24/09/2017
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LA NOUVELLE CHAMBRE DES COMMUNES A ÉTÉ ÉLUE


 Phtot
Pour Hyppolite de Jacquinot, les élections générales de 2016, sont une consécration politique pour le club Latin depuis sa fondation.

Toute la semaine du 24 au 29 janvier de l’an deux mil seize, les nobles gens, sires, dames ainsi que serfs de notre humble Seigneurie ont été appelés à se rendre dans leurs églises, écoles, châteaux ou mairies afin d’y élire leurs vénérables représentants auprès de la Chambre des Communes, renouvelant ainsi l’ensemble de ses 200 sièges de députés élus tous les cinq ans. Les élections, qui se sont déroulées toute la semaine et dont les résultats ont été annoncés ce jour, le 30 janvier, n’étonnent guère. La nouvelle composition de la chambre des communes reflète bien l’immobilisme marqué de la société briarroise et son conservatisme tout en illustrant un «progressisme mineur».

Avec 75 sièges, le Club Latin forme le premier groupe au sein de la nouvelle Chambre des Communes. Ce club, d’extrême droite nationaliste et conservateur, autrefois marginalisé par l’ensemble des forces politiques de la chambre, devient aujourd’hui un acteur incontournable et le plus susceptible de former un gouvernement. Toutefois, il demeure loin des 101 sièges nécessaires pour obtenir la majorité absolue. Pour son président, Hyppolite de Jacquinot, cette victoire est une consécration : pour la première fois de son histoire, le Club Latin, autrefois toujours minoritaire, obtient une majorité écrasante des suffrages, reflet des poussées nationalistes et conservatrices du pays ainsi que de la déception électorale envers les anciens partis traditionnels du corps électorales.

Vient ensuite la droite traditionnelle de la Seigneurie de Briarres, représentée par le club des chrétiens-démocrates. Avec seulement 45 sièges sur les 200, le parti subit une défaite historique et majeure, du jamais-vu depuis sa fondation au XVIIIe siècle. Tantôt principal parti d’opposition, tantôt force gouvernementale, le club des chrétiens-démocrates se trouve relégué à un rôle secondaire. Son dilemme est désormais le suivant : soit il accepte de devenir un composant d’une coalition avec le club Latin, dont il a longtemps refusé par le passé de s’allier, marquant ainsi un désaveu, soit il s’engage dans une coalition d’opposition avec d’autres clubs minoritaires, risquant ainsi d’entraîner la Seigneurie dans une période d’instabilité politique. Le choix appartient à son président, qui, pour l’instant, n’a pas réagi à cette défaite électorale histoiriue.

Dans la composition de la nouvelle chambre des communes, on trouve ensuite les deux partis de centre-droit et de la droite modérée. Le club des Bourgeois, représentant des villes ainsi que de la haute et moyenne bourgeoisie, s’affirme pleinement comme troisième force de la chambre avec 35 sièges sur 200, tandis que le club des Amis de l’Église, autrefois troisième force de la chambre basse, est relégué à la quatrième place avec seulement 20 sièges. Alliée historique du club des Chrétiens-Démocrates, cette relégation marque une double défaite qui marque un tournant inédit dans l’histoire de la Seigneurie, recomposant profondément les forces en présence dans la chambre des communes.

Comme à son habitude, la gauche demeure extrêmement minoritaire dans la seigneurie, une tendance encore illustrée par la nouvelle composition électorale de la Chambre des Communes. Au nombre de trois, les partis de gauche se classent en queue de liste :

Le Club des Provinciaux conserve sa cinquième place avec 10 si siège soit un nombre inchangé par rapport à la précédente législature, il illustre l’immobilisme du parti, qui peine à se renouveler et a proposé une politique ambitieuse a sont électorat et se voit souvent relégué au fond de la classe parlementaire par les club de droite dont il peine a faire face.
À la sixième place vient son allié, le club des verts, avec seulement 7 sièges. Le parti a fortement reculé et se fait dépasser par les provinciaux, perdant près de 5 sièges. La défaite du club illustre bien le changement de ton de la seigneurie qui cherche à s’industrialiser massivement, alors que le club prône depuis une plus grande protection de l’environnement, ce qui ne semble plus être au goût de l’électorat.
Enfin, le dernier club présent dans la seigneurie est l’alternative républicaine, parti minoritaire et nostalgique du régime républicain. Le parti n’a jamais vraiment dépassé les 10 sièges dans la chambre des communes et se voit attribuer 7 sièges, soit 1 de moins que la gauche modérée du club des verts.

Mais alors, quelle coalition pour former un gouvernement ? Même si le club Latin est de ce fait majoritaire, il lui manque 26 sièges pour pouvoir obtenir la majorité absolue au sein de la chambre des communes, sièges qui pourraient être complétés s’il forme une coalition avec le club des chrétiens-démocrates de la droite traditionnelle, avec leurs 45 sièges. La coalition se retrouverait alors majoritaire avec 120 sièges, soit 19 sièges de plus que la majorité nécessaire, assurant une place importante et stable à la coalition pour passer ses réformes. Mais le problème réside dans le fait que la droite chrétienne-démocrate, qui a toujours refusé de s’allier à l’extrême droite, et se voit déchirée de l’intérieur entre les modérés et les ultras, situation intenable pour le parti. D’autant plus que le programme des deux partis n’a que peu en commun et des divergences pourraient rapidement apparaître, menaçant de fragiliser la coalition lors du vote des lois.

Une autre solution serait alors une coalition du club Latin avec le club des amis de l’église. Beaucoup moins hostiles au gouvernement, ces derniers, avec leurs 20 sièges, devraient permettre à la coalition de disposer d’une relative majorité avec 95 sièges, soit 6 sièges de moins que la majorité nécessaire de 101 sièges, risquant à tout moment une censure des autres partis s’il venait à s’allier.

En alternative, une coalition Latin + amis de l’église + bourgeoisie, ou grande coalition de droite, est extrêmement plausible, d’autant plus que le président du club bourgeois, Louis-Antoine de Genet, a adressé ses félicitations au club Latin pour sa victoire électorale et pour avoir vaincu « la chimère qu’étais le club des chrétien-démocrate, qui faisait honte à notre seigneurie et au prince ». Avec 75, 35 et 20 sièges, cette grande coalition serait majoritaire au sein de la chambre des communes et pourrait mener à bien sa politique, mais elle obligerait tout de même ses membres à faire des concessions.

Le grand jeu politique est lancé et le club Latin est au cœur de celui-ci. En tant que club à la majorité relative, c’est autour de lui qu’il est le plus susceptible de former un gouvernement stable pour la seigneurie.

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Le Club Chrétien démocrate se déchire et refuse d’adhère à une coalition avec les Latin.


La situation actuelle et la réaction du Club chrétien-démocrate est fortement prévisible. Le Club chrétien-démocrate de l’honorable Jean-Marie Desmarais a refusé de former une coalition avec le club de l’extrême droite du Club latin d’Hippolyte de Jacquinot, après s’être remis de la surprise de cette défaite aux élections législatives historiques. Le Club chrétien-démocrate se retrouve déchiré en interne : avec ces élections législatives, le Club chrétien-démocrate est arrivé comme 2ᵉ force politique au sein de la Chambre des communes avec seulement 45 sièges, bien loin derrière le Club latin d’Hippolyte de Jacquinot, qui marque sa victoire historique avec 75 sièges sur les 200 que compte la Chambre.



Le président du Club latin, Hippolyte de Jacquinot, et accessoirement futur Premier ministre, avait proposé au Club chrétien-démocrate de former un gouvernement de coalition entre le Club latin et le Club chrétien-démocrate : « en raison de la proximité de nos idéologies, de notre conservatisme social et en raison de la fierté nationale qu’on éprouve envers Briarres afin de promouvoir l’intérêt de la nation face à la gauche décadente et hostile à l’idée nationale », tout en ajoutant qu’un refus du Club chrétien-démocrate ne mènerait qu’à l’instabilité politique de la seigneurie, avec une Chambre des communes fragmentée, incapable de former un gouvernement solide et stable. Accusation dont a tenu de répondre le président du Club chrétien-démocrate, Jean-Marie Desmarais, par un non, affirmant que l’extrême droite, qui était représentée par le Club latin, est une idéologie réactionnaire, ethno-nationaliste, et qui devait être combattue pour le bien de la seigneurie, d’autant plus que le club est, selon lui, un danger pour la société briarrois, projetant de revenir sur des droits fondamentaux difficilement acquis et risquant de favoriser les élites sociales au lieu du peuple et d’agrandir les inégalités déjà existantes au sein de la société briarrois.

Si le ton du président du Club chrétien-démocrate semble, dans un premier abord, représenter celui de tout le groupe ou club politique dont il est à la tête, il n’en est rien, enfin à quelque chose près. Le Club chrétien-démocrate se voit en effet littéralement divisé en deux groupes au sein du club, tout d’abord avec les modérés, représentés par le visage de François Deniau, qui refusent toute alliance avec le Club latin et qui se tiennent à la ligne stricte du parti, qui a toujours prôné la non-coopération avec les idées extrêmes de gauche comme d’extrême droite, et qu’il faut selon lui (le représentant du groupe modéré) :«combattre activement et le plus durement possible, en ne faisant aucune concession. Le contraire serait admettre qu’on accepte, voire même qu’on partage leurs idéologies réactionnaires, chose impensable. » soutenus par seulement 18 des 45 sièges du club chrétien démocrate, ils forment ainsi une minorité au sein de leur propre Club.
Vient s’opposer à eux les ultras, avec les 27 autres députés du Club chrétien-démocrate. Ils souhaitent, de leur côté, s’allier avec le Club latin, qui, selon leur représentant Edward Cunningham, « représente la nouvelle alternative politique et n’est que la continuité du cheminement politique. Le Club chrétien-démocrate, tout comme le Club des bourgeois, a longtemps été au pouvoir, mais n’a pas su répondre aux exigences et à la volonté des sujets de sa majesté princière, et ils l’ont exprimé en votant pour le Club latin auquel ils ont décidé d’accorder leur confiance.» Toute opposition au Club latin serait donc une trahison envers l’électorat, «d’autant plus que le Club chrétien-démocrate partagerait beaucoup plus en commun avec le Club latin que ce que l’on prétend », finit t’il par ajoute.
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Edward Cunningham à gauche et François Deniau a droite, l’un représentant les ultra et l’autre les modéré au sein du Club chrétien démocrate.

Défaite électorale et division en deux camps opposés au sein d’un même groupe politique historiquement longtemps influent dans la vie politique et sociale de la seigneurie, le Club chrétien-démocrate semble plus que jamais être au bord de la rupture et risque à tout moment de s’effondrer sur lui-même, donnant naissance à deux nouveaux clubs politiques, bouleversant complètement le visage politique et parlementaire de la seigneurie de Briarres.
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Pour le club Latin , c’est la consécration politique : vote de confiance de la chambre des communes et nomination comme Premier ministre.

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La victoire du peuple.

« C’est la victoire du peuple, elle nous a accordé sa confiance et nous allons la respecté au plus à mieux. » Ce sont par ces mots qu’a finit par conclure, Hippolyte de Jacquinotson sont discours, tout droit sortie du château de Vaux d’Or, résidence officielle du seigneur de Briarres et représentant plénipotentiaire du prince souverain Armel Chagnon. Ce dernier, Lord Joseph Aballes, a nommé le président du club Latin, Hippolyte de Jacquinot, comme Premier ministre et lui a confié la charge de former un gouvernement stable.

Chose faite avec une coalition composée du club Latin, de celui des amis de l’Église et du club Bourgeois, totalisant 130 sièges sur 200, soit une majorité écrasante, loin des nécessaires 101 pour cent. Il leurs a fallut ensuite subir le vote de confiance de la chambre des représentants, chose dont la coalition était certaine de remporter avec une relative simplicité avec ses 130 sièges sur les 200 que compte la chambre des communes. Aux 130 sièges, il faut ajouter les 27 sièges des ultras du club chrétien démocrate qui ont choisi d’accorder leur confiance à Hippolyte, ramenant le total à 157 sièges, soit une victoire immense du club Latin et du jamais vu dans le jeu politique briarrois et une immense humiliation pour les catholiques-démocrates. Pour les modérés du club chrétien démocrate, le vote des ultras est une « trahison historique au valeurs et traditions de la seigneurie ».

Il ne reste plus qu’à se répartir les offices du gouvernement, dont la majorité devrait revenir bien évidemment au club Latin, suivi ensuite par les Bourgeois et enfin les amis de l’Église. Ce gouvernement de coalition, également historique dans la seigneurie de Briarres qui n’avait jusqu’à la pour habitude que des coalitions réunissent maximum deux clubs, marque l’avènement de l’extrême droite sur la scène politique briarrois, qui dispose maintenant des mains libres pour mener à bien sa politique générale.

Mais tout cela dépendra également de la chambre haute : la chambre des Lords, qui risque d’être partiellement hostile au club Latin, car ses membres, les Lords, sont beaucoup plus favorables aux chrétiens-démocrates qui représente la droite traditionnelle dont il font partie, mais qui pourrait toujours faire passer ses projets de loi avec le soutien de l’Église et de la droite ultra de la chambre.
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Le Premier ministre souhaite prioriser l’industrie nationale
Par Manuel Leroy pour la Gazette généraliste.

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Récemment porté au pouvoir, le premier ministre Hippolyte de Jacquinot souhaite remettre l’industrie et l’activité minière au cœur de l’activité économique du pays par des réformes en faveur des entreprises industrielles, des ouvriers et des syndicats.

Le projet de loi, qui sera débuté la semaine prochaine par la Chambre des communes de Briarres, contiendrait plusieurs mesures en faveur du secteur industriel du royaume, qui a longtemps souffert de la négligence du gouvernement de la Seigneurie et d’un manque d’investissement ainsi que d’attractivité par rapport à l’agriculture et ses dérivées, longtemps et encore aujourd’hui phares dans l’économie de Briarres. L’occasion de revenir sur des « erreurs du passé », comme les considère le premier ministre, et avec une volonté de « construire l’avenir de Briarres » par ce projet en faveur de l’économie industrielle. En effet, pour le gouvernement, ce projet de loi en faveur de l’activité industrielle s’inscrit dans un vaste et plus grand projet qui vise à faire entrer la seigneurie de Briarres dans une économie tout simplement moderne, plus robuste et plus solide qu’en étant seulement basée sur une économie agricole, et qui deviendrait capable (la seigneurie) de subvenir à ses besoins sans être dépendante de ses voisins. Car dans la situation actuelle, la seigneurie de Briarres affiche une balance largement déficitaire, car elle importe une grande partie, si ce n’est la majorité, de ses besoins en matière industrielle et minière de ses voisins : la Gallouèse tout d’abord, qui représente le principal partenaire dans ce secteur, et le royaume de Fransavoie, second partenaire dans ce secteur. Pour Jean-Baptiste de Clairmont, surintendant général des finances de la seigneurie : « c’est une volonté de renforcer la souveraineté nationale de la seigneurie en se débarrassant d’une dépendance gênante qui affaiblit la seigneurie, de renforcer son économie en favorisant la production nationale, notamment des savoir-faire industriels de la ville minière de Kraberarkrip, et de promouvoir la productivité nationale ».

Le projet de loi passerait par le renforcement des taxes douanières à l’importation de ces produits de l’étranger, qui seraient imposées à +25 % pour dissuader tout achat à l’étranger de la part des consommateurs, mais surtout des acteurs industriels de la seigneurie, et favoriser les productions nationales de la seigneurie, qui seront avantagées en raison de la diminution du nombre de concurrents présents sur le marché. Mais surtout, l’objectif principal derrière cette hausse des droits de douane est de renforcer l’activité industrielle de la cité de Kraberarkrip, car l’augmentation des droits de douane devrait diminuer les achats extérieurs et, en conséquence, faire augmenter les demandes de production de Kraberarkrip, qui est le moteur industriel de la seigneurie. Kraberarkrip est au cœur du projet du gouvernement, qui a pour volonté finale de voir la productivité et la compétitivité des corporations industrielles et minières de la ville augmenter, mais aussi de sa région proche, en autorisant en plus l’ouverture de nouvelles mines, qui seraient cédées à des corporations nationales, ainsi qu’une baisse des charges imposées aux corporations minières travaillant et exploitant dans la région de la ville de Kraberarkrip, ce qui permettrait de les rendre plus productives et donc compétitives sur le marché national et international. D’ici là, elles devraient recevoir des mesures de protection pour limiter la concurrence étrangère, outre les mesures de droits de douane rehaussés évoquées précédemment. Ensuite, le projet de loi contient des mesures en faveur des ouvriers et des travailleurs industriels, grands exclus de la société briarroise jusqu’à présent. L’objectif est de rendre le secteur minier et industriel plus attractif pour les jeunes et également plus accessible. Cela passe par la hausse du salaire minimum des ouvriers, fixé actuellement à 800 talons d’or, qui devrait être augmenté de 41,25 % pour atteindre 1 130 talons : une mesure sociale en faveur du pouvoir d’achat des ouvriers qui, depuis quelque temps, sont soumis à la précarisation de leurs métiers et doivent faire face à la hausse des prix sans voir leurs salaires augmenter, en diminuant l’âge de la prise de retraite dans ce secteur, qui sera dorénavant considéré comme pénible, vers l’âge de 58 ans, alors qu’elle est actuellement à 65 ans. Toutes ces mesures auraient pour but de rendre les activités industrielles : sidérurgie, construction navale, engrais, textile, gazière et agroalimentaire, plus attractives et plus compétitives au sein du pays en se servant des mesures protectionnistes pour se renforcer avant ensuite de pouvoir être exportées à l’international.

La priorité donnée à l’industrie par le gouvernement Jacquinot démontre un changement de cap par rapport au précédent gouvernement : un retour à la priorité nationale, à la souveraineté industrielle et minière, et surtout à la protection tant des industries sensibles réputées stratégiques de l’économie nationale que des consommateurs face aux géants étrangers. Et a priori, tout le monde en ressort gagnant : les propriétaires des mines et les corporations industrielles tout d’abord, qui verront la concurrence, surtout étrangère, diminuer avec les mesures protectionnistes, mais également avec les réductions d’une partie des charges sociales qui leur sont imposées. Pour les ouvriers, c’est une hausse des salaires qui permettra une amélioration du niveau de vie et de la qualité de travail, avec des mesures de protection sociale en leur faveur. Quant aux consommateurs, ce serait l’accès à des produits manufacturés et industriels à prix cassés : moins chers, et en plus produits nationalement. Le projet de loi, qui marque une avancée historique pour la cause industrielle et minière, devrait facilement passer au sein de la Chambre des communes avec la majorité absolue que possède le gouvernement, mais un peu plus difficilement au sein de la Chambre des pairs avec le risque d’amendements de la part des pairs sur le projet.
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Le loup, ce puissant et craint prédateur, est plus que jamais de retour dans nos forêts et nos villages. Responsable d'au moins plusieurs chefs de crimes majeurs, dont destruction de biens, attaques et agressions souvent graves. Cette espèce longtemps protégée par la législation royale puis seigneuriale car menacée d'extinction ainsi que de disparition des forêts Briarrois au tournant du XIXe et XXe siècle est de retour plus que jamais en vigueur. Pourtant, face à ses excès, ils, comme la législation permettant sa protection ne fait plus du tout l'unanimité parmi les sujets de la seigneurie.


« Prolifération des loups dans les campagnes : l’inquiétude des éleveurs »

C’est la petite commune de Vennes dans la province de Cebu qui sonne la sonnette d’alarme en faisant appel au parlement de leurs provinces qui devrait bientôt se réunir pour légiférer sur les affaires locales, bientôt suivie par une multitude de villes et de cités de la seigneurie de Briarrres. Dans ce territoire totalement exclavé de la métropole, agriculteurs comme éleveurs tirent la sonnette d’alarme pour prévenir les autorités et la noblesse provinciale, car depuis quelques semaines le nombre de cas d’attaques et d’agressions recensés et causées par des loups envers les habitants comme les animaux d’élevage de la province ont explosé de manière extraordinaire et tout à fait inquiétante.

Si, fut un temps, notamment durant l’alentour du XIXᵉ siècle, cette espèce fut considérée comme ayant complètement disparu des forêts seigneuriales à cause de la très forte attaque perpétrée contre l’espèce qui, à cette époque, était connue pour être un animal du diable venu pour tuer humains comme animaux et ne laissant que la mort et la désolation derrière lui. C’est particulièrement, comme on se le rappelle, les événements qui ont touché une petite bourgade là encore de la province de Cebu qui ont été à l’origine de ce massacre historique, la triste mais sanglante affaire qui a frappé le hameau de Saint-Paul-de-Varax dont l’ensemble des 30 habitants furent, aux côtés de leurs animaux, impitoyablement massacrés par une horde de loups déchaînés guidés seulement par la recherche de la mort et du sang, causant la destruction de tout le hameau. Du moins c’est ainsi que l’affaire a été présentée au peuple et qui, en ces temps de forts troubles politiques et sociaux, a permis au pouvoir en place de trouver un ennemi commun où déverser la haine du peuple et, en même temps, de mettre en place une véritable politique de contrôle des forêts qui n’avaient plus été totalement exploitées depuis la fin du XVIᵉ siècle, protégées par des ordonnances royales qui punissaient toutes intrusions dans ces espaces naturels, à l’exception de la noblesse.

Si bien plus tard, des enquêtes plus poussées ont permis de faire douter de la part de responsabilité des loups dans cette affaire qui serait plus humaine qu’animale par les procédés et les moyens utilisés ainsi que par la présence étrange d’armes de guerre et de maisons brûlées qui ressemblaient plutôt à une attaque de pillards à la recherche ici de destruction qu’à celui des canidés qui ne causerait des attaqués que pour se nourrir, quoi qu'il en soit le mal était déjà fait, car l’enquête ne sera réalisée qu'environ 60 ans après les faits et ne sortira qu’encore bien plus tard. Quoi qu'il en soit, le peuple, dont la colère avait été instrumentalisée, a procédé au massacre sans pitié dans toutes les forêts de toutes les provinces de la seigneurie : aucune bête, qu’elle soit de l’espèce des canidés, dit-on, n’aurait survécu dans cette sauvagerie de haine et de colère. Par la suite, face à la menace d’extinction de l’espèce, le gouvernement rétropédala et mit en place des mesures de protection envers l’espèce, encore en vigueur aujourd’hui, et qui ont permis à celle-ci de retrouver un semblant de forme, enfin beaucoup plus qu’espéré.

Ce sont ces mesures qui font maintenant débat : faut-il les retirer et re autoriser la chasse au loup devenu selon beaucoup trop nombreux et trop dangereux comme illustré par les événements actuel afin de permettre par la chasser ou autre de réguler la population de l’espèce, qui, par son nombre, n’arriverait plus à trouver assez les besoins alimentaires nécessaires à son alimentation et viendrait donc les chercher auprès des hommes pour compléter la part absente qu’elle ne peut trouver dans la forêt ? C’est en tout cas la proposition qui a été émise par des villageois auprès du parlement de Cebu, plaidant pour la permission de chasser cette espèce devenue envahissante et particulièrement menaçante pour les activités agricoles. Les animaux des fermes, qui ont vu la part des attaques contre eux exploser de manière inédite : passant de 2 % à plus de 62 % en près de 50 ans, soit une hausse de près de 60 points de pourcentage un chiffre fou et record, en sont les principales victimes, particulièrement les espèces ovines et les volailles, sans oublier également les attaques contre les hommes bien sûr, et c’est ce qui, après les animaux inquiètent le plus les fermiers et habitants de la province. « Je suis fermier depuis des générations. Un métier de passion que mon père faisait avant et possédait notre ferme familiale, son père avant lui aussi, et encore de même que son grand-père qui lui aussi le tenait de son père et ensuite encore, et jamais de mémoire on a recensé d’attaque de loup chez nous, aucune attaque je vous le jure et surtout pas de ce genre n’a été répertoriée dans les archives de notre commune. Voilà que ces derniers jours et semaines, les attaques de ces satanés cul-poilus nous attaquent et détruisent toutes nos productions. Tenez, dites-vous, la semaine dernière, elles ont dévoré tous les poulets dans mon poulailler : 15 bonnes et grosses poules mangées comme ça, et moi, qui va me rembourser pour ces pertes hein ! Dites-moi qui ? C’est pour ça que nous, honnêtes paysans et éleveurs, nous venons demander réparation et aide au gouvernement », dit Pierric, fermier de 36 ans de la province de Cebu.

Si, au sein du monde rural, tout le monde semble bien être unanime et totalement en accord avec les dires de Pierric ainsi qu’avec la nécessité de chasser ces canidés une bonne fois pour toutes afin de sauver les récoltes et protéger le bétail, il faut se rendre dans le monde universitaire et intellectuel de la seigneurie pour voir un tout autre avis. En effet, chez les professeurs, chercheurs mais également scientifiques et biologistes du monde animal et forestier, la position est tout autre : pour eux, il faut d’abord trouver la raison de la recrudescence de ces attaques meurtrières qui ne peuvent pas être dues au parfaite hasard. Le professeur Stéphane Rapace de l’université notre dame d’Haute-Comblain nous précise que : « Les attaques massives dont ont fait part ces loups dernièrement trouvent une source logique parfaitement compréhensible, du moins pour nous autres, non paysans et victimes de leurs attaques. En effet, ces canidés qui vivent généralement dans les forêts et les bois n’en sortent que peu ou très très rarement, et cela seulement pour des raisons très précises qui peuvent s’expliquer soit par les effets négatifs qu’ont les activités humaines sur leur milieu et la pression que peut exercer l’homme sur l’habitat naturel de ces canidés, qui le transforme durablement et les rend incapables d’y survivre pleinement. On peut y citer, parmi ces causes, la déforestation massive, car on estime qu’en un siècle la principauté a perdu près de 45 % de ses surfaces forestières : une déforestation rapide et violente qui a entraîné une transformation brutale de leur habitat, les rendant (les loups) incapables de s’adapter rapidement et ayant également vu, par la même occasion, nombre de leurs proies diminuer de manière conséquente. Cette transformation de l’habitat du loup, pour toujours plus d’espaces agricoles, et la raréfaction de ses proies forcent ces canidés à se rapprocher de plus en plus des hommes pour trouver de la nourriture. »

Autre explication à ce phénomène extraordinaire lié, de près ou de loin, à la transformation de l’habitat des loups : la pratique excessive de la chasse. Cette activité, légale et surtout pratiquée au sein de la noblesse, est peu réglementée, dépendant de chaque noble et territoire ainsi que du seigneur de celui-ci. Elle cause là encore des dommages graves à l’environnement, entraînant la rareté des proies sauvages dont se nourrissent les loups : sangliers, cerfs, chevreuils, qui ont été chassés à des niveaux jamais vus, jusqu’à fortement impacter leurs capacités de renouvellement. D’autres raisons peuvent aussi s’y ajouter, comme la perte de la peur de l’homme devenu moins une menace pour l’espèce en raison des rares confrontations inter-espèces, mais aussi l’adaptation comportementale de ces canidés particulièrement intelligents qui préfèrent chasser les animaux plus faciles à attraper, donc ceux d’élevage, que les animaux sauvages plus difficiles.

Pour l’instant, l’affaire ne semble pas résolue pour les fermiers et agriculteurs qui vont encore devoirs bien attendre, car le parlement de Cebu ne s’est toujours pas saisi de l’affaire malgré l’ampleur des dégâts causés et le très haut nombre de blessés et victimes de ces attaques de la nature. On estime que sur une semaine environ 23 personnes ont déjà été attaquées et parmi eux de manière plus ou moins gravement blessées par les loups, surtout à proximité des rares bois et forêts qui restent dans la province. Interrogé, le premier ministre Hippolyte de Jacquinot n’a pas souhaité réagir, de même que son gouvernement, à l’exception du surintendant général des eaux et des forêts qui assure que son « office fait tout le nécessaire, aux côtés des autorités provinciales et locales, pour trouver une solution dans les meilleurs délais et une manière de compenser les dégâts causés aux particuliers ». L’opposition, elle, venant du Club des Verts et celle des Républicains, reproche au gouvernement son inaction face à ce sujet de société important, préférant plutôt essayer de berner les sujets de sa majesté sur des questions mineures et sans importance sur la vie des sujets. Pour eux, les actions du gouvernement démontre un véritable dérivé de l’Etat qui au lieux de se concentrer sur ses missions régaliens, préfèrent s’embourber dans des questions puérile.

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