[Karty-Lermandie] Un voyage pour la Chancellerie !

10/03/2016, Aéroport de Volkingrad,
Lemandie et Sterus, deux états qui n'ont de cesse que de perpétrer ces tensions, cette guerre froide, ces relations conflictuelles. Le Chancelier en avait bien conscience et pour cause, les Kartiens avait déjà rencontré les Sterusiens en accueillant le Consul en territoire impérial. De même, le Tsarat allait rencontrer la Lermandie, non pas sur son sol cependant, une différence qui serait telle que sa majesté ne sera pas de la partie. Le Tsar Stanislas I ne se déplaçait que rarement à l'étranger, jamais à vrai dire. Hormis pour des états de toute confiance comme le Royaume de Teyla, la famille impériale restait généralement la plupart de son temps dans les bâtisses du Kremlin.

C'était donc à la Grande Ambassadrice Oskana Haltaï de représenter sa patrie, aux côtés du Chancelier cependant. La situation ayant été jugée assez importante pour la présence de Yaromir, au vu des relations potentielles que pourraient entretenir Karty et Sterus. Le Kantsler (Chancelier en russe) serait donc là en tant que "médiateur" pour calmer la situation en cas de joute verbale, son tempérament était tel qu'il s'en sortirait à coup sûr. Enfin, il ne faut point chercher conflit là où il n'y en as pas, tout du moins pour l'instant. Les deux diplomates Kartiens étaient donc dans un jet direction les terres Lermandiennes, n'attendant pour l'instant pas plus que de simples accords économiques. "Ainsi soit-il, on pourrait toujours être surpris" comme disait Yaromir Ernaï.

Pendant ce temps, dans le Palais Présidentiel, le Président Duval (qui commence à en avoir plein le dos de son fauteuil), se prépara à accueillir la délégation diplomatique du Saint Empire de Karty.
Mais, malgré l'arrivée imminente des diplomates kartien, le Président Duval ne pouvait pas s'empêcher de penser à une conversion qu'il avait eu avec sa première ministre.

Hier le 9 mars 2016, au bureau du Premier ministre, un entretien entre le Président Duval et la Première Ministre Miller:

Elizabeth Miller: "Mais depuis quand un pays eurysien s'intéresse à Aleucie? Bien sûr, je n'inclus pas le Royaume de Teyla mais quand même..."

Michel Duval: "J'aimerais bien le savoir, Élisabeth. Est ce parce que la curiosité de la Crise Lermando-sterusienne l'a mené à venir chez nous? Et pourquoi?"

Elizabeth Miller: "Peut-être pour vendre des armes aux deux camps? Ou pour proposer une médiation diplomatique mais bon ça a été déjà fait avec le Royaume de Teyla"

Michel Duval: "Vous êtes bien sceptique Élisabeth. D'autant plus que nous ne connaissons que très mal cette partie d'Eurysie. Mais restons optimiste. Je jugerais personnellement la venue de cette délégation diplomatique. Après tout, il ne peut y avoir un second Pandoro dans ce monde (enfin, je l'espère)".

Aujourd'hui:

Le Président Duval se prépara à accueillir la délégation diplomatique kartienne devant l'entrée de sa résidence de fonction, en espérant bien sur, que tout va très bien se passer.

Et dès que le convoi de la délégation diplomatique kartienne, sous escorte de la Police Nationale arriva devant le Président Duval, le Président Duval se prépara à les saluer.

Michel Duval: "Mesdames, Messieurs les représentants du Saint Empire de Karty, je vous souhaite la bienvenue en République de Lermandie."

Les journalistes se préparèrent à immortaliser ce moment historique entre les représentants des deux grandes nations. Et peu après, après que les diplomates aient échanger des salutations, tout les diplomate rentra dans le palais Présidentielle sur l'invitation du Président Duval. Mais avant qu'ils rentrent dans la résidence de fonction, un jeune journaliste courageux réussie à passer la sécurité et s'adressa aux diplomates kartiennes:

Journaliste (insolent): "Madame ! Madame, pourquoi avoir accepté cette rencontre avec la Lermandie ? Qu'en attendez vous ?"

10/03/2016, Palais Présidentiel de Lermandie,
Ces quelques voitures s'arrêtèrent devant le Palais Présidentiel Lermandien, comme une offrande faite aux Kartiens. Les portières s'ouvrirent, parmi elles deux diplomates importants en sortirent: Oskana et Yaromir. Le Chancelier s'avança, d'une démarche fière et assurée devant cette haie d'honneur. Lorsque son Excellence Michel Duval entama des salutations, le Kantsler se contenta de répondre sobrement "Je vous remercie Excellence, c'est pour moi et pour nous un immense plaisir d'être en ces lieux." Le Chancelier était d'une habitude froide, comme à l'accoutumée en réalité. On pouvait croire que ce diplomate était antipathique, tout du moins il l'était en permanence. Dame Oskana Haltaï était là pour nuancer le tout, arborant un large sourire contrairement à son homologue Kartien. Lorsqu'un journaliste se précipita vers elle, tout en gardant son attitude chaleureuse, elle prit le temps de la réponse, après tout le journaliste avait pris beaucoup de risques et "devait être récompensé pour ses efforts".


Grande Ambassadrice Oskana Haltaï: Oh rien de plus simple jeune homme, le Saint Empire de Karty n'a aucun mal à traiter avec toutes les nations ! D'un large et franc sourire, elle continua la Lermandie n'est pas écartée de notre patrie à tel point que nous devons l'ignorer. Certes des différences sont là, n'engageant pas pour autant un éloignement. Nous attendons de cette entrevue une sorte d'ouverture vers ce magnifique continent Aleucien dont je suis là représentante, nous avons à cœur de penser qu'accords économiques et même politiques en sont la clef !

Avant que le journaliste dissident plein d'avenir tente de poser une autre question, un officier de la Garde Républicaine saisissa de manière professionnelle ais sans abus de la force le journaliste (Tout en lui faisant un regard "vous êtes dans la m...") et de l'escorter dans un quoi à part.
En effet, la Garde Républicaine ne néglige jamais la sécurité du Président de la République ainsi que les dignitaires étrangers. L'assassinat de l'ancien Président de la République, Marcel Boulot, en 1982.

La Président Duval, bien qu'ayant apprécié le discours de les représentants du Saint Empire de Karty, avait froncer légèrement les sourcils envers le journaliste pour avoir violé le protocole dans le Palais Présidentiel. Car les questions de journalistes ne se posent qu'en salle de conférence pour éviter des incidents diplomatiques.
Mais faisant confiance à la Garde Républicaine concernant le journaliste, le Président emmena les représentants de Karty dans son bureau pour discuter confortablement.

Après avoir franchi la porte de son bureau, une pièce mélangeant modernité et tradition avec les hornement dorée issue du passé colonial de la Lermandie, le Président Duval invita les représentants de Karty sur l'un des fauteuils, ou il y avait diverses boissons, telles que du café, du chocolat chaud, du jus de pomme et du jus d'orange, et biscuits posé sur la table-basse.
D'ailleurs, en Lermandie, dans le cadre d'une discussion diplomatique, on ne sert jamais d'alcool pour éviter divers incidents comportementaux.


Le Président Duval s'installa alors en fasse de la représentante étrangère, près à servir une des boisson si elle le désirait.

Michel Duval: "Monsieur le Chancelier, Madame la Grande Ambassadrice, veuillez nous excuser pour cet incident. Ce journaliste impatient a enfreint divers protocoles en vigueur dans un établissement d'Etat. Voulez-vous quelque chose à boire? Du café, du chocolat chaud? Ou autre chose?"

[action]

Michel Duval: "Monsieur le Chancelier, Madame la Grande Ambassadrice. Répondez-moi franchement. Pourquoi votre grande nation s'intéresse maintenant à la République de Lermandie?"

10/03/2016, Palais Présidentiel de Lermandie,
Ah les journalistes ! Aussi tenaces qu'embêtants ! Nous étions dans une de ces situations où un membre du coprs journalistique, un Lermandien, avait réussi à passer la sécurité pour interroger les nouveaux-venus. De sa gentillesse rayonnante, Oskana répondait à cette simple question, d'une banalité à pleurer. Après réflexion, Dame Haltaï se demanda si c'était la bonne chose à faire, voyant le Président Duval émettre une expression dubitative. Il s'attendait peut-être à ce que les Kartiens ignorent cet homme, c'était une "politesse" de lui répondre. Une valeur qui peut paraître étrange pour certains, totalement évidente pour d'autres. C'était comme ça, chaque pays avait ses us et coutumes. Une fois installé et cordialement accueillie par des boissons, la délégation Kartienne prit deux cafés, profitant de la production certainement locale. Le Chancelier n'avait presque pas parlé, il annonça donc posément.


Chancelier Yaromir Ernaï: Ce journaliste ne faisait que son devoir, ce n'est pas bien grave de notre point de vue Excellence.

Cela dit, Yaromir prit quelques secondes de réflexion. Son interlocuteur avait posé les bases d'une question assez cruciale qui définirait le déroulement futur de cette entrevue. Ce n'était pas à un journaliste qu'il fallait répondre, mais à un diplomate et ses inquiétudes, parfaitement légitimes en somme. Lorsque Michel Duval qualifia Karty de "grande" nation, le Kantlser ne savait que dire. C'était à coup sûr ces quelques flatteries, étaient-elles sincères nonobstant ?

Chancelier Yaromir Ernaï: Comme a répondu Dame Haltaï à ce journaliste, nous cherchons à diversifier nos contacts. En réalité, le Saint Empire est ouvert diplomatiquement depuis peu, cela remonte au défunt Kaiser Von Blonski. Ancien dirigeant Kartien, il a ouvert les valves de la diplomatie, trop subitement à vrai dire. Notre diplomatie est en constante évolution, nous comptons deux réformes majeures sur cette dernière en comptant seulement les trois derniers mois. La Réforme du Cercle des Six tout d'abord, remplaçant les 43 ambassadeurs nécessaires à chaque ambassade par 6 diplomates, les Grands Ambassadeurs. Le monde a été divisé en six secteurs, vous avez devant vous la représentante de l'un d'eux, le secteur Aleucien. Ensuite nous avons la Réforme de la Chancellerie, actée il y a peu. Elle sépare la Chancellerie, composé du gouvernement excepté le Tsar et le Ministre de la Défense, de moi-même donc, et des membres du Cercle des Six. Nous siégeons donc en d'autres bâtisses que celle du Kremlin, la Résidence Chanceloise pour être exact. Tout ça pour vous dire que notre diplomatie change à une vitesse déconcertante, certains s'accordent même à la qualifier d'instable. Nous cherchons à composer avec l'ensemble des participants au concert des nations, hormis quelques rares cas comme le Drovolski. Si vous me posez la question de pourquoi cette date précise pour prendre contact avec vous, je répondrais qu'il y a un première fois à tout, pas d'explications réelles. Mais et vous Excellence, pourquoi avoir accepté cette entrevue avec Karty ? Quelles espérances y placez-vous ? Des appréhensions peut-être ?

Michel Duval: "Pourquoi j'ai accepté la rencontre avec les représentants du Saint Empire de Karty? Parce que...
YOLOOOOOOH!!!"

Le Président Duval souhaiterait leur répondre à leurs questions par cette phrase atypique et sincère mais bon, ce n'est pas vraiment une phrase qui serait digne de son rang en tant que chef d'Etat.
Est ce lié à la fatigue d'avoir eu à exprimer cette phrase? Sans doute car Pandoro et son gouvernement qui dirige actuellement la fédération de Sterus l'a bien fatigué.
Et après mur réflexion, le Président se décide de prendre quelques vacances dans un chalet de montagne avec sa famille.
Mais le Président Duval se doit de tenir car les citoyens lermandiens lui ont données la responsabilité de les gouverner et de les protéger.

Michel Duval: "Ah mais on ne vous reproche pas de lui avoir répondu, Monsieur le chancelier. Il faut savoir que nous sommes très prudente vis à vis du non-respect du protocole dans un établissement d'Etat, d'autant plus que le Palais Présidentiel est dans la catégorie des terrains militaire, et par conséquent, le règlement concernant les invités y est très stricte.
En fait, ces règlements ont été instaurés suite à l'assassinat de l'ancien Président de la République Marcel Boulot en 1982 par un autochtone qui s'est fait passé pour un journaliste, ce qui a dégénéré en une nouvelle, et dernière, guerre contre la Viétie."

Le Président Duval écouta la suite de la conversion du Chancelier Ernaï avant de répondre

Michel Duval: "Votre fonctionnement diplomatique me semble fort original. Mais j'ose dire qu'il y aura la possibilité que vous envoyez un diplomate kartyen en tant qu'ambassadeur en Lermandie, dans le but de représenter vos citoyens en visite dans notre beau pays peux après l'ouverture des ambassades dans nos deux pays respectifs.
Sinon, pour vos questions. Mon gouvernement et moi-même avons accepté cette rencontre car je pense qu'il est nécessaire d'avoir plus de contact diplomatique au sud d'Eurysie, notamment dans un objectif de protéger nos "futurs" routes commerciaux dans le secteur. Quant à l'objectif de cette rencontre, j'ose espéré que divers accord économique et scientifique pourrais être discuter. Après tout c'est à partir de ces accords qui permettrera une émergence d'une confiance réciproque".

10/03/2016, Palais Présidentiel de Lermandie,
Le Chancelier Yaromir aurait bien voulu exprimer son étonnement, son interlocuteur souhaitait qu'un ambassadeur Kartien soit spécialement pour son pays. Cela allait à l'encontre du Cercle des Six et de la diplomatie impériale en général. Ernaï aurait pu continuer certainement par ces quelques mesquineries qui fondent son caractère si bien trempé, nonobstant un facteur l'en empêcha. En outre, le Kantsler fut pris d'un mal de crâne spontané, se comptant de poser sa main sur son front, feignant la réflexion. Cette douleur lui revenait sans cesse, facteur de prédiction pour les occurrences qui s'apprêtent à le frapper. Oskana connaissant la situation de Yaromir et le voyant dans une sorte de posture défensive, sut dans l'immédiat ce qui se tramait. Elle prit donc rapidement la parole, évitant un moment pour le moins désagréable à son homologue de la Chancellerie.


Grande Ambassadrice Oskana Haltaï: Nous misons principalement sur quelques accords économiques également, abordons le sujet ! En vous résumant, nos besoins se résument à l'uranium et toutes les ressources minières nécessaires à la fabrication d'armement, kevlar ou tungstène par exemple. Nous produisons des ressources agricoles telles le blé, l'orge, le tabac et l'huile de tournesol. Concernant nos minerais, nous possédons cuivre, zinc et plomb, mais là n'est que le secteur primaire dont je vous fournis un document détaillant plus amplement. Le groupe automobile Steinhart se ferait à cœur joie de s'implanter chez vous, nous possédons notamment une industrie lourde en secteur secondaire et tertiaire.

Michel Duval: "Je pense aussi que la mise en place de divers accords économique pourrait être profitable entre la Lermandie et Kartie. Et au vu de ce que vous me dites, Mme Haltai, je peux qu'importer le zink et le plomb kartien pourraient être profitable pour l'industrie lermandienne, en plus de l'importation de pétrole kartien.
En matière de ressources minières, la Lermandie pourrait exporter du talk, de la potasse, du fer, de la fluorine et de l'aluminium.
Mais au niveau agricole, je ne pense pas vraiment que des échanges régulier dans ce domaine pourrait être pertinent en raison de la quasi-indépendance alimentaire de la Lermandie. En effet, ce qui nous manque le plus dans le domaine sont les produits agricoles de type tropical mais les pays sud-aleucienne jouent ce rôle dans le cadre de l'ASEA. Mais nous pouvons peut mettre en place un garantie d'assistance alimentaire réciproque en cas de crise.

Concernant le domaine industriel, il est tout à fait possible d'accueillir des entreprises du secteur secondaire en Lermandie, notamment l'entreprise Steinhart. Et le secteur industriel lermandienne sera heureux si votre gouvernement encourage des industries lermandiennes à s'installer dans votre grande nation.
Mais en attendant, la Lermandie possède des groupes industriels qui pourraient vont fournir diverses machines ou véhicules lourdes tels que MANBRAMA, des composants informatiques fabriqué par NUMIX , des solutions informatique ou de télécommunication conçue par TEMSOFT ou divers alliages produit par le Groupe ACITRIS.
En tout cas, sachez, que la Lermandie sera disposée à fournir à votre pays divers machines (transport, robot industriel,...) à votre pays.

Et l'acheminement de tous ces produits pourra être potentiellement être transporté par la CML-CGM, un des grands armateur aleucienne, qui est d'origine lermandienne, qui les devenu récement grace à une très forte collaboration avec la Fédération de Yukanaslavie."

10/03/2016, Palais Présidentiel de Lermandie,

Grande Ambassadrice Oskana Haltaï: Je vous avertis que le pétrole Kartien se suffit simplement à lui-même, autrement dit nous ne pouvons en exporter en raison de législations compliquant son extraction dans un but de préservation de ladite ressource. Si je résume cependant nos dires, Karty vous exporterez zinc, plomb et automobile. De notre côté, l'aluminium pourrait s'avérer utile, tout comme les alliages du groupe ACITRIS. Quant au transport, je pense qu'il est naturel de laisser le commerce se faire. Les produits Kartiens seront transportés par la KBE, les produits Lermandiens quant à eux par la CML-CGM.

La Grande Ambassadrice jeta un rapide coup d'œil au Chancelier qui semblait en pleine méditation, cachant ce qui arrivait réellement. Oskana se tût par la même occasion, laissant le Président Michel Duval s'exprimer. La délégation Kartienne avait fait part de l'ensemble de ses propositions, il ne restait plus aucune carte dans le jeu, dans la main de dame Haltaï plus précisément.

Après un quart d'heure, le secrétaire du Président Duval, M. Hugo Primevert, déposa avec respect une ébauche d'un accord international qui pourrait lier la République de Lermandie avec le Saint Empire de Kartie.

Les représentants de la Lermandie et de Karty lisent les éléments suivants:

Traité de coopération et d'investissement Lermando-kartien




PARTIE I: DIPLOMATIE Et CULTURELLE

Article 1.1: La République de Lermandie et le Saint Empire de Karty s'engagent à ne pas faire d'acte d'agression de nature militaire.

Article 1.2: La République de Lermandie et le Saint Empire de Karty s'engagent à coopérer dans le domaine de la sécurité intérieure tel que la demande d'extradition ou une demande de soutien entre les forces de l'ordre de chaque pays signataire de ce contrat.

Article 1.3: La République de Lermandie et le Saint Empire de Karty s'engagent mutuellement à la mise en place d'échange culturel ainsi que la mise en place d'une coopération dans le domaine universitaire dans le but de faire avancer la recherche scientifique.

PARTIE II: ÉCONOMIQUE

Article 2.1: La République de Lermandie et le Saint Empire de Karty s'engagent à faciliter leurs entreprises (nationales ou non) à s'installer dans l'autre dans le cadre des financements. MAIS l'implantation de ses entreprises doivent respecter les lois locales.

Article 2.2: La République de Lermandie et le Saint Empire de Karty s'engagent à un abaissement des droits de douane à hauteur de 2% concernant les produits suivant:
- zinc
- plomb
- automobile
- machines industrielles
- alliage (aluminium, acier,...)
- produits informatiques

Article 2.3: Pour tous les produits ne faisant pas partie de la liste donnée dans l'Article 2.2, les droits de douane devront être fixés à une valeur maximale à 5% entre la République de Lermandie et le Saint Empire de Karty pour les produits non concerné.

Article 2.4: Dans le but de limiter la concurrence, la République de Lermandie et le Saint Empire de Karty encourageront une coopération entre la CML-CGM et KBE.

Michel Duval: "Bien entendu, tous les éléments de cette ébauche pourront être modifier si vous le souhaitez.

Sachez aussi que je pourrais vous inviter à une visite d'une de nos bases militaire dans le but de vous montrer l'Armée Lermandienne avant de vous inviter à gouter à la gastronomie locale."

10/03/2016, Palais Présidentiel de Lermandie,
Passée la lecture du Chancelier, ce fut au tour d'Oskana de feuilleter le traité. Bien que parfois flou, ne serait-ce que par le premier article en raison de la nature non-précise "d'agression militaire", la Grande Ambassadrice n'avait qu'une réelle demande dont elle voulait faire part. Afin de confirmer cela, Oskana usa de son Karta pour converser avec Yaromir. Ce langage est incompréhensible pour tout diplomate non-Kartien, en réalité seulement une centaine de personnes savent le pratiquer. Cela s'avère bien pratique durant les entrevues.


Grande Ambassadrice Oskana Haltaï: Outre l'article 1 alinéa 2 je n'ai point de réelle réserve. En effet le principe de souveraineté nationale nous dicte de faire appel unique à nos forces armées, en aucun cas à des entités étrangères en particulier sur le domaine militaire. Vous êtes libre de laisser cet article, simplement je vous avertis que de notre côté nous ne l'activerons jamais. Egalement si vous en voyez l'utilité pour votre état, nous serions gré de vous aider en envoyant nos forces. Pour le reste je suis parfaitement en acccord, tout comme votre proposition de visite.

La Grande Ambassadrice tendit sa main comme pour conclure un accord, attendant la suite de l'entrevue.

Michel Duval: "Mme Haltaï. Si je puis vous rassurer par rapport à l'article que vous mentionner, il s'agit d'une coopération entre nos deux forces de l'ordre, notamment dans le cadre d'enquête par les autorités civiles, mais aussi concernant nos systèmes judiciaires respectifs. Et cet article ne sera pas obligatoirement activé mais incitera une coopération plus fine envers nos deux autorités civiles.
Autrement dit, les forces armées ne sont pas directement incluses dans ce traité sauf en matière de renseignement.

Donc je pense que nous sommes d'accord sur le fait qu'un déploiement des forces de l'ordre envers une nation étrangère ne devrait pas se faire, sauf bien sûr avec les autorisations des autorités gouvernementales."

Dès que la représentante de Karty accepte les arguments avancer par le Président Duval, ce dernier se tenait prêt à signer cet accord historique entre la République de Lermandie et le Saint Empire de Karty.

10/03/2016, Palais Présidentiel de Lermandie,
Le système militaire Kartien, un qui se voit octroyer une organisation des moins communes au vu de son importance. L'armée présente le secteur le plus important pour le Saint Empire de Karty, ce même secteur qui concentre à lui seul plus de 7% du Produit Intérieur Brut Kartien, ce qui devrait par ailleurs augmenter jusqu'au 8% selon les estimations. La sécurité civile lui est étroitement liée, il n'est pas rare d'observer l'intervention militaire dans ces affaires. Prenons l'exemple de la High Security Kartian Jail ou Peretroïka en bon Kartien, la prison la plus sécurisée et importante du pays. L'établissement comporte plusieurs quartiers, la population carcérale étant estimée à 50 000 habitants. Se situant dans les monts du nord de Karty, proche de la Kaulthie, plusieurs infrastructures militaires en sont non loin. La raison est simple, capturer tout détenu réussissant une invasion, la dernière en date étant il y a plus ou moins un an, les prisonniers s'étant fait capturés par le 703 régiment de réservistes. Il est donc possible de conclure que la "police" civile est plus qu'étroitement liée à l'armée impériale. Passer un accord de coopération avec ladite police civile reviendrait à le passer indirectement avec l'armée impériale. De part la souveraineté nationale Kartienne, un principe plus que cher, il est impensable de passer un quelconque accord sur ce domaine. Oskana réfléchissait, comment décliner sans pour autant vexer son interlocuteur ?


Grande Ambassadrice Oskana Haltaï: En réalité Excellence, le Saint Empire de Karty possède un système sécuritaire pour le moins particulier et difficile à saisir aux premiers abords. Je vais donc vous en présenter les grandes lignes, se résumant vulgairement à l'affirmation suivante. L'armée est intrinsèquement liée à ce que vous appelez les "autorités civiles". En bref, conclure un accord avec cette institution revient à le passer avec l'armée impériale, tant juridiquement qu'officiellement. Ainsi le principe de souveraineté nationale nous dicte d'éviter ce type d'accord qui vaudrait une réduction de l'opinion internationale quant à l'indépendance de nos services. De surcroît nos habitants eux-mêmes le verront d'un mauvais œil. Selon vous, pourquoi donc l'Union Nationale est et réside au pouvoir depuis ces années ? La réponse est simple, la souveraineté nationale est le principe directeur du courant politique au pouvoir. Je n'exclue point, comme vous le dites, une intervention quelconque, cependant cela se ferait au cas par cas et non sous la forme même de ce traité. En bref, je réitère la demande, la seconde partie du premier article alinéa 2 me paraît inutile et je cite "une demande de soutien entre les forces de l'ordre de chaque pays signataire de ce contrat". Nous ne pouvons tolérer, tout du moins nous nous devons d'éviter au maximum toute présence armée étrangère. Pour ce qui est du renseignement comme évoqué, nous ne sommes point contre, une modification peut remplacer la suppression, la dernière se résumant à coopérer sur les fonctions partagées de nos renseignements.

Le Président Duval comprit alors les raisons de la réticence de la diplomate kartienne concernant une collaboration mutuelle et réciproque. Cependant, pour le chef de l’État lermandien, une coopération de cette nature ne peut être à sens unique. C'est pourquoi il décida finalement de renoncer à cette initiative, pourtant bénéfique dans ce domaine.

Michel Duval : "Je comprends votre position, Madame Haltaï. Par conséquent, je pense qu'il serait préférable de retirer cet article de notre proposition afin d’éviter tout risque de malentendu ou d’incident diplomatique à l’avenir."
Une quinzaine de minutes plus tard, le secrétaire du Président Duval revint avec un nouvel exemplaire du traité.

Les représentants de la Lermandie et de Karty lisent les éléments suivants:

Traité de coopération et d'investissement Lermando-kartien




PARTIE I: DIPLOMATIE ET CULTURELLE

Article 1.1: La République de Lermandie et le Saint Empire de Karty s'engagent à ne pas faire d'acte d'agression de nature militaire.

Article 1.2: La République de Lermandie et le Saint Empire de Karty s'engagent mutuellement à la mise en place d'échange culturel ainsi que la mise en place d'une coopération dans le domaine universitaire dans le but de faire avancer la recherche scientifique.

PARTIE II: ÉCONOMIQUE

Article 2.1: La République de Lermandie et le Saint Empire de Karty s'engagent à faciliter leurs entreprises (nationales ou non) à s'installer dans l'autre dans le cadre des financements. MAIS l'implantation de ses entreprises doivent respecter les lois locales.

Article 2.2: La République de Lermandie et le Saint Empire de Karty s'engagent à un abaissement des droits de douane à hauteur de 2% concernant les produits suivant:
- zinc
- plomb
- automobile
- machines industrielles
- alliage (aluminium, acier,...)
- produits informatiques

Article 2.3: Pour tous les produits ne faisant pas partie de la liste donnée dans l'Article 2.2, les droits de douane devront être fixés à une valeur maximale à 5% entre la République de Lermandie et le Saint Empire de Karty pour les produits non concerné.

Article 2.4: Dans le but de limiter la concurrence, la République de Lermandie et le Saint Empire de Karty encourageront une coopération entre la CML-CGM et KBE.

Michel Duval: "Que pensez-vous de ce nouvel accord?"

10/03/2016, Palais Présidentiel de Lermandie,
L'entrevue touchait finalement à son but, enfin pas exactement. Bien qu'Oskana avait réussi à faire prévaloir la vision Kartienne, et que le traité sera donc signé, il restait ces quelques "obligations" diplomatiques proposées. La Grande Ambassadrice n'était pas spécialement contre ces pratiques, ni spécialement pour. Simplement, elle se disait que pour deux états qui se sont rencontrés aujourd'hui, il est peut-être précipité d'entreprendre de telles réjouissances. Dame Haltaï était donc partagée, mais n'en afficha strictement rien en laissant transparaître un sourire amical. Ce dernier n'était pas faux, il lui manquait juste cette façade de léger doute que tout diplomate Kartien a appris à effacer.


Grande Ambassadrice Oskana Haltaï: Je pense, ou plutôt le Saint Empire de Karty affirme, que ces accords seront plus que bénéfiques pour nos deux nations. bien qu'au début de l'entrevue, de grands espoirs n'étaient point attendus, nous avons su tirer communément partie en extrayant un traité qui sera la base de nos relations. Sous la même optique, le Tsarat s'expose un temps soit peu plus en Aleucie, ce continent bien que lointain pour nous. Il en est de même pour vous en Eurysie.

Dit-elle d'une chaleureuse voix, sa signature suivant sa prise de parole.