14/02/2017
14:23:12
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Troisième Conclave - 2016

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1127
Le Conclave est
OUVERT

(au 23/01/2016)



La nouvelle a fait grand bruit, sans pour autant surprendre les masses, mais la santé du Pape Pie XVI déjà réputée bien fragile, s'est aujourd'hui dégradée de telle sorte qu'il lui est désormais impossible d'assurer ses apparitions publiques et la gestion des affaires courantes. Une situation de blocage manifeste qui s'est depuis soldée par l'abdication du Pontife, à la faveur de l'ouverture d'un troisième Conclave initié le 23 janvier 2016.

Quelle orientation pour l'Eglise catholique, dans une ère où les regains de tensions poussent le monde à sa bordélisation? Où la naissance de nouveaux cultes internationaux, à l’instar du caaganisme, qui brouille les frontières entre le registre sacré et folklorique?

A l'heure où les économies des principales nations se heurtent à une inflation telle, que la croissance y ralentit, la religion peut-elle encore se faire un échappatoire à tous les maux quotidiens des croyants sous le coup de leur société?

L'Eglise catholique a-t-elle toujours les moyens de ses ambitions, pour ancrer dans la vie de chacun, son oeuvre divine? Une question volontairement laissée en suspens, pour le prochain Pontife qui parviendra à toucher le coeur de ses pairs, en perte de repères au sein d'un environnement mouvant et de plus en plus hostile.

Fonctionnement du conclave.
Objectif du Conclave.

Lors de la mort du pape, les joueurs avec un pays possédant un cardinal laissent de côté leurs dirigeants et incarnent leur(s) cardinal(aux) pour élire un nouveau pape qui sera ensuite joué par mes soins.
Toutes les informations laissées au cours de cette période sur le cardinal qui deviendra ensuite pape sont essentielles puisque j'essaierai de les reprendre au mieux lors de son passage sur le Saint-Siège. Sa fiche de présentation, votre manière de négocier ou de prendre la parole pour convaincre sont autant d'indices pour la suite.


Période de présentation.

Chaque pays catholique disposant d’au moins 1 cardinal* pourra présenter un candidat unique (le cardinal preferito) et ce, jusqu’au 15 avril 2025 IRL.
*Pour connaitre votre nombre de cardinaux, référez-vous à cette page.

Pour cela, un minimum d'informations est nécessaire. Une fiche type est donc proposée, elle peut être enrichie autant que vous le souhaitez mais pas diminuée (plus le background est riche plus le gameplay nous réservera de bonnes surprises !). Même chose pour l’esthétisme, vous êtes libres.


Le temps du/des vote(s)

Une fois la période de présentation close, nous passerons au vote. Il faut savoir qu'un pape n'est élu qu'avec les 2/3 des voix du Conclave

Chaque nation vote avec son nombre de cardinaux (impossible de le dépasser) pour un candidat (ou plusieurs. Il répartira les voix de ses cardinaux comme il le souhaite) ou s'abstient (en le précisant).

  • Si aucun cardinal n'obtient les 2/3 des voix, alors tous les cardinaux se retirent et ne sont retenus que les 5 cardinaux aux meilleurs scores. Une courte phase de débats a ensuite lieu où :
  • -par le biais d'un post classique un cardinal peut prendre la parole dans l'assemblée pour convaincre les autres.
    -par le biais d'un post avec message secret, chacun peut essayer de convaincre, persuader, corrompre, etc., une autre nation de voter pour tel ou tel candidat. Les nations concernées ainsi que moi doivent être impliquées (pour mieux appliquer la mentalité du pape en cas d'élection).

  • Un deuxième vote a lieu avec ces 5 candidats. Si aucun cardinal n'obtient les 2/3 des voix, alors tous les cardinaux se retirent et ne sont retenus que les 3 cardinaux aux meilleurs scores. Une courte phase de débats a, de nouveau, lieu.

  • Un troisième vote a lieu avec ces 3 candidats. Si aucun cardinal n'obtient les 2/3 des voix, alors un nouveau vote a lieu et ce, jusqu'à l'élection d'un pape.

  • A tout moment, un cardinal peut retirer sa candidature.

    *Pour cette première, tous les pays catholiques se sont vus attribuer un nombre de cardinaux proportionnel au nombre de catholiques dans leur pays par rapport au nombre international. Avec la particularité de donner au moins 1 cardinal dès qu'un pays possédait une population catholique (qu'importe le nombre). Ce ne sera pas toujours le cas, hélas.

    La fiche de présentation

    [size=1.5][center]Cardinal preferito de la[/size][b]
    [size=2]NOM DE VOTRE PAYS[/size][/b][/center]

    [hr]

    Nom de votre cardinal candidat


    [center]alias
    [b][size=1.2]Nom du cardinal une fois pape[/size][/b]

    [img=lien vers l'image de votre candidat]Prefereto[/img]
    [/center]
    [u]Âge :[/u] XX ans

    [u]Biographie :[/u]

    [i]Texte court qui résume qui est ce candidat[/i]

    [hr]

    Qualité(s) :
    _ Proposez AU PLUS, 3 qualités qui définissent votre candidat
    _
    _

    Défaut(s) :
    _Proposez AU PLUS, 3 défauts qui définissent votre candidat
    _
    _

    Particularité : [i]Renseignez, au maximum 1 particularité (peut être peu connue du grand public) qui rend votre candidat unique. Ce peut être une phobie, un secret, un handicap, etc.[/i]

    [center]* * * * * * * * * * (Précisez le positionnement de votre candidat entre progressiste et conservateur à l'aide des étoiles. 1 étoile signifiant qu'il est totalement progressiste, 5/6 étoiles qu'il n'est ni vraiment l'un ni vraiment l'autre, 10 étoiles signifient qu'il est totalement conservateur. A vous de laisser autant d'étoiles que vous le souhaitez pour nuancer. Précisions : un candidat progressiste aura tendance à vouloir moderniser l'Église tandis qu'un conservateur voudra conserver les traditions. Merci d'effacez cette parenthèse une fois comprise !)
    Progressiste / conservateur

    * * * * * * * * * *(Précisez le positionnement de votre candidat entre pieu et impie à l'aide des étoiles. 1 étoile signifiant qu'il est totalement pieu, 5/6 étoiles qu'il n'est ni vraiment l'un ni vraiment l'autre, 10 étoiles signifient qu'il est totalement impie. A vous de laisser autant d'étoiles que vous le souhaitez pour nuancer. Précisions : un candidat pieu croit profondément en Dieu tandis qu'un candidat impie ne veut être pape que pour la gloire ou la bonne place, il est même probable que secrètement il ne croit pas en Dieu. Merci d'effacez cette parenthèse une fois comprise !)
    Pieu / impie [/center]



    Conclave
    3218
    Cardinal preferito de la
    Troisième République du Jashuria


    Jacob Kapoor


    alias
    Concilio III dit "Le Médiateur"

    Prefereto
    Âge : 52 ans

    Biographie :

    Cardinal de la petite communauté catholique du Jashuria, Maatha Kapoor – de son prénom de baptême Jacob – est une figure particulièrement progressiste de l’Eglise catholique au Nazum. Né en 1964 dans la banlieue pauvre d’Ankévran, Jacob a été élevé par les Sœurs Bérénice de la Grâce – un ordre de nonnes implanté depuis le XVIIIe siècle au Jashuria – dans un orphelinat. Faisant très tôt preuve d’une dévotion rare pour un enfant, le jeune Jacob fut appelé au service de Dieu dès l’adolescence et envoyé au séminaire d’Agartha pour y faire son noviciat au sein de l’Ordre des Dominicains. S’illustrant pour sa compréhension de l’herméneutique théologique, il fut titulaire d’une bourse d’études au Grand Séminaire du Saint Siège de Catholagne à l’âge de 18 ans pour y suivre des études de théologie et d’organisation religieuse. Opérant aux côtés des évêques d’Afarée pendant plusieurs années comme secrétaire personnel, Jacob Kapoor fut finalement rappelé au Nazum vers ses 35 ans, afin de prendre la direction de l’Ecole Catholique d’Ankévran, une prestigieuse école confessionnelle d’Agartha ; tout en assurant en tant qu’évêque l’office de l’Eglise de Notre-Dame-des-Repentis. Diligent et discret, Jacob fut nommé archevêque d’Agartha à l’âge de 42 ans, directement sous le contrôle du Saint-Siège, suite à la disparition du précédent titulaire. Principalement dévoué à consolider sa communauté religieuse sur le territoire nazuméen, il assura pendant des années le relais entre les ordres locaux et la Catholagne, tissant un fin réseau de relations aux frontières de la Chrétienté et favorisant l’implantation de missions religieuses dans les communautés jashuriennes les moins favorisées. Nommé cardinal au sein du Saint Siège de Catholagne à l’âge de 50 ans, Jacob Kapoor a déménagé en Catholagne afin d’épauler le service diplomatique de la Catholagne. Fin connaisseur de la politique épiscopale et discret de nature, Jacob Kapoor est aujourd’hui le seul représentant du Jashuria au sein du Collège des Cardinaux.


    Qualité(s) :
    _ Diligent
    _ Dévot
    _ Diplomate

    Défaut(s) :
    _ Discret
    _ Conciliant
    _ Peu de poids politique (seul cardinal jashurien)

    Particularité : Jacob Kapoor est connu pour être « le seul Jashurien » au sein du Collège des Cardinaux. Cette solitude lui a permis de ne pas être capté par des intérêts partisans pendant des années. Il est le seul cardinal jashurien … donc pas de concurrence. Si cette position le rend intouchable, elle l’isole aussi. Dans les couloirs du Collège des Cardinaux, les ragots le surnomment « L’Unique », de manière médisante.

    Progressiste : * * *
    Pieu : * *
    Jacob Kapoor est un progressiste et un homme pieu. Elevée au sein de l’Eglise catholique du Jashuria, il en connait les spécificités et les défauts, et son expérience de la Catholagne et des diocèses afaréens lui ont ouvert ses horizons. Dévoué à Dieu de manière sincère, il n’en reste pas moins homme et sait que les hommes sont faillibles et que leur âme peut être souillée par le péché. Il plaide à son niveau pour une réforme de l’Eglise Catholique de Catholagne, notamment au travers de l’évolution du célibat des prêtres et des nonnes et l’intégration des divorcés dans la communauté religieuse et le mariage des couples du même sexe. Il souhaite aussi que l'Eglise catholique utilise plus activement le patrimoine impressionnant dont elle dispose pour le faire fructifier et ainsi promouvoir le Catholicisme dans les territoires aux frontières de la Chrétienté, comme l'Afarée et le Nazum.

    6549
    Cardinal preferito de la
    Empire du Nord


    Monseigneur Alexius Palamas


    alias
    Nocturnus Ier ( « celui qui veille la nuit »)

    Prefereto
    Âge : 57 ans

    Fonction acutelle : Archevêque de Laagefort et cardinal nordiste

    Courant théologique : Progressiste et humaniste

    Domaines d'engagement : Lutte contre la pauvreté, lutte contre les violences sexuelles dans l’Église, ouverture aux peuples des régions oubliées de l'Église

    Biographie :

    Alexius Palamas voit le jour le 17 avril 1959 dans un quartier ouvrier de Laagefort, une grande ville portuaire et industrielle de l’Empire du Nord située sur l'Océan d'Espérance. Issu d’une famille modeste, il grandit au milieu des dockers, des ouvriers, des commerçants et des marins, dans un environnement où la solidarité est essentielle pour surmonter les dures réalités du quotidien des milieux modestes et défavorisés des grandes villes comme celle-ci. Dès son plus jeune âge, il est profondément marqué par les injustices sociales qui l'entourent, par la vie modeste de ses parents et le sort des plus démunis autour de lui.

    À 14 ans, il entre au séminaire après avoir ressenti un attrait spirituel, nourri d'une part par la foi de sa mère qui l'a éduqué selon les principes de l'Église et en l'emmenant presque chaque dimanche à la messe, et par l’influence du prêtre de l'église de son quartier dans l’aide aux sans-abris. Pourtant, son parcours n’est pas exempt de souffrance et aurait pu à plusieurs reprises le faire douter et même renoncer à sa formation théologique et en sa foi envers l'Église. Alexius a été une des trop nombreuses victimes des abus faits sur les adolescence par des hommes d’Église, il garda ce traumatisme pour lui pendant de longues années, refusant d'en parler à ses proches par honte, comme beaucoup de victimes, mais aussi par fidélité envers l'Église. Cela eut tout de même pour conséquence d'inscrire profondément en lui une volonté future de combattre autant que possible ces crimes au sein de l’institution.

    Ordonné prêtre en 1983, Alexius Palamas refuse toute forme de confort qu'aurait pu lui offrir un choix au plus simple, et choisit d'exercer dans les quartiers les plus pauvres de Laagefort qu'il a jadis parcouru dans son enfance. En prêchant une Église proche des oublié, des démunis, de ceux qui n'ont plus que la foi pour tenir et œuvrant pour les plus vulnérables, il créé un certain engouement local dans l'action contre la pauvreté. Il lutte et participe à l'ouverture de plusieurs foyers d’accueil pour les sans-abris, les migrants et les jeunes en détresse, tout en mettant en place des programmes de réinsertion sociale et d'éducation. Il devient au fil de ses engagements une figure locale respectée, admirée pour sa charité et son engagement par certains, méprisé pour sa proximité avec les plus pauvres par d'autres.

    Durant les années 1990 et 2000, il effectue plusieurs missions dans les territoires ultramarins de l’Empire du Nord en Afarée, sur demande de l'Archevêque d'Estham, où il découvre la richesse culturelle des peuples locaux, ainsi que les discriminations dont ils sont victimes et de leur éloignement avec le Saint-Siège. De ces missions, il retient que de nombreuses régions du monde, pourtant parfois très pieuses, sont oubliées du Saint-Siège qui concentre la majorité de son attention vers l'Eurysie et les pays catholiques historiques du vieux continent. Cette expérience le conforte profondément dans sa lutte pour les plus démunis, mais créé aussi un engagement envers l'inclusivité de l'Église vis-à-vis de tous les peuples et le pousse à plaider pour une Église ouverte, rejetant tout ethnocentrisme et accueillant toutes les cultures, toutes les langues, toutes les couleurs et toutes les conditions dans la foi.

    Nommé archevêque de Laagefort en 2008, Monseigneur Palamas s’efforce de moderniser et de redorer l'image de l’Église locale en mettant l’accent sur la justice sociale, la transparence et la lutte contre les abus. Son premier acte fort est la mise en place d’une commission indépendante chargée d’enquêter sur les violences sexuelles dans son diocèse, cela malgré l'opposition de plusieurs clercs locaux et plus largement, nationaux, allant jusqu’à collaborer personnellement avec les autorités judiciaires impériales pour assurer que justice soit rendue, et à rencontrer lui-même de nombreuses victimes. Ce combat, bien que salué par certains, lui vaut l’opposition d’une partie du clergé conservateur, qui le considère comme trop radical et même parfois populiste. Un prêtre aura cet avis : "Palamas fait son homélie à la chair comme Lénine haranguait les foules eurysiennes. Cet homme n'est pas catholique, il est marxiste. À trop fréquenter les pauvres, on en devient un."

    Sur le plan social justement, il cherche dans ses fonctions à renforcer l’action de l’Église, à son échelle, auprès des travailleurs précaires des usines et ports du diocèse et des migrants pour leur insertion dans la société nordiste par des cours de langue et de l'aide pour chercher emplois, logements etc. Il milite également pour un dialogue constant entre l’État et les autorités religieuses afin de trouver des solutions concrètes à la pauvreté, ce qui lui vaut également des critiques. Il soutient aussi l’éducation des jeunes issus des milieux défavorisés, persuadé que seule l’instruction peut briser le cycle de la misère et soutien les écoles privées locales par de nombreux moyens. Il est nommé cardinal en 2013, mais poursuit son action locale de manière importante.

    Homme profondément pieux et sincère, Alexius Palamas est reconnu comme incorruptible, à l’écoute des gens, plus particulièrement des "petites gens" et est d’une grande humilité. Toutefois, son idéalisme et son émotivité le rendent parfois naïf face aux jeux de pouvoir qui agitent l’Église et le monde politique. Son refus des compromis et son franc-parler lui attirent des ennemis, y compris parmi les élites ecclésiastiques.

    Secret sur ses blessures personnelles et parlant peu de ses émotions et de ses ressentis profonds, son émotivité se traduisant plutôt lorsqu'il constate une situation d'injustice, il porte en lui le fardeau de son passé sans jamais en parler publiquement, préférant agir par ses engagements plutôt que par des révélations personnelles, bien qu'il soit connu qu'il fut agressé, sans que l'on en connaisse les détails. Cette sensibilité exacerbée sur ces sujets le rend parfois vulnérable aux désillusions, mais lui donne aussi une force intérieure importante.

    En 2016, à 57 ans, Alexius Palamas demeure une figure incontournable de l’Église de l’Empire du Nord, particulièrement chez les progressistes. Il est admiré par les croyants progressistes et les militants sociaux, tout en étant critiqué par les cercles plus conservateurs, souvent issus des vieilles maisons nordistes. Son engagement sans faille pour une Église plus juste et plus transparente continue d’inspirer de nombreux jeunes prêtres et fidèles et motive aujourd'hui sa candidature au Pontificat. Depuis déjà quelques années, lorsqu'il fut nommé cardinal, la possibilité d'une candidature au trône de Saint-Pierre a émergée dans les milieux religieux nordistes. Il a apporté son soutien à James le Magne lors du précédent conclave, mais celui-ci, affaibli physiquement et trop âgé, a décidé de ne pas se présenter cette année.


    Qualité(s) :
    _ Charitable
    _ Incorruptible
    _ A l'écoute

    Défaut(s) :
    _ Naïf/Idéaliste
    _ Émotif
    _ Secret

    Particularité : A lui-même été victime d'une agression de la part d'un membre de l'Église lorsqu'il était enfant [information connue]

    * * *
    Progressiste / conservateur

    *
    Pieu / impie
    4046
    Cardinal preferito
    Velsna


    Pepe Scaela


    alias
    Alexandre VII "le sage"

    Prefereto
    Âge : 68 ans

    Biographie :
    Il est bien des termes par lesquels nous pourrions qualifier le cardinal Pepe Scaela, mais parmi tous ceux ci, "Catholan" n'est pas dans la liste des qualificatifs. Bien au contraire, il est difficilement concevable de connaître les raisons qui font que cet individu est encore cardinal à l'heure actuelle. Il nous faut reprendre depuis le début pour comprendre.

    Né dans la vieille ville de Velsna dans un milieu relativement aisé, il n'aura échappé à personne que le "cardinal Pepe" appartient à la lignée prestigieuse des Scaela, famille puissante de la Grande République qui a vu son heure de gloire à la fin du XXème siècle, jusqu'à la guerre civile velsnienne de 2013-2014. Il est à partir de là facile de comprendre que l'ascension du cardinal dans les échelons de sa sainte mère l'Eglise n'est en rien due au hasard ou à un talent caché quelconque. Dernier d'une fratrie de huit d'une branche collatérale de la famille, il n'est rien de moins que l'oncle de l'ancien sénateur, désormais exilé Dino Scaela, responsable de la guerre civile qui a ravagé le pays il y a quelques années. Lui même faisant partie de cette famille, Pepe Scaela est actuellement interdit de séjour dans son propre pays.

    Conformément à ce que l'on attend d'un enfant d'une nobilitas de l'élite velsnienne, il est aisé de deviner que Pep Scaela est un personnage des plus conservateurs, que certains qualifieraient même de réactionnaire. On dit parfois même de lui qu'il a flirté avec les milieux vieux-catholan qui ont longtemps secoué l’Église, et menacer de schisme. Du reste, Pepe Scaela, malgré tous les défauts qu'on peut lui attribuer fait figure de théologien remarquable et d'érudit. Il a ainsi consacré une importante partie de sa vie à la restauration et à la conservation d'ouvrages remarquables de sa sainte mère l’Église, ayant eu sous sa responsabilité la redécouverte d'anciennes vulgates qu'il a fait traduire du vieux rhémien dans diverses langues, le tout à la tête d'une petite équipe de chanoines dévoués. A ce titre, il est particulièrement proche des responsables des archives de Catholagne, qu'il fréquente assidument. Cet intérêt pour la redécouverte d'anciennes interprétations de la bible n'est toutefois pas sans arrière pensée politique. En effet, en cas d'accession au trône papal, il n'est pas fait de secret sur ce qui adviendra sans doute de la direction de l’Église: sans aucun doute un virage conservateur, alliant une réforme profonde des activités liturgiques (retour à la messe en rhémien, contrôle plus étroit de la probité du clergé) et une négation totale des dernières décennies de changements sociétaux progressistes (je vous laisse deviner sa position vis à vis du mariage des prêtres ou de la contraception). Il est bien entendu totalement fermé et imperméable au dialogue inter confessionnel avec des représentants d'autres fois. En tant que velsnien, il exige également le rattachement immédiat de l’Église achosienne à sa sainte mère l’Église, qu'il qualifie d'hérésie et de crime envers dieu. Davantage lié à son passif familial, il prône également l'excommunication de toute la classe politique velsnienne ayant participé à la défaite de son neveu Dino Scaela durant la guerre civile.

    Mais si ce n'était que cela... Puisque le profil de ce personnage ne serait pas complet sans la multitude de vices qui accompagnent la vertu. Ironiquement, il est de notoriété publique que les appels à un retour aux sources de l'Eglise soient défendus par un tel personnage. Peinant à respectant son vœu de célibat, c'est comme si, de toute manière, Pepe Scaela avait abandonné à la quinzième tentative. Sur le plan personnel, il est également notoirement connu pour son addiction aux jeux d'argent, auquel il s'adonne souvent avec les gardes papaux. Des rumeurs de corruptions à l'occasion des dernières élections du conclave sont à noter elles aussi. En effet, il a été rapporté par des murmures indiscrets des chanoines de sa sainte mère l’Église qu'il avait tenté à onze reprises de faire infléchir le vote de ces éminences du conclave à ses confrères, en échange de deniers sonnants et trébuchants. Ce qui est certain, c'est qu'en cas d'élection, les couloirs du palais de Sancte risquent d'être animés...


    Qualité(s) :
    _ Érudit
    _ Dispose d'un certain réseau à Velsna, Fortuna, Manche Silice et d'autres pays catholans importants...et c'est déjà très bien

    Défaut(s) :
    _ Corrompu
    _ Libidineux
    _ Colérique
    _ Menteur
    _ Voleur
    _, Probablement homophobe
    _ Envieux et jaloux
    _ Manipulateur
    _ Égocentrique
    _ Avare
    _ Bien d'autres...

    Particularité : Tout est dans la bio...


    * * * * * * * * * *
    Progressiste / conservateur

    * * * * * * * * * *
    Pieu / impie
    3955
    Cardinal preferito de la
    Saint-Empire Menkelt


    Paul Ignicius

    alias
    Léon X

    Prefereto
    Âge : 65 ans

    Biographie :

    C'est un homme aux origines très modestes, en effet Paul Ignicius est issue d'une famille paysanne Bretonienne ayant eu neuf enfants, dont il est le deuxième enfant et fils. Il grandit dans une famille très croyante et frimant des histoires de Saints. C'est dans sa jeunesse qu'il obtient très vite sa vocation. Paul, accompagné de sa famille, participe à un bon nombre de petits pèlerinages dans sa région qui rendent hommages à des saints ou à la Sainte Vierge. Il aime également beaucoup les histoires des Saints locaux que lui raconte son curé, avec qui il entamera d'ailleurs une sincère et profonde amitié. Grâce à ce curé qu'il lui permit d'avoir une bourse, il entre au séminaire à 18 ans à Nalghued dans un institut thomiste très influencé par les Catholans traditionalistes. Paul Ignicius devient prêtre à l'âge de 25 ans en 1976, soit un an avant que ne débute la guerre civile menkienne.

    Pendant la guerre civile menkienne, il deviendra aumônier militaire dans une milice impériale au début de la guerre civile. Cependant, dégouté par l'extrême violence de certains hommes, Paul vient se réfugier à Dolbrast en tant que prêtre d'une paroisse de la ville. Quelques temps plus tard, c'est à la bataille de Dolbrast que son destin change, il s'occupera avec des sœurs et des prêtres l'évacuation des civils et des non-combattants en dehors de la ville. Paul participera aussi à des actions de sauvetages dans la ville en pleine proie au chaos, sauvant, soignant et aidant tout combattants blessées et ceux quel que soit leur bord. Ses actions sont reconnues par les autorités impériales qui le récompensent. Il devient une célébrité à Dolbrast, ce qui attirera certains hommes qui voient un grand potentiel en lui.

    Quelques temps après ses actions héroïques, une petite radio catholique, Ad Astra, lui propose de devenir un intervenant en matière de foi. Paul Ignicius, grâce à son charisme naturel et son discours éloquent, devint une célébrité auprès du peuple et même chez certains membres de la noblesse impériale. Grâce à son prestige acquis avec la radio Ad Astra, le prêtre organise des actions pour lutter contre la misère dans les campagnes menkiennes, trop abandonné par le pouvoir impérial. Petit à petit, il grimpera les échelons et deviendra évêque à Anzhon et ensuite Archevêque de l'archidiocèse de Nalghued dans les années 90.

    Salomon VI le nommera dans les années 2000 juge de la cour suprême impérial, organe suprême du pouvoir judiciaire dans le Saint-Empire Menkelt (Il devra évidemment démissionner s'il devient pape). Il s'opposera avec virulence à certaines tentatives de privatisation de terres jugées saintes par l'Eglise, par le premier ministre libéral Edward Greiser, mais également aux oligarques menkiens qu'il méprise allègrement. Ces actions politiques ont encore plus accrus sa popularité dans le peuple Menkien, le voyant comme un défenseur du peuple croyant face à des oligarques impie. L'archevêque critiquera virulemment le groupe oligarque Mondow le désignant comme ''Un repère de pieuvres sodoméennes nées de Satan qui s'agrippe au trône de l'Empereur que ses membres nourrissent des chairs immolées du Noir Sabbat''.

    Paul Ignicius salue l'élection de Peter Kibener en tant que premier ministre et approuve la politique de ce dernier. Des rumeurs circuleraient comme quoi il serait plutôt proche de ce dernier. De nos jours, Paul Ignicius est sûrement l'ecclésiastique le plus célèbre et le plus populaire du Saint-Empire Menkelt. malgré son travail en tant que juge de la cour suprême, il effectue très souvent des interventions au sein de la radio Ad Astra, que ce soit en matières de foi ou en politiques. Il est très conservateur en matière de dogme, de foi et sur les sujets sociétaux. Cela vaut aussi sur la liturgie ou Paul Ignicius reste très traditionnaliste. En revanche, L'archevêque n'hésite pas à critiquer les grands oligarques et la grande bourgeoisie menkienne, responsable, selon lui de beaucoup de maux dans la société menkienne.



    Qualité(s) :
    _Charité
    _Chaste
    _Incorruptible
    _Charismatique

    Défaut(s) :
    _Têtu
    _Superstitieux
    _Fanatique
    _Colérique
    _Maladroit

    Particularités : Il aurait donné les derniers sacrements à son meilleur ami marxiste agonisant dans ses bras pendant la guerre civile à la bataille de Dolbrast, ce qui l'a profondément marqué.

    Malgré sa promotion de la non-violence et ses actions, Paul Ignicius restera un fervent soutient de la ''ligue catholique'', une milice ayant participé à la guerre civile menkienne.

    * * * * * * * * *

    Progressiste / conservateur

    *
    Pieu / impie
    1417
    Cardinal preferito de la
    PRINCIPAUTÉ DE CARNAVALE


    Fulbertrand Bienheureux


    alias
    Justin Ier l'autodidacte

    Prefereto

    Âge : 17 ans

    Biographie :

    Fulbertrand Bienheureux est le cousin de Pervenche Obéron. C'est un jeune homme sympathique et très croyant. Pour son 17ème anniversaire, sa tante lui a offert de devenir le nouveau Pape. Fubertrand Bienheureux est vraiment chanceux ! C'est la preuve qu'il est l'élu de Dieu ! La fortune et l'influence de Pervenche Obéron vont donc être mis au profit de son jeune cousin, afin de faire triompher la Principauté et réformer une bonne fois pour toute la foi chrétienne vers un syncrétisme carnavalais satanico-transhumaniste.


    Pour que le religion soit bien mieux !
    Votez Fulbertrand Bienheureux !
    Pour que la science et la foi ne fassent plus qu'un !
    Votez pour le Pape Justin !


    • Consensuel...
    Fulbertrand Bienheureux promet que s'il est élu, il rouvrira le dialogue entre Dieu, le diable et les milieux d'affaire.Rubrique des chiens écrasés
    17 ans et déjà Pape ? découvrez l'interview de Fulbertrand Bienheureux dans Carnavale Matin. Méritocratie, liturgie, problèmes de coeur, il nous dit tout dans l'interview choc, une exclusivité Carnavale Matin !Carnavale Matin
    Pour défendre la chrétienté et bénir les fidèles ? le Pape utilise la crème anti-acné MIRACLE® des laboratoires Dalyoha ! MIRACLE®, parce que Deus vult !Ici Carnavale
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    Qualité(s) :
    _ Jeune
    _ Dynamique
    _ Riche

    Défaut(s) :
    _ Jeune
    _ Dynamique
    _ Riche

    Particularité : Il a une puce implantée dans le cerveau qui augmente ses capacités intellectuelles mais lui cause aussi des crises d’épilepsie.

    *
    Progressiste / conservateur

    * * * * * * * * * *
    Pieu / impie
    5883
    Cardinal preferito de la
    Costa Sueñoleja


    Pablo Leóndorado


    alias
    Pablo 1er, "Divine et Sublime Lumière de Dieu parmi les Hommes, Celui qui Éclairera de Son Infinie Sagesse les Brebis Égarées et les Guidera sur le Droit Chemin du Christ jusqu'aux Portes Dorées du Paradis"

    Prefereto
    Âge : 69 ans

    Biographie :

    On pourrait commencer par dire que Pablo Leóndorado a grandit dans la misère, la pauvreté et la violence et n'a pu surpasser toutes les dures épreuves qui se sont dressées face à lui que grâce à la foi inébranlable qu'il s'est forgée en côtoyant le prêtre de son quartier de Sueñoleja, lui qui, par pure charité, préférait côtoyer les pauvres et les malheureux plutôt que les riches. Cela le rendrait attachant, pas vrai ? On compatirait avec lui pour la douleur qu'il a subit, n'est-ce pas ? Mais ce serait mentir. Sueñoleja produit des hommes fourbes et égoïstes, qu'il soit de basse ou de haute ascendance.

    Pablo Leóndorado n'échappe pas à cette règle. Il voit le monde en 1946, dans une famille bourgeoise de Sueñoleja, à l'époque de la dictature fasciste de l'Estado Nuevo dont ses parents étaient de très grands admirateurs et partisans et s'il côtoie très jeune les miséreux qui prolifèrent dans les bas quartiers de sa ville natale, il lui est très vite inculqué que ces derniers ne font en rien partie de son monde, qu'il leur est supérieur et qu'il ne doit pas les approcher au risque de contracter par leur simple proximité de terribles et incurables maladies. Difficile d'envisager qu'un homme qui grandit dans une telle haine des pauvres puisse se tourner vers la religion jusqu'à devenir Cardinal voire Pape. Il sera cependant, dès son plus jeune âge, éduqué dans la tradition et la foi catholique et poussé par ses parents, très croyants et pratiquants comme la vaste majorité des Sueñolejos, à se rendre chaque semaine à la messe du dimanche ou, plus que de la foi envers Dieu, il développera une grande admiration, voire une forme de fanatisme, envers les prêtres de sa paroisse et le clergé en général, l'immense savoir qui semble en émaner et leur capacité à se faire écouter et obéir par le peuple, la religion jouissant alors et encore aujourd'hui d'une influence considérable et même, à certains égards, supérieure à celle du gouvernement lui même sur la population et les institutions du pays.

    En 1954, l'Estado Nuevo est renversé et remplacé par une république populaire socialiste. La famille Leóndorado, connue pour son soutien indéfectible à ce régime désormais déchu, est victime de la répression du nouveau gouvernement et perd une importante partie de ses biens et de son influence. Afin de préserver le pouvoir de sa famille, Pablo Leóndorado est contraint par celle-ci à entrer au séminaire de Sueñoleja à ses quinze ans, en 1961, l'autorité de la religion n'ayant aucunement diminuée malgré la chute de l'Estado Nuevo qui lui était trop favorable et la volonté du nouveau régime de l'affaiblir, afin d'embrasser une carrière religieuse au sein du clergé avec déjà l'idée de tirer profit de son emprise sur la population pour son propre profit.

    Il est, à la suite de ses études, ordonné prêtre à 26 ans et fait le choix surprenant d'exercer dans les quartiers les plus violents de sa ville, au milieu des pauvres qu'il méprise, afin de profiter de sa nouvelle position pour tisser des liens avec les barons du crime organisé qui s'y développent, il est par exemple suspecté d'avoir caché des marchandises illicites dans son Église, la police évitant en général de forcer les lieux sacrés pour les fouiller au risque de s'attirer le mécontentement de la population. Ces accusations, qu'il prend évidemment grand soin de nier, ne l'empêcheront cependant pas de monter dans la hiérarchie cléricale et d'être ordonné Évêque de Sueñoleja en 1988 et élu Président de la Conférence des Évêques de Costa Sueñoleja en 1993, postes qu'il ne quittera jamais et lui donneront de fait une autorité incontestable sur toute l'Église de Costa Sueñoleja et, par extension, de jouir d'une influence considérable sur la République Fédérale elle même qui lui permettra, non seulement d'étendre son empire du crime à tel point que le clergé Sueñolejo peut aujourd'hui être assimilé à une sorte de mafia, mais également d'être nommé Cardinal au Concile de Catholagne en 2015.



    Qualité(s) :
    _ Riche
    _Célèbre
    _Influent (car riche et célèbre)

    Défaut(s) :
    _Corrompu
    _Malhonnête
    _Menteur
    _Voleur
    _Avare
    _Imbu
    _Arrogant
    _Odieux
    _Intolérant
    _Réactionnaire
    _Misogyne
    _Xénophobe
    _Homophobe
    _Transphobe
    _Islamophobe
    _Antisémite
    _Rouciste
    -Anticommuniste
    _Probablement criminel
    _Déteste les pauvres
    _Etc...

    Particularité : Pablo Leóndorado est régulièrement accusé de n'avoir jamais lu la Bible (il a déjà avoué avoir perdu tout intérêt pour sa lecture depuis qu'on lui a divulgué la fin dans son enfance) et de s'adonner à des trafics illicites variés et de participer à de nombreux crimes, notamment le trafic de drogue ou d'armes, secteurs très développés en Costa Sueñoleja, mais également le proxénétisme voire, selon certains, le commerce d'esclaves. Ses nombreux procès se sont cependant tous conclus par son innocence, preuve, s'il en faut, de la fausseté complète de ces rumeurs propagées selon ses mots par les militants LGBT, communistes et pro-Akaltiens. Bien évidemment !

    Malgré tout ce que l'on pourrait penser, Pablo Leóndorado n'a pas pour seul projet, en devenant Pape, de transformer la Catholagne en un État criminel et corrompu qui faciliterait le commerce illégal à travers tout le monde catholique mais également celui d'en faire une puissance mondiale tant diplomatique que militaire assez influente sur la scène internationale pour pouvoir venir en aide aux populations catholiques vivants dans des territoires pauvres ou en guerre, que ce soit en lançant des appels aux dons internationaux pour leur développement économique et social ou en influençant les pays chrétiens afin qu'ils s'entraident face à leurs menaces communes plutôt que de s'affronter. Il considère en effet que le Pape, en tant que dirigeant suprême de l'Église, ne doit pas se contenter de diriger seulement le million d'habitants de la Catholagne mais bien tous les catholiques du monde entier. Il est difficile d'affirmer si cette volonté de paix et de partage entre les peuples, vertus qui ne semblent, à première vue, pas caractériser le personnage, sont le fait d'une charité inhabituelle de sa part mais néanmoins sincère ou s'il s'agirait plutôt pour lui d'obtenir la gloire et la reconnaissance qui lui manquent cruellement.

    Il a également évoqué l'idée de constituer une armée catholique internationale pour lancer une croisade contre les pays non-catholiques ou communistes pour les christianiser de force. Chose qui peut paraître difficilement conciliable avec sa volonté susmentionnée de paix et d'amitié entre les peuples.


    * * * * * * *
    Progressiste / conservateur

    * * * * * * * *
    Pieu / impie
    1176
    Cardinal preferito de la
    Fédération maximiliane


    Samuel canto


    alias
    samuel 1er le bénisseur

    Prefereto
    Âge : 67 ans

    Biographie : Samuel est un homme pauvre né dans un village proche de la frontière bauvario-maximilianne, sa famille profondément religieuse lui donne une éducation chrétienne de qualité se qui était quelque chose de couteux pour beaucoup de gens, même ses parents et heureusement pour eux depuis un très jeune âge il montre les signes d'un enfant prodigieux avec son talent il entra à l'École de saint Christophe devenue prêtre a 29 ans il prêche premièrement à pasario (ou il aidera dans la
    propagation d'idées transphobe et homophobe) étant un personnage controversé dans la ville qui est à majorité de gauche il doit être transférer à shtephan ou après des années à gravir les rangs il devient cardinal avec l'aide d'un mentor



    Qualité(s) :
    _discret
    _intelligent
    _connue

    Défaut(s) :
    _Anti sémite
    _ Islamophobe
    _Transphobe
    _Possiblement raciste
    _Menteur compulsif
    _connue pour Les mauvaise raison

    Particularité : Il s'avère que Samuel est un violeur et un pédophile quelque chose donc il est fière de partager dans les nombreuses parties dans laquelle il participe, un de ses dictons les plus célèbres est "allez-y quand ils sont tellement jeunes qu'ils ne sauront pas quoi faire et ils viendront avec vous".

    * * * * * * *
    Progressiste / conservateur

    * * * * * * *
    Pieu / impie
    4224
    Cardinal preferito d'
    Azur


    Yûsûf Qandri Sinwar


    alias
    Boniface VIII

    Prefereto
    Âge : 79 ans

    Biographie :

    Issu d'une grande famille chrétienne de la vallée du Syr, en Dariane, Yûsûf est un membre assidu de la communauté chrétienne maronite azuréenne. Prêtre sous la République, il doit régulièrement naviguer entre hostilité-amicalité des autorités républicaines et méfiance-solidarité avec les autres communautés chrétiennes et non-chrétiennes de la région. Nommé évêque en 1977, il assiste à l'établissement du Califat constitutionnel azuréen, et noue, comme les autres dignitaires religieux des minorités confessionnelles, un pacte avec le Parti de la Renaissance Islamique composé des mouvements réformateurs musulmans. Ce pacte confère aux communautés religieuses une place dans les institutions, et notamment des sièges permanents de représentation au sein du Sérail ; en échange, Sinwar, comme l'ensemble des patriarches orientaux, se rattache au gouvernement dont il est un soutien.

    Elu par ses pairs du Synode à la fonction de Patriarche de Méroème, la plus haute dignité de l'Eglise maronite qui rassemble plus d'un tiers des chrétiens en Azur, il devient la voix principale des chrétiens rattachés au Saint-Siège en Azur. Ainsi, il joue un rôle diplomatique important dans le dialogue interreligieux entre les Oulémas sunnites et la Papauté. Du fait des institutions théocratiques, il a également un rôle politique important : membre de la Nahda, il défend de manière répétée l'adhésion au régime et à ses valeurs, qui sont selon lui les clés de la sécurité des Chrétiens en Azur. De moralité conservatrice sur les questions sociales et sociétales, il est néanmoins ouvert aux questions relatives à la tolérance religieuse et aux libertés civiques. En 2004, il rencontre notamment des dignitaires hindous de la province du Mirobansar, démontrant une volonté de soutenir l'unité entre les différentes composantes du peuple azuréen.

    Lorsqu'il est proposé comme Cardinal prefereto, Yûsûf Qandri Sinwar ne se fait pas d'illusion sur son rôle. Certes, il cultive, comme tout homme d'Eglise, le fantasme d'être élu Pape ; néanmoins, en tant que chrétien d'Orient, sa présence dans le Collège cardinalice n'est liée qu'à une réforme récente des institutions cléricales. Sa priorité est de favoriser l'accession au trône de Saint-Pierre d'un candidat modéré, capable de jouer un rôle proactif pour éviter la discorde religieuse. Il insiste notamment sur le dialogue interreligieux. Proche des cadres de la Nahda, et notamment de Jamal al-Dîn al-Afaghani, l'actuel Ministre des Affaires Etrangères et candidat au poste de Grand Vizir, il ne se considère pas comme le relais d'un pouvoir mais comme un possible facilitateur des relations entre chrétiens et musulmans. Pragmatique, son objectif est de renforcer la sécurité de la communauté chrétienne maronite, en s'attirant les bonnes grâces du pouvoir azuréen par son travail à la Curie.

    Dans la conduite de ses affaires, Yûsûf est cependant profondément conservateur. Il rejette l'hypothèse du mariage gay, de la transidentité, et juge que le divorce devrait conduire à l'excommunication. En cela, il est proche des conservateurs d'autres religions. Il est également opposé à la prêtrise des femmes. Son rite, en langue syriaque et en langue arabe, l'amène néanmoins à considérer la messe en latin comme une chose positive, parce qu'elle facilite le rapprochement avec les chrétiens d'autres pays. Profondément universaliste, il considère que le dialogue interreligieux est nécessaire et que les Eglises ont un rôle central à jouer pour la paix et la stabilité des sociétés. Il dénonce également les dérives du capitalisme, bien qu'il ne soit pas favorable au communisme, qui éloigne selon lui les gens de Dieu et qui pratique une intolérance contre les valeurs religieuses.

    D'un point de vue politique, Yûsûf n'est pas favorable aux entreprises progressistes qu'on observe dans certains continents, notamment au Paltoterra. Il rejette également, de façon vigoureuse, les évangélistes et des courants protestants qui connaissent un nouveau dynamisme, même en Azur, où ils captent une jeunesse appréciant la ferveur et une approche plus charnelle de la religion.



    Qualité(s) :
    _ Pragmatique : il n'est pas un idéologue, et sait faire des compromis.
    _ Courtois : il sait plaire et garder de bonnes relations avec tout le monde.
    _ Décisif : il sait prendre des décisions, même difficile, et en assumer les conséquences.

    Défaut(s) :
    _ Orgueilleux : en cas de vexation, il a tendance à mûrir une vengeance calculée.
    _ Mercantile : il est sensible aux arguments matériels, et peut se laisser acheter.
    _ Archaïque : sa vision sur beaucoup de sujets est marquée par une profonde ignorance, par exemple sur les réseaux sociaux, sur le féminisme, les questions LGBTQ+.

    Particularité : Yûsûf cultive une passion secrète pour l'alchimie et le magique.

    ********
    Progressiste / conservateur

    ****
    Pieu / impie
    5305
    Cardinal preferito de
    Fiumiglia


    Cesare Crezzini


    alias
    Augustin (Agostino)

    Prefereto

    Âge : 73 ans

    Biographie :

    Né en 1942 dans la banlieue de Modesseto, Cesare Crezzini est le fils d'un industriel reconnu du textile, il est le 7ème fils de la fratrie et est donc dirigé très tôt vers des études plus symboliques, afin de lui assurer un niveau de vie conséquent sans rajouter de la concurrence dans la ligne d'héritage déjà bien remplie de l'entreprise familiale. La révélation religieuse de Cesare est arrivée assez jeune, vers ses 16 ans, quand il fut bouleversé par une homélie lyrique prononcé par l'éminent et regretté cardinal Angelo Imbruglia. Après avoir décroché son baccalauréat il se dirigea donc naturellement vers des études de théologie, qu'il doublera d'une spécialisation en anthropologie. Il obtiendra son doctorat avec les félicitations académiques après avoir réalisé une thèse ambitieuse sur les différentes traditions liées au deuil dans les villages reculés du sud de Fiumiglia.

    Après la fin de ses études il est ordonné prêtre au sein de l'Ordre des Fratelli della Sapienza Divina (Frères de la Connaissance Divine), une branche locale franciscaine, qui s'occupe notamment de l'apprentissage de la théologie et des diverses sciences religieuses au sein des universités fiumigliennes. De fait, Crezzini occupera tout au long de sa carrière des positions de professeur universitaire, notamment en anthropologie religieuse ou en enseignement du latin, langue qu'il parle couramment et dont il défend passionnément la réintroduction dans l’Église en tant que langue véhiculaire.

    C'est au début des années 90 que ce religieux plutôt anonyme aux yeux du grand public devint un des prêtre les plus connu de Fiumiglia et du monde italophone. Il fut missionné pour remplacer Imbruglia, précédemment cité, à la tête de l'émission dominicale "Chiesa Casa", un programme de réflexion théologique particulièrement populaire, diffusé en heure de pointe sur la télévision publique. De par son charisme, sa bonne humeur, et son sens du bon mot, qu'il tient de son prédécesseur, il s'imposa comme le visage d'une Église rassurante, raisonnée et populaire. Quand Imbruglia mourut en 2003 c'est naturellement vers Crezzini que les regards se tournèrent en tant qu'héritier logique à son poste de cardinal, ce qui sera validé dans la foulée par le Pape de l'époque qui le nomma Évêque d'Ascoti avant de lui confier le rouge. Crezzini continue d'animer son émission, qui est désormais également présente sur les réseaux sociaux, il occupe également des missions de communication pour le Saint-Siège, notamment en période de crise.

    D'un point de vue idéologique Crezzini se positionne comme un conservateur modéré. Il défend l'intégrité des textes saints tout en rappelant le devoir d'humanité, de compréhension et de pardon qui doit être inhérent au sein de l’Église de Jésus. Ainsi, s'il s'oppose fermement à l’acceptation de l'homosexualité, dont il ne trouve que des signes de rejet dans les écrits, il affirme cependant considérer les homosexuels comme des pêcheurs "on ne peut plus classiques" qui doivent être acceptés à la messe et dont le pardon via la confession franche ne doit jamais être renié. Si cette position mi-chaude mi-froide a parfois été critiqué, elle est devenue particulièrement populaire auprès de ses auditeurs qui apprécient le refus du révisionnisme doctrinal tout en comprenant le besoin d'humanité et de compréhension pour les pécheurs. Comme stipulé précédemment, Crezzini est un défenseur du latin en tant que langue véhiculaire du Saint-Siège et encourage son utilisation dans les messes au-coté des langues vernaculaires, pour ne pas exclure les non-locuteurs du latin. Il est perçu comme un homme pieux et simple, ce qui est amplifié par son excellente communication médiatique. Il est aussi considéré au sein de l’Église fiumiglienne comme un homme de compromis.

    Dans le domaine des relations inter-communautaires, Crezzini tient un discours plutôt contrasté en fonction des situations. D'un coté il reçoit de manière régulière sur son émission des interlocuteurs des autres religions abrahamiques, afin de faire dialoguer leurs idées avec les enseignements catholans, affirmant qu'un croyant qui ne comprend pas les autres, ne se comprend pas lui-même. De l'autre, il tient un discours plus dur sur les mouvements protestants, factieux et autre évangélismes affirmant par exemple que la voix de Jésus ne peux passer que par Sancte et le Pape, et que ceux qui s'y écartent s'égarent de la religion, vers des croyances purement impies.

    Cesare Crezzini se tient plutôt à distance de la politique et des controverses extra-doctrinales. Il a révélé n'avoir jamais voté et ne pas s'intéresser aux idéologies politiques. Il a cependant brisé plusieurs fois ce mantras en appelant publiquement, aux-cotés de nombreux religieux, à un arrêt des violences idéologiques. Il est notamment crédité pour avoir encouragé la mise en place de la paix dominicale, un régime d'arrêt des confrontations et des attaques lors du dimanche saint, que ce soit pour les groupes politiques ou les mafias. Il est également plutôt étranger aux polémiques personnelles, il agit personnellement contre les violences sexuelles dans l’Église et ne vit uniquement dans les logements de fonctions qu'il dispose, refusant de se laisser corrompre par la propriété et le matérialisme.



    Qualité(s) :
    - Modéré et ouvert aux compromis
    - Pieu
    - Charismatique et populaire


    Défaut(s) :
    - Peut paraitre tiède
    - Dispose d'un âge plutôt avancé
    - Expérience académique plutôt que de terrain

    Particularité : Crezzini a été la cible d'un attentat en 2008 alors qu'il sortait de sa voiture. Les assaillants ne l'ont raté que de quelques centimètres. L'attaque n'a jamais été revendiqué et les perpétrateurs sont toujours en fuites. Il a refusé de se placer sous protection policière. L'attaque a en réalité, et sans que personne ne le sache pour l'instant, été secrètement organisé par les services secrets pour accuser les communistes du meurtre d'un religieux particulièrement populaire.

    * * * * * *
    Progressiste / conservateur

    * *
    Pieu / impie
    4426
    Cardinal preferito de la
    Youslévie


    Mattin Munditibarrementeria

    alias
    Juste
    Prefereto
    Âge : 71 ans

    Biographie :

    Mattin Munditibarrementeria , est le cardinal prefereto youslève pour ce conclave en 2016. Né en 1944 à Sedjan dans une des rares familles de la bourgeoisie vasque. Dernier d'une fratrie composée de trois autres garçons et d'une sœur, il se tourne vers les études théologiques très rapidement. Très habile joueur de football, il évolue pendant son enfance et son adolescence au sein de l'Athletic Club Sedjan, le club des Vasques de la ville où il brille au poste d'avant-centre, bien aidé par son gabarit impressionnant. Il va très longtemps hésiter entre une carrière sportive ou religieuse pour finalement opter pour la seconde option sous la pression de sa famille qui ne veut pas d'un "saltimbanque".

    Il entrera donc dans les ordres pour devenir finalement l'évêque de Sedjan quelques dizaine d'années plus tard. Sauf que son progrès dans la hiérarchie se heurte à un obstacle de taille, Iban Haranburu. Le cardinal de Baltos qui voit en effet d'un mauvais œil l’ascension ce nouveau venu incorruptible, fougueux et entêté, soit l'opposé du magouilleur baltos. Cette méfiance se transforme en animosité puis en rivalité entre les deux hommes ce qui mènera à une véritable scission dans l'église catholane youslève entre les adeptes d'Haranburu et les soutiens de Munditibarrementeria. Mais à ce jeu d'influence là, c'est le premier qui gagne. Bien aidé par l'Orga, la mafia clanique de Baltos, Haranburu isole Munditibarrementeria à tel point qu'il l'empêche même de devenir cardinal pendant un certain moment. Face à cela, Mattin ne se laissera jamais vaincu et luttera face à cette omerta quitte à provoquer les foudres de l'Orga, ce qui lui vaudra d'être placé sous protection policière constante. Sauf qu'en 2012 l'éternel Haranburu finit par s'éteindre, emmenant avec lui son empire d'influence, ce qui donnera à Munditibarrementeria l'occasion de faire le ménage dans l’Église youslève. Contrairement à ce que son caractère rancunier laissait présager, il va réaliser une transition plutôt en douceur sans grande représaille envers ceux qui lui ont mis des bâtons dans les roues pendant des décennies. Il se présente donc à ce nouveau conclave plus puissant que jamais et avec le soutien de toute l'Eglise youslève, avec la confiance et le respect des amis de longue date comme des ennemis d'hier. C'est lui qui dictera la position à suivre des cinq autres cardinaux youslèves durant cette élection papale, ces derniers le suivront sans aucun doute.

    Pour ce qui est de l'aspect purement théologique, Munditibarrementeria est un fervent croyant mais avec une grande capacité de réflexion et de recul. Il se considère lui-même non pas comme un dogmatique mais comme un spirituel. Il est engagé sur des points progressistes comme le dialogue inter-communautaire et religieux ou l'abandon de la messe en latin au profit des langages régionaux, il milite d'ailleurs pour la liturgie en vasque dans l’Église youslève. Ces positions sont évidemment en lien avec la situation des Vasques en Youslévie qui subissent encore aujourd'hui des discriminations systémiques, Munditibarrementeria a donc développé une certaine rébellion contre toute intolérance ou conservatisme ethnocentré. Il n'aura d'ailleurs aucun mal à voter pour un candidat non-eurysien, au contraire même. Il maintient toutefois des positions plutôt orthodoxes sur l'homosexualité et l'avortement. En raison de cela, il est un peu difficile de le classer chez les progressistes ou les conservateurs, il aura globalement tendance à suivre ce qui est le mieux pour l’Église à son sens. Il se place toutefois de lui-même dans le camp des progressistes.

    Cette pensée éclectique lui permet d'ailleurs de dialoguer équitablement avec les cardinaux progressistes comme lui comme avec les conservateurs nommés durant le pontificat de Pie XVI, qui sont logiquement traditionalistes. S'il sent que le conclave lui échappe, il s'obstinera peut-être, on ne se refait pas, avant d'opter pour un pape qui, sans être trop progressiste ou conservateur, est un vrai homme pieu.



    Qualité(s) :
    _ Droit
    _Dévoué
    _Charismatique

    Défaut(s) :
    _Orgueilleux
    _Ennemi de feu Iban Haranburu, influent cardinal youslève
    _

    Particularité : Le Cardinal Mattin Munditibarrementeria est, comme énormément de youslève, un fumeur compulsif. Il fume l'équivalent d'un paquet de cigarette par jour ce qui lui confère une voix rocailleuse qui le rend encore plus imposant si on combine son timbre à sa taille (presque deux mètres) et son regard froid et déterminé. Il s'est promis qu'il s'arrêterait de fumer seulement si un jour il devenait pape. Il a alors fait de son addiction à la cigarette est un des freins à son hubris, à quoi bon devenir évêque de Rème si c'est pour ne plus jamais goûter au tabac.
    Il ne faut pas lui demander ce qu'il a fait pendant la Guerre Civile youslève. Sans qu'il y ait de preuve formelle, beaucoup pensent qu'il aurait fait partie du camp des putschistes traditionaliste en aidant à cacher des soldats. Il n'a jamais répondu à ces accusations qu'il considère fallacieuses.

    * * * * *
    Progressiste / conservateur

    *
    Pieu
    1800
    Cardinal preferito de la
    SÉRÉNISSIME RÉPUBLIQUE D'ACHOS


    Caradoc Kenefick


    alias
    André Ier

    Prefereto
    Âge : 103 ans

    Biographie :

    Né dans une famille catholagne modeste, le jeune Caradoc il se rapproche de Dieu dans son adolescence après plusieurs année de follie lié à la jeunesse. Dans une société achosienne où le catholagnisme est souvent mal vu, il saura prendre sur lui et tendre l'autre joue. Lorsqu'il devient prêtre, il se donne pour objectif de fonder un évêché en Achosie. Il y arrivera 20 ans plus tard, et devient ainsi le premier évêque catholan d'Achos, ainsi que l'un des plus jeunes évêques catholan. Le titre d'Archévêché sera attribué au diocèse 30 ans plus tard. A l'âge de 76 ans, il fut ordonné cardinal.
    Au cours de sa carrière, il s'est plusieurs fois fermement opposé aux agissements de l'AIAN, qu'il jugeait "barbare, impie et inutile". Néanmoins, il ne portait pas non plus Velsna dans son coeur, et qualifiait souvent la Grande République de "nation d'hérétiques bafouant avec allégresse les paroles de Dieu".

    Il réconcilia également la Sainte Église Chrétienne Achosienne avec l'Église Catholagne, mettant ainsi fin à une rivalité millénaire, et permis notamment aux catholans achosien de récupérer plusieurs églises précédemment chrétiennes Achosiennes.

    Fort de son expérience, il garde malgré son âge un sens critique affirmé et un franc parler que rien ni personne ne pourrait lui enlever.



    Qualité(s) :
    _ Sage
    _Pieux
    _Diplomate

    Défaut(s) :
    _Très âgé
    _Têtu
    _Chauvin

    Particularité : Fière de sa nation comme tout bon achosien, il fit une demande spéciale au pape pour avoir le droit de porter son tartan sur sa soutane de cardinal, chose que le pape lui accorda. Ainsi, Caradoc Kenefick est le seul cardinal à avoir une tenue unique.
    Il est également supposé qu'il ait pratiqué durant son adolescence plusieurs choses normalement interdites pour un prêtre, notamment le chiite et la consommation de cannabis. Il affirme néanmoins que tout cela est maintenant derrière lui, et se permet même parfois quelques blagues sur le sujet.


    * * * * * * *
    Progressiste / conservateur

    * * *
    Pieu / impie
    3019
    Cardinal preferito de la
    République de Messalie


    Jean Martin Paul Théodard de Grésilvaudan


    alias
    Grégoire

    Pizzaballa de Grésilvaudan
    Âge : 76 ans

    Biographie :

    Jean Martin Paul Théodard, né en 1950 dans la famille aristocratique des Grésilvaudan en Maurac, une petite province appartenant à la République de Messalie, est l'Archevêque de Notre-Dame-en-les-Brumes depuis 2011, créé cardinal la même année. Il assume une fonction particulière dans l'Eglise messaliote, dont il est le premier prélat.

    Théodard, né troisième d'une famille de sept enfants, est voué très tôt au séminaire, qu'il effectue naturellement au Puy-en-Vivelay. Son père, Antoine de Grésilvaudan, est un armateur et un grand propriétaire terrien. Sa mère, Louise-Isabelle de Veycin de Causans, appartient à une très grande famille messaliote. De ce fait, le petit Théodard est déjà fortement imprégné d'une culture très classique quand il entre au séminaire de théologie, envisageant de devenir prêtre.

    Sa vie s'écoule sans grand heurt jusqu'en 1984, date à laquelle il est accusé par des membres du Parti républicain au pouvoir de participer à des marches organisées par des ligues catholiques hostile au régime républicain et à l'atmosphère socialiste qui règne à l'époque sur la Cité. Niant ces accusant, il est cependant mis en retrait de ses fonctions d'évêque de Montreyoux, et se consacre au secrétariat de l'Eglise, notamment au Cardinalat.

    Il assiste pendant des années le Prélat Mgr Pierre-Giovanne Marlys, l'archevêque de Notre-Dame-en-les-Brumes, et devient son confident et son assistant personnel. Il connaît alors l'ensemble des évêques et des réseaux de l'Eglise messaliote, dans le contexte très particulier d'un pays où une tradition virulemment laïque oppose souvent l'Etat au courant chrétien conservateur.

    Théodard assiste silencieux à la crise politique et financière des années 2007 à 2011. L'Eglise est alors également mise en cause pour avoir bénéficié de largesses et de pots-de-vin. Activement mais discrètement, Théodard se consacre à démonter ces accusations devant les tribunaux et à lutter contre les pourfendeurs de l'institution. C'est en mérite de ce travail secret mais précieux que le Pape l'élève à la dignité cardinalice en 2011, quand Mgr Marlys est rappelé à Dieu. Depuis, Théodard assume, d'une main de fer dans un gant de velours, la fonction suprême de l'Eglise messaliote. Discret mais impitoyable, il est une figure retirée d'un ultra-conservatisme qui ne demande qu'à retrouver la lumière dans le débat public interne.


    Qualité(s) :
    _ Discret : Théodard de Grésilvaudan ne se fait pas remarquer et est une oreille de confiance.
    _Patient : il préfère les mesures de long terme et garde son sang froid dans les situations difficiles.
    _Précautionneux : il est extrêmement prudent, ce qui l'empêche de mettre en danger sa réputation ou celle de l'Eglise.

    Défaut(s) :
    _Opaque : affable mais impénétrable, il noie le poisson, enfume et éconduit ceux qui veulent en savoir plus sur lui.
    _Impitoyable : son caractère d'être froid l'empêche d'agir par empathie, ce qui peut être un vrai problème en face des caméras.
    _Immoral : il n'hésite pas à recourir à des méthodes que la moral chrétienne devrait réprouver. Il a notamment été accusé de couvrir des abus sexuels sur des enfants par des prêtres de son autorité, ainsi que de participer à la corruption endémique du système politique messaliote.

    Particularité : Il est passionné de modèles réduits de trains.

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    Progressiste / conservateur

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    Pieu / impie
    7091
    Cardinal preferito des
    COMMUNES UNIES DU PALTOTERRA ORIENTAL


    Armand Le Tellier d’Aubrac


    alias
    Gregorius II

    Cardinal Jean-Marie Lustiger
    Âge : 64 ans

    Biographie :

    Né dans les dernières décennies de relative stabilité de l'Empire Catholique de Muzeaĵ, Armand Le Tellier d'Aubrac est issu d'une famille de petite noblesse provinciale, davantage versée dans l'administration locale et les lettres que dans les intrigues de la cour impériale ou les grands commandements militaires. Sa jeunesse fut marquée par une éducation classique rigoureuse, où la foi catholique imprégnait chaque aspect de la vie, présentée comme le ciment indispensable d'une société ordonnée face aux "sauvageries" supposées du monde extérieur et des populations autochtones non encore "civilisées". Sa vocation Sacerdotale apparut tôt, moins comme un appel mystique flamboyant que comme une évidence tranquille, une voie perçue comme honorable, stable et intellectuellement stimulante, loin des aléas d'une carrière militaire ou commerciale. Il entra au séminaire sans heurts, se distinguant par son application et sa discrétion.

    Ordonné prêtre, puis nommé évêque d'un diocèse périphérique relativement éloigné des fastes corrompus et de la brutalité directe de la capitale impériale, Le Tellier d'Aubrac vécut les années précédant la révolution avec une conscience aiguë, bien que silencieuse, des dérives du régime. Il fut le témoin impuissant de la collusion de plus en plus toxique entre le pouvoir temporel de l'Empereur Lushañe III et une partie de la hiérarchie catholique, qui légitimait les politiques réactionnaires, la violence structurelle et le mépris des droits les plus élémentaires en échange de privilèges et de pouvoir. Tout en s'efforçant de se concentrer sur ses tâches pastorales et la gestion de son diocèse, il fut souvent confronté aux conséquences directes de cette politique : la misère croissante, la répression des voix dissidentes, le mépris affiché pour les populations locales. Ces expériences forgèrent en lui une méfiance profonde envers le mélange du politique et du religieux, et une certaine forme de pragmatisme amer quant à la nature humaine et aux institutions. Il ne fut jamais un opposant déclaré, mais sa tiédeur envers les excès impériaux lui valut une certaine marginalisation au sein de l'épiscopat le plus zélé.

    Lorsque la Révolution Communaterra éclata, balayant l'Empire dans une vague de fureur iconoclaste et anti-cléricale, son diocèse ne fut pas épargné. Contrairement à de nombreux prélats plus compromis ou plus visibles qui furent parmi les premières victimes des purges, Le Tellier d'Aubrac réussit à échapper aux massacres initiaux, en partie grâce à sa réputation de relative modération et à la confusion ambiante. Il entra alors dans une longue période de clandestinité. Pendant près de deux ans, il vécut caché, changeant constamment de refuge, organisant des messes secrètes dans des caves ou des granges isolées, s'efforçant de maintenir un semblant de réseau pastoral et de soutien spirituel aux fidèles terrorisés. Cette période fut marquée par la peur constante, la faim, le froid, mais aussi par une foi renforcée dans l'épreuve et une proximité nouvelle avec les souffrances du peuple. Il fut finalement arrêté par une milice Communaterra lors d'une rafle et passa plusieurs mois dans un camp de rééducation rudimentaire, subissant interrogatoires, privations et travail forcé. Cette expérience le marqua physiquement et psychologiquement, gravant en lui une horreur absolue du chaos révolutionnaire et de l'idéologie totalitaire, tout en lui donnant une compréhension viscérale de la fragilité de la civilisation et de la nécessité d'un ordre stable, fût-il imparfait.

    Libéré lors de l'effondrement du régime Communaterra suite à l'intervention Kah-tanaise, Armand Le Tellier d'Aubrac se retrouva, presque par défaut, comme l'une des rares figures ecclésiastiques survivantes disposant encore d'une once de crédibilité. Propulsé Cardinal dans la précipitation de la reconstruction et de la nécessité pour le Saint-Siège d'avoir un interlocuteur local, il s'attela à la tâche titanesque de rebâtir une Église en ruines, tant matériellement que moralement.

    Au sein du nouveau régime des CUPO, sous l'œil vigilant des autorités Kah-tanaises et de la Haute-Commissaire Pavalanti (qu'il considère avec une méfiance polie), le Cardinal Le Tellier d'Aubrac adopte une posture de grande prudence. Il sait l'Église catholique haïe par beaucoup pour son rôle sous l'Empire Muzeaĵ, méprisée par les restes des Protestantistes Révolutionnaires (eux-mêmes discrédités), et concurrencée par les nouveaux syncrétismes mystiques qui séduisent une jeunesse en quête de sens après le vide laissé par la Communaterra. Son objectif premier est la survie et la consolidation discrète. Il concentre ses efforts sur la réouverture des églises endommagées, la formation d'un clergé décimé, l'aide caritative aux plus démunis, et la restauration d'une pratique religieuse apaisée. Il insiste sur la nécessité pour l'Église de faire acte de contrition pour les fautes passées sous l'Empire, mais refuse toute forme d'auto-flagellation publique qui, selon lui, ne ferait qu'affaiblir davantage une institution déjà exsangue. Ses projets de réforme sont timides : une plus grande implication des laïcs dans la gestion des paroisses, une simplification liturgique prudente, un dialogue interreligieux minimal avec les autorités Kah-tanaises pour garantir la liberté de culte.

    Sa position est rendue particulièrement délicate par la fracture interne qui divise la communauté catholique renaissante du Paltoterra Oriental. Une part significative du clergé et des fidèles, souvent les plus jeunes ou ceux ayant été directement sauvés ou aidés par les Kah-tanais, a adopté une ligne "progressiste" radicale, s'inspirant directement des pratiques communalistes et libertaires de l'Union Kah-tanaise. Cette faction n'hésite pas à remettre en cause ouvertement le dogme et la discipline romaine, allant jusqu'à ordonner des femmes diacres dans certaines communautés isolées, bénir des unions de même sexe sous couvert de "communauté d'amour", et réinterpréter les Écritures à travers un prisme social révolutionnaire qui effraie Le Tellier d'Aubrac.

    Face à cette "Église Kah-tanaise" de facto, le Cardinal est profondément troublé et déchiré. Doctrinalement, il ne peut cautionner ce qu'il perçoit comme des dérives graves, voire hérétiques. Il voit dans cette tendance une menace directe à l'unité et à l'intégrité de la foi, une nouvelle forme de chaos idéologique s'infiltrant au cœur même de l'Église. Cependant, il est aussi conscient que cette faction est souvent la plus dynamique, la plus proche des préoccupations de la population locale, et bénéficie de la sympathie tacite des autorités d'occupation. Une condamnation frontale risquerait de provoquer un schisme immédiat, achevant de détruire ce qu'il tente péniblement de reconstruire. Il adopte donc une stratégie ambiguë : il refuse toute reconnaissance officielle de ces pratiques, rappelle fermement mais discrètement les normes canoniques lors de réunions internes du clergé, et cherche à maintenir un dialogue difficile avec les leaders de ce courant, les exhortant à la prudence et à l'unité. Il mise sur le temps et sur le soutien (espéré) de Sanct pour ramener ces brebis égarées dans le giron traditionnel, tout en redoutant que la situation ne lui échappe complètement. Cette tension interne est l'une de ses plus grandes sources d'angoisse, le plaçant sur une ligne de crête où chaque décision peut potentiellement aggraver la fracture. Il voit dans le conservatisme non pas un attachement aveugle au passé, mais le seul rempart contre une dissolution totale dans le tumulte idéologique des CUPO.


    Qualité(s) :
    • Diplomate
    • Résilient
    • Sens Pastoral

    Défaut(s) :
    • Indécis face à la nouveauté
    • Méfiant
    • Manque de charisme

    Particularité : Insiste pour toujours vérifier personnellement la fermeture des portes et fenêtres la nuit, un reste des années de clandestinité sous la Communaterra.

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    Progressiste / conservateur

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    Pieu / impie
    4784
    Cardinal preferito des
    COMMUNES UNIES DU GRAND KAH


    Cardinal Mateo Ikal Tlexcali

    alias
    Christophorus Ier

    Samuel Ruiz García


    Âge : 75 ans


    Biographie :

    Né dans la commune montagnarde de Xochitlan, au cœur de la Cordillère Occidentale, Mateo Ikal Tlexcali fut dès son plus jeune âge immergé dans un creuset unique où les antiques spiritualités nahua se mêlaient à un christianisme populaire, fervent et déjà teinté d'une interprétation singulière du message christique. Les récits de la Révolution Kah-tanaise, la quête d'une société juste et la philosophie du "Kah" – cette interconnexion de toute chose et la primauté du collectif – ont forgé sa vision du monde. Son entrée au séminaire coïncida avec une période d'affirmation de la laïcité kah-tanaise, mais pour Tlexcali, il n'y eut jamais de dichotomie entre sa foi et l'idéal communaliste. Au contraire, il y vit une convergence, développant très tôt les bases de ce qui deviendra son "Évangile de la Subversion Divine" : une lecture radicale des Écritures axée sur la libération des opprimés et la critique des pouvoirs établis.

    Après son ordination, il ne se contenta pas de servir au sein du Grand Kah. Poussé par une soif de comprendre les mécanismes de l'oppression et de témoigner d'une solidarité active, il s'engagea dans de nombreuses missions à travers les territoires alors encore sous joug colonial, puis dans les nations nouvellement indépendantes ou luttant pour leur émancipation au Nazum, en Afarée et dans certaines régions reculées d'Eurysie. Ces années passées aux côtés des "damnés de la terre" ont profondément radicalisé sa pensée. Il y a vu de ses propres yeux les ravages de l'impérialisme occidental, souvent cautionné, voire activement soutenu, par les structures ecclésiastiques locales inféodées aux métropoles coloniales. Pour lui, le message originel du Christ – cette figure subversive, anti-impérialiste par excellence, parlant aux déshérités et dénonçant les riches et les puissants – avait été trahi, dévoyé par des siècles de compromissions politiques et d'alliances avec les empires.

    De retour au Grand Kah, devenu Archevêque de la commune cosmopolite et progressiste de Nueva Esperanza, il mit en œuvre une pastorale audacieuse, profondément influencée par la théologie de la libération déjà bien répandus au sein du Paltoterra. Sous son égide, la communauté catholique kah-tanaise, déjà singulière, devint un véritable laboratoire ecclésial : discussions ouvertes sur l'ordination des femmes (allant jusqu'à des "consécrations communautaires" reconnues localement), bénédictions d'unions de même sexe au nom de l'amour universel prêché par le Christ, et une liturgie intégrant des éléments issus du catholicisme primaire et égalitaire. Ces pratiques, jugées à la limite de l'hérésie par Sanct, n'ont jamais conduit à une rupture formelle. Le Saint-Siège, craignant de perdre définitivement son unique et influent point d'ancrage dans l'effervescent Grand Kah, a toujours préféré une "observation préoccupée" à une condamnation ouverte, laissant Tlexcali poursuivre son chemin.

    Sa nomination cardinalice, tardive, fut une surprise pour beaucoup, y compris pour lui. Il la perçoit moins comme une reconnaissance que comme une manœuvre politique, ou peut-être, l'œuvre d'une faction minoritaire à Sanct souhaitant entendre une voix dissonante. Il se rend au Conclave sans aucune illusion sur ses chances d'être élu pape, considérant le conservatisme "maladif" et l'eurysocentrisme de la majorité du Collège Cardinalice. Son objectif est autre : porter la voix des "Églises du Sud", des communautés chrétiennes oubliées ou méprisées, et rappeler à ses pairs la radicalité subversive du message évangélique. Il vient témoigner d'une autre manière d'être Église, une Église des pauvres, altermondialiste, farouchement opposée à toute forme de domination et fidèle à ce qu'il appelle "le Christ des misérables contre les Césars de ce monde."


    Qualité(s) :
    _ Conviction Prophétique Radicale : Une foi inébranlable en sa lecture du Christ comme figure anti-impérialiste et libératrice, qu'il exprime avec une éloquence passionnée.
    _ Erudition Théologique Critique : Sa "déviance" doctrinale est le fruit d'une profonde réflexion théologique et d'une vaste expérience de terrain, difficile à balayer d'un revers de main.
    _ Solidarité Incarnée avec les Opprimés : Son parcours et ses engagements témoignent d'une compassion authentique et d'une connaissance intime des luttes du "Sud global".

    Défaut(s) :
    _ Perçu comme Incendiaire et Clivant : Ses positions radicales et sa critique acerbe des institutions (y compris ecclésiastiques) le rendent inacceptable pour une large frange du Conclave.
    _ Impatience face à l'Immobilisme Institutionnel : Sa vision d'une transformation radicale et immédiate de l'Église se heurte à la prudence et à la lenteur des structures.
    _ Risque d'Isolement et d'Incompréhension : Son langage et ses références, bien que théologiquement fondés, peuvent sembler étrangers, voire menaçants, pour des cardinaux issus de contextes plus traditionnels.

    Particularité : Il conserve sur lui un petit "quipu" (système de cordelettes nouées d'origine autochtones en Paltoterra) où sont "transcrits" par des nœuds spécifiques les noms des martyrs sociaux et des communautés opprimées qu'il a rencontrés lors de ses missions. Il le consulte souvent en prière.

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    Progressiste / conservateur

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    Pieu / impie
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