[Gouvernement-Presse] Salle de presse internationale du Château de Pourpre

Salle de presse internationale du Château de pourpreRésidence officielle du Premier Ministre Fédéral de la Grande République de Westalia

Château de Pourpre, Columbia, State Capital of Columbia, Grande République de Westalia.
Le Château de pourpre est la résidence officielle du Premier Ministre Fédéral de la Grande République, soit le chef du gouvernement fédéral. Cette bâtisse de style harssien a été construite entre 1887 et 1889 par l'architecte Albert Harss, à la demande du Président à vie Henry Horvanx. Elle sera la résidence secondaire du dictateur entre 1889 et 1901. Après cette date, le bâtiment est confié au Premier Conseiller d’État, Theodor Darten, dont un grand portrait se trouve dans le hall d'entrée. A la fondation de la Grande République, le château est confisqué par les autorités qui vont le réhabiliter pour en faire la résidence officielle du chef du gouvernement fédéral westalien. Le nom de "château de pourpre" viendrait de la couleur que prend la façade du bâtiment au crépuscule, qui varie dans une nuance de rouge et de violet. Ce dernier se situe aux abords du parc fédéral St George, un grand espace de verdure au milieu de la capitale fédérale, traversée par le fleuve Libertis, dont la château est également adjacent.

Au sein du château de pourpre, une grande pièce héberge la salle de presse internationale où les journalistes du monde entier peuvent venir poser des questions au porte-parole du gouvernement fédéral. Tous les journalistes peuvent obtenir une accréditation afin de venir poser leurs questions, sauf indication contraire du Secrétariat du Premier Ministre Fédéral, qui gère les accès. Il est demandé à tous les journalistes de rester professionnel, respectueux et sérieux dans leurs questions, qui seront toutes répondues par le porte-parole, au nom de la Grande République.

Actuel porte-parole du gouvernement fédéral de la Grande République de Westalia :

Herbert WASTEN (en poste depuis 2015)


HRP A la suite de ce poste, vous êtes libre de pouvoir poser les questions que vous voulez au gouvernement westalien. Il n'y a pas de contrainte sur le sujet des questions, du moment qu'elles soient sérieuses.

Alecia Serramia, pour le média satirique Topitro,

Le consul Pandoro a récemment félicité, sur son compte "Y", le nouveau gouvernement westalien pour sa victoire, soulignant que, pour la première fois de l'histoire, la Fédération a réussi à convaincre tout un peuple sans même avoir besoin de mener une ingérence étrangère ou des dépenser des milliards en communication. Dans la mesure où votre peuple s'est débarrassé de son ancien souverain autocrate, comme la Fédération l'avait réclamé au peuple westalien, votre nouveau gouvernement semble désireux de mettre fin aux anciennes politiques racistes, dignes des pires régimes autoritaires, comme l'avait souligné le consul Pandoro. De plus, il semble s’être pleinement engagé dans un renouveau militaire et avoir pris conscience de son importance dans le monde, encore une fois exactement comme la Fédération l'avait demandé.

Comment expliquez-vous donc qu’un parti aligné sur la politique internationale stérusienne ait finalement été plébiscité par votre peuple, seulement quelques mois après les vives tensions entre l'ancien gouvernement semi-autoritaire et le consul Pandoro ? Votre nouveau gouvernement se positionne-t-il, au vu de son alignement et de celui de son peuple avec les anciennes demandes stérusiennes, du même côté que Pandoro en affirmant que l'ancien dirigeant était un homme aux tendances autoritaires ?

Et enfin, la Westalia, nation fière de son économie libérale et tournée vers un capitalisme à l’excès, ne craint-elle pas d’être rejetée par ses anciens alliés ou par de véritables démocraties libérales en flirtant avec le socialisme et le marxisme ?

La Westalia peut-elle, aux yeux du monde entier, affirmer qu’elle ne financera sous aucune forme le développement du communisme en Aleucie ? Peut-elle affirmer ici, devant son peuple, que les nations communistes et socialistes du monde, comme la Loduarie, le Grand Kah et bien d'autres, ont des intérêts diamétralement opposés à ceux de la Westalia et représentent, peut-être, une menace pour vos intérêts commerciaux, voire vitaux

Herbert Wasten : Madame, je vous remercie pour vos questions et je vais vous apporter la vision de mon gouvernement sur celles-ci :

Tout d'abord, je pense qu'il y a une certaine exagération à dire que la Grande République s’aligne sur les positions stérusiennes, tout comme nous ne pensons pas que les tensions, la Fédération elle-même, ou les discours de Monsieur le Consul Pandoro eurent de grands impacts sur les élections qui se sont déroulés tout au long de l'année dernière. Cependant, il est vrai que notre gouvernement souhaite opérer un changement drastique de sa doctrine diplomatique et de la façon dont nous nous positionnons dans le monde. La Grande République est actuellement la troisième puissance économique d'Aleucie et les westaliens ont appelé à plus d'ouverture sur le monde, que nous avons décidé d'accélérer à partir de cette année 2016. Ceci inclut un élargissement de nos contacts diplomatiques et la multiplication de nos partenariats avec des nations aux positions favorables à une entente avec notre pays. Sur le plan militaire, notre Ministre Fédéral aux armées, Richard Meylan, pilote un grand projet de revitalisation de l'armée westalienne, ayant perdu en stature depuis sa dernière période active, soit la dernière guerre contre la Viétie dans les années 80, pour répondre aux nouveaux enjeux sécuritaires et ceux à prévoir.

Pour notre politique interne, nous avons déjà établi un plan de route tout au long de la campagne et qui a été de nouveau présenté à de multiples reprises au peuple par Monsieur le Président Fédéral Belagri et Monsieur le Premier Ministre Fédéral George Garandor. Nous avons pour objectif, dans les années à venir, de construire une société plus démocratique, plus juste et accordant une plus grande importance au rapprochement des différentes communautés ethniques qui composent la Grande République, sans aucune exception. Je laisse à votre discrétion la consultation des anciennes et futures annonces officielles pour les détails.

Je ne sais pas à qui vous faites référence en parlant "d'anciens alliés", si ce n'est la Fédération de Stérus, qui est la seule nation dont on pourrait qualifier de telle vis à vis de la nôtre. Mais si votre question porte sur la présence de partis de gauche dans notre gouvernement, alors la réponse est très simple : il n'y aucune inquiétude à avoir. Si nous sommes loin de partager tous les mêmes opinions, nous savons qu'il y a une nécessité à s’entendre et à faire preuve d'un grand pragmatisme pour permettre d'apporter les changements nécessaires à la société westalienne. Il n'est donc également pas question de revenir sur la loi de 1961 qui interdit le communisme en Westalia, quand bien même le POL en ferait la demande, nous l'avons déjà réaffirmé plusieurs fois.

Donc vous m'excuserez d'une certaine moquerie quand j'entends que la Grande République va se mettre à aider au développement de mouvements communistes en Aleucie, je ne sais pas qui propage ce genre de mauvaises rumeurs, mais il est clair que c'est une personne qui n'a aucune compréhension de la scène politique westalienne et encore moins des jeux diplomatiques aleuciens. Nous ne ferons jamais cela, pour la bonne raison que nous n'avons aucun intérêt à financer des actions qui seraient contraire à nos propres intérêts, c'est totalement absurde.

Il est vrai que notre nation possède une des formes de société les plus antagonistes à celles appliquées dans des nations socialistes, communistes, communalistes ou similaires. De là à dire que l'ensemble des pays adoptant ce genre de gouvernance sont des dangers pour nos intérêts ? Je pense qu'il y a un peu exagération sur cette affirmation. Oui, il existe des régimes que nous considérons comme de véritables dangers et les preuves claires, de par leurs actions, qu'ils représentent un danger pour la stabilité mondiale, la Loduarie étant un exemple récent tout à fait parlant.

Pour autant, notre gouvernement souhaite appliquer une doctrine diplomatique pragmatique et moins fermée par les frontières idéologiques. Nous jugeons par ce que nous pouvons constater vis-à-vis des nations du monde et, même si une grande frontière idéologique nous sépare, cela n'est pas nécessairement une justification valide pour qualifier de menace tout ces pays. La paix est un objectif premier pour la Grande République et nous n'avons pas pour objectif de créer des tensions avec d'autres nations uniquement sur des prétextes idéologiques, dans la mesure où ne constatons pas d'attitude hostile à notre égard ou à l'égard de nos alliés et partenaires.

Nom de la Nation : Makota
Nom officiel de la nation : République de l'Etat du Makota
Type de régime : République (dans les faits, c'est une république oligarchique)
Titre du Journal : Les Nouvelles du Makota
Orientation idéologique du Journal : Journal agrarien, réactionnaire modéré, tout à fait rétrograde selon les standards actuels
Statut et influence du journal : Principal journal du Makota, journal privé et indépendant mais sur la ligne gouvernementale

Question :


Dans l’assemblée, une jeune femme en habits makotans de courtisane détonne des autres journalistes et attire naturellement l'attention. Elle demande et ne tarde pas à obtenir le micro. Elle jette plusieurs coups d’œil à ses fiches, noircies d’une écriture fine, en cursive, tracée à la plume et à l’encre noire, formant des pattes de mouche. Elle trouve finalement sa question au milieu de ses gribouillies, se la lit à elle-même le temps d’un instant, puis relève la tête, faisant danser dans l’air ses papillotes soigneusement bouclées, et adresse un radieux sourire — savamment étudié — à l’attention de Herbert Wasten, avant de prendre finalement la parole avec en accent du Middle-west, un accent makotan :

« Monsieur le porte-parole Wasten, laissez-moi me présenter : je suis Mlle Jeanne-Clarice Pommier, grand reporter pour Les Nouvelles du Makota, le principal quotidien d’information du Makota. J’aurai deux questions concernant la politique internationale de la République de Westalia et je vous remercie de me laisser vous les poser.

Récemment, le 19 janvier — il y a donc exactement, jour pour jour, un mois — le Congrès de la République du Makota votait un accord commercial entre la Westalia et le Makota, un énième traité de Coprospérité à l'initiative du Président de la République du Makota, Jean Irreville III. La Chambre censitaire s’était montrée très enthousiaste, en votant ce traité à une large majorité ; quant à la Chambre foncière, c’est à l’unanimité qu’elle l’a adopté. J’en déduis qu’au Makota, on place beaucoup d’espoirs dans les relations avec la Grande République de Westalia. Pourrait-on connaître la façon dont le Gouvernement de Westalia se positionne vis-à-vis du Makota, et quelles sont ses perspectives d’avenir concernant les relations makotano-westaliennes ?

Ma seconde question nous fait sortir de notre bonne vieille Aleucie, comme l’on dit, et nous amène sur la scène mondiale. On nous chuchotte - je veux parler des rumeurs que l’on entend çà et là, dans les milieux habituellement bien renseignés — que l’alliance des socialistes impérialistes, ceux que l’on nomme communément l’OND, tenterait actuellement un rapprochement avec la Westalia. Comment votre gouvernement, et plus largement votre pays, se positionne-t-il par rapport au péril du socialisme international ? Y a-t-il un risque que la Westalia bascule elle-même dans le socialisme ? Ne peut-on pas craindre que, si ces rumeurs se confirmaient et que la subversion socialisme allait vraiment galopant en Westalia, votre pays ne tombe dans la décadence et sorte de l'histoire ? N’êtes-vous pas d’avis qu’il faudrait adopter des mesures de protection de la société contre le socialisme, au même titre que l’on se défend contre les menées délétères des communistes ?

Merci de votre attention. »

Herbert Wasten : Mademoiselle Pommier,

Pour répondre à votre première question, la Grande République de Westalia souhaite se positionner comme un partenaire économique naturel avec les différentes nations qui compose notre continent. De ce fait, il est tout à fait normal que notre gouvernement accueil avec beaucoup de sympathie et d'attente futurs l'évolution des relations que nous entretenons avec le Makota. Comme vous l'avez déjà souligné, nos deux pays ont déjà signé un traité permettant de favoriser les échanges commerciaux et le rapprochement diplomatique entre nous, son adoption par les institutions makotannes désignées est donc un très bon message envoyé pour la suite. Votre nation étant stratégiquement positionnée en Aleucie, le gouvernement fédéral espère donc pouvoir poursuivre la coopération économique et faire du Makota un point d'accroche majeur de notre diplomatie en Aleucie centrale, une région calme et où les opportunités sont encore nombreuses. Si votre question se porte sur une transformation de ces relations dans d'autres domaines, qu'ils puissent être sécuritaire, militaire, diplomatique ou autre, tout dépendra des dynamiques makotanes et westaliennes dans les années à venir, mais nous sommes confiants que toute évolution ne pourra être que positive.

Pour votre seconde question, il n'est d'un secret pour personne que la Grande République a déposé une candidature d'adhésion pour intégrer l'Organisation des Nations Démocratiques. En raison du récent changement de gouvernement fédéral, il est aussi de connaissance commune que le nouvel exécutif a mis en suspend ce projet d'intégration, sans pour autant l'écarter, bien que les membres de l'OND aient rendu un avis favorable à notre adhésion. Si nous ne partageons pas les qualificatifs que vous avez donné concernant cette dernière, la question reste encore à l'étude et une commission spéciale, réunissant des parlementaires du Sénat et du Congrès Suprême, travail actuellement à la rédaction d'un rapport pour apporter des premiers éléments de réponse. Aucune date précise n'a été donnée concernant sa transmission à notre gouvernement, mais nous avons de bons espoirs pour la fin de ce semestre, voir le début du prochain de cette année 2018, au plus tard.

Pour ce qui est notre vision sur le socialisme, la Grande République étant garante de la liberté d'expression politique, nous considérons que les socialistes westaliens ont le droit de s'exprimer librement, dans les limites de la loi et du moment que cette idéologie ne s'oriente pas vers des actions extrémistes, ce qui avait été la raison de l'interdiction du communisme, il y a désormais presque une soixantaine d'années. Nous restons confiants que, tant qu'une idéologie respecte les principes qui font notre démocratie, celle-ci a le droit de s'exprimer librement. A la question de savoir si Westalia penche plus à gauche ou à droite, je pense que c'est une interrogation plus appropriée à des experts et observateurs politiques, notre gouvernement ne s'exprimant pas sur ce genre de question. Mais je peux vous assurer que Westalia n'est pas un régime socialiste, ne la jamais été et ne compte pas le devenir. S'il y a une nécessité d'appliquer des décisions sociales et respectueuses de notre population, le gouvernement fédéral pense qu'une application pure du socialisme n'est pas compatible avec la façon dont notre société s'est construite. Nous souhaitons une société plus juste, pas une utopie irréalisable en Westalia.

J'espère que cela a pu répondre à vos questions.