Contexte :Dans un monde de plus en plus ambitieux et capitaliste, le parlement national altrechtois voit Claus Paasche, un parlementaire du tiers de l'armée, proposer une réforme importante. Éminent parlementaire depuis son élection il y a 12 ans, Claus Paasche a souvent adopté des positions en faveur du capitalisme et de la protection des intérêts économiques altrechtois. La proposition de loi qu’il porte devant cette assemblée concerne l'établissement officiel d'une ZEE, zone économique exclusive, à hauteur d’environ 150 km des côtes altrechtoises, avec un plan précis de la zone demandé.
Image de la ZEE :
Phase de débat et discussion :Claus Paasche : Je remercie notre éminent allié de m'avoir donné la parole.
Je viens à vous, chers collègues, afin de vous présenter un projet de loi établissant une ZEE, zone économique exclusive, autour de nos côtes, qui s’élèvera, selon les possibilités, à environ 150 km de ces dernières.Huées d’une partie des parlementaires, y compris du tiers de l'armée.Je vous prie, mes chers collègues, de bien vouloir taire vos huées le temps que je termine mes explications.Les huées continuent, mais certains autres parlementaires répliquent en insultant les premiers. Le parlement se transforme en cacophonie générale.Monsieur l'Allié : En vertu des pouvoirs qui me sont conférés, j'impose une suspension de séance d'une demi-heure afin de faire redescendre les esprits et de sanctionner certains parlementaires.La suspension terminée, l'Allié annonce les parlementaires exclus du vote : six parlementaires opposés à la réforme, principalement issus du tiers populaire, et deux favorables provenant également du tiers du peuple.Je vous en prie, continuez, monsieur Claus Paasche.Claus Paasche : Je vous remercie, monsieur l'Allié.
Alors, je disais donc que cette ZEE permettrait à notre pays une croissance économique à hauteur de 1,7 % et pourrait même faire exploser notre croissance si nous trouvons du pétrole offshore dans cette zone. De plus, cela permettrait à notre police maritime d’expulser légalement, aux yeux de notre loi, les pêcheurs mal avisés qui viendraient voler notre zone qui, je le dis sans crainte, est une zone raisonnable.Le parlement était silencieux, mais quelques bruits de couloirs se firent entendre.Je redonne la parole à monsieur l'Allié et vous remercie de me l'avoir octroyée.Monsieur l'Allié : Très bien, monsieur Claus Paasche, je vous remercie et vous propose deux points d'informations pour éclaircir votre proposition. Cela vous va-t-il ?
Claus Paasche acquiesce.Très bien, qui voudrait prendre la parole ?Ben Esser : Je vous remercie, monsieur l'Allié.
Monsieur Claus Paasche, comment pensez-vous pouvoir faire appliquer notre futur nouveau droit à cette ZEE avec une marine inexistante ? Nous ne pourrons la garantir si une nation disposant d'une marine teste notre défense.Claus Paasche : Très intéressante et pertinente question, monsieur Esser. Sur ce sujet, ce projet propose pour le moment d’utiliser la police maritime afin d’arrêter les navires s’incrustant dans notre future ZEE. Cependant, à terme, nous espérons développer une marine fiable, capable de mener des actions militaires pour défendre cette zone. De plus, nous élaborons des missiles de croisière sol-mer afin de pouvoir, en cas d'incursion d'une marine étrangère, riposter depuis la côte et lancer un signal de détresse à nos alliés disposant d'une flotte.Elmar Tisch : Je vous remercie. Je me pose la question suivante : cela ne créera-t-il pas d’énormes tensions avec les puissances maritimes alentour ?Claus Paasche : Oui, en effet, cela créera obligatoirement des tensions. Cependant, nous inviterons ces nations à trouver un accord avec notre gouvernement pour éventuellement moduler notre ZEE sans jamais annuler cette dernière. De toute manière, l'Altrecht est une nation assez forte pour pouvoir imposer certaines conditions.Les bruits de couloirs continuent d’un seul coup, augmentant petit à petit le volume sonore. L'Allié met un terme au "blablatage".Monsieur l'Allié : Je vous remercie, chers collègues parlementaires, pour vos questions pertinentes. Cependant, place au vote !Conclusion du vote :Sur les 292 parlementaires :
102 contre,
53 neutres,
137 pour.
Proposition acceptée par le parlement.