11/05/2017
16:07:48
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C'est un plaisir de vous recevoir à la
Salle de conférence
De Sochacia Ustyae Cliar


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📌 28 Avenue de la République, Garthram

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Une allocution du président du gouvernement provisoire de Sochacia Ustyae Cliar dans ce « moment de grande incertitude », après la démission forcée et pacifique de Limollac Hermaris et un vote précipité pour élire ledit gouvernement provisoire.

📌 28 Avenue de la République, Garthram

Dans une architecture moderne et minimaliste, avec un style brutaliste apparent, la salle de conférence de Garthram s’impose comme le nouveau lieu de communication de la Nouvelle UC Sochacia. De bas en haut, le béton brut, avec des éléments structurels exposés formant un plafond aux formes géométriques, principalement des triangles et des carrées, cré un effet dynamique et texturé. Les sièges, d’un vert-jaune uniforme, sont disposés en rangée qui s'inclinent en douceur vers le bas vers une scène surélevée. Ceux-ci, avec des accoudoirs et une légère inclinaison, offrent un espace suffisant pour permettre aux gens de circuler facilement. Au fond de la salle, une grande scène en contrebas, avec une surface plane et un grand écran blanc. De chaque côté de la scène, on peut apercevoir des éléments techniques, tels que ce qui ressemble à des haut-parleurs encastrés dans les murs, des projecteurs ou des éclairages suspendus sont visibles sur les rails au-dessus de la scène. Les sièges sont remplis de journalistes, de citoyens et de membres politiques, tous attentifs et prêts à écouter. Sur la scène, les membres du gouvernement provisoire s'apprêtent à prendre la parole, prêts à partager leur vision et leurs plans pour l'avenir de la nation.

« Citoyennes et citoyens loclenasques, étrangères et étrangers, bonjour, La majorité d’entre vous connaîtrons d’amont mon existence, Monsieur Abena Koffi, fondateur du Parti Socialiste d’UC Sochacia, élu à 75 % au titre de Président du gouvernement provisoire ; Malik Diop, membre actif du Parti Communiste et premier ministre. Je vous accompagnerais et vous aiderais à mener au mieux cette transition vers une République Socialiste Démocratique : transition que vous, citoyens loclenasques, choisiront. Le gouvernement provisoire mis en place répondra à vos envies et besoins, tout en assurant la continuité des services publics essentiels. Vous ne devrez plus être spectateurs de votre nation, vous devrez en être acteur. Voilà plusieurs semaines maintenant que Sochacia Ustyae Cliar est bouleverser par les cris de cœur de ses habitants. Des manifestations pacifiques et des discours enragés ont remplacés la vie paisible que vous meniez autrefois ; mais sachez que, désormais, vos préoccupations seront entendues et vos aspirations pour un avenir meilleur seront prises en compte. Aujourd’hui, nous, le gouvernement provisoire, nous engageons à vous écouter et à travailler ensemble pour construire une nation à notre image : chacune de vos voix comptera. La justice sociale, l'égalité des chances et la protection de l'environnement seront favorisés. De plus, nous orienterons notre économie vers celle du marxiste-léniniste. Les principaux moyens de production, telles que les usines, terres, transports, etc. seront possédés collectivement par l’État, au nom du peuple ; l'économie sera planifiée de manière centralisée par l'État, la production et la distribution des biens et services seront décidées par des plans économiques à long terme, plutôt que par le marché libre, dans l’objectif ultime d’éviter les crises économiques et de garantir une répartition équitable des ressources ; la solidarité internationale entre les travailleurs sera mise en avant afin de promouvoir la révolution socialiste mondiale et de soutenir les mouvements révolutionnaires dans d'autres pays ; l’objectif final est de créer une société sans classes, où il n'y a pas de distinction entre les propriétaires des moyens de production et les travailleurs. Nous croyons en un avenir où chaque citoyen pourra vivre dignement. Nous appelons à l'unité et à la solidarité de tous les loclenasques pour surmonter cette période difficile. Ensemble, nous pouvons bâtir un avenir meilleur pour nos enfants et les générations futures. Nous vous remercions pour votre courage et votre détermination. Ensemble, nous réussirons. »

Les uns après les autres, les ministres principaux se présentent et défilent sur la scène. « Amina N'Doud, Ministre des Affaires Étrangères / Kwame Touré, Ministre de l'Intérieur / Fatoumata Cissé, Ministre de l'Économie et des Finances
Souleymane Diallo, Ministre de la Justice / Adama Koné, Ministre de l'Éducation / Mariama Traoré, Ministre de la Santé / Salif Sarr, Ministre de l'Environnement / Aminata Bah, Ministre des Affaires Sociales / Issa Keïta, Ministre du Travail »

Un moment de calme se fait entendre, laissant le président du gouvernement provisoire s'installer à nouveau sur scène et promulguer les principes fondamentaux qui seront et devront être mis en place et respectés sur cette période de gouvernance provisoire, dans l'objectif d'un pays davantage socialiste. Les citoyens présents se voient trouver réponse à leurs questions, les membres de la coalition s'appliquant à y répondre au mieux.
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ALERTE HRPLeParapluie a écrit :Alerte : je rappelle que la consommations de substances telles qu'énoncées ci-dessous est illégal et juridiquement sanctionnable en France et dans de nombreux autres pays. Les analyses présentées dans la conférence ont une porté uniquement rp, il ne s'agit donc pas de tenir pour vrai ce qui y est dit. Je me dedouane donc de toute responsabilité en cas d'inconscience de la part d autrui.
La conférence sur les substances dérivantes explore des perspectives variées autour de leur consommation et de leur légalisation. Les enjeux économiques et sociaux, les dangers pour la santé et les aspects positifs des substances dérivantes, l'impact socioculturel sont mis en lumière et permettent un débat riche et multidimensionnel.

📌 28 Avenue de la République, Garthram

Dans une atmosphère chargée d'anticipation, la conférence débute dans cette nouvelle salle où chaque détail reflète l'importance du sujet abordé. Les visages des intervenants, exprimant à la fois expertise et engagement, captent l'attention des participants. À mesure que les lumières s'adoucissent et que les discussions s'installent, un silence studieux enveloppe la pièce, marquant le début des échanges sur le thème délicat et complexe de la drogue à Sochacia Ustyae Cliar. Légalisées depuis 1920, les substances derivantes demeurent encore aujourd'hui un sujet de débat entre les citoyens et les dangers qui en découlent soulèvent des questions fondamentales sur les libertés. Sur l'estrade, un homme en costume noir se tient debout, droit, un faible sourire aux lèvres. Son air sérieux dissuade le public de parler tandis qu'il saisit le micro d'une main et salue son auditoire de l'autre.

« Mesdames, Messieurs, soyez les bienvenus, Depuis peu, cette salle de conférence a été inauguré par notre respecté gouvernement provisoire, et c'est un honneur pour nous de poursuivre cette dynamique en abordant un sujet fondamental de notre société : les substances dérivantes. En effet, c'est ainsi qu'elles sont appelées depuis plusieurs générations maintenant. Dérivantes car non illégal sur le territoire loclenasque, pourtant, une question revient sans cesse. Est-il bon, ou mauvais, de rendre légal la consommation de substances dérivantes ? Dans un monde qui se voue au changement constant, nous nous réunissons aujourd'hui pour explorer les multiples facettes de cette question, qui ne se limite pas seulement à des enjeux législatifs, mais englobe également des considérations sociales, médicales, économiques et éthiques. C'est avec un profond respect pour les expériences et les expertises que chacun apportera aujourd'hui que nous entamons ce dialogue essentiel. Les intervenants présents en ce jour sont non seulement des spécialistes, mais également des personnes engagées qui ont vécu, étudié, ou travaillé directement avec ces réalités. Je m'appelle Ali Dalman, j'ai 55 ans, et je suis le fondateur du réseau de production "Substances Dawa" qui gère la production de plusieurs substances dérivantes telles que le cannabis, l'héroïne ou la cocaïne, à travers le pays. Ce réseau n'est pas simplement une entreprise, c'est une vision. Une vision qui cherche à équilibrer les besoins économiques et les responsabilités sociales. Depuis près de trente ans, ce réseau demeure à la première place en matière de production et à la troisième place en matière de revenu. Un écart qui n'est pas inexpliqué : chaque jour, nous devons répondre à des questions complexes, naviguer entre les attentes de la société et les réalités du marché. Désormais réseau de production propriété de l'Etat, cet écart, nous l'espérons, se verra réduire pour nous positionner directement à la première place en matière de revenu tout en conservant la première place en matière de production. Avant de commencer plus intensément cette conférence, permettez-moi de remercier chaleureusement toutes les personnes qui ont rendu cet événement possible, ainsi que nos invités, qui partageront leurs points de vue avec transparences. »

Ali Dalman remercie brièvement la foule d'un hochement de tête avant de céder sa place à une femme vêtue d'une blouse blanche. A son tour, elle salue le public, désignant d'une main son badge. Derrière elle, plusieurs tableaux presentent des graphiques colorés. « Je m'appelle Sirnaz Wa'man, médecin spécialisée en toxicologie depuis 20 ans et adhérente à la communauté des "bons consommateurs" depuis cinq ans. Sans doute vous demandez-vous comment, en tant que médecin toxicologue qualifié, il m'est possible de consommer. ". La réponse réside dans une approche que je qualifierais de contrôlée et informée. En tant que professionnelle de la santé, je comprends les mécanismes biologiques et les risques associés à chaque substance. Et voilà bien le savoir que je souhaite vous transmettre aujourd'hui. Les drogues comme l'héroïne ou la cocaïne peuvent causer des dommages graves aux organes vitaux comme le foie, les reins et le cœur, et les substances inhalées ou injectées augmentent les risques d'infections, comme l'hépatite ou le VIH. Les risques ne s'arrêtent cependant pas là, la consommation régulière peut entraîner des troubles psychiatriques tels que l'anxiété, la dépression ou la psychose et altèrent les fonctions cognitives, affectant la mémoire, la concentration et la prise de décision. Demandons nous désormais pourquoi, si tant de risques découlent de la consommation de substances, celles-ci sont-elles encore consommées. Les substances dérivantes modifient l'état de conscience propre à chaque individu, affectant les émotions, la mémoire, les cognitions et le sentiment d'être soi : elles permettent ainsi d'augmenter, booster ou modifier ces aspects. L'être humain cherche la perte de contrôle de ses pensées, de ses actions, grâce à des substances qui déconnectent du réel et laissent parfois des souvenirs sensoriels extraordinaires. A Sochacia Ustyae Cliar, environ 72 % de la population adulte aurait testé au moins une substance dérivante au cours de leur vie, selon une étude menée par l'Institut des Comportements Sociaux et 53 % des citoyens estiment que cela a réduit les activités criminelles liées au trafic depuis sa légalisation en 1920. Merci de votre écoute. »

A ses côtés, un homme dynamique en costume sobre se saisit du micro. Son large sourire et sa prestance tendent au respect instinctif alors qu'il commence son monologue. « Mesdames, Messieurs, bonjour, Je m’appelle Madkriy Bahja, je suis sociologue depuis quinze ans, et mon rôle aujourd’hui est de vous présenter les substances dérivantes, non pas dans un cadre scientifique, mais sociétal et culturel. La consommation de drogues n'est pas un phénomène nouveau en UC Sochacia. En effet, depuis l'Antiquité, les civilisations ont intégré des substances dérivantes dans des rituels, des pratiques spirituelles ou même des remèdes médicinaux. Dans un contexte de précarité croissante et de pression sociale, certaines substances deviennent un échappatoire, un moyen d'affronter des réalités perçues comme oppressantes. Mais cette réalité soulève une question fondamentale : consomme-t-on pour fuir une société ou pour y trouver une place ? Pourtant, il serait naïf de penser que la consommation de substances est dénuée de signification sociale. Elle peut aussi représenter une forme de revendication, un refus d'adhérer aux normes dominantes. »

Une femme, habillée simplement et aux traits du visage tirés, prend la parole ensuite. Son physique présente silencieusement les effets dévastateurs de l'abus de substances sur l'humain : la peau tirée et des rides marquées, le souffle court, une béquille pour marcher. « Je m'appelle Harid Khamat, et il y a quelques années, j'étais assise là où vous êtes, mais avec une perspective très différente de la votre. J'étais une consommatrice active, enfermée dans un cycle de dépendance qui semblait inévitable. Aujourd'hui, je suis ici, non pas pour effacer ce passé, mais pour en parler, parce que c'est en partageant nos expériences que nous pouvons réellement changer les choses. Les substances que j'ai consommées m'ont offert, au début, l'illusion d'une échappatoire : une façon de calmer des souffrances que je ne savais pas exprimer autrement. Mais elles m'ont également pris beaucoup, comme ma santé, mes relations, et surtout, la confiance en moi-même. Ce n'était pas seulement une descente physique ou mentale, c'était une perte de ma dignité, de mon identité. Je suis aujourd’hui devenue militante pour changer la manière dont nous abordons ce problème. Je crois sincèrement que la prévention, l'éducation et l'accompagnement sont les clés dans une société où, oui même avec un passé tel que le mien, l’idée qu’il s’agit de garder les substances dérivantes légales me parait la solution. Je crois sincèrement que la légalisation frêne, sous certaines mesures, la consommation abusive, mais manque d’information et de prévention. Nous devons arrêter de traiter les personnes en difficulté comme des coupables, et commencer à les voir pour ce qu'elles sont : des êtres humains en quête d'aide et de compréhension. »

Pour terminer cet exposé complet, un dernier homme entre sur l'estrade. Son costume jaune, couleur attribuée aux membres de justice loclenasque, le fait directement remarquer comme juriste. « Cher public, Je m'appelle Ayrooq Qirfa. En tant que juriste de 26 ans, j'ai consacré une grande partie de ma carrière à étudier les effets des interdictions et leurs implications sociales. Aujourd'hui, je voudrais vous présenter une perspective qui, bien qu'elle puisse paraître contre-intuitive, mérite d'être explorée : celle selon laquelle la légalisation contrôlée des substances pourrait, paradoxalement, limiter les abus. Lorsque nous interdisons une substance, nous lui conférons une aura de mystère, de danger, et parfois même de prestige : l'effet psychologique est puissant, surtout chez les jeunes, qui voient souvent l'interdit comme un défi à relever ou une forme de rébellion contre l'autorité. Les études montrent une diminution notable des consommations excessives, depuis sa légalisation, car les produits légaux sont souvent régulés, leur accès est encadré, et la stigmatisation est réduite. Les individus sont encouragés à consommer de manière responsable, sans être poussés dans la clandestinité où les dangers sont démultipliés. Pour contrer toute critique, il faut souligner un point essentiel : légaliser, ce n'est pas encourager. C'est responsabiliser. C'est donner aux citoyens les outils nécessaires pour faire des choix censés, et en même temps, réduire les attraits de la transgression. »

Alors que les dernières paroles d'Ayrooq Qirfa résonnent dans la salle, une vague d'applaudissements éclate. Les intervenants, émus par l'accueil chaleureux, échangent des sourires complices et se rejoignent au centre de l'estrade, formant un groupe uni. Ali Dalman prend la parole une dernière fois, remerciant chacun des orateurs pour leur contribution précieuse et encourageant le public à poursuivre la discussion au-delà de cette conférence. Sirnaz Wa'man, Madkriy Bahja, Harid Khamat et Ayrooq Qirfa se tiennent côte à côte, afin de répondre aux questions du public. Les participants s'élèvent en une multitude de voix, cherchant à explorer davantage les thèmes abordés : les orateurs, eux, répondent chacun à leur manière, prennant le temps de répondre. Les applaudissements résonnent à nouveau lorsque les orateurs saluent le public une dernière fois. La conférence se conclut, laissant une empreinte dans l'esprit des participants, alors qu'ils quittent la salle.
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Discours du président provisoire loclenasque à l'égard des citoyens pour annoncer le lancement des campagnes présidentielles et les éléctions qui se tiendront suite à la révolution.

📌 28 Avenue de la République, Garthram

« Mes chers compatriotes,
Mes frères, mes sœurs,

Il y a des instants dans la vie d’une nation qui restent gravés dans la mémoire collective. Des moments suspendus, où l’histoire semble retenir son souffle, où tout devient possible, et où chaque voix, chaque regard, chaque battement de cœur citoyen prend une dimension nouvelle. Ce soir est l’un de ces instants.

Permettez-moi d’abord de vous dire ceci, non pas en tant que président provisoire, mais en tant qu’homme, en tant que père, en tant que fils de cette terre et que votre égal : je suis ému. Ému de me tenir devant vous, humblement, avec la responsabilité immense de porter une annonce qui ne m’appartient pas. Car elle vous appartient, à vous toutes et tous. C’est vous, c’est nous ensemble qui allons l’écrire. Depuis des mois, vous avez attendu. Depuis des années parfois, vous avez espéré. Vous avez traversé l’incertitude, les doutes, les épreuves. Vous avez tenu bon. Vous avez relevé la tête quand tout semblait vaciller. Et dans le silence, dans les gestes simples du quotidien, dans l’entraide des marchés, dans la dignité de nos anciens, dans les regards de nos enfants, vous avez porté cette nation. Je vous ai vus, je vous ai entendus ; et ce que j’ai vu, ce que j’ai entendu, c’est un peuple debout. Un peuple fier. Un peuple digne. C’est pourquoi, ce soir, devant la nation toute entière, devant nos aînés, nos enfants, nos disparus que nous n’oublierons jamais, je vous annonce officiellement que les élections présidentielles de Sochacia Ustyae Cliar auront lieu courant 2018. Oui, mes chers amis. L’heure est venue. Le temps est venu. Celui de choisir ensemble notre avenir. Celui de poser, par le vote libre et souverain de chacun, les fondations d’une république nouvelle et plus égalitaire. Ce ne sont pas de simples élections, ce ne sont pas des chiffres alignés sur un bulletin, des urnes à remplir, des campagnes à faire résonner. Non. Ce que nous lançons aujourd’hui, c’est bien plus profond. C’est une renaissance. Depuis la proclamation du gouvernement provisoire, notre tâche fut simple dans son intention, mais immense dans son exécution : rétablir la confiance, reconstruire les institutions, redonner une voix au peuple. Ce n’était pas un mandat de pouvoir, mais un mandat de transition. Et dès le premier jour, j’ai su que ce moment viendrait. Ce moment où je me tiendrais devant vous pour vous dire : la parole vous revient. Et aujourd’hui, je vous le dis : la parole vous revient. À compter de ce jour, les campagnes électorales sont officiellement ouvertes. Chaque citoyenne, chaque citoyen qui souhaite porter une vision pour notre pays aura la liberté - et j’ajoute, la responsabilité - de le faire. Dans les règles, dans le respect, dans l’honneur. Ces campagnes, je le dis avec gravité, doivent être un exemple. Un exemple pour nous, pour nos enfants, pour les nations qui nous observent, parfois avec scepticisme. Montrons-leur que la démocratie n’est pas un mot creux chez nous. Montrons-leur qu’à Sochacia Ustyae Cliar, la démocratie est vivante, vibrante, indomptable. Je veux voir des débats de fond, pas d’attaques personnelles. Je veux des propositions pour notre avenir, pas des règlements de compte pour notre passé. Je veux des affiches dans les rues, mais aussi des discussions dans les villages, des échanges dans les écoles, des paroles dans les familles.

À celles et ceux qui se présenteront, je m’adresse à vous aujourd’hui, solennellement. Vous incarnez l’espoir, vous porterez tant nos rêves que nos inquiétudes et nos colères, vous serez les visages visibles d’un peuple jusqu’à lors invisible. Alors soyez dignes. Soyez vrais. Soyez honnêtes. Vous ne parlerez pas seulement aux foules, vous parlerez à une mère qui nourrit ses enfants avec courage, à un vieil homme qui attend un avenir qu’il ne verra peut-être pas, à un jeune diplômé qui cherche sa place. Ne les trahissez pas. Que votre parole soit une promesse, pas une illusion. Que vos engagements soient tenables, pas seulement applaudis. Je ne soutiendrai aucun candidat. Mon rôle est de garantir l’équité du processus, pas d’orienter vos choix. Je serai garant de la transparence. Et je peux vous assurer, au nom de tout le gouvernement de transition : nous ne trahirons pas une seconde fois votre confiance. Mes frères et sœurs, vous êtes le cœur battant de cette démocratie. Il ne suffit pas d’ouvrir les urnes, il faut les remplir. Il ne suffit pas de critiquer dans les cafés, il faut voter dans les bureaux. Allez voter, parlez à vos proches, questionnez les programmes. Ne vous laissez pas séduire par les discours creux ou les promesses faciles : interrogez, confrontez, doutez si nécessaire, mais surtout… choisissez. Votre silence serait une défaite. Votre indifférence, une blessure pour notre future République. Je finirai par vous dire ceci : ce pays que nous aimons, il a connu des jours sombres. Il a tremblé, il a vacillé. Mais il n’a jamais cédé. Je vous remercie du fond du cœur pour la confiance que vous m’avez accordée durant cette transition, je n’oublierai jamais cette charge, ni les visages que j’ai croisés. Je resterai à mon poste jusqu’au dernier jour, non pas pour diriger, mais pour veiller. Pour garantir que ce processus soit juste. Libre. Et digne de vous. Alors, mes chers amis… que la campagne commence. Que la parole circule. Que la démocratie vive. Et que Sochacia Ustyae Cliar entre dans une ère nouvelle.

Vive le peuple, vive l’unité, vive Sochacia Ustyae Cliar. »
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*non utilisable en rp

Extrait de la discussion organisée autour de la missive du Royaume de Finejouri et sa proposition d'accord de coopération défensive avec les membres du gouvernement provisoire loclenasque et 94 citoyens tirés au sort sur l'ensemble des citoyens loclenasques.

📌 28 Avenue de la République, Garthram

Réunis en session élargie ce jour, plusieurs membres du gouvernement provisoire, accompagnés de représentants citoyens, sont présents dans la grande salle de conférence de Garthram pour parler de la missive diplomatique émanant du Royaume de Finejouri. Le Président provisoire loclenasque, son costume blanc impeccablement repassé, ouvre la discussion << Chers citoyens, ce jour marquera peut-être le début d'une nouvelle aire de coopération pour Sochacia Ustyae Cliar. Le Royaume de Finejouri, dont nous entretenons des relations neutres depuis les premières missives, nous propose désormais la mise en place d’un accord de coopération défensive entre nos deux États. Si nous sommes réunis aujourd'hui, c'est pour évoquer les possibilités qui souffrent à nous : accepter, modifier, refuser. Nous sommes libres de nos choix, et nulle offense ne sera porter par le Royaume de Finejouri à la suite de notre réponse. >>

Chaque membre saisit l'imprimé, posé sur sa table, sur lequel figure le contenu de la missive. << Le fait que Finejouri insiste sur la souveraineté des États, le refus de l’ingérence et l’esprit de coopération horizontale est un signe d’ouverture sincère. Une république populaire ne peut ignorer de telles marques de respect. >> souligne le Premier Ministre, un faible sourire plaqué sur les lèvres depuis le début de la séance.

[...]

<< Il est indéniable que notre continent traverse une période de grande fragilité : dans ce contexte, un pacte défensif pourrait jouer un rôle de dissuasion salutaire, notamment si le cadre reste strictement défensif, comme affirmé dans la lettre. >> continue l'un des 94 citoyens présents, montrant une connaissance aiguë en matière de militarisme.


Le ministre de l'armée, dont la fierté est clairement lisible sur son visage, complète les propos du citoyen après avoir avalé une gorgé de thé chaud. << Cette proposition est une opportunité d’enrichir nos capacités sans compromettre notre indépendance. L’échange d’expertise, la formation, l’accès à certains renseignements pourraient renforcer notre propre modèle de défense, à condition de ne pas reproduire les schémas de dépendance technologique ou doctrinale. >>

[...]

<< Cependant, il nous faut souligner un point. >> Commence un autre citoyen, << Finejouri demeure une monarchie, avec une armée "loyale au roi", selon les termes mêmes de la lettre. >>

<< Cette loyauté verticale et héréditaire entre difficilement en résonance avec nos principes nouveau. Un partenariat est-il viable entre deux modèles aussi dissemblables sans glissement idéologique ? >>

<< De plus, même si Finejouri affirme ne pas viser un tiers, il est illusoire de croire qu’un accord militaire bilatéral sera perçu comme neutre par nos autres partenaires. Lier notre sort à celui d’un royaume pourrait entraîner des conséquences diplomatiques, voire économiques, de la part d’acteurs influents dans la région. >>

[...]

Le Président provisoire se lève, adopte une position droite, un sourire sincère, et reprend la parole pour clore cette discussion : << Citoyens, les différents points évoqués serviront de base a la décision finale. Un consensus prudent s’est dessiné en ce jour : la porte au dialogue n’est pas fermée, mais la nation socialiste démocratique que nous souhaitons ne saurait s’engager à la légère dans une alliance militaire sans garanties solides de respect mutuel, de transparence, de réciprocité claire et de neutralité politique. Le peuple, et lui seul, décidera si un tel accord peut renforcer notre sécurité sans entamer notre souveraineté politique et notre idéal social. Je vous remercie. Agréable fin de journée a vous, citoyens, camarades, frères et sœurs. >>

Des applaudissements suivent ses paroles, les échanges divers et variés continuent quelques instants avant que chacun ne prenne ses activités.
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