08/10/2016
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Museum national d'histoire blême

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Le Museum national d'histoire blême est un gargantuesque bâtiment construit dans la périphérie de Gurapest au début du XXIème siècle. Censé incarner dans son architecture toute l'étrangeté de l'histoire blême, l'intérieur a été pensé comme un dédale et son apparence extérieure ont fait parler les commentateurs Polk de l'époque de "monstruosité". Tout à fait inhumain, largement démesuré, les visiteurs décrivent souvent un sentiment de malaise et d'étrangeté causé par des salles majoritairement vides, une signalétique quasi inexistante voire trompeuse et le retour des échos distordus que produit le moindre murmure en son sein.

La taille du Museum, inadaptée au contenu réel de ses expositions permanentes, le rend suspect d'abriter en son sein des expositions cachées, accessibles uniquement aux initiés. Des rumeurs de passages secrets, trompes l'oeil et de pièges, bien que démenties, entachent la réputation du lieu et depuis sa création, aucun invité Polk n'a accepté de le visiter.

Sa conservatrice, Viviana Lupescu, a plusieurs fois en interview assumé l'apparence cauchemardesque du bâtiment, justifiée selon elle par la tradition biscornue de l'architecture blême, et une proposition esthétique à la hauteur des enjeux nationaux. "Le Museum incarne, à lui seul, l'identité blême, son propos se trouve tout autant dans le contenu de ses expositions que dans sa forme extérieure. C'est un projet total et entier, à l'image de l'histoire de notre peuple."


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Esquisse du Museum, circa 1995

Plan du Museum


Salles des dagues
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Salle des dagues

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Poignards blêmes datés du XIVème siècle, trouvés dans la vieille ville troglodyte de Draculvoda. La lame courbée en vague est typique des techniques de la région et sert à se frayer un chemin entre les os de la victime. L'absence de garde témoigne de son usage pour les assassinats, davantage que le combat au corps à corps. Le sceau gravé près du manche est celui du clan Szilágyi, originaire de Draculvoda. En cyrillique, on peut lire en dessous la devise de la famille : Jamais ne brisera.

L'artisanat des poignards est un élément incontournable de la culture blême, devenu un symbole de résistance avec les tentatives de réglementation polk sur le port des armes blanches dans l'espace public. Bien qu'ils servent davantage à couper le pain et la viande qu'à se battre, les poignards sont encore aujourd'hui très populaires en Pal ponantaise et levantaise.

Ces deux lames, délicatement ciselées, représentent le summum de l'artisanat et de la forge de leur époque. Elles devaient servir autant d'armes que d'apparat et indiquent la richesse de son porteur, en témoigne les ornements du fourreaux, pensés pour être exhibés et non dissimulés aux yeux d'un potentiel adversaire. Traditionnellement, le poignard se porte à la ceinture, caché sous un caftan ou dans une manche large pour pouvoir être dégainé en cas d'urgence.
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