11/05/2017
16:11:42
Index du forum Continents Eurysie Teyla De la Défense

Services du Renseignement.

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Note sur la situation en Eurysie.
Informer le Gouvernement de Sa Majesté et les partenaires du Royaume de Teyla

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Présenté par la Direction Extérieure du Renseignement Royal.
Très secret défense - XXXX 2016


La situation autour de la Démocratie Communiste de Translavya a alerté les services de renseignements de Sa Majesté depuis le début de la scission du pays, entamée par l'échec d'un processus diplomatique visant à la réunification des deux entités. Bien que la situation n'ait jamais été idéale pour la République Translavique face à sa voisine, due à un important retard économique et technologique, la situation n'était pas alarmante pour cette dernière. L'occupation du territoire par des forces combinées de l'Organisation des Nations Démocratiques et du Duché de Gallouèse permettait de rendre nul tout risque d'invasion de la Démocratie Communiste de Translavya. Toutefois, selon de nombreux analystes et analyses de la situation, la fenêtre d'opportunités d'une attaque de grande ampleur contre le Royaume de Teyla, la République Translavique ou l'un des membres de l'Organisation des Nations Démocratiques restait meilleure à cette période, pouvant profiter d'un flou suite aux faits du statut des Translavyas. Ce flou aurait pu servir d'arme si la Loduarie Communiste et les reliquats de l'armée du régime fasciste avaient coordonné leurs forces afin de lancer une offensive éclair sur les territoires contestés. Toutefois, l'absence de consensus au sein des reliquats de l'armée de l'ancien régime fasciste et très certainement une divergence d'opinion sur la suite à donner au sein de la Démocratie Communiste de Translavya pour la Loduarie Communiste aurait fortement compliqué tout assaut direct contre la République Translavique.

Les services de Sa Majesté ont cependant maintenant une surveillance constante de la situation, tant les enjeux pour le Royaume de Teyla et de ses partenaires sont importants dans la zone d'Eurysie du Sud-Est. La création d'un partenariat important avec la République Translavique permet au Royaume de Teyla et aux États-membres de l'Organisation des Nations Démocratiques, tant que les pro-OND resteront majoritaires au sein des institutions politiques de la République, d'obtenir une présence constante en Eurysie du Sud-Est en complément avec les nombreux territoires ultra-marins de nos partenaires. La multiplication des options stratégiques et des bases de repli permet à l'Organisation des Nations Démocratiques de réduire les vulnérabilités potentielles et d’optimiser la réactivité face à toute tentative de déstabilisation régionale. Cette présence consolidée en Eurysie du Sud-Est assure non seulement une dissuasion militaire efficace contre toute agression extérieure, mais également un levier stratégique pour les actions diplomatiques et économiques dans la région.

À travers la République Translavique, l'Organisation des Nations Démocratiques est devenue un acteur incontournable pour toute politique extérieure des acteurs de la région. Une situation alors même que la République Translavique n'est pas membre de l'organisation dont il est question. Ce renforcement de la présence directe et indirecte de l'organisation autour de la zone géographique de l'Eurysie du Sud-Est doit, auprès de certaines nations communistes comme la Fédération des Peuples Estaliens ou encore des acteurs mondiaux du communisme comme le Grand-Kah ou la Loduarie Communiste, paraître inquiétant. En outre, bien que ces nations n'aient montré aucun signe de tension publiquement, le Grand-Kah pourrait voir dans la situation actuelle une situation pouvant à terme affaiblir les intérêts de la nation communaliste en Eurysie. Nous savons que cette nation, à travers son projet économique Collier de perle, finance des infrastructures à travers le globe.

Le Grand-Kah ne doit pas croire que ses intérêts commerciaux et autres sont menacés en Eurysie par les récents développements et par les actions du Royaume de Teyla, de la République Translavique ou de quelconque membre de l'Organisation des Nations Démocratiques. Outre le Grand-Kah, la nation première pouvant être hostile à l'agrandissement de l'influence de l'Organisation des Nations Démocratiques est l'Estalie, qui est une nation dont l'idéologie mélange communalisme, anarchisme et communisme. Bien qu'elle n'en ait pas fait usage contre l'Organisation des Nations Démocratiques ou la République Translavique, l'Estalie a des capacités de nuisance, certes en dessous de la Loduarie Communiste, mais bel et bien présentes. Comme le démontre l'annexe 2, le Royaume de Teyla à lui seul garde un avantage certain vis-à-vis de l'Estalie, mais cet avantage semble faiblir de jour en jour. En outre, alors que le Royaume de Teyla a détourné une partie de ses ressources financières pour le développement de la République Translavique, l'Estalie réussit à maintenir une croissance économique constante dans tous les domaines majeurs.

Contrairement à la Loduarie Communiste, la Fédération des Peuples Estaliens adopte une stratégie différente. Une situation bénéfique pour l'Estalie, face au dernier discours du Secrétaire général Lorenzo, qui n'était qu'un discours de renoncement. Tout d'abord, l'Estalie reste agressive, montrant tout de même des similitudes, comme le montre le dossier de la Kartvélie. En outre, sans pouvoir nous prononcer définitivement, il semblerait que les services du renseignement estaliens aient entrepris plusieurs opérations, dont les objectifs et les moyens restent inconnus à l'heure actuelle, afin de déstabiliser le pouvoir en place. La déstabilisation ayant fonctionné, dorénavant, comme le montre le nouveau nom du pays, la Kartvélie est aux mains du pouvoir estalien. En outre, la Kartvélie ne peut plus être considérée comme le Royaume de Teyla comme une nation indépendante et souveraine.

Malgré la situation en Kartvélie, l'Estalie ne se montre pas hostile dans ses paroles et ses actes publiquement à l'Organisation des Nations Démocratiques. Cette stratégie diplomatique et peut-être militaire permet à l'Estalie de ne pas être considérée à sa juste valeur par les services de renseignements des États-membres de l'Organisation des Nations Démocratiques. Indubitablement, l'Estalie reste une nation qui tournera hostile à l'Organisation des Nations Démocratiques lorsque les autorités politiques et/ou militaires estaliennes considéreront avoir la puissance suffisante pour "sortir du bois" et s'opposer à la démocratie libérale promue par les nations de l'organisation. Contrairement au Grand-Kah, l'Estalie se situe proche des territoires de la République Translavique, ce qui peut être une menace considérable pour la République Translavique en cas de conflit.

Les Services du renseignement de Sa Majesté et des partenaires du Royaume de Teyla doivent observer les mouvements internes à l'Union Internationale du Communisme et du Socialisme, dont le Grand-Kah et l'Estalie sont des membres pleins. Outre que nous pensons que la Loduarie Communiste perd en influence en interne face au Parti Eurycommuniste Velsnien, il est important d'observer les dynamiques internes à l'organisation en ces temps cruciaux pour l'avenir de la République Translavique, comme le démontrent les actions de la Loduarie.

Le discours de la nouvelle année du Secrétaire général de la Loduarie Communiste est intéressant pour plusieurs points. Dans ce discours adressé au peuple loduarien, mais scruté par les chancelleries du monde entier, le leader de la Loduarie Communiste dresse un bilan contrasté auprès des siens. Bien que cela ne soit pas la première fois, comme le rappelle le discours du nouvel an de l'année deux mille quinze, il admet une année difficile pour la Loduarie Communiste qui a été "trahie par des anciens alliés". Mais lesquels ? Nous ne le savons pas pour l'instant. Outre ces informations qu'apporte le Secrétaire général, le discours permet de créer une situation d'urgence et de faire croire que la Loduarie serait dans une situation qui menacerait son intégrité. Une situation fausse du point de vue des Services de renseignement de Sa Majesté, qui permet de justifier des mesures hostiles aux adversaires, à l'international, de la Loduarie Communiste que le Secrétaire général a directement nommés.

Il n'est pas étonnant de voir la Loduarie Communiste, sous l'argument de la menace immédiate, livrer des armes à destination de la Démocratie Communiste de Translavya. Une situation préoccupante qui renforce les tensions dans la région, alors que les tensions pouvaient être considérées comme nulles. La stratégie de la Loduarie Communiste d'armer la voisine communiste de la République Translavique peut s'expliquer en partie par la nécessité absolue de la Loduarie Communiste d'évacuer du matériel de son parc militaire qui est devenu trop important pour maintenir une maintenance efficace. De plus, le parc militaire de la Loduarie Communiste ne répond pas aux attentes militaires d'un affrontement avec le Royaume de Teyla. Les frontières étant dans des zones montagneuses, la Loduarie Communiste aurait dû privilégier l'aviation. Peut-être est-ce un signe que la Loduarie Communiste ne cherche plus à intimider le Royaume de Teyla mais se concentre sur d'autres nations comme la République d'Antares.

Les actes de la Loduarie Communiste concernant la Démocratie Communiste de Translavya afin de faire changer les dynamiques économiques, militaires et diplomatiques ne sont pas les seuls actes préoccupants pour la sécurité des partenaires de l'Organisation des Nations Démocratiques. En outre, la participation de la Loduarie Communiste à ce qui ressemble de plus en plus à un coup d'État à Valinor reste préoccupante pour le cadre sécuritaire de la République Fédérale de Tanska. Le coup d'État et le déploiement d'une partie des forces armées loduariennes, dont la composition exacte reste à observer, doivent très certainement, selon la Loduarie, permettre une multiplication des fronts possibles. La Loduarie Communiste doit espérer qu'à travers ce coup d'État, les partenaires de l'Organisation des Nations Démocratiques redéploient les forces sur le territoire teylais à la métropole tanskienne. Si tel est l'objectif de la Loduarie, la Loduarie n'a pas intégré que l'Organisation des Nations Démocratiques peut garder le déploiement actuel au Royaume de Teyla, en République Translavique et fournir un déploiement important en Tanska, lui permettant d'assurer la défense de la République Fédérale de Tanska.

Les services du renseignement de Sa Majesté, à travers cette présente note, préconisent aux autorités teylaises des dons d'armements au fur et à mesure que le matériel militaire teylais s'améliore en niveau technologique, permettant de renforcer ses capacités face à la Loduarie Communiste. Afin d'accélérer le processus lent, le Royaume de Teyla peut opérer des achats massifs soit à destination de la République Translavique, qui seront transmis sous la forme de don, soit encore des achats à destination propre du Royaume de Teyla dans le but de remplacer le matériel vétuste. Les autorités du Royaume de Teyla devront s'assurer que les dons de matériel militaire ne réduiront pas les capacités militaires teylaises à des niveaux dangereux. Comme le montre l'annexe 1, bien que le Royaume de Teyla reste supérieur dans ses capacités technologiques, la Loduarie Communiste a fait le choix de la masse militaire avec un niveau des équipements moyens. Pour plusieurs raisons le Royaume de Teyla à plusieurs retards importants en nombre de matériel vis-à-vis de la Loduarie Communiste.

La discussion d'un accord de sécurité global et de renseignement avec la République Translavique devient un impératif au regard des actions loduariennes. Bien que nous pensions que les transferts d'armements ne sont pas faits dans l'optique d'un déclenchement du conflit par la Loduarie Communiste ou la Démocratie Communiste de Translavya, mais simplement pour disperser les déploiements du Royaume de Teyla et de ses partenaires pour soulager la pression exercée sur la Loduarie Communiste, nous devons tout de même assurer une protection dans l'éventualité où nous sommes dans l'erreur. Dans cette optique, il est recommandé d'intensifier les échanges de renseignements entre la République Translavique et le Royaume de Teyla afin d'améliorer la capacité d'anticipation des menaces loduariennes. Cette coopération bilatérale, qui peut être amenée à se développer avec les autres partenaires de l'Organisation des Nations Démocratiques, doit permettre la surveillance des flux d'armements et de troupes en direction de la Démocratie Communiste de Translavya.

De plus, afin d'assurer une marge de manœuvre confortable à la République Translavique sur sa voisine communiste, cette coopération doit aboutir à des actions d'espionnage et de déstabilisation, à l'image des actions estaliennes en Kartvélie, pour gêner le développement de la Démocratie Communiste de Translavya ou encore entraver les capacités économiques et militaires de la nation communiste. Si la République Translavique y adjoint son accord, alors les actions entreprises doivent être l’infiltration des structures décisionnelles et militaires afin d'enclencher une perturbation des décisions dans les situations de crise à l'encontre de la République Translavique et le sabotage d'infrastructures stratégiques visant à amoindrir les effets de la force militaire de la Démocratie Communiste de Translavya. La Loduarie Communiste souhaitant ouvrir de nouveaux fronts, en augmentant la pression sur les membres de l'Organisation des Nations Démocratiques et ses partenaires, peut échouer dans sa mission si une pression contrôlée est mise sur la Loduarie Communiste et la Démocratie Communiste de Translavya.

L'entrée de la République Translavique doit être un débat mené au sein de toutes les entités précédemment citées. Le Gouvernement de Sa Majesté doit prendre en compte l'aura militaire et la puissance militaire qu'est l'Organisation des Nations Démocratiques. À l'évidence, l'actuelle République Translavique aurait son cadre sécuritaire préservé si elle évolue dans l'Organisation des Nations Démocratiques. Le scénario est similaire à celui d'avant deux mille douze pour le Royaume de Teyla. Face à la menace loduarienne, le Royaume de Teyla a dû s'adapter et évoluer dans le cadre d'une organisation internationale/supranationale pour assurer sa sécurité. Un choix qui a permis au Royaume de Teyla d'éviter la guerre avec la Loduarie Communiste. Il convient qu'à moindre échelle, la République Translavique évolue dans la même configuration.

À cette préconisation s'ajoute que le Royaume de Teyla réduise sa présence militaire en République Translavique à moyen terme en plus d'officialiser via un traité sa dite présence militaire. En outre, les oppositions politiques au pouvoir en place, le gouvernement par intérim, appuient sur l'illégitimité de l'Organisation des Nations Démocratiques dont les oppositions pensent qu'elle contrôle le pays. Une officialisation de la présence du Royaume de Teyla et des autres pays rendrait cet argument caduc. Les dons préconisés et l'entrée de la République Translavique dans l'Organisation des Nations Démocratiques préconisée ci-dessus permettraient de maintenir la sécurité de la République face à ses voisins. Nous recommandons au Gouvernement de Sa Majesté de maintenir sur le long terme une présence militaire nécessaire pour soutenir les opérations de renseignements, à travers la présence d'AWACS et d'avions de guerre électronique.

Afin d'observer le comportement de l'Estalie à plus long terme et savoir si les dirigeants ont le même comportement que le Secrétaire général de la Loduarie, nous encourageons les autorités politiques teylaise et translave à exercer des rencontres diplomatiques avec les dirigeants de l'Estalie. Ces rencontres auront pour objectif de cerner l'attitude de l'Estalie vis-à-vis de l'Organisation des Nations Démocratiques et plus spécialement de la République Translavique. En fonction de la rencontre, qui donnera lieu à des débats internes, les services de Renseignement de Sa Majesté proposeront une mise à jour de l'analyse sur l'Estalie. Outre cela, nous proposons une surveillance accrue des actions de l'Estalie pour se prévaloir de tout acte hostile et observer les changements de dynamiques au sein de l'Union Internationale du Communisme et du Socialisme.


Annexe 1 :



Annexe 2 :

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Évaluation des possibilités face à la Loduarie Communiste.
Évaluation de la situation interne et de la gestion des crises loduariennes par le Premier ministre Angel Rojas.

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Présenté par la Direction Extérieure du Renseignement Royal et la Direction Intérieure du Renseignement Royal à Sa Majesté.
Très secret défense - XXXX 2016


Les services du Renseignement ont pour objectif de donner tous les éléments de compréhension aux gouvernants ainsi qu'à Sa Majesté Catherine III. L'établissement d'une note interne à l'égard du souverain, des services du renseignement, sur le Premier ministre ou des ministres en fonction est une habitude nécessaire pour s'assurer de l'intégrité du pays et que les bonnes décisions soient prises. Si les services du Renseignement de Sa Majesté identifient des signes de trouble mental, de stress extrême ou d’attitudes incompatibles avec la stabilité du gouvernement, il est de leur devoir d’alerter Sa Majesté et, selon le contexte, les membres du Gouvernement ayant les accréditations. En outre, à ce titre, la constitution donne des éléments afin de prendre une décision sur l'accès à la présente note sur l'état mental du Premier ministre de Sa Majesté. Dans l'ordre protocolaire, le ministre qui est deuxième doit prendre la tête du Gouvernement si le Premier ministre est dans l'incapacité temporaire ou définitive d'exercer ses fonctions, ce qui lui garanti l'accès aux informations sur le Premier ministre.

Les services du Renseignement veulent alerter sur la personnalité d'Angel Rojas, le Premier ministre actuel du Royaume de Teyla. Après les diverses crises ayant eu lieu avec la Loduarie Communiste, le Premier ministre teylais a adopté un comportement préoccupant, caractérisé par une nervosité accrue, des prises de décisions impulsives et un repli sur lui-même. Lors de son élection en deux mille douze, soit il y a quatre ans, le début du mandat du Premier ministre fut marqué par l'assassinat de Marie et Corentin en territoire loduarien par les autorités loduariennes. Une situation reconnue par lesdites autorités sous couvert d'actions terroristes. La situation a révélé un comportement étrange du Premier ministre. Le Premier ministre semblait absent des décisions majeures qui devaient être prises et tranchées. Les membres du Gouvernement de Sa Majesté se sont retrouvés à devoir innover et prendre des décisions de leur propre initiative, ayant pu réduire la portée de la réponse teylaise.

L'absence du Premier ministre a eu des conséquences graves, comme une altercation importante avec les autorités du Duché de Gallouèse. L'intervention de Sa Majesté auprès du Premier ministre et à travers un communiqué public a permis au Royaume de Teyla de sortir de la situation sans trop de "séquelles". Angel Rojas n'était pas prêt mentalement à subir une telle pression, dès ses débuts, de la part des autorités loduariennes. Nous doutons qu'il s'agissait de l'objectif de la Loduarie Communiste, qui ne connaît pas l'état mental du Premier ministre de Sa Majesté, selon les informations à notre disposition. Les services du Renseignement estiment que cette fragilité initiale d’Angel Rojas face à une crise majeure a laissé des traces profondes sur sa capacité à gouverner efficacement. Loin de s’améliorer avec le temps, son état mental semble s’être détérioré, notamment au fil des tensions successives avec la Loduarie Communiste.

En outre, les services du renseignement estiment que l'actuel Premier ministre a peur de la Loduarie Communiste. Depuis cet événement en deux mille douze, le Premier ministre a ordonné à ses ministres de toujours prendre en considération la Loduarie Communiste lors des rencontres internationales et des décisions importantes à l'échelle nationale. Cette obsession, bien que compréhensible au regard des événements passés, semble toutefois démesurée, limitant la capacité du Royaume de Teyla à s’adapter à d'autres enjeux géopolitiques tout aussi cruciaux. En deux mille treize, le Premier ministre a piqué une crise de colère devant l'état-major au complet en apprenant qu'aucun plan spécial d'évacuation des politiques teylais n'avait été préparé si une attaque loduarienne était lancée. Cette réaction du Premier ministre a jeté un trouble et le doute au sein de l'état-major. Nous avons appris que plusieurs membres de l'état-major doutent des capacités d'Angel Rojas à prendre des décisions fortes concernant la Loduarie Communiste et à diriger le pays si celui-ci était en guerre contre la Loduarie Communiste. Une situation qui contribue à l'affaiblissement du Premier ministre au sein de l'administration qu'il dirige.

Tout au long de l'année deux mille quatorze et l'année dernière, le Premier ministre a eu des problèmes de santé qui peuvent être considérés comme majeurs, mais n'ayant pas fuité publiquement ni à l'intérieur du Gouvernement. Selon nos informations, seuls Pierre Lore et Yasmine Laval sont au courant des problèmes de santé du Premier ministre. Ainsi, le Premier ministre a, depuis deux ans, des troubles du sommeil importants qui se caractérisent par de l'insomnie, créant un cercle vicieux. Outre ces symptômes, le Premier ministre présente des troubles d'humeur et des tremblements de plus en plus fréquents. Des troubles de santé qui semblent de plus en plus visibles au sein du Conseil des ministres. Les symptômes s'amplifient lors des crises avec la Loduarie Communiste uniquement et diminuent durant les périodes de calme sans s'effacer pour autant. Cela démontre que la peur du Premier ministre n'est présente qu'envers la Loduarie Communiste et qu'elle est liée à une potentialité de conflit armé avec celle-ci.

Outre ces considérations, la peur du Premier ministre a eu des conséquences sur les actions à l'encontre de la Loduarie Communiste. Le Premier ministre a toujours freiné les opérations clandestines permettant d'infiltrer la Loduarie Communiste ou encore de saboter des infrastructures loduariennes. Le Premier ministre pense que la Loduarie Communiste pourrait déclencher un conflit armé si cette dernière se retrouve compromise en interne. Bien que nous reconnaissions le risque, nous avons signifié plusieurs fois au Premier ministre que ce risque est infime et qu'il faudrait que les Loduariens se rendent compte des actions teylaises. Sur le plan militaire, le Premier ministre a toujours freiné les actions militaires, même d'interception d'avions ou d'opérations du genre, à l'égard de la Loduarie Communiste. Lorsque ces événements ont eu lieu, il a toujours fallu l'intervention de Sa Majesté Catherine III, des ministres ou des membres importants de l'état-major pour convaincre le Premier ministre de la nécessité des actions militaires.

Les risques par rapport à la situation actuelle sont nombreux. Bien que cela ne soit pas le cas pour l'instant à l'intérieur du Gouvernement, le Premier ministre peut souffrir à terme d'une remise en cause de la part de ses ministres et de son parti politique. Si une telle situation arrive, alors cela pourrait ouvrir une période d'instabilité à un an des prochaines élections. Auquel cas, la Loduarie Communiste pourrait profiter de la situation d'instabilité pour infiltrer des éléments au sein du pouvoir teylais. Dans le cas où le Premier ministre se retrouve affaibli, soit sur la scène intérieure soit à l'extérieur, la Loduarie Communiste aura à cœur de multiplier les actions provocatrices à l'encontre du Royaume de Teyla, une situation non idéale au regard de l'état de santé du Premier ministre.

Compte tenu de la situation, qui représente à terme une menace pour la sécurité nationale et l'intégrité du Royaume de Teyla, dont la responsabilité de protection incombe au souverain selon la Constitution, Sa Majesté pourrait exercer son droit royal et politique de dissoudre l'Assemblée nationale. Dans un rapport datant de deux semaines, la Direction Intérieure du Renseignement Royal estime que le contexte politique profiterait à la droite favorable à la monarchie, bien que la gauche menée par Angel Rojas ait ses chances. Les sondages actuels donnent une légère avance à Angel Rojas et au Mouvement Royaliste et d'Union face au parti Les Royalistes. Toutefois, nous nous inscrivons en faux contre l'analyse de nos collègues. En outre, le contexte de la région de Cacalris, dans laquelle la droite ne peut concurrencer la gauche en raison d'une forte présence de l'extrême-droite anti-loduarienne, nous conduit à prédire la victoire de la gauche dans l'entièreté des circonscriptions de la région. Un sentiment qui est renforcé par la force du Mouvement Royaliste et d'Union dans la région et les récents événements hostiles de la Loduarie qui risquent de renforcer l'extrême-droite au niveau national.

Cette analyse rend la victoire de la droite très improbable sans la conquête de dix à vingt sièges dans la région de Calcaris. Ainsi, le scénario le plus probable en cas d'élection anticipée est la victoire du Mouvement Royaliste et d'Union à travers une majorité relative. Cette situation entraînerait une situation plus ou moins dangereuse. Comme dit précédemment, la Loduarie Communiste cherchera à exploiter les failles qu'elle observe. Une majorité relative témoigne que le Premier ministre en poste, qui sera toujours Angel Rojas, est affaibli. Il convient qu'il vaut mieux que l'actuel Premier ministre soit entouré d'un gouvernement légitime et solide, qui ne peut tomber à tout instant à l'Assemblée nationale. Toutefois, nous reconnaissons une possibilité d'entente entre les partis en cas d'attaque de la Loduarie Communiste.

Néanmoins, la situation n'est pas immédiatement pleinement préoccupante. Le Royaume de Teyla a des institutions et une organisation de l'administration qui font que le Premier ministre n'est pas le seul à prendre les décisions cruciales. Nombre de ses décisions doivent être contresignées par les ministres. Sa Majesté partage le rôle de chef des armées avec le Premier ministre, ce qui enlève un poids important sur les épaules du chef du gouvernement. Outre cela, cela permet d'avoir un chef des armées cohérent et imperturbable en la personne de Sa Majesté si le chef du gouvernement n'est pas en état mental d'assumer ce rôle et inversement.

Le Premier ministre reste entouré par des gens compétents sur tous les sujets. Bien que le Premier ministre s'enferme vis-à-vis de son entourage, il reste à l'écoute de son entourage, de ses conseillers et de l'état-major. Bien que la relation entre le chef de l'État et le chef du gouvernement n'en soit pas idéale, la cheffe d'État a une influence importante sur le chef du gouvernement. En outre, Sa Majesté reste écoutée par le Premier ministre, ce qui permet de relativiser les risques d'instabilité provenant de la Loduarie qui pourrait profiter de la situation si l'état mental du Premier ministre venait aux oreilles des autorités de la Loduarie Communiste.
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Évaluation des possibilités face à la Loduarie Communiste.
Défendre le Royaume de Teyla face aux menaces grandissantes de la Loduarie Communiste.

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Présenté par la Direction Extérieure du Renseignement Royal.
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Analyse du contexte général vis-à-vis de la Loduarie Communiste et des objectifs loduariens :

Le Royaume de Teyla et la Loduarie Communiste évoluent dans un contexte de tension en constante évolution. Les relations entre les deux nations, à la culture différente, sont toujours hostiles, mais la caractéristique principale de la relation est les moments de tension majeurs survenant sans qu'il soit possible de les prédire. Ces pics de crise peuvent être d'origine politique, militaire ou économique et impliquent généralement des démonstrations de force militaire ainsi que des frictions aux frontières. Le récent événement, suite à un transfert d'avions loduariens et sûrement plus, à destination de Valinor constitue la plus flagrante des menaces. Le convoi a emprunté un itinéraire aux frontières du Royaume de Teyla et de la Principauté Catholique de Saint-Alban. L'itinéaire fut considéré comme inquiétant, voir hostile, par le Gouvernement de Sa Majesté et Sa Majesté Catherine III.

Les objectifs de la Loduarie Communiste à travers cette manœuvre sont multiples. À travers la démonstration de force déployée aux frontières du Royaume de Teyla, la Loduarie Communiste et ses autorités démontrent au Royaume de Teyla que la nation communiste est prête à un conflit tant avec le Royaume de Teyla qu'avec l'Organisation des Nations Démocratiques. La démonstration de force relève aussi d'une dynamique intérieure à la politique interne de la Loduarie. En outre, les discours successifs du Secrétaire général révèlent une déclassification de la Loduarie Communiste sur tous les aspects, hormis l'armée. Nous supposons qu'à l'égard de la force armée loduarienne et de l'état de l'économie loduarienne, les autorités loduariennes engagent des moyens financiers conséquents, par rapport à d'autres secteurs comme la Recherche et le Développement, pour maintenir une armée pouvant tenir la dragée haute à chaque armée de l'Organisation des Nations Démocratiques prises individuellement.

L'incident lié au convoi loduarien allant vers Valinor, à travers les paroles des pilotes, renforce le sentiment que la Loduarie Communiste est prête à d'énormes sacrifices pour que le pays puisse maintenir sa survie et son intégrité face à une Organisation des Nations Démocratiques toujours plus dominante face aux nations communistes et notamment l'Union Internationale du Communisme et du Socialisme. Le convoi a emprunté un itinéraire soigneusement étudié, évitant les zones dans lesquelles il aurait pu être directement intercepté tout en restant suffisamment visible pour signaler une volonté de confrontation et qu'il n'avait pas peur de se montrer. La Loduarie Communiste a cherché à créer un fait accompli, forçant les autorités teylaises à prendre des dispositions, qui seront interprétées par le régime communiste comme une augmentation des tensions. La manœuvre de la Loduarie Communiste s'inscrit dans une volonté d'augmenter la pression autour du Gouvernement de Sa Majesté, révélant au passage la compréhension des autorités loduariennes de la politique intérieure teylaise.

L'objectif de la Loduarie Communiste est peut-être plus grand. En outre, si la Loduarie Communiste multiplie les sorties hostiles à l'encontre du Royaume de Teyla et des membres de l'Organisation des Nations Démocratiques, cela s'inscrit dans une stratégie plus large de la Loduarie Communiste visant à fragiliser l'autorité du Gouvernement de Sa Majesté aux yeux de sa propre population et de ses propres alliés. Elle cherche à remettre en cause l'utilité et la légitimité de l'Organisation des Nations Démocratiques auprès de la population teylaise. En projetant ses forces de manière hostile sans craindre de représailles militaires ou diplomatiques, la Loduarie Communiste cherche à tester et mettre en exergue la cohésion du Royaume de Teyla et de ses partenaires. Mais l'actuelle crise a démontré que le Royaume de Teyla et ses partenaires au sein de l'Organisation des Nations Démocratiques et tierces lui sont restés fidèles.

Cohésion entre le Royaume de Teyla et ses partenaires :

L'Organisation des Nations Démocratiques a démontré son efficacité et sa cohésion face aux menaces loduariennes planant sur le Royaume de Teyla et la République Fédérale de Tanska. Les services du renseignement de Sa Majesté n'ont repéré aucun signe inquiétant remettant en cause la venue des États-membres si le Royaume de Teyla venait à déclencher l'article cinq du Traité de Bandarhan. Bien au contraire, nous pensons qu'au regard des discussions ayant eu lieu, la cohésion des membres a été renforcée grâce aux actions de la Loduarie Communiste, alors que les tensions ne font qu'augmenter au fur et à mesure que le rapport de force se creuse en faveur du Royaume de Teyla et de l'Organisation des Nations Démocratiques.

Outre l'Organisation des Nations Démocratiques, le Royaume de Teyla a pu compter sur des partenaires tierces à l'organisation, lui permettant de s'assurer de leur soutien. Le Saint Empire de Karty et la Fédération de Stérus ont répondu présents aux appels de soutien diplomatique du Royaume de Teyla, lui assurant de ne pas être minoritaire face aux nations communistes, dont le Grand-Kah qui a pris la défense assez brutalement de la Loduarie Communiste. Bien que la Loduarie Communiste soit un membre fondateur de l'Union Internationale du Communisme et du Socialisme, les différences de réactions, qui se sont faites timides à l'égard de la Loduarie en dehors d'exceptions, démontrent l'isolement diplomatique de la Loduarie Communiste sur la scène internationale. Un isolement diplomatique qui a conduit le Gouvernement de Sa Majesté à proposer un sommet avec la Loduarie Communiste et les nations qui lui sont frontalières. De plus, dans une missive diplomatique récente, l'Alguarena a assuré son soutien militaire au Royaume de Teyla, si ce dernier venait à être attaqué par la Loduarie Communiste, provoquant un net gain de confiance dans le Gouvernement de Sa Majesté. Une situation qui renforce l'isolement de la Loduarie Communiste. En outre, le Grand-Kah et les nations communistes auront tendance à être fébriles à tout mouvement de soutien militaire à l'encontre de la Loduarie Communiste au regard de la prise de position de l'Alguarena publiquement à travers son vice-président.

Des conflits à venir ? :

Dans ce contexte, l'incident du convoi loduarien peut apparaître comme une vaine tentative désespérée de tester les limites de la patience de l'Organisation des Nations Démocratiques et de ses partenaires. Les menaces de guerre qu'ont insinuées les responsables de la Loduarie Communiste sont à prendre au sérieux, mais les forces combinées déployées et en réserve, tant teylaises que celles de nos alliés, auraient pu permettre une défense sereine du territoire teylais tout en permettant des multiples attaques pénétrantes sur le territoire loduarien. En cas de guerre de la Loduarie Communiste contre l'Organisation des Nations Démocratiques, le conflit armé ne ressemblerait à aucun conflit mené précédemment par la Loduarie Communiste. En outre, il s'agirait du premier conflit où le territoire loduarien serait fragile et pourrait subir des événements importants tels que des invasions ou des pénétrations dans le but d'affaiblir la logistique loduarienne.

La Loduarie Communiste n'est pas la seule nation dans la sphère loduarienne étant aux frontières d'un des membres de l'Organisation des Nations Démocratiques ou partenaire du Royaume de Teyla. La Démocratie Communiste de Translavya et Goïda s'inscrivent dans cette dynamique et ce contexte de multiples fronts armés et de renseignement. Nul ne peut oublier la livraison d'armes de la Loduarie Communiste envers la Démocratie Communiste de Translavya ou encore de Goïda, une avant-base loduarienne au Paltoterra afin d'exercer une pression sur le Duché de Sylva. La multiplication des fronts sur lesquels doivent veiller les acteurs de l'Organisation des Nations Démocratiques reflète la volonté de la Loduarie Communiste de créer des bases avancées dans le monde, afin que tous les pays membres de l'organisation puissent se sentir menacés par la Loduarie Communiste et ses partenaires. En outre, le pouvoir politique loduarien espère qu'à travers Goïda, il pourra mettre une pression sur le Duché de Sylva pour que celui-ci ne se joigne pas à un conflit armé contre la Loduarie Communiste. Le même mécanisme fut répété à l'encontre de la République Translavique à travers la Démocratie Communiste de Translavya.

Toutefois, cette stratégie comporte des risques majeurs pour la Loduarie Communiste. Les efforts logistiques de la Loduarie Communiste sont nombreux à faire, alors que le matériel est dispersé aux quatre coins du globe. Les moyens financiers engagés dans l'armée et la logistique doivent contraindre les autorités loduariennes sur les dépenses d'investissements dans des secteurs économiques qui ne sont pas militaires, pouvant renforcer un sentiment anti-Lorenzo au sein de la population loduarienne, malgré la propagande. L’absence de réaction unifiée de l’Union Internationale du Communisme et du Socialisme face aux tensions actuelles démontre la faible influence de la Loduarie Communiste sur le monde communiste mondial mais aussi eurysien. Ce dernier point constitue une surprise fondamentale, car nous pensions que la Loduarie Communiste restait une nation influente sur le communisme eurysien, notamment à travers les mouvements eurycommunistes.

Il ne fait aucun doute que la Loduarie Communiste s'est préparée depuis de longue date à une confrontation entre la Loduarie et les membres de l'Organisation des Nations Démocratiques et peut-être aussi face aux alliés extérieurs à l'organisation du Royaume de Teyla. Les services du renseignement de Sa Majesté, dans l'éventualité d'un conflit entre les deux entités, préconisent des actions en amont de tout conflit afin de réduire les capacités de résistance de la Loduarie Communiste. Pour éviter une situation risquée à l'avenir, les services du renseignement de Sa Majesté préconisent la mise en place de plusieurs opérations clandestines, afin que le Royaume de Teyla puisse avoir des sources permanentes en Loduarie Communiste, des moyens de bloquer ou de ralentir toute tentative armée loduarienne de traverser la frontière, dans une tentative d'invasion. Les services du renseignement de Sa Majesté préconisent des actions immédiates sur le plan militaire et diplomatique, afin de contrecarrer toute résistance de la Loduarie Communiste en cas de conflit armé. Cet objectif est réalisé dans le but de dissuader la Loduarie Communiste de mener un conflit sur le sol teylais et à l'encontre de l'Organisation des Nations Démocratiques plus globalement.

Recommandations militaires :

Sur le plan militaire, le Royaume de Teyla doit engager des achats d'armements massifs pour engager un processus d'amélioration des équipements tout en pouvant fournir les moyens armés de combat d'un niveau technologique inférieur, sous la forme d'un don, à la République Translavique. Au regard du coût militaire de l'actuelle maintenance de l'armée loduarienne, nous pensons que le pays n'a pas les capacités d'effectuer des achats massifs d'armements. De plus, le Royaume de Teyla peut coupler les achats à une production nationale sur les éléments essentiels pour le maintien de son armée. Nous pensons à la marine nationale et à l'aviation, dont les technologies du Royaume de Teyla permettent la production de matériel teylais de haute technologie sur le sol national.

Recommandations diplomatiques :

Sur le plan diplomatique, nous préconisons au Gouvernement de Sa Majesté de maintenir les programmes actuels et les formes de discussions actuelles au sein de l'Organisation des Nations Démocratiques pour y maintenir la cohésion. Si la Loduarie Communiste se fait plus poussive à l'encontre de l'Organisation des Nations Démocratiques, en accentuant ses manœuvres hostiles, nous encourageons le Gouvernement de Sa Majesté à initier des discussions autour d'une stratégie globale, avec les États membres, portant sur le régime communiste et ses partenaires. De plus, le Royaume de Teyla peut changer le "format Manticore" prévu avec la Loduarie pour le tourner contre la Loduarie Communiste. Le régime communiste s'est fait beaucoup de nations ennemies lors de son histoire récente, ce qui peut permettre à la diplomatie teylaise d'exploiter cette volonté de "vengeance" afin de maintenir un réseau diplomatique de soutien au Royaume de Teyla quoi qu'il advienne.

En outre, les services du renseignements de Sa Majesté pensent avant tout à des nations eurysiennes et non-membres de l'Organisation des Nations Démocratiques. Ainsi, la Clovanie, la République d'Antares, le Saint-Empire de Karty sont les premières nations qui pourraient faire partie d'un format Manticore, dont le but serait de maintenir une unité contre la Loduarie Communiste dans les moments de crise. Si l'ouverture de négociations se fait, à l'initiative de la République Fédérale de Tanska, le Royaume de Teyla devra refuser toute entrée de la Grande République de Velsna qui risque de vouloir défaire les victoires que l'on pourrait obtenir durant les négociations. La Grande République de Velsna, bien que "neutre", ne gagnerait pas à avoir une Organisation des Nations Démocratiques dominante sur le continent eurysien. Selon nos analyses, elle tentera d'amoindrir les pertes de la Loduarie Communiste, comme le démontre la missive diplomatique qui nous fut adressée. Elle cherche déjà à gagner les faveurs des nations communistes, comme l'ex-Valinor.

Nous conseillons vivement au Gouvernement de Sa Majesté d'agir avec prudence et finesse et de surveiller les contacts diplomatiques entre la Grande République et la Loduarie Communiste à l'avenir. Plus largement, l'isolement de la Loduarie Communiste constitue un atout majeur pour le Royaume de Teyla et ses partenaires. Le comportement de Lorenzo et de la diplomatie loduarienne ne permet pas au pays d'entrevoir une solution diplomatique fiable à long terme sur tous les sujets. On y trouve un certain amateurisme et une cacophonie générale au sein de l'appareil d'État loduarien. De plus, au regard du soutien timide des membres de l'Union Internationale du Communisme et du Socialisme, il est probable que la diplomatie loduarienne ait le même comportement hostile vis-à-vis de ses alliés. Ainsi, le pays vit dans la peur permanente d'une trahison ou d'un acte hostile à son encontre. Cet état d'esprit permet à la Loduarie Communiste de rester isolée sur la scène internationale. Le Royaume de Teyla doit entreprendre les actions diplomatiques afin que la situation reste ainsi.

Pour atteindre cet objectif, les services du renseignement de Sa Majesté recommandent d'appuyer auprès des nations du monde, et même auprès du Grand-Kah, les attachements diplomatiques du pays et les failles sociales du pays. La majorité judiciaire du pays est dès la naissance, faisant de la Loduarie Communiste un pays unique au monde sur cette question. Les failles sociales du pays peuvent démontrer la difficulté qu'il aura à construire des liens culturels et diplomatiques avec d'autres nations. Insister sur cela, notamment auprès des nations où le social et la légalité sont importants, reste un point fondamental pour maintenir l'isolement de la Loduarie Communiste. Le Gouvernement de Sa Majesté devra agrandir le réseau diplomatique du Royaume de Teyla et notamment aller voir du côté des nations nationalistes et des démocraties libérales. De plus, si une rivalité s'installe concernant le leadership de la gauche eurysienne entre l'Estalie et la Loduarie ou toute autre nation, le Royaume de Teyla devra jouer de la rivalité.

Recommandations d'opérations de renseignements :
Fascistes dans les montanges, la faille loduarienne ? :

Sur le plan du renseignement et des opérations clandestines, nous avons pointé du doigt précédemment la capacité de l'État loduarien à faire des sacrifices pour sa défense. Il convient qu'en cas de conflit et durant les périodes de crise, il ne revient pas uniquement à l'État de faire des sacrifices, mais aussi à la population. Nous devons réduire cette capacité à faire des sacrifices aussi bien dans les périodes de crise que dans les périodes de conflit, afin de réduire la capacité de résistance de l'État loduarien de manière globale. En outre, nous recommandons des actions de propagande contre le régime loduarien. Sur ce point, il est impératif de mener une guerre informationnelle soutenue, visant à délégitimer les autorités loduariennes aux yeux de leur propre population.

Le conflit entre les fascistes dans les montagnes et les Loduariens communistes, toujours pas résolu, est l'un des arguments que nous pouvons avancer auprès de la population loduarienne. La non-capacité du régime loduarien à résoudre cette résistance armée doit être diffusée auprès de la population pour montrer l'incompétence des autorités en place. Les arguments principaux d'une propagande anti-loduarienne auprès de sa population, pour faire vaciller sa capacité de résistance, doivent tourner autour du fait que le Secrétaire général n'a pas été en capacité de résoudre les problèmes sécuritaires sur son propre sol. Il sera nécessaire d'appuyer sur les conséquences du conflit pour les soldats et les populations locales. Les désertions, les pertes (morts comme blessés) ainsi que des mensonges sur le traitement des soldats partis au front devront faire partie intégrante de notre propagande pour fragiliser le régime en place.

La situation permettra d'infiltrer les organes et les hautes instances de l'État loduarien à travers le conflit toujours pas résolu. En outre, la stratégie du régime ayant échoué, les rancunes doivent être présentes parmi les officiels militaires et politiques du régime. Il convient d’exploiter ces rancunes en favorisant les dissensions internes et en encourageant les rivalités entre les différentes factions du pouvoir. Nous devons identifier les officiers militaires et responsables politiques les plus frustrés par la gestion du conflit et leur faire parvenir des informations visant à exacerber leur mécontentement. Propager des rumeurs qui peuvent être véridiques au regard du contexte, comme des détournements des moyens militaires à des fins personnelles ou la non-prise en compte des rapports, est une nécessité pour exacerber les tensions entre les officiels du régime. De plus, l'augmentation des tensions et cette stratégie devront permettre d'approcher ces officiels frustrés, contre les autorités en place, pour avoir des agents doubles et des informations constantes venant de l'intérieur du régime.

La fragilisation des capacités de la population et de l'État loduarien à faire des sacrifices ne passe pas uniquement par le conflit armé qui se déroule à notre frontière. Elle se poursuit également par une action tant sur le champ politique, économique, militaire et même psychologique. Les capacités de résilience de l'État loduarien reposent en partie sur ces quatre piliers. Les services du renseignement devront éroder ces quatre piliers pour enrayer et compromettre la capacité de résilience et de résistance de tout l'écosystème loduarien. Sur le secteur économique, la défense représentant un pourcentage important de l'économie loduarienne, et pour réduire les risques militaires, il convient de mener des opérations de sabotage sur les usines de production. Cela déstabilisera le régime et renforcera l'immobilisme et l'incompétence du régime si les actes de sabotage réussissent, en plus de réduire les capacités de production de la nation loduarienne. Ce qui permettra d'obtenir des informateurs plus facilement auprès des cercles du pouvoir loduarien.

Sur les sujets strictement économiques, il serait intéressant de mener des opérations de propagande auprès de la population autour de l'accaparement des ressources et de la richesse par l'oligarchie et le pouvoir en place. Ces opérations doivent renforcer le sentiment d'injustice auprès de la population pour que celle-ci ne soit plus prête à se battre pour la survie du pouvoir et du régime en place en Loduarie. La population doit être amenée à une acceptation d'un changement de régime, brutal ou non, à travers toutes ces opérations clandestines autour de la fragilisation de la résilience. À ce titre, les services de Sa Majesté doivent entrer dans une guerre psychologique à l'encontre du pouvoir loduarien, en détournant la population loduarienne du Secrétaire général et de l'administration en place.

Recommandations d'opérations de renseignements :
Supporter un coup d'état ? :

L'intérêt du Royaume de Teyla est que la Loduarie Communiste, sur le court et moyen terme, continue ses politiques actuelles, justifiant l'Organisation des Nations Démocratiques auprès des populations et opinions publiques des États-membres. Sur le long terme, afin que la paix soit préservée, ce qui est l'objectif premier, il faut que le régime en place s'adoucisse à notre encontre. Pour ce faire, le meilleur moyen est de changer le régime en place ou du moins la personne contrôlant ce régime. Dans le système actuel, la personne contrôlant le régime en place n'est ni plus ni moins que le chef d'État, soit le Secrétaire général. Les Services du renseignement de Sa Majesté doivent trouver un candidat manipulable et qui ne voit pas le Royaume de Teyla comme la première des menaces et qui pourrait envisager une politique de la détente à notre encontre. Quant à savoir si cette personne cherche à déléguer les tâches ou non, cela reste un élément encore en réflexion au sein de la Direction Extérieure du Renseignement Royal.

L'actuel Secrétaire général n'est pas un homme qui aime déléguer les tâches, ce qui a créé un système hiérarchique extrêmement centralisé et rigide, où toute décision d’importance passe par lui. Ainsi, l'homme qui devra être choisi devra être une personne qui peut prétendre à une légitimité dans la succession et qui ne veut pas changer le régime en place. Les élites politiques, militaires et même économiques ne permettront pas cela. L'homme devra s'engager dans des réformes majeures pour changer le pays à terme avec l'aide du Royaume de Teyla et de l'Organisation des Nations Démocratiques pour créer une dépendance vis-à-vis de l'Occident. Mais en aucun cas ces changements ne devront être brutaux, sous peine que l'appareil loduarien en place fasse un coup d'État.

Toutefois, cette opération n'est pas recommandée pleinement par la Direction Extérieure du Renseignement Royal dans le contexte actuel. Nous estimons que les facteurs ne sont pas réunis pour un coup d'État, même soutenu depuis l'étranger, en Loduarie Communiste. La mainmise du pouvoir central, comprendre le Secrétaire général, paraît totale à l'heure où nous écrivons cette note. Une telle opération n'aurait pour conséquence que l'échec dans le contexte actuel. Cette opération n'est possible qu'en cas de nombreuses opérations préalables qui fragiliseraient le pouvoir en place, le rendraient aveugle et mettraient en avant l'homme que le Gouvernement de Sa Majesté voudra mettre au pouvoir.

Recommandations d'opérations de renseignements :
Destructions d'éléments stratégiques :

Pour revenir à notre préoccupation, à savoir réduire la capacité de résilience de la Loduarie Communiste en cas de conflit, la Direction Extérieure du Renseignement Royal préconise plusieurs opérations moyennes et majeures afin d'assurer au Royaume de Teyla une victoire. Pour rappel, ces opérations s'adaptent à la demande politique, que le Royaume de Teyla ne déclenchera aucune guerre à l'encontre de la Loduarie Communiste. Ainsi, la responsabilité de la guerre reviendra à la Loduarie Communiste ou à l'un de ses partenaires.

Les premières opérations de préparation, couplées à des informateurs au sein du régime, seraient de poser des charges sur les infrastructures à la frontière teylo-loduarienne dans les territoires loduariens pour couper la logistique, rendre le déplacement de troupes très compliqué dans la région montagneuse et ralentir toutes arrivées de renforts. Ces éléments étant à la frontière teylo-loduarienne, les premiers coupables désignés seront le Royaume de Teyla, ce qui n'est pas très important si la Loduarie Communiste déclare la guerre. Toutefois, nous pouvons jouer des fascistes qui combattent le régime loduarien en place, en faisant une opération sous faux drapeau afin que le régime loduarien croie qu'il devra se battre sur la scène interne tout en combattant le Royaume de Teyla, détournant des ressources du combat avec les forces teylaises.

Ainsi, la destruction des ponts clés, des routes clés, des voies de chemin de fer clés permettra de ralentir toutes opérations militaires offensives loduariennes à l'encontre du Royaume de Teyla. De plus, ces actions, couplées à moyen terme à un ciblage des lignes à haute tension et des transformateurs utilisés par les industries de la défense loduarienne, permettront d'entamer de manière importante la production militaire loduarienne. Toutefois, au regard des conséquences possibles sur la scène internationale, ces opérations devront être décidées avec nos partenaires de l'Organisation des Nations Démocratiques. Cependant, les services du renseignement de Sa Majesté préconisent au gouvernement de commencer les préparatifs et l'évaluation des différentes cibles pour un ciblage efficace.

L'une des solutions les plus radicales et la plus risquée, si le conflit est déclenché, est de transmettre une ambiance de chaos dans toute la Loduarie. Que ce soit à Lyonnars ou dans la ruralité du pays, pour que les forces de sécurité du pays ne soient pas concentrées à la frontière teylaise, mais bien dispersées dans tout le pays. Outre cette conséquence bienvenue, la solution proposée aura pour autre conséquence d'affaiblir la capacité de réaction immédiate des autorités loduariennes et de réduire les capacités de commandement militaire loduarien sur un temps long jusqu'à ce qu'un successeur soit trouvé.

La proposition n'est nulle autre que l'infiltration de matériel et de troupes teylaises en territoire loduarien et les rendre dormants. Si la Loduarie Communiste enclenche un conflit militaire contre le Royaume de Teyla, le but de ces agents sera de capturer vivant ou mort le Secrétaire général de la Loduarie Communiste afin de créer une situation de chaos, comme précédemment dit. Une telle opération sera vue comme une escalade importante dans le conflit et créera des réactions hostiles au Royaume de Teyla sur la scène internationale, mais si l'opération réussit, elle aura le mérite de permettre une victoire militaire sur le court et moyen terme sur le terrain. Concernant la population loduarienne, elle sera à court terme ressoudée autour du successeur de l'actuel chef d'État, mais à moyen terme, notamment si sur le terrain la Loduarie enchaîne les défaites, elle fera de plus en plus entendre sa voix pour la paix, quel que soit le type de paix. Les élites loduariennes réagiront sûrement de la même manière, bien que la demande de paix pourra se faire plus rapidement. C'est là une proposition qui devra être faite dès les débuts de la guerre pour que l'opération réussisse.
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Évaluation de la situation avec la Loduarie Communiste
Et si la Loduarie Communiste s'écroulait ? Partie I

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Présenté par la Direction Extérieure du Renseignement Royal.
Très secret défense - XXXX 2016


Depuis plusieurs jours, des sources internes à la Loduarie Communiste et des espions teylais alertent les Services de Renseignement de Sa Majesté sur des signaux internes à la Loduarie Communiste alarmants. En outre, selon ces diverses sources, y compris les sources médiatiques et les réseaux sociaux, la Loduarie Communiste arriverait à la fin d'un cycle de prospérité et le régime en place aurait du mal à maintenir son prestige et son aura. Les tensions internes montent à un rythme inquiétant, alimentées par des dissensions parmi les officiels et les hauts cadres du régime communiste.

Le Royaume de Teyla avait anticipé cette chute du régime loduarien dès lors que l'Organisation des Nations Démocratiques a pris l'ascendant sur le régime communiste. Nous estimons cette prise de l'ascendant autour de l'année deux mille treize et au plus tard durant l'année deux mille quatorze. Malgré les déploiements à l'étranger de l'Armée Teylaise, grâce aux frontières naturelles, le Royaume de Teyla a les moyens de contenir toutes attaques loduariennes sur le sol teylais. La domination teylaise dans les airs n'est plus à prouver, une chose nécessaire pour défendre en montagne. De plus, le Royaume de Teyla pourra compter sur ses partenaires de l'Organisation des Nations Démocratiques, le Saint-Empire de Karty ou encore la Fédération de Stérus.

Économiquement, l'ascendant du Royaume de Teyla est factuel depuis les années deux mille treize et ne fait que s'accroître avec le temps. Une situation favorable pour le Royaume de Teyla, lui assurant une capacité de production militaire qui lui a permis de rattraper son retard sur le régime communiste, depuis les premiers actes hostiles de la Loduarie Communiste en deux mille onze, mais surtout l'assassinat de Corentin et Marie en deux mille douze dans des conditions floues. En deux mille quatorze, ce fut au tour du Duché de Sylva et de la République Fédérale de Tanska de dépasser économiquement la Loduarie Communiste, permettant à l'Organisation des Nations Démocratiques de s'assurer une domination économique sur la nation communiste. En outre, les derniers rapports économiques soulignent que la Loduarie Communiste est désormais incapable de soutenir une croissance stable. Le pays a connu une stagnation économique persistante ne lui permettant pas de rattraper son retard sur la République Fédérale ou encore le Duché de Sylva. De plus, l'Empire du Nord a récemment dépassé économiquement la Loduarie Communiste.

Cette situation de domination commune grâce à l'Organisation des Nations Démocratiques et les réactions toujours plus hostiles de la Loduarie Communiste, couplée à des autorités loduariennes incapables de faire les réformes nécessaires, démontrait que la Loduarie Communiste risquait de s'effondrer. Elle pouvait s'effondrer par un affrontement militaire, le pire scénario, ou alors d'elle-même, couplée à des efforts diplomatiques pour maintenir son isolement.

Le Premier ministre Angel Rojas, face à la situation, a ordonné aux membres du gouvernement de ne pas quitter Manticore dans les prochains jours, afin de pouvoir réagir à tous événements se passant en Loduarie Communiste ou étant en lien avec la Loduarie Communiste. Nous avons signifié que si le régime loduarien se retrouvait dans une situation très compliquée, y compris proche de la chute, nous pouvons difficilement anticiper les actions de ce dernier pour assurer sa survie. Le déclenchement d'un conflit armé par le Secrétaire général, y compris contre le Royaume de Teyla et donc l'Organisation des Nations Démocratiques, n'est pas à exclure, bien que nous pensions que ce risque soit faible si le pouvoir est au pied du mur.

En conséquence, le risque n'étant pas exclu, le Premier ministre a exigé que l'armée teylaise soit en alerte permanente et maximale durant les prochaines soixante-douze heures, une durée qui pourra être étendue selon les mots du Premier ministre de Sa Majesté. Plusieurs plans d'urgence ont été activés par le Premier ministre concernant les forces de sécurité et les secteurs médicaux afin que tout le personnel soit rappelé dans les prochaines quarante-huit heures.

Le Royaume de Teyla a la majorité de ses forces, tant de renseignements, militaires que diplomatiques, tournées vers la Loduarie Communiste. Les jours prochains seront cruciaux selon un bon nombre d'analystes par rapport à la Loduarie Communiste. La chute de la Loduarie Communiste peut, en effet, prendre différentes formes, de l'effondrement du régime à une transition de pouvoir plus ou moins radicale. Les services de renseignement de Sa Majesté doivent se poser la question suivante : si la Loduarie venait à s'effondrer, que faire ?

Le premier scénario, et celui qui est le plus inquiétant, est le durcissement du régime. Soit parce que, face à la situation préoccupante, le pouvoir en place estime que seul un durcissement du régime loduarien lui permettra de survivre. Ce scénario peut arriver après un coup d'État raté ou encore si un changement d'homme à la tête du régime a lieu. Si une telle situation a lieu, alors nous estimons que le risque de guerre entre le Royaume de Teyla et la Loduarie Communiste sera très élevé. En outre, si le régime loduarien se durcit, le Gouvernement de Sa Majesté n'aura d'autre choix que de mettre en place des sanctions économiques à la Loduarie Communiste et peut-être prendre des décisions militaires radicales, comme l'interdiction de zone unilatéralement à l'aviation loduarienne pour prévenir un conflit armé.

Au regard du fonctionnement de l'Organisation des Nations Démocratiques et de la présence de Caratrad, les mesures teylaise seront suivies par une partie de l'organisation, voire tous les États-membres, en faisant une décision officielle de l'Organisation des Nations Démocratiques. Une telle situation ne fera qu'accroître les problèmes internes au sein de la Loduarie Communiste et mettra le pouvoir au pied du mur. Ce dernier aura l'obligation, pour survivre, d'augmenter la pression et de se tourner vers des ennemis de l'extérieur pour obtenir le soutien ou la passivité de la population. L'ennemi extérieur le plus évident est le Royaume de Teyla ou encore l'Organisation des Nations Démocratiques. Durant ces discours télévisés, le Secrétaire général visait explicitement l'Organisation des Nations Démocratiques au lieu d'États membres spécifiques. La Loduarie Communiste ne se considère pas en compétition contre le Royaume de Teyla mais bel et bien contre l'Organisation des Nations Démocratiques.

Dans ce scénario, la diplomatie risque d'être abandonnée tant par la Loduarie Communiste que par les membres de l'Organisation des Nations Démocratiques. Le rapport de force étant favorable à cette dernière, elle aura à cœur d'accentuer le rapport de force en multipliant les provocations raisonnables à l'égard du nouveau pouvoir loduarien, afin de tester sa solidité. Le risque d'accident, se transformant en conflit ouvert, sera un vrai risque pour la paix et la stabilité régionale. Le Gouvernement de Sa Majesté doit continuer et devra accélérer les mesures prises pour faire face à un conflit de haute intensité sur le sol teylais et loduarien.

Le second scénario est celui d'une démocratisation de la Loduarie Communiste, à travers le changement de la personne servant de Secrétaire général. Cette hypothèse reste peu probable. Les hauts cadres et officiels du régime semblent rester attachés à un pouvoir vertical et autoritaire. Ainsi, si la personne au pouvoir souhaite aller vers une démocratisation du régime, elle fera face à de nombreuses oppositions en interne, pouvant aller jusqu'à la tentative d'assassinat. Toutefois, si la personne arrive à rester au pouvoir tout en maintenant une relative stabilité, nous estimons que les réformes seront longues à mettre en place tout en manquant d'ambition.

La démocratisation de la Loduarie Communiste passera plus par la diplomatie et les relations internationales que par la scène internationale. En outre, le premier objectif de la personne, afin de ne pas devoir se battre sur un double front, sera d'obtenir une relative accalmie dans l'hostilité avec les membres de l'Organisation des Nations Démocratiques. En fonction des demandes loduariennes, nous proposons l'acceptation des demandes si elles sont raisonnables. Les ressources du Royaume de Teyla, militaires comme de renseignement, ne peuvent être tournées vers la Loduarie Communiste à l'infini alors que de nouvelles menaces se développent en Eurysie et dans le globe. Plus encore, si l'Organisation des Nations Démocratiques offre une victoire au nouveau Secrétaire général, alors sa position à l'intérieur de la Loduarie Communiste sera renforcée. Toutefois, cette analyse doit être prudente. La détestation du Royaume de Teyla par l'ensemble des élites loduariennes semble ancrée. La volonté de négociation avec nous pourrait être vue comme une faiblesse, une trop grande faiblesse de la part des élites loduariennes.

Les négociations avec le Royaume de Teyla pourraient être perçues comme une forme de capitulation, alimentant ainsi les tensions et les divisions internes. La volonté de dialoguer avec l’Organisation des Nations Démocratiques pourrait être vue comme une compromission, mettant à mal l’autorité du dirigeant au sein de la Loduarie Communiste. Il est important de maintenir une approche prudente face à cette hypothèse de démocratisation. Les résistances internes à la Loduarie Communiste sont profondes, et toute tentative de réforme, même douce, pourrait échouer. Le processus de démocratisation serait extrêmement fragile et exposé à des risques considérables.

En outre, une démocratisation du régime ne veut pas forcément dire la fin des hostilités entre le Royaume de Teyla et la Loduarie Communiste pour les raisons précédemment énoncées. Mais aussi par la réalité géographique. La Loduarie Communiste reste toujours séparée en deux territoires, que le pouvoir voudra très certainement relier. Les conséquences seront des tensions entre la République d'Antares et la Loduarie. Le Royaume de Teyla n'a aucun intérêt à abandonner la République d'Antares face à une Loduarie démocratisée. Outre ces considérations, les points chauds, à savoir la Démocratie Communiste de Translavya et l'assassinat de Marie et Corentin, resteront. Des obstacles difficiles à surmonter pour mettre fin aux hostilités.

Sur le plan diplomatique, le Secrétaire général aura à cœur, très certainement, de maintenir les positions de la Loduarie au sein de la Démocratie Communiste de Translavya afin d'y maintenir une réelle menace sur les nations de l'Organisation des Nations Démocratiques ayant des territoires dans la région. Le point le plus crucial sera l'évolution de la Loduarie Communiste avec l'Internationale Libertaire, avec le Grand-Kah, et l'évolution donnée à l'Union Internationale du Communisme et du Socialisme. L'Union Internationale du Communisme et du Socialisme suivra-t-elle une démocratisation de ses membres comme Valinor, si la Loduarie se démocratise ? Vu l'hétérogénéité des membres, il est peu probable qu'une dynamique générale soit observée, mais seulement des dynamiques propres à chacune des nations et des partis membres. Le P.E.V, le parti le plus influent de l'organisation, devra être observé de près pour son évolution. Ce parti aura sans doute vocation à défendre l'héritage de l'actuel Secrétaire général.

Si la démocratisation de la Loduarie a lieu, on peut prédire que les autorités loduariennes voudront se rapprocher du Grand-Kah et, implicitement ou explicitement, de l'Internationale Libertaire pour assurer la sécurité de la Loduarie. Le Grand-Kah aura vocation à répondre à l'appel pour sécuriser le plus vite possible la Loduarie Communiste auprès d'autres démocraties et notamment les démocraties libérales. En effet, nous ne voyons pas un scénario dans lequel le Grand-Kah acceptera une démocratie libérale en Loduarie. Le Grand-Kah cherchera à influencer le pouvoir pour que ce dernier se dirige vers la démocratie directe et le communalisme. À terme, l'objectif du Grand-Kah sera peut-être l'intégration de la Loduarie Communiste au sein de la Confédération kah-tanaise, même si ce scénario reste très peu probable.

Un objectif contraire aux volontés du Royaume de Teyla. Toutefois, si un rapprochement entre la Loduarie Communiste et le Grand-Kah arrive, nous ne pensons pas que cela soit une mauvaise nouvelle pour la sécurité du Royaume, bien au contraire. Le Grand-Kah a une approche de la diplomatie bien plus rationnelle et beaucoup moins conflictuelle comparée à l'actuelle politique internationale des autorités loduariennes. Nous entretenons de bonnes relations avec le Grand-Kah, ce qui pourrait aussi être le cas avec une Loduarie Communaliste. Bien que cette hypothèse reste très improbable et dépendra des décisions du Gouvernement de Sa Majesté.

Ce troisième scénario, bien que moins probable que le premier, n’est pas à exclure. Il correspond à une situation où l’État central loduarien s’effondre, soit à cause d’une crise économique et sociale majeure, soit sous l’effet de divisions internes irréconciliables entre différentes factions du pouvoir. Cet effondrement pourrait mener à un morcellement du territoire en plusieurs entités distinctes, certaines cherchant l’indépendance, d’autres tentant de restaurer un ordre centralisé ou fédéral sous une nouvelle forme. Les causes de l'effondrement de la Loduarie Communiste, s'il a lieu, décideront de la suite des événements et de la forme de l'État ou des États naissants après les événements qui seront tragiques quoi qu'il arrive.

Toutefois, les conséquences, quel que soit le scénario de l'effondrement, auront des similitudes que nous pouvons prévoir. En outre, nous pouvons prévoir des mouvements migratoires importants. Les populations les plus proches des frontières, face à une situation chaotique, auront vocation à se diriger vers la République d'Antares, le Duché de Gallouèse ou encore le Royaume de Teyla et la Clovanie. Les populations à l'intérieur des terres auront également vocation à cette migration, qui se fera dans un laps de temps sans doute tout aussi bref. Les flux migratoires qui découleraient de l'effondrement de la Loduarie Communiste représenteraient un défi humanitaire et sécuritaire majeur pour la région entière.

Face à la situation, nous préconisons au Gouvernement de Sa Majesté d'ordonner le déploiement de forces de sécurité importantes tout le long de la frontière teylo-loduarienne, si le régime loduarien venait à s'effondrer. Nous recommandons de réunir le matériel et les hommes nécessaires à la construction de camps temporaires à la frontière, permettant de loger les migrants et de permettre des premières filtrations. Si l'État loduarien s'effondre, il ne sera pas difficile de raccompagner les migrants indésirables aux frontières. Mais nous pensons que le Gouvernement de Sa Majesté s'opposera à cette recommandation. Il reviendra aux forces de sécurité d'établir un cordon sanitaire et de se préparer à toute entrée sur l'ex-territoire loduarien pour raccompagner les personnes indésirables ou stabiliser la région et les flux migratoires.

Cependant, toute intervention militaire, même si l'État loduarien n'existe plus sous sa forme actuelle, devra se faire en dernier recours et devra être prudente dans son objectif. Les États, les factions locales auront vocation à résister à l'armée teylaise. En outre, les stocks de l'armée loduarienne tomberont sans doute dans les mains de ces factions, rendant la tâche difficile à l'armée teylaise, surtout si ces factions sont épaulées par des mercenaires étrangers ou encore des militaires loduariens, sachant se servir du matériel. À ce titre, si une mission d'infiltration ou d'invasion doit être entamée par l'Armée Teylaise, le but de cette dernière doit être uniquement l'établissement d'une zone tampon sans combat, permettant l'arrêt des flux migratoires et l'établissement de camps dans cette zone tampon.

Comme sous-entendu dans les paragraphes précédemment, une telle situation pourrait aboutir à une situation de guerre civile entre les différents États ou factions. Si la situation dérive vers une guerre civile, c'est le pire scénario parmi les scénarios de l'effondrement du régime loduarien. Mais c'est aussi le plus probable. La stabilité régionale sera fortement perturbée par la guerre civile et le Royaume de Teyla devra s'assurer, quitte à émettre des blocus, qu'aucun acteur étranger ne s'immisce dans la guerre civile loduarienne, sous peine de voir la situation empirer.

Le chaos qui suivra l’effondrement de la Loduarie Communiste créera un vide sécuritaire que des groupes terroristes et criminels tenteront d’exploiter. L’absence d’autorité centrale et la prolifération des armes constitueront un terrain propice à l’émergence de réseaux clandestins cherchant à établir des bases de recrutement, de formation et des lieux d'où partiront les actes criminels. Ces bases pourront être le point de départ de réseaux clandestins et criminels qui chercheront à s'infiltrer dans les États alentours, pour faire passer de la drogue, des trafics d'êtres humains, etc.

Si une telle situation se produit, les services de renseignement de Sa Majesté devront monter des opérations d'infiltration de grande ampleur afin de couper les têtes des organisations et poursuivre en justice les criminels ou les éliminer si la situation le demande et si le Gouvernement de Sa Majesté donne l'autorisation. La surveillance des armes loduariennes sera une composante nécessaire pour s'assurer de la faiblesse des groupes hostiles et des factions fortement hostiles au Royaume de Teyla.

Face à l'incertitude de la situation, nous recommandons au Gouvernement de Sa Majesté d'enclencher le rapatriement dans les plus brefs délais des ressortissants teylais en Loduarie Communiste.

Les services de renseignement de Sa Majesté feront de plus amples analyses en fonction de l'évolution de la situation.
18012
Évaluation de la situation avec la Loduarie Communiste
Et si la Loduarie Communiste s'écroulait ? Partie II

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Présenté par la Direction Extérieure du Renseignement Royal.
Très secret défense - XXXX 2016


Comme décrété dans une précédente note, la Loduarie Communiste fait face à des contraintes jamais aperçues auparavant par les services du renseignement de Sa Majesté. Ces contraintes sont telles qu'elles alertent nos espions au sein de la Loduarie Communiste. Bien que peu nombreux et n'étant pas dans les hauts cercles de pouvoir, le sentiment actuel en Loduarie Communiste paraît fragile, faisant poser la question d'une fragilisation du pouvoir loduarien. Outre que la chute de la Loduarie Communiste ne semble pas être pour tout de suite, elle peut se passer dans les prochaines années, peut-être même l'année prochaine, sous l'effet de la contrainte diplomatique et lié à d'autres contraintes, l'effondrement du régime loduarien. Dans une précédente note, nous nous sommes posé la question des possibilités du type d'effondrement ou chute qui pourrait toucher la Loduarie Communiste, si une telle chose venait à arriver.

Dans la présente note, nous tenterons d'analyser les conséquences que cela aurait sur les déploiements teylais à l'étranger et la répartition des ressources tant militaires que du renseignement envers les autres nations. De plus, nous tenterons de prédire les conséquences diplomatiques ainsi que d'émettre des préconisations, bien que celles-ci seront à revoir si le contexte international aura évolué depuis la présente note.

La Grande République de Velsna est la première nation à laquelle nous pensons quand on évoque l'effondrement de la Loduarie Communiste. En outre, sur la question de l'effondrement de la Loduarie Communiste, c'est sans aucun doute la nation sur laquelle pèsera le plus indirectement une telle situation. L'Organisation des Nations Démocratiques et ses moyens militaires comme diplomatiques sont tournés majoritairement vers la Loduarie Communiste et ses partenaires comme Valinor ou encore la Démocratie Communiste de Translavya. Si l'État central loduarien venait à disparaître, l'Organisation des Nations Démocratiques n'aurait qu'à détourner ses ressources uniquement vers la Démocratie Communiste de Translavya. Or, cette dernière demande beaucoup moins de moyens devant être déployés pour faire face à la menace que la Loduarie Communiste. Ainsi, le Royaume de Teyla en premier lieu et d'autres nations de l'Organisation des Nations Démocratiques auront d'importants moyens militaires, politiques et diplomatiques à redéployer.

La diplomatie actuelle du Royaume de Teyla est concentrée avant tout sur la Loduarie Communiste. Le Gouvernement de Sa Majesté, bien conscient que la Loduarie Communiste ne constitue plus une menace majeure, garde des moyens militaires importants déployés face à la Loduarie Communiste. Sans entrer dans le détail, le déploiement actuel de l'armée teylaise à la frontière teylo-loduarienne est conséquent et est constitué des meilleurs équipements et effectifs en possession de l'armée teylaise. Les autorités politiques de la Grande République sont bien conscientes de cette réalité militaire et stratégique du Royaume de Teyla et de l'Organisation des Nations Démocratiques. Cette obligation tend à améliorer les capacités d'investissement dans les secteurs du renseignement et militaires des États-membres, mais permet à des nations eurysiennes de voir l'Organisation des Nations Démocratiques détourner le regard de certaines pratiques, car les États-membres sont concentrés justement sur la Loduarie Communiste.

De manière plus globale, la chute de la Loduarie Communiste et de son État central entraînerait une recomposition géopolitique majeure en Eurysie de l'Ouest et sûrement mondiale. Certaines puissances, notamment la Grande République de Velsna, pourraient chercher à étendre leur influence sur l’ancienne zone d’influence loduarienne, ce qui nécessitera une vigilance accrue de la part des services du renseignement de Sa Majesté et du Gouvernement de Sa Majesté. Le Gouvernement de Sa Majesté devra veiller à ce qu'aucune arme provenant des stocks de l'armée loduarienne ne termine au sein de l'armée velsnienne, venant renforcer ses capacités. De plus, la Grande République de Velsna mènera sans doute des opérations de déstabilisation depuis le territoire déchu de la Loduarie Communiste, sur le Royaume de Teyla. Comme nous l'avons dit dans la précédente partie, les risques de flux migratoires, de conflit et de guerre civile sont très importants venant de ces territoires. La Grande République de Velsna pourra mener des opérations pour accentuer ces risques, les flux migratoires pour engager une pression toujours plus importante sur le Royaume de Teyla.

L'attitude qui est attendue de la Grande République de Velsna est un rapprochement à court terme, déjà entamé, avec l'Organisation des Nations Démocratiques et les États-membres de l'Organisation des Nations Démocratiques afin que la Grande République de Velsna garde ses acquis et ne soit pas perturbée dans le dossier achosien, un dossier très à cœur pour la Grande République de Velsna. En outre, la Grande République de Velsna est obnubilée par Achos depuis la nuit des temps, une situation qui perdure encore aujourd'hui. Le Royaume de Teyla a pu en faire l'expérience lorsqu'il a vendu des chars à la Sérénissime République d'Achos. Le Gouvernement de Sa Majesté est resté ferme avec la Grande République de Velsna, concédant uniquement une enquête sur les agissements et liens de l'AIAN avec le Gouvernement achosien.

Plus récemment, la rencontre de l'Ambassadeur plénipotentiaire des quatre républiques, Jean-Baptiste Monaldo, avec des officiels velsniens a démontré la "passion" de la Grande République pour Achos. En outre, la Grande République de Velsna a insisté auprès de l'ambassadeur pour que le Royaume de Teyla reste neutre dans ses actions vis-à-vis de l'Achosie, une situation qui démontre, selon les Services du renseignement, que la Grande République de Velsna prépare un conflit avec l'Achosie ou craint que l'Achosie attaque la Grande République. Bien que concrètement, nous pensions que dans le contexte actuel aucune des deux nations n'a envie de déclencher un conflit armé, il se pourrait que les différents événements démontrent une peur des Achosiens par les Velsniens. La Grande République de Velsna a envoyé une missive diplomatique pour mettre par écrit l'accord verbal qui a découlé de la rencontre où était présent Jean-Baptiste Monaldo. La Grande République de Velsna présente une version du texte qui n'est pas représentative des discussions ayant eu lieu, notamment sur les discussions ayant eu lieu sur Achos. La Grande République de Velsna a mis par écrit l'idée d'une neutralité totale du Royaume de Teyla, alors que Monaldo avait avancé uniquement une neutralité si Achos attaquait la Grande République, conformément aux principes qui régissent la diplomatie teylaise depuis plusieurs décennies.

La déformation des discussions ayant eu lieu est-elle volontaire ? Nous n'avons pas un nombre suffisant d'informations pour donner une réponse, mais cela démontre la capacité intellectuelle des dirigeants velsniens, bien supérieure à celle des dirigeants de la Loduarie Communiste. Le Gouvernement de Sa Majesté et les institutions teylaises devront être vigilantes en permanence vis-à-vis de la Grande République de Velsna au regard de son comportement perturbant. La missive de la Grande République peut être un coup calculé de la part des autorités velsniennes. Si le traité tel que proposé passait auprès du Gouvernement de Sa Majesté, alors la Grande République sortirait grande gagnante de la séquence, d'autant plus que le Royaume de Teyla respecte les traités qu'il signe. Si le traité ne convient pas au Royaume de Teyla, le Gouvernement velsnien peut mettre cela sous le coup d'une erreur et revenir sur la version discutée par Jean-Baptiste Monaldo.

Lorsque la Grande République de Velsna est contrariée, ses réponses semblent prendre un temps plus long qu'à l'accoutumée concernant les missives diplomatiques. Un geste que nous pouvons observer sur la situation d'escarmouche récente qui a eu lieu entre une flotte aérienne loduarienne et une flotte aérienne teylaise. Si la Grande République de Velsna n'émet aucune réponse, nous serons sûr alors que la Grande République de Velsna a tout intérêt à garder le statu quo actuel entre la Loduarie Communiste et l'Organisation des Nations Démocratiques. Une situation qui démontrera que les autorités de la Grande République utilisent la Loduarie Communiste comme un pare-feu vis-à-vis de l'Organisation des Nations Démocratiques et de ses membres.

En dehors de l'Organisation des Nations Démocratiques et d'une volonté de rapprochement, la Grande République de Velsna aura à cœur de renforcer ses positions auprès des nations neutres ou hostiles à l'Organisation des Nations Démocratiques. La Ligue de Velcal, bien qu'encore active, reste un échec diplomatique pour la Grande République de Velsna. Peu de nations neutres ont pris part à la Ligue de Velcal et des nations comme l'Empire Confédéral et Uni d'Antérinie semblent hésitantes quant à leur choix et envisagent de quitter l'alliance défensive. La Grande République de Velsna a tout intérêt, même en cette période, à s'approcher des grandes puissances qui sont neutres ou alors hostiles à l'Organisation des Nations Démocratiques pour opposer une puissance suffisante à cette même organisation. Malgré tout, nous pensons que l'Organisation des Nations Démocratiques demeurera toujours plus forte et importante que tout axe hostile à l'Organisation des Nations Démocratiques constitué par la Grande République, à l'instar de la Ligue de Velcal.

L'Organisation des Nations Démocratiques repose tout d'abord sur un concept idéologique commun entre les membres. Certes, les différences entre les membres existent et sont parfois importantes, mais la démocratie et les valeurs portées autour de ce concept restent les mêmes pour tous les membres de l'organisation. Les difficultés rencontrées pour l'adoption des Critères de Norja ne concernent pas les valeurs démocratiques ou les définitions données aux termes, mais les réformes apportées au fonctionnement de l'organisation elle-même. En outre, les États-membres, sans chamboulement de politique, resteront toujours soudés entre eux, un phénomène qui n'est pas certain de se produire concernant la Ligue de Velcal ou toute autre organisation. Les réactions des États membres de l'Union Internationale du Communisme et du Socialisme ont été timides sur un soutien à la Loduarie Communiste. Le Grand-Kah a bien réagi, non pas tant sur le fond de l'affaire que sur le flou porté par le Gouvernement de Sa Majesté sur le retour des avions loduariens.

Outre ces considérations, la crise a démontré que les mécanismes internes à l'organisation étaient peut-être à parfaire, mais restaient efficaces et cohérents en cas de situation de crise, telle que vécue par le passage d'une flotte aérienne loduarienne proche du Royaume de Teyla. Il ne fait aucun doute que la Grande République de Velsna répondra à tout appel d'un membre de la Ligue de Velcal afin de ne pas perdre en crédibilité, mais qu'en est-il des autres nations ? Si des nations ne répondent pas à l'appel, alors des tensions surviendront immanquablement au sein de l'organisation et la réaction de la Grande République de Velsna sera importante à observer face à une telle situation.

Concernant la Grande République de Velsna, les services du renseignement préconisent des actions diplomatiques vis-à-vis de certains membres de la Ligue de Velcal. En outre, nous savons que, comme l'Union Internationale du Communisme et du Socialisme, les membres de la Ligue de Velcal sont hétérogènes, compliquant toute unité, bien qu'il s'agisse d'une ligue uniquement défensive. Mais le Royaume de Teyla doit entreprendre des actions diplomatiques auprès des démocraties prenant part à cette ligue pour entretenir le flou sur l'unité des membres et empêcher toute réforme de ladite Ligue en vue d'une alliance similaire à l'Organisation des Nations Démocratiques. Maintenir des liens diplomatiques avec des membres de cette ligue est primordial.

De plus, le Royaume de Teyla adopte une attitude attentiste avec la Grande République de Velsna. Cette dernière a peut-être observé le visage opéré par le Gouvernement de Sa Majesté. En outre, le Royaume de Teyla s'est montré plus dur et moins conciliant dans les dernières discussions menées avec la Grande République qu'à l'accoutumée. Cette stratégie doit continuer pour montrer que le Royaume de Teyla est une nation souveraine et ne se laissera pas dicter sa politique internationale, et qu'il attend des gestes forts venant de la Grande République concernant le dossier loduarien. Une situation encore plus forte depuis l'accrochage aérien avec la Loduarie Communiste. Tant que la Grande République de Velsna continue sa politique de neutralité comme affirmé sa missive, le Gouvernement de Sa Majesté doit se montrer peu enclin à faire des concessions à la Grande République. Concernant la Sérénissime République d'Achos, la situation actuelle semble être la bonne stratégie pour le Royaume de Teyla. Si les relations se refroidissent avec la Grande République, il est conseillé au Gouvernement de Sa Majesté d'approcher la Sérénissime République afin d'obtenir une réaction plus conciliante de la part de la Grande République, bien que cela pourrait entraîner une réaction contraire.

Plus globalement, nous conseillons au Gouvernement de Sa Majesté de passer par le Saint-Empire de Menkelt, si ce dernier veut traiter et négocier avec l'Achosie. En outre, le Saint-Empire de Menkelt, assez étonnamment, semble avoir des responsables politiques très sensibles au "romantisme" de la vision des relations internationales qu'ont les autorités du Royaume de Teyla. Outre cette considération, le Saint-Empire de Menkelt ne semble pas avoir en la personne de Peter Kibener, l'actuel Premier ministre, un va-t-en-guerre à la tête du pays comme le démontrent, au contraire, les responsables de l'Achosie. Le Saint-Empire de Menkelt semble être l'acteur parfait pour contrer la Grande République de Velsna sans s'attirer les foudres de cette dernière. Le Saint-Empire de Menkelt et l'actuel Premier ministre, ayant rapproché son pays de l'Achosie, comprendront la position du Royaume de Teyla au regard de nos arguments et accepteront d'exercer l'intermédiaire selon les facteurs à notre connaissance.

Nous encouragerons, malgré la réticence du Gouvernement de Sa Majesté, à faire des concessions sur la société du Saint-Empire et l'actuel régime politique du Saint-Empire. Certes, la nation ne correspond pas aux attentes du Royaume de Teyla, loin de là, mais elle constitue un atout important face à l'émergence de la Grande République de Velsna en tant que puissance mondiale. Le Saint-Empire de Menkelt, ayant contacté le Royaume de Teyla en premier lieu, semble ouvert à un rapprochement important avec le Royaume de Teyla. Une situation à notre avantage qu'il convient au Gouvernement de Sa Majesté d'utiliser à bon escient.

La Démocratie Communiste de Translavya et Valinor posent des problématiques bien différentes en cas d'effondrement de la Loduarie Communiste. En outre, la puissance de ces deux nations est insignifiante à l'égard du Royaume de Teyla et plus encore vis-à-vis de l'Organisation des Nations Démocratiques. Toutefois, le récent coup d'État en Valinor, installant un régime favorable à la Loduarie Communiste et à l'Eurycommunisme, démontre que Valinor s'installe dans une certaine continuité de la Loduarie Communiste. Bien évidemment, et les discussions avec la nation le démontrent, la diplomatie du nouveau régime est beaucoup moins tranchante et agressive comparé à la Loduarie. Bien que des ouvertures diplomatiques seront sans doute possibles, il convient que le régime fera le moins de concessions possible et si la Loduarie s'effondre, le Royaume de Teyla, selon les actions de Valinor, n'a aucun intérêt à mettre une pression sur cette nation.

Nous pensons qu'une pression rapprochera Valinor des États comme le Grand-Kah ou encore la Grande République de Velsna, qui pourra y voir un moyen de déstabiliser la République Fédérale de Tanska ou encore d'augmenter la pression sur elle pour la pousser à la faute. Bien qu'un État communaliste sera plus ouvert à des actions diplomatiques, voir l'influence du Grand-Kah augmenter à côté d'une nation de l'Organisation des Nations Démocratiques, l'un de nos partenaires, n'est pas un bon signe et devra mobiliser des moyens importants pour surveiller l'évolution de la situation.

La même logique peut être appliquée avec la Démocratie Communiste de Translavya, tant avec le Grand-Kah qu'avec l'Estalie. En outre, en l'absence de la Loduarie Communiste, le soutien le plus important et le plus proche, donc le plus à même de garantir la sécurité de cette nation, n'est nul autre que la Fédération des peuples d'Estalie. Bien que nous pensions que la Démocratie Communiste de Translavya ne tentera aucune action militaire hostile contre la République Translavique, nous sommes beaucoup plus méfiants quant aux opérations clandestines qui pourraient être tentées par les autorités des communistes translaves en vue de prédire les réactions et les actions des autorités de la République Translavique. L'ouverture d'ambassades communes entre les deux nations démontre la volonté de la République et de la Démocratie Communiste de réchauffer les relations. Une situation idéale pour le Royaume de Teyla si la situation perdure sur le long terme.

En outre, si la situation perdure, le Royaume de Teyla pourra mener sa politique de remplacement du matériel et de don envers la République Translavique de manière progressive, permettant de ne démontrer aucun signe d'hostilité ou d'agressivité. Toutefois, il convient de noter que cette stratégie ne saurait être menée sans une coordination étroite avec les autorités translaviques, afin d'éviter toute incompréhension pouvant être exploitée par des acteurs extérieurs. Le Royaume de Teyla doit accentuer les liens entre les services de renseignement des deux nations, pour mener des opérations clandestines conjointes afin de contrer les opérations potentielles pouvant être menées par des acteurs étrangers sur le territoire de la République Translavique.

Si la Loduarie Communiste venait à s'effondrer, comme dit précédemment, le Royaume de Teyla aurait une marge de manœuvre importante sur ses déploiements militaires, comme les membres de l'Organisation des Nations Démocratiques. Si la République Fédérale de Tanska maintient sa demande de déploiement de troupes étrangères, le Royaume de Teyla pourra déployer plusieurs escadrilles et bataillons de combat au sein de la République Fédérale pour assurer sa sécurité. Toutefois, il est peu probable qu'en cas d'effondrement de l'État loduarien, notre partenaire d'Eurysie du Nord souhaite le maintien de déploiements étrangers importants sur son sol.

Le Gouvernement de Sa Majesté vise à moyen terme des déploiements au Saint-Empire de Menkelt et au Costa Suenolera tout en maintenant ses déploiements actuels à la Fédération de Stérus et en Hotsaline. Le Gouvernement de Sa Majesté a émis son souhait en interne de réduire ses déploiements à moyen terme, après le renforcement des capacités militaires de la nation, en République Translavique. Outre le déploiement au Costa Suenolera, le Royaume de Teyla souhaite avant tout des déploiements des forces militaires aériennes. En outre, la présence d'une flotte aérienne teylaise au sein du Saint-Empire de Menkelt permettrait au Royaume de Teyla d'avoir une ouverture complète sur les mers du nord eurysiennes et d'avoir des bases d'opérations proches de l'action, si un conflit éclate entre la Grande République de Velsna et l'Achosie.

Une position stratégie comme le serait un déploiement militaire teylais au Costa Suenolera. En outre, comme le déploiement au sein de la Fédération de Stérus, un tel déploiement permettrait au Royaume de Teyla d'accuenter toujours plus son influence sur la politique Aleucienne et des nations régionales. Une telle situation serait profitable pour le Royaume de Teyla dans les négociations à venir avec la Nouvelle-Kintan pour contribuer et valider sa décolonisation par les autorités en place.

Le Gouvernement de Sa Majesté aspire à ce que règne la paix sur le continent Eurysien, afin que le progrès et le développement des nations et des peuples puissent se réaliser sereinement. Cette présente note est écrite afin d'analyser la situation eurysienne globale et les menaces sur la paix, si la Loduarie Communiste venait à s'effondrer.

Pax Teylica comme énoncé dans un discours à l'Assemblée nationale du Premier ministre.
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