Cesur Kurt” [Jéssour Kourte], signifiant “Loup courageux” en yözid et turc altaï.

Hasan Efendi entre dans la grotte la tête haute, les bras écartés, la poitrine gonflée et la cerise sur le gâteau, la moustache bien arrangée (quel bon bey/pacha turc n’arrange pas sa moustache?). Il était confiant sur ce qui allait se passer, il savait que les yurts étaient désorganisés, et sa mission était justement d’abord d’organiser un peu tout ça. Kolvijdan ne veut pas de jeunes révolutionnaires incompétents et des mères inquiètes dans les foyers. Il veut des hommes professionnalisés et disciplinés, et il compte pas entreprendre la mission sans que les yurts ne lui donnent les permissions nécessaires. Il est impensable, qu’à cause d’une mauvaise organisation, les révolutionnaires se trouvent mêlés à des actions terroristes qui feraient réveiller les nations voisines. Il faut marcher droit sur notre chemin, sans faire tomber nos pierres sur le chemin des autres.

Arrivée devant le chef, Kolvijdan et les hommes enlèvent leur long monteaux, laissant apparaître en dessous leur uniforme militaire. Kolvijdan s’ouvre une cigarette et se met devant alors que ses hommes se placent en ligne derrière lui. Hasan s’adresse d’abord ;


Hasan Muhammed Kolvijdan : “ Selam Aleykum aux frères yurts et à leur chef. Je suis Hasan Muhammed Kolvijdan, haut-officier de terrain de l’opération Bozkurt en Yurtia. Cela signifie que je suis le représentant de l’organisation, et que je suis également leur chef d’hommes. ”

Kolvijdan s’arrête un instant, essayant d’analyser le visage de tout le monde selon les photos qu’on lui avait donné. Il ne reconnaît pour l’instant personne.

Hasan Muhammed Kolvijdan : “ Ai-je bien l'honneur de rencontrer le père de la révolution, ou n'avez vous eu aucune confiance en vos frère pour nous faire d’abord rencontrer un sous-chef? ”

Hasan Muhammed est un soldat dans l’âme, et il parle en tant que tel, sa position ici ne sera nullement de jouer les diplomates, il est là pour la cause turc et de ce fait pour la Yurtia. Il ne pèsera pas ses paroles et dira les choses de manière franche.

Kolvijdan
(Kolvijdan enlevant son manteau, cigarette en bouche)
https://i.ibb.co/xq7QrgnT/Design-sans-titre-2025-02-11-T185808-214.png
(Mahomet S. Vëy El-Bashar)

L'homme qu'Hasan avait en face de lui, tout dans un air serein, répondit : « — Mon frère, moi, qui vous considère, ainsi que tous les Turcs comme frère, n'aurait jamais osé vous mentir. Il s'agit bien de moi. La personne qui se tient en face de vous est bien le père de la révolution. » Il s'arrêta un instant, puis reprit. « — Mon frère, votre organisation nous a contactés afin de nous proposer leur aide pour la cause turque. Cependant, rien n'a été évoqué de façon précise. Ainsi, vous pourriez certainement m'éclairer sur ce sujet. »
En effet, les bozkurts n’avaient pas encore précisé la raison de leur venue, ils avaient seulement approché les yurts de sorte à leur faire comprendre qu’ils étaient de leur côté. Leur mission est précise, les bozkurt doivent installer un réseau d’espionnage en Yurtia voire même en Morakhan, et en plus encore, ils doivent prendre part à la révolution Yurt pour faire en sorte que tout se passe en la faveur du Grand Beylicat, qui sera au vu de la proximité de la Yurtia avec la Yözidie quand même le premier pays touché par.

Hasan Muhammed Kolvijdan : “ Vous me voyez rassuré. Je ne vous cache pas que moi et mes hommes craignons de rencontrer des gens peu cordiaux. Nous sommes ravis.

Quant à la raison de notre venue, c’est tout simple. Les bozkurt se sont informés sur la situation en Yurtia, et ont éprouvé une colère immense face à l'oppression que nos frères musulmans yurts subissent ici. C’est pourquoi nous avons décidé de venir ici sous la forme d’une opération. Nous voulons vous proposer un soutien militaire considérable. Tout ce que vous faites ici, c’est bien, mais vous n’avez aucun moyen réel de faire face au gouvernement mor. Nous voulons vous fournir les armes nécessaires et être à la tête de vos hommes pour vous mener à votre objectif. Et moi, Kolvijdan, je vais, si vous l’acceptez, être le commandant militaire de votre révolution.

Sachez que si vous acceptez aujourd’hui notre offre, je peux vous assurer que demain tout ce que nous avons à vous offrir parviendra à vous. Petit à petit, plus de hommes viendront même, plus vous nous faites confiance, et plus les Bozkurts vous donneront de moyens pour libérer la Yurtia.. “

Kolvijdan tend au père de la révolution yurt un dossier, dans lequel se trouve le contrat autorisant les bozkurt à diriger militairement la révolution avec les commandants yurts et leurs hommes, en leur promettant de leur fournir 3000 armes de bonne qualités ainsi que par la suite des véhicules militaires pour le transport. Avec le contrat, plusieurs plans d'opérations possibles dessinés par les commandants de l'armée Aykhanide membres des bozkurts ont planifiés pour toutes les opérations qui seront réussit grâces aux Bozkurts.

Illustration
(Illustration du mouvement Yurt)
https://i.ibb.co/xq7QrgnT/Design-sans-titre-2025-02-11-T185808-214.png
(Mahomet S. Vëy El-Bashar)

L'homme ne cherchât pas longtemps, puis rétorqua : « — Ok, on accepte. »
Haut de page