11/05/2017
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[Dunavoria-Pravoslvnyy]

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Aéroport de Stevograd
19 février 2016, en ce beau jour d'hiver, la délégation dunavorane devait atterrir à l'aéroport de Stevograd entièrement recouvert de neige. L'aéroport avait été formé pour l'occasion. La compagnie pravoslave avait envoyée un de leur 3 avion de ligne jusqu'au Tsarat de Dunavoria pour récupérer la dites délégations. L'avion se posa, puis en descendit la délégation dunavoranne, présidée par le tsar Vladimir III Rurikovich. Elle fut accueillie par le tsar, son excellence Donchenka Shevshenko.
Donchenka Shevshenko : Votre excellence, bienvenue en Pravoslavnyy. Je me présente, Donchenka Shevshenko, premier tsar du grand tsarat orthodoxe de pravoslvnyy. Nous n'avons jusqu'à l'heure jamais communiqué directement mais uniquement par le biais de nos hommes chargés dans le rôle des affaires étrangères. Ne nous attardons pas ici, allons directement à la cour. Veuillez me suivre moi s'il vous plait.
La délégation et le tsar, Vladimir III Rurikovich, suivirent le tsar pravoslave. Deux voitures s'arrêtèrent devant eux. Le tsar Shevshenko fit signe à la délégation pour leur indiquer de monter dans la première voiture. Quand au tsar Rurikovich, il monta avec Shevshenko.
Donchenka Shevshenko : Avant de nous rendre à la cour, je vous propose de parcourir la ville. Vous pourrez sur la durée de tout ce petit périple découvrir les paysages, cultures et architectures locales. Regardez ce paysage, n'est il pas magnifique ?
Paysage
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Combien de Vladimirs faut-il pour réussir une négociation ? En tout cas, la réponse, espérait-on, était supérieure à 1 et inférieure à 3. Voilà une drôle de mathématique à laquelle on allait s’adonner aujourd’hui.

Pavel Dmitrievich Voronin arriva par avion avec, officiellement, son assistant, Vladimir Rurikovich. La délégation comptait aussi quelques secrétaires et traducteurs, un petit service attitré à la tâche de pousser à la réussite de cette entrevue. Il fallait dire que Voronin était devenu plus sceptique depuis la rencontre avec le Saint Empire de Karty dont on pouvait résumer le résultat par « pas pire que craint, pas mieux qu’espéré ».

Vladimir Rurikovich, lui, avait été poussé par Voronin à quitter le pays. De toute façon, la tsarine vivait ses derniers jours sur Terre et allait très certainement périr dans le mois. L’ambiance était donc encore plus lugubre que d’habitude à Lunograd. L’hiver n’aidait pas à rendre la capitale agréable, car il manquait encore dans beaucoup d’édifices publics des chauffages digne de ce nom. Et puis, la tsarine était si obsédée par tout contrôler qu’elle se refusait à la moindre des actes de bon sens, comme doucement mais sûrement filer les rennes au prince héritier.

C’est alors qu’eut lieu la rencontre officielle, celle qui permet aux journalistes de faire plein de jolies photos adressées à la presse des deux pays. On serrait les mains, on souriait, bon, sauf Vladimir Rurikovich, dont le sourire était si doux qu’on débattait aisément s’il eut lieu ou pas. Toutefois, cela rendrait la presse contente et une presse heureuse est une presse qui ne cherche pas à pourrir la vie à ceux qui administrent et gouvernent un pays.

Voronin, par son statut d’être plus âgé et aussi celui qui allait devoir remplir toute la paperasse, prit en premier la parole, car l’ainesse et le respect des anciens l’emporte sur le rang et les titres.

« Nous sommes très honorés par être accueilli dans votre très beau pays. La tsarine, malgré sa maladie, vous fait savoir ses plus cordiales salutations. »


Vladimir réussit à ne pas lever un sourcil de surprise. Sa tante envoyer des salutations cordiales ? Il la verrait plus aisément danser la tektonik en tutu rose sur la Place des Saints de Lunograd que d’utiliser le terme « cordial ». Cette femme était aussi chaleureuse que le vent des montagnes de l’Est, à savoir suffisant pour geler tous ce qu’on ne veut pas voir geler. Toutefois, Voronin faisait bien de mentir ainsi. Cette maudite femme aigrie était toujours la tsarine, même si elle s’apprêtait à bientôt rencontrer son créateur, ou plutôt le locataire d’en bas vue ses qualités humaines. Au moins elle n’aura pas froid, pensa Vladimir avant de dire, une fois embarqué dans les véhicules de marque.

« L’architecture de votre cité est magnifique, même extraordinaire. Dites-moi, avez-vous des architectes qui maitrisent la construction de ce type d’édifice ou est-ce que tout cela est de l’héritage ancestral ? »

Voronin le regarda. Qu’est-ce que le tsarévitch avait en tête ?
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Le Tsar était au courant de l'affreuse architecture communiste encore présente en Dunavoria. Et se doutait que si la question était posée, elle serait surement pas pour rien.

Tsar Shevshenko : Je vois que vous avez pu remarquer notre architecture. La plupart des bâtiments datent d'avant le régime communiste. Cependant, une partie des habitations ont été rénovés récemment. L'architecte, artiste de ces bâtiments se nomme Léopold Loukashenko. Je pourrait vous donnez sa carte en arrivant à la cour. Si vous avez remarquez l'architecture, vous avez probablement remarquez notre grande cathédrale, la cathédrale Boh Velykyy. Une des plus grande cathédrale du monde. Une hauteur maximum de 103m au sommet de la plus grande tour, une longueur de 206m et une largeur de 98m. Nous pouvons y faire un tour si vous le souhaitez.

Ils acceptèrent.

Cathédrale Boh Velykyy

Les 3 hommes se promenèrent dans la cathédrale. Le tsar Shevshenko semblait diffèrent depuis qu'il était rentré dans cette cathédrale, il semblait plus calme et posé.

Tsar Shevshenko : Comme vous avez surement du l'apprendre, depuis le changement de dirigeant, passant du Roy Klymenko Koshvil à moi même, la Pravoslavnyy est devenue officiellement un Tsarat orthodoxe avec de nombreuse réformes qui suivent. Je crois bien que le tsarat de Dunavoria est aussi chrétien dans son histoire, malgré le régime communiste dictatorial.

Un grand silence s'installa. L'ambiance était calme. Les deux invités regardait l'intérieur de la cathédrale avec admiration. Le tsar Shevshenko semblait prier. Ceci dura une dizaine de minutes quand sans bouger Shevshenko posa une question sur un ton calme voir endormi.

Tsar Shevshenko : Dites moi messieurs, êtes vous chrétien ?
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Le Tsar avait cette rare qualité d’être direct…et le Tsarévitch aimait cela. Voilà un homme fort peu compliqué et qui permettait d’aller tout droit au point.

« Chrétien ? Je pense que la réponse à votre question est affirmative, car on ne fait pas une guerre civile contre un régime communiste si on n’est pas profondément chrétien. Même ma chère tante, qui peut posséder bien de défauts, n’a pas celui de l’acédie.

Oui, nous pensons que Dieu est le pilier central autour duquel se constitue toute civilisation humaine digne de ce nom. Nous avons bien vu à quoi mène l’athéisme. L’athéisme est un Dieu qui a pour autel les monticules de crânes de ses victimes. Si vous voulez faire de l’athéisme le dogme d’une société, c’est que vous êtes un être misanthrope.

Et vous ? Je suppose que vous devez également considérer que la Foi est la fondation de toute société qui se respecte ? »


Il revient alors au sujet de l’architecture qui n’était certes point aussi important que celui de l’orthodoxie, donc de la vraie foi, mais quand même un sujet de forte importance pour le Tsarévitch.

« Léopold Loukashenko, vous dites ? Voilà qui est une information intéressante. Oh oui, j'apprécierais fort de pouvoir entrer en contact avec cet architecte. Bien évidemment, soyez assurés que je ne chercherais point à vous usurper. Toutefois, peut-être qu’il appréciera quelques commissions pour notre Etat. »

L’intérieur de la cathédrale était splendide et le Tsarévitch l’observa avec beaucoup d’attention.

« 103 mètres ? Voilà qui est très impressionnant. » dit-il en notant mentalement de faire édifier une cathédrale d’au moins 104 mètres. Oui, le Tsarévitch était quelques fois compétitif.

« Oui, la Dunavoria est aussi officiellement orthodoxe, même si nous laissons aux minorités religieuses une grande liberté. Nous ne voulons pas répéter l’erreur du communisme à savoir de faire la guerre aux croyants, mais nous avons l’avantage que nous ne possédons pas réellement de minorité religieuse notable. Les enfants d’Israël n’ont jamais posé de problème et semblent surtout vouloir vivre en paix. Comment les priver de cette si humble demande ? Il nous semble que si les gouvernements étaient moins tyranniques, l’Humanité se porterait mieux. Cela étant, chaque peuple a son vécu et doit décider pour lui de comment se gouverner.

Je suppose que votre pays aspire non seulement au renouveau intérieur, mais aussi international ? Avez-vous des projets particuliers en tête au sujet de la scène internationale ? »
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Tsar Shevshenko : Tout état se doit d'être orthodoxe ou du moins chrétien. Nous ne devons laisser des hérétiques prendre la tête d'un pays bien que cette mission est été échouée. De nos jours, trop de nation ne sont plus dans le bon chemin. Trop s'écarte ; des communistes, des juifs, des musulmans, des homosexuels. Toute ces choses ont pris beaucoup trop d'ampleur et aurait du s'arrêter il y a bien longtemps.

Il se dit que parler de projet international dans ce lieu n'était pas approprié.

Tsar Shevshenko : En ce qui est de nos projets internationaux, je pense que notre cathédrale n'est pas le lieu pour. Je vous propose de terminer notre petit tour dans la capitale et de nous arrêter à la cour. Là, nous pourrons parler de sujet plus politique que jusqu'ici.

Il reprirent la route pour la cour. Sur le trajet, de nombreux sujets divers et variés eurent leur place dans la conversation. En arrivant à la cour, les 3 hommes s'installèrent dans le cabinet du Tsar pour entreprendre une discutions plus sérieuse que leur précédentes, tout cela à l'abris des regards et oreilles d'indiscrets.

Tsar Shevshenko : Reprenons. Comme vous avez pu vous en doutez, la Pravoslavnyy compte de grand projet. Comme par exemple celui de la fondation d'une organisation à l'échelle internationale pour des nations nationalistes, dont vous êtes d'ailleurs convié. Pour d'autres, nous souhaiterions développer notre armée encore peu développée. Ainsi que de tissé des liens forts avec de nombreuse nations. Pourquoi pas là votre ?

Il marqua une légère pose afin de reposer sortir de son bureau un document. Il s'agissait d'un "pacte de non agression".

Tsar Shevshenko : Pour commencer, si vous le voulez bien, nous souhaiterions établir un pacte de non agression. Cela sera un bon début. De quoi créer un petit plateau de confiance entre nos deux pays.
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Le Tsarévitch souriait à la première réplique du Tsar. Il avait du caractère et il le rappelait même un peu à feu son oncle qui avait également cette conviction de croisé. C’était tout à son honneur et même rassurant.

« Je ne doute point de la victoire de l’orthodoxie dans vos terres et de la fermeté de vos convictions. J’ai bon espoir de croire que le communisme est désormais bel et bien mort chez nous, même si ce cancer peut quelquefois se montrer persistant. »

C’est alors qu’ils sortirent de la cathédrale afin de ne point perturber ce lieu avec des odieuses tractations diplomatiques des plus terre à terre. Dieu était notoirement chatouilleux sur ces lieux de culte et fort peu partageur. C’est ainsi qu’on se dirigea vers le bureau du Tsar.

« Il est fort avisé de s’armer en ces temps incertains, surtout quand on connaît l’ambition de certains Etats. Nous considérons cela même comme un signe de sagesse, même si nous ne sommes à l’heure pas en capacité de soutenir une course à l’armement, car notre économie est bien faible. »

Le Tsarévitch écouta la proposition du Tsar et se permit de faire immédiatement une contre-offre, profitant de l’occasion.

« Nous signerons avec grand plaisir un accord de non-agression, mais pourquoi nous contenter de la moitié, quand nous pourrions avoir davantage ? Vous avez dû avoir notre réponse favorable à la participation à la conférence portant sur votre projet d’organisation internationale, une entreprise des plus louables. »

C’est alors qu’il pousse son premier pion en avant dans cette partie d’échec entre gentlemen.

« Pourquoi ne pas négocier un accord de défense mutuel ? Cela serait à notre profit commun, car nous dissuaderions toute force hostile à nous attaquer, sans risquer un de nos deux pays d’être entraîné dans des conflits poursuivis par l’autre pour d'obscures ambitions. »
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Le Tsar et le Tsarévitch était tout deux très direct et rendait les négociations assez rapide. Peut être trop rapide.

Tsar Shevshenko : L'organisation devrait lui aussi contenir un accord de défense militaire. Peut être même un accord offensif. Mais il est vrai qu'un accord de type défensif serait bon pour nos pays. Si un jour l'organisation serait en crise ou si l'une de nos deux nations venait à là quittée, cet accord serait toujours présent. Cependant, il me semble que comme vous avez pu l'annoncer, votre nation n'est pas très puissante militairement parlant bien que la Pravoslavnyy ne le soit aussi. Ainsi, cet accord vous avantagerait plus qu'il ne nous avantage.

Le Tsar s'arrêta pour réfléchir à cette proposition.

Tsar Shevshenko : Nous acceptons cependant cet accord. A l'unique condition que votre pays s'engage à 10 milliard de votre PIB dans l'industrie militaire d'ici fin 2016.
Nous voudrions aussi parlés économie. Votre pays, en Eurysie centrale, bien qu'enclavé est dans une assez bonne position, bien que partageant des frontières avec l'Estalie et la Transgoskovir, deux état communiste. Ainsi nous souhaiterions obtenir une libre circulation des biens commerciaux entre nos deux pays. Nous voudrions développer nos échanges commerciaux et un accord tel que celui ci y contribuerait grandement. Qu'en dites vous ?
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Le Tsarévitch tilta quand il entendit le mot « accord offensif ». Voilà un accord fort dangereux qui pouvait déclencher une guerre régionale, conflit dans lequel son pays avait tout à perdre et rien à gagner.

« J’imagine bien que l’organisation aura moult accords et traités. Toutefois, nous craignons que nous ne soyons d’aucune aide dans le cadre d’un accord offensif, car notre Etat est bien trop faible et petit pour prétendre à des tels projets. Nous n’avons à peine assez de force pour subvenir à notre sécurité en temps de paix. Même le plus audacieux des programmes militaires ne changera pas cela avant des années et nous serions très mal à l’aise de devoir soutenir des projets d’attaque contre un Etat souverain. »

Voilà le bémol, ce qui n’empêcha pas que le Tsarévitch approuve les demandes du Tsar concernant un potentiel accord de défense mutuelle.

« Toutefois, nous sommes d’accord qu’un accord de défense mutuelle serait une chose très bénéfique, surtout pour notre pays. Cela étant, nous pouvons rassurer votre nation sur le fait que nous n’avons aucune ambition d’expansion territoriale ou de procéder à de l’agitation dans notre région. Nous ne devrions donc pas en temps normal causer des problèmes à votre État. Toutefois, nous sommes prêts à soutenir un programme militaire portant le secteur de la défense de notre pays de 2 à 12 milliards afin de faire preuve de notre volonté de favoriser une collaboration fructueuse entre nos deux Etats. »

Il ajouta ensuite.

« Au sujet du domaine économique, nous ne voyons aucune objection à un libre échange, mais êtes-vous sûr que vous ne voulez pas prévoir des mesures de protection partiel pour certains secteurs de votre économie qui pourraient être mis à rude épreuve par l’importation sans limite de produits depuis notre nation ? Après, si vous pensez que cela n’est pas nécessaire, nous pourrons sans aucun doute ouvrir complètement nos marchés respectifs. »
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Tsar Shevshenko : Ne vous inquiétez pas, l'ONI ne sera pas dans un but d'expansion mais de protection. L'accord offensif ne devrait servir que de simple décoration sauf en cas nécessaire bien évidemment. Pour ce qui est de protection commercial, nous n'en voyons aucun n'intérêt. Nous ne pensons pas qu'un simple pays puisse faire chuter quelconque secteurs, sans vous offensez bien évidemment. Voyez vous, le pravoslave est simple, il ne demande que nourriture, famille et Dieu. Notre Tsarat peux tout leur fournir parmi leurs demandes.

Un membre de la délégation pravoslave chuchota quelque chose à l'oreille du Tsar. Celui ci en paru marqué, son regard changea et le ton de sa voix fit de même.

Tsar Shevshenko : Vous avez été en contact avec Karty, n'est ce pas ? Vous devez aussi savoir que cet état et le notre ont eu quelque différent que le "Saint" Empire à fuit. Faites attention à vous. Cet état pourra insulter vos diplomates mais ne sera capable de recevoir une remarque sur les leur, jusqu'à en fermer l'ambassade. Ce n'est pas la première fois que cette nation agis lâchement. Il avait fait de même lors du "Cas Novais". Ils sont dangereux.

Il marque une pose, bu dans une bouteille opaque et reprit la parole sur un ton tout à fait différent.

Tsar Shevshenko : Dans vos missives vous avez exprimé un certains rejets du drapeau de l'ONI ainsi que de ces symboles. Nous ne les connaissons seulement sous une forme d'organisation nationaliste. Non pas fasciste ou nazi comme aurait pu dire les communistes ou les socialistes, mais belle est bien nationaliste. Alors je vous le demande, que représente ce symbole qui semble tant vous déranger.
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« Nous ne doutons pas que le Tsarat sait assurer les intérêts et le bien-être de sa population. Nous ne voyons donc aucune opposition à un accord de libre-échange à condition que nous puissions imposer des limites en termes de quantité d’importation vers notre pays si cela doit être jugé nécessaire pour des raisons de stabilité intérieure. Bien évidemment, nous considérons que vous aurez aussi le droit de limiter la quantité d’importation de certains produits si les intérêts nationaux l’exigent. Est-ce que cela vous semble acceptable ? »

Le Tsarévitch prit note des remarques au sujet du Saint Empire. Lunograd avait rapidement compris que le Saint Empire et Pravoslvnyy étaient chien et chat. Il n’était pas son intention d’être mêlé à cette dispute géopolitique, surtout que ce n’était pas à son pays de porter des jugements.

« Nous avons eu vent que les relations entre vos deux Etats ne sont pas au beau fixe, mais nous considérons comme de bon ton de ne pas porter de jugement sur nos potentiels partenaires avant d’avoir eu matière à nous méfier d’un pays. Hélas, leur opinion sur votre vénérable tsarar n’est pas mieux et il serait fort injuste de ne pas discuter et négocier avec vous, car le Saint Empire est offusqué ou n’apprécie pas votre Etat. Bien évidemment, si le Saint Empire nous donne raison à nous plaindre, nous en prendrons note et agirons en conséquence. Toutefois, peut-être que vous pourriez tenter d’apaiser les choses avec le Saint Empire ? Il se peut que les relations entre vos deux Etats pourraient s’améliorer, ce qui serait au profit de tout le continent. »

On arriva alors à la question du drapeau de l’ONI. Bon, inutile de contourner le problème.

« Un symbole aux lignes droites noires avec un arrière-fond blanc rime très fortement avec le swastika national-socialiste. Vous pourriez dire qu’on surinterprète, mais nous nous sentons quand même dans l’obligation de vous avertir que cela peut porter à confusion et diluer le message que vous essayez d’envoyer. »
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Tsar Shevshenko : Nous attendrons un peu pour quelconque réconciliation entre le "Saint" Empire et nous. Mais il est plausible qu'elle est lien un jour, si Dieu le veut.

Le Tsar avait cette habitude de mimer des guillemets à chaque fois qu'il devait nommé l'Empire kartien. La raison ? Il ne les considérait pas saint.

Tsar Shevshenko : Pour ce qui est du drapeau, nous n'avions pas vu cette chose sous ce plan là. Il est vrai que cela pourrait portée à confusion. Cependant, nous n'avons pour le moment aucune réclamation ou contestation envers ce drapeau et son symbole. Rassurez vous, nous n'avons aucune idéologie pouvait se fondre dans celui du national-socialiste. Nous savons que les extrêmes sont mauvais, nous les avons connus.

Il marqua une pose.

Tsar Shevshenko : Et bien, avez vous quelque chose à ajouter ou demander ? Ou il serait le fin de cette rencontre ?
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« Nous pensons qu’une réconciliation serait une chose très positive pour la région. Je suis sûr que vous pouvez, en discutant, trouver un arrangement qui permet de sécuriser vos intérêts nationaux respectifs et qui sait, peut-être que vous pourrez sur très long terme même devenir des partenaires, car vous êtes tous les deux des acteurs importants. »

C’était un peu optimiste de penser que les deux pays allaient devenir des alliés, mais qui savait ? Finalement, les deux puissances avaient des ambitions de grandeur, ce qui était une bonne chose, mais elles étaient assez éloignées l'une de l’autre pour ne pas être des concurrents directs.

« Nous ne doutons aucunement de vos intentions, après voilà, la forme peut quelquefois être aussi importante que le fond comme me disait jadis un très vieil ami. Toutefois, avez-vous déjà pensé à l’idée de créer un concours d’art pour que des artistes du monde entier vous soumettent des idées de drapeau ? Cela pourrait en plus rejaillir positivement sur le soft power de votre contrée. Qu’en pensez-vous ? »

On arriva alors à la question de la conclusion de la rencontre.

« Nous pensons que nous avons fait un bon travail. Avez-vous un sujet qui vous tient tout particulièrement à cœur ? »

Il était vrai qu’on avait été assez efficace, ce qui était agréable.
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