11/05/2017
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(Saguaro - Westalia) | La Fire Place resplendit, rencontre entre voisins.

L'Aéroport International de Las Venturas
Sur les pistes reculées atterrit un avion aux couleurs rouge, blanc et bleu.

Elliot était cloîtré dans son bureau depuis huit heures au matin, il restait pensif, mais contrairement à ce que l'on aurait pu pensé, il ne semblait pas si stressé que ça à l'idée d'organiser une des rencontres les plus importantes que le pays connaîtra en cette année 2016. Il était simplement là, à imaginer tous les scénarios possibles dans sa tête, à réfléchir aux accords à proposer, à faire attention de choisir les bons mots... En réalité, il était extrêmement stressé, simplement qu'il ne laissait aucune émotion paraître de manière explicite, afin de ne pas trop apeurer ses collègues.

Il ne voyait pas le temps passer, lorsque soudainement, une lourd toquement à la porte de son bureau le fit sursauter de surprise, avant qu'il s'avance, ouvre la porte et découvre Jane Kiscker, sa première secrétaire, qu'il considère comme son bras droit, qui lui annonça que leurs homologues Westaliens avaient atteri il y a près de trois quarts d'heures, et qu'ils sont prêts à rentrer dans le grand bâtiment du Cabinet à n'importe quel moment. Elliot se redressa, resserra sa cravate, passa sa main dans ses cheveux avant d'avancer, en compagnie de Jane, calmement, vers les grandes portes vitré du bâtiment des années 80 qui abrite le Cabinet National des Affaires Extérieures.

Le Cabinet National des Affaires Extérieures la veille
Ci-dessus, une photographie du Cabinet National des Affaires Extérieures la veille de la rencontre.

Elliot pris une grande respiration, et, d'un pas décidé, ouvra la porte et accueillit ses homologues Westaliens avec un grand sourire, pendant que Jane leur souhaitait la bienvenue, arborant également un large sourire chaleureux. Après des échanges basiques pour s'assurer de la qualité du trajet et de l'escorte, Jane et Elliot invitèrent les représentants Westaliens à les suivre dans le long couloir principal, pour aller jusqu'à la salle de réunion, qui avait été réservée pour l'occasion : là-bas les attendait le Second Secrétaire Riley McMalon, qui s'était occupé de l'organisation de la rencontre et des brouillons remplis d'idées d'accords à proposer. Ils arrivèrent assez rapidement devant la porte de cette fameuse salle de réunion, avant d'y entrer. Riley se leva de sa chaise, alla serrer la main de ses homologues, et leur souhaita la bienvenue d'un ton enjoué. Ils s'assirent tous avant que Riley, d'un ton relativement détendu et calme entama la conversation :

« Messieurs, puisse cette rencontre être le début d'une alliance forte et stable entre nos deux belles nations. Avez-vous des propositions à donner ou pouvons nous aborder les nôtres ? »
17 janvier 2016, Las Venturas, Saguaro.

L'avion présidentiel avait décollé tôt dans la matinée depuis Columbia, pour rejoindre la capitale du Saguaro. La proximité géographique avait heureusement bien aidé pour ne pas avoir à parcourir une distance trop grande, permettant d'arriver à l'aéroport de Las Venturasen moins de deux heures de vol. Pour son premier déplacement à l'étranger, Victor Hardenbor avait lui aussi choisi un voisin proche, la Lermandie, symbole d'une volonté westalienne d'entretenir des relations amicales avec ses voisins. Finalement, Simeon Belagri posera son premier pied à l'étranger en tant que Président Fédéral de la Grande République en Saguaro, le second voisin de Westalia, celui couvrant toute la frontière sud du pays. A l'exception du sud de Terracristo, la frontière avec le Saguaro était une des régions les moins peuplées du pays, en plus d'être très largement inhospitalière, se partageant entre les arides plateaux de la région de l'End Plateaus et de la gigantesque chaîne de montagne du Muro Orientale, majoritairement en Saguaro, mais qui forme presque une frontière naturelle entre les deux pays. Jusqu'à présent, les relations entre les deux pays avaient toujours été cordiales et sans divergences particulières. Avec la sortie de son isolationnisme, quelques années avant son voisin méridional, Westalia avait réussi à devenir la troisième puissance économique du continent et elle est partie pour continuer sur une évolution toujours plus importante dans ce sens, dont le premier vecteur de croissance, celui l'ayant fait entrer dans ce nouvel âge d'or, n'est autre que ses acteurs économiques nationaux, devenus pour la majorité d'entre eux internationaux. Le peuple du Saguaro désormais plus ouvert à la construction de liens diplomatiques, il y avait bien évidemment eu une pression très importante de ces maîtres de l'économie westalienne pour entamer des relations plus poussées et surtout pour permettre l'ouverture d'un nouveau marché, jusque-là difficilement accessible, en Aleucie. Diplomatiquement, l'enjeu est aussi de s'assurer que la Fédération Unie de Saguaro, dans la sphère d'influence westalienne, puisse rester un acteur stable, prospère et ami avec la Grande République. Le maintien de la stabilité régionale et la création de partenaires commerciaux bénéfiques au sein de celle-ci est une priorité westalienne, qu'elle essaie d'affirmer dans son objectif de se positionner en tant que grande puissance régionale.

Le Président Fédéral de la Grande République de Westalia, Simeon Belagri.
Le Président Fédéral de la Grande République de Westalia, Simeon Belagri

Arrivé à l'aéroport international de Las Venturas, il fallut attendre quelques minutes supplémentaires pour que les autorités du Saguaro confirment la possibilité de quitter l'aéroport en toute sécurité, afin de rejoindre le grand bâtiment vitré qui héberge le Cabinet National des Affaires Extérieures. D'une architecture plus contemporaine, de par une existence plus récente, il tranchait beaucoup avec les bâtiments hébergent les ministères westaliens, à Columbia, majoritairement construit au cours du XIXème siècle, dans une architecture néo-classique et qui furent pour la plupart des palais ayant appartenu à de riches familles d'oligarques westales expropriées au cours de la dictature, il y a plus d'un siècle désormais. Accueilli par le maître des lieux, le chef de l’État westalien était accompagné de plusieurs diplomates et de conseillers, un groupe de personnes compétentes ayant déjà accompagné d'autres dirigeants westaliens sur des rencontres internationales, par le passé. Après avoir échangé des salutations formelles et amicales, ils suivirent le Ministre et sa suite jusqu'à la salle qui hébergera la rencontre, de nouveau accueilli par un autre membre de l'administration du Saguaro.

Ainsi, après s'être installé et avoir écouté la question du Second Secrétaire Riley McMalon, le Président Fédéral s'adressa à ses interlocuteurs :

Simeon Belagri : Chers Représentants, je souhaite également que cette rencontre soit bénie d'une bonne entente et puisse-t-elle déboucher sur une alliance qui rapprochera nos deux peuples vers un avenir prospère et bénéfique à chacun.

Vous vous en doutez sûrement, nous avons bien évidemment quelques propositions à émettre à votre pays. Notre Ministre Fédéral aux affaires étrangères, Monsieur Richard Kaylor, vous avez listé une liste de quelques sujets que nous souhaiterions aborder aujourd'hui. En tout premier, nous souhaiterions échanger sur le développement des échanges commerciaux et humains entre nos deux nations.

Avec l'ouverture du Saguaro sur le monde, nous pensons que votre pays pourrait être à la recherche d'une partenaire économique d'importance et la Grande République de Westalia possède déjà un réseau commercial très étendu, qui pourrait profiter à votre peuple. En tant que partisans du libre-échange entre les nations, nous souhaiterions vous proposer un abaissement total de nos droits de douane respectifs, afin de faciliter le commerce et pour inciter autant les westaliens que les saguaros à consommer le produit de nos territoires respectifs.

Ainsi, notre proximité frontalière peut également être l'occasion de pousser vers une circulation plus libre de nos citoyens qui voyageraient d'un pays à l'autre. En plus de redynamiser nos régions frontalières et de donner un coup de boost à nos échanges commerciaux, cela permettra également de développer l'industrie touristique de nos pays.

Dans un second temps, nous pouvons également envisager l'abaissement des droits d'installations des entreprises westaliennes et saguaras, disposant chacune des forces qui pourraient permettre à chacun de trouver un certain bénéfice à les accueillir.

Pour permettre à ces propositions de prendre une forme plus avancée, nous souhaitons également vous proposer la mise en place d'un projet d'infrastructures routières et ferroviaires qui partirait de la ville de Santa Maria, capitale et de l’État-Républicain de Terracristo et cité proche de notre frontière, vers une de vos villes à proximité et d'importance. Avoir un accès à la mégalopole westalienne, c'est disposé d'un accès majeur au marché international, celui qui permet actuellement à notre nation de connaître une croissance économique exponentielle depuis quelques années.

Avant de poursuivre sur un autre volet de propositions, peut-être souhaiteriez-vous nous partager l'avis de la Fédération sur la première offre que nous vous proposons ? Nous sommes tout à fait ouvert à négocier et nous souhaitons par dessus tout créer de véritables liens forts et profitables, qui permettront de contribuer à notre croissance commune sur la durée.


C'était peut-être un des plus gros morceaux de cette rencontre : l'établissement de relations commerciales et économiques. La Grande République est avant tout une nation qui construit sa puissance sur ses capacités commerciales, l'une des plus fortes du continent. Qu'importent les couleurs politiques de l'actuel gouvernement fédéral westalien, le pays poussera toujours vers un accroissement de ses richesses et de ses échanges commerciaux. Derrière cette volonté, les différentes Dynastic Families, ses clans familiaux qui contrôlent l'économie westalienne et qui possèdent une influence nationale, et parfois internationale, importante. Bien évidemment, Simeon Belagri est lui aussi membre d'une Dynastic Family, puisqu'il est le "patriarche" de la famille Belagri, qui possède de larges réseaux de magasins de distributions en tout genre, en plus d'avoir un quasi-monopole sur le commerce en ligne westalien. Dans un autre sens, il était aussi un dirigeant à l'image de la diversité ethnique des westaliens. S'il n'était pas austarien, une ethnie anglophone et majoritaire, mais plutôt madrerian, une ethnie italophone, son anglais était parfaitement intelligible, bien que l'on peut facilement y déceler un certain accent, qui fait le charme du personnage.
Alors que Elliot Shrawburry et Jane Kiscker semblaient bouche bée, impressionnés par les offres surréalistes données par Westalia, Riley McMalon quant à lui était détendu et calme : il avait tout prévu pour cette rencontre et savait d'ores et déjà que des accords d'une telle importance allaient être proposés par Westalia. Cependant, bien que les offres restaient alléchantes, il gardait toujours dans un coin de sa pensée qu'il ne fallait surtout pas qu'il soit trop envoûté par ces dernières, pour éviter de créer une quelconque forme de dépendance. Mais ici, il s'agissait de sa première rencontre diplomatique avec une telle puissance, et il ne pouvait refuser de tels accords permettant au Saguaro de se développer. Alors, d'un ton calme et posé, il commença à son tour à prendre la parole :

« Nous ne nous attendions pas à de telles proposition de votre part. Pour le moment, nous allons d'abord vous parler des possibilités de comment nous pourrions mettre en place ces demandes, en commençant par celle de la revitalisation économique de la frontière :

Pour cet aspect des accords, nous pensions d'abord plutôt à une redynamisation via l'industrie, et non le tourisme, et cela s'effectuera entre les Etats Fédérés concernés de Saguaro et soit vos Etats Républicains, soit la République de Westalia directement. Les Etats concernés du côté Saguaro sont la Nicodie du Nord, l'Eastalia, et Alderney, car il s'agit de région très rurales, très peu dynamiques économiquement de démographiquement, à cause d'un climat assez extrême qui varie d'hivers glacials à des étés brûlants, et qui n'ont que très peu de choses à offrir économiquement, même pas une agriculture. Il serait intéressant d'y développer des industries, car les montagnes de ces régions sont notamment pleines de ressources jusque là non exploitées. Ces projets seront cependant à voir avec les Gouverneurs et les Sénats ainsi que les comtés locaux. Pour ce qui est du tourisme là-bas et du libre échange, cela reste à développer de zéro, car ces régions sont relativement pauvres.

Ensuite, pour ce qui est du libre-échange, nous n'avons rien à redire, cela nous convient totalement, cela permettra notamment une redynamisation des régions frontalières, pour l'aspect touristique que vous proposiez cela sera plutôt du côté de la Sharkshore et du Newland, car il s'agit de régions plus propices à ceci.
Egalement, pour l'abaissement total des droits de douane, si vous vouliez signifier vraiment totalement, cela nous convient aussi car ça permettrait un échange plus facile pour le commerce, via des transports facilités, cela conduirait également à une baisse des prix, ce qui entraînerait également une hausse du pouvoir d'achat, et nous aidera également pour avoir une économie stable.

Pour ce qui est de l'abaissement des droits d'installations Westaliennes et Saguaras, nous sommes totalement en d'accord avec vous, c'est un point important pour continuer une collaboration économique stable.

Et nous souhaiterions enfin aborder le dernier point que vous avez évoqué, le projet de routes ferroviaires et d'infrastructures routières entre Santa Maria et l'état de Terracristo, vers la Sharkshore, état le plus riche et développé de Saguaro, là où se situe la capitale, Las Venturas, mais ce projet sera alors à voir avec les autorités de l'état, et non de Saguaro, car encore une fois, chaque état dispose de son propre avis sur ses affaires intérieures et ses projets et tout projet qui n'a à voir qu'avec un seul état ne dépend alors que de l'autorité de ce dernier. Sur ce, nous n'avons pas de réelle négociation, toutes vos propositions semblent fiables et intéressantes pour la croissance de chacun de nos pays et de la frontière. »


C'était impressionant, Riley McMalon avait monopolisé la conversation, sans laisser un seul mot à Elliot Shrawburry, il se positionnait comme le réel pilier Saguaro et sa capacité à réfléchir vite et son éloquence avait impressioné : pour un simple second secrétaire, il était doué, très doué, et avait impressionné Elliot Shrawburry et Jane Kiscker, sauf que Riley, lui, comptait plutôt sur eux pour assurer le dialogue, ce n'était pas son travail, et il redoutait la moindre erreur, et pourtant il avait réussi l'objectif de tout le gouvernement du pays : nouer un partenariat fort et prospère avec Westalia, une des plus grosses puissances aleuciennes. Il reprit alors la parole après un léger silence de quelques dizaines de secondes :

« Par ailleurs, nous n'avons pas réellement de propositions supplémentaires, car toutes nos idées ont été évoquées dans les vôtres, et je pense que mes collègues n'ont rien d'autre à ajouter non plus. »

Il se tourna alors vers Elliot et Jane, qui semblaient dubitatifs, mais répondirent timidement d'un "non".
Le Président Fédéral de la Grande République écouta avec attention la réponse du Second secrétaire saguaro, qui semblait s'aligner sur les propositions présentées précédemment à la délégation hôte de cette rencontre. Il n’était pas complexe de voir que la Fédération Unie était considérée comme dans la sphère d’influence de la Grande République depuis que cette dernière avait pris une grande importance dans les affaires du continent, s’élevant parmi les plus grandes puissances aleuciennes, sur tous les plans. Si certains pays aux attitudes hégémoniques considèrent leurs voisins comme, au mieux, des États tampons, au pire, des soumission à en devenir, ce n’était pas vraiment la vision westalienne. Bien évidemment qu’il y avait une volonté de voir ses voisins s'aligner sur les positions de cette dernière, mais pas à leur détriment, bien au contraire. Depuis l’ouverture sur le monde, et encore plus depuis l’élection de Simeon Belagri à la tête du pays, le regarde vers l’international se porte sur la création de partenariats bénéfiques à l’économie westalienne, dont le réseau commercial est devenu l’un des principaux d’Aleucie, en seulement quelques années. Il est donc tout naturel que ses partenaires puissent trouver des avantages à profiter de l’âge d’or économique westalien, encore plus lorsque ces derniers sont des voisins directs de la Grande République. Ce fut déjà le cas de la Lermandie, dont la sortie de l’isolationnisme fut annoncée peu de temps après celle des westaliens, devenant respectivement les principaux marchés étrangers de chacun, ravivant la longue amitié construite au cours du XXème siècle entre les deux nations. Si cet exemple est le plus flagrant, de nombreuses autres nations entretiennent de bonnes relations avec la Grande République et en tirent de nombreux profits depuis plusieurs années, notamment celles membres de l’ASEA.

Dans le cas du Saguaro, il n’y avait peut-être pas encore une volonté claire de rejoindre cette illustre organisation, chose dont la représentation westalienne en serait sûrement favorable, mais il y avait une volonté claire de rejoindre cette grande communauté du libre-échange aleucien, qui fait la richesse du continent. Augmenter les échanges saguaro-westaliens dès son ouverture sur le monde, c’était la clé de voir les entreprises westaliennes être parmis les premières à investire dans une économie à l’internationalisation naissante et donc avec une myriade d’opportunités financières, capable de faire une fois de plus la différence dans la puissante mondialisation de la planète. Avec ses nombreuses propositions d’aide au développement, l’objectif est clair pour les westaliens : intégrer économiquement le Saguaro sur la scène économique internationale, avec un accès par la grande porte aux marchés de Columbia ou de New Landor, deux villes westaliennes attirant de nombreux capitaux étrangers ou abritant le siège de la majorité des grandes multinationales westaliennes. Cette insertion rapide et boostée par les investissements de son voisin serait dans une relation de gagnant-gagnant pour le Saguaro : d’un côté, ce dernier met particulièrement en valeur sa position géographique avec Westalia pour profiter du marché aleucien avec une plus grande aisance, en plus d’attirer de nouveaux investisseurs étrangers. De l’autre, les westaliens gagne des opportunités uniques à être les premiers contributeurs de l’ouverture sur le monde de leur voisin, une application un peu accélérée de la doctrine du Kaiko-bu, un courant diplomatique et économique théorisé par l’ancien Ministre fédéral aux affaires étrangères, Henry Takajiwa, sous l’ancien gouvernement fédéral conservateur, et dont l’écho est devenu international.

Après que le Second secrétaire Riley McMalon eût fini de prendre la parole, le Président Fédéral se redressa sur son siège, afin de donner sa réponse. Le septuagénaire, homme politique le plus apprécié en Westalia, est connu pour être quelqu’un de très expressif, mais aussi très souriant et agréable dans ses prises de paroles, bien que certains lui reprochent d’être un peu trop vif dans ses prises de décision. C’est naturellement avec un sourire plein de sympathie (et surtout plein de satisfaction de la réponse du Second secrétaire), que ce dernier reprendre la parole :

Simeon Belagri : Monsieur McMalon, je peux comprendre votre étonnement sur les propositions que mon pays vous a avancé, mais je peux vous assurer que notre premier objectif est de pouvoir construire les relations les plus amicales possibles avec nos voisins et ceci passe naturellement par le renforcement des économies présentent dans le nord-ouest de l’Aleucie, région que nos pays partagent. A l’heure d’une mondialisation de plus en plus importante, il est très important pour nos différents peuples de pouvoir tirer partie de nos forces respectives, dans le but de nous élever communément vers un niveau de développement important, à l’impact positif pour nos citoyens.

Je respecte de ce fait votre volonté de faire vivre le fédéralisme avancé de votre nation, un aspect démocratique qui est un très bon exemple de système, bien que plus poussé que ce que nous faisons en Westalia depuis bientôt un siècle, mais que j’espère faire tendre dans cette direction. Nous serions ravis si vous pouviez nous mettre en contact avec les différents interlocuteurs régionaux qui ont la charge d’étudier les propositions étrangères, votre soutien dans le processus serait ainsi plus que le bienvenu, afin que le Saguaro et Westalia puisse construire un partenariat fort et particulièrement bénéfique.

Pour revenir sur certains points, vos régions frontalières pourraient tout à fait intéresser nos entreprises spécialisées dans l’extraction et le traitement de ressources naturelles, si leur expertise vous intéresse pour développer ces territoires. Pour l’abaissement des droits de douane, je suis ravi de voir que nous sommes sur la même longueur d’onde. Réduire les freins aux échanges commerciaux, particulièrement avec des nations aussi proches, ne pourra être qu’un avantage.


Jusqu’à présent, la rencontre se portait bien mieux qu’attendue, le positivisme du Saguaro face aux propositions westaliennes est une très bonne nouvelle pour le développement des relations avec la Fédération Unie. Après avoir trié quelques feuilles face à lui, le Président Fédéral reprend la parole avec une nouvelle proposition pour ses interlocuteurs.

Simeon Belagri : Vous devez sûrement déjà le savoir, mais l’augmentation des échanges commerciaux a inévitablement augmenté les actes d’agression à l’encontre de navires civils, tout comme la constitution de réseaux criminels à travers le monde. Westalia ne fait pas exception à ce contexte général. Depuis notre ouverture sur le monde, nous nous efforçons de renforcer nos capacités pour repousser ces agressions contre le commerce international, si vital pour notre économie, tout comme nous renforçons nos capacités de lutte contre le crime organisé international touchant notre pays.

Je souhaiterais faire deux propositions à votre gouvernement dans ce thème. La première pourrait être une aide au Saguaro pour renforcer sa marine, en faisant profiter vos marins de l’expérience des nôtres, dans la lutte contre la piraterie et la contrebande maritime, par exemple au cours d'exercices ou missions en commun. En parallèle, il pourrait également être intéressant de faciliter la création de canaux de communication entre nos différentes institutions juridiques, que cela soit pour l’extradition de personnes recherchées ou pour le partage d’informations visant à faciliter la lutte contre la grande criminalité. Seriez-vous intéressés par ce genre de coopération ?

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