11/05/2017
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Les deux soeurs - Triangle d'Or [Velsna & Fortuna]

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Castello Landolfo

Mi Mars 2016,
Castello Landolfo, Archipel des îles de Tirancina,
Sud est du Triangle d'Or, non loin du Gondo,



En tant que tel, et en intégrant l'ensemble des divers territoires ultramarins qui composaient la Fortuna d'aujourd'hui, la Sérénissime république disposait d'innombrables sites touristiques à travers le monde, des destinations aux panoramas aussi époustouflants que variés qui impliquaient aussi un large panel de climats et autres spécificités locales propres aux reliefs territoriaux car de fait des monts arides d'Ascalonie jusqu'aux vals boisés de Loquerie jusqu'aux plages ensoleillées des tropiques de Canossa, le choix était immense. Le Tourisme était ainsi devenu une part entière des flux qui allaient et venaient au sein de la plus sereine république du monde, pour autant en cette année 2016, les chiffres qui émergeraient étaient probablement joués d'avance si l'on devait faire des comparaisons entre les divers résultats de chaque territorialité.

Les îles de l'archipel de Tirancina emportaient haut la main en cette moitié de Mars toute titulaire en rapport avec un afflux d'individus, mais pas nécessairement pour les raisons que l'on croyait. Certes il était vrai que les lieux étaient très prisés par la présence de plusieurs stations balnéaires de choix profitant des blanches plages bénies d'un soleil radieux et d'eaux aussi chaudes que douces, de reliefs boisés et exotiques que s'arrachaient randonneurs du dimanches comme amateurs d'excursions ou même d'une faune et d'une flore locale des plus abondante et soigneusement préservée par les agences régionales subventionnés par les cortès. Mais les raisons du succès de ce mois ci n'avaient rien, mais alors rien à voir avec les îles elles même. Ou plutôt pas directement.

Baignées allègrement dans la sérénité, les îles de Tirancina étaient pourtant proches d'un des théâtres de conflit les plus actifs du monde en dehors des poudrières Eurysiennes. De fait, le Gondo était guerre civile depuis plusieurs années désormais mais qui avait connu un regain d'intensité et une vaste escalade au cours des derniers mois en voyant l'implication toujours plus croissante de puissances extérieures à l'afarée et l'ingérence cette fois ci d'autres acteurs régionaux. Le petit pays afaréen en proie aux ambitions d'autres ne se trouvait en tant que tel qu'à 200 km de distance en partant de l'île la plus orientale de l'archipel. Ce faisant, les Fortunéens résidant sur l'archipel, au même titre que ceux de la péninsule républicaine continentale étaient ainsi aux premières loges pour assister aux "festivités" qui se déroulaient chez et autour de leur voisin. Même si n'étant pas impliqué directement dans ces affaires guerrières, il y avait toujours des risques et des conséquences annexes, aussi le gouvernement central de métropole, au même titre que les Cortès régionaux, surveillaient avec minutie tout ce qui se déroulait dans la région et veillait à converser avec plusieurs acteurs actifs afin d'une part de se tenir au courant de l'avancée des choses mais aussi pour éviter qu'aucun débordement n'advienne. En tout état de cause, avec l'aval du sénat le gouvernement républicain avait même renforcée par mesure préventive sa présence militaire dans la région.

Dans cette même logique, les stratèges Fortunéens avaient décidés de pousser le vice de cette démarche purement préventive, et projetant une potentielle escalade pouvant mener à l'intervention directe de la république, avaient décidé de mettre à profit les grands exercices navals de l'Armata en organisant ces derniers cette année dans le Triangle d'or, ce afin d'habituer les troupes à de potentielles opérations dans la région. En soit, cela avait aussi la double utilité d'envoyer un message sous-jacent à tout les partis-prenant du conflit du Gondo, comme quoi la Sérénissime République veillait au grain et était parfaitement à même d'intervenir si une quelconque menace venait à poser un jour sur ses concitoyens d'Afarée occidentale. Cela valait aussi en soit pour les pirates qui opéraient non loin qui certes n'avaient pas encore jeté leur dévolue sur les vaisseaux républicains, mais l'on n'était jamais trop prudent après tout.

Il y avait toutefois un troisième point notable concernant ces exercices annuels. Car non content d'avoir une utilité pratique et de permettre d'envoyer des messages, cette édition serait pourtant bien plus spéciale que les autres, et les organes de presse mis au parfum n'avaient pas hésité à ériger des comparaisons avec l'édition d'il y a quelques années qui avaient impliquée une bonne part de l'ONC aux alentours des détroits de Leucytalée. Mais cette fois, point d'ONC en vue, c'était la Marine Velsnienne qui avait reçue une invitation, en vertu des traités en vigueur entre les deux anciennes républiques qui promulguaient la tenue d'exercices conjoints. Une décision éminemment politique qui venait d'en haut et qui au delà du simple respect des traités envisageait clairement qu'il y avait d'autres manigances à l'oeuvre.

Après tout les caméras n'étaient pas dupes et avaient l'oeil pour remarquer les détails insolites, et la présence de plusieurs officiels du gouvernement civil, en particulier du Doge elle même, en plus de la chaîne de commandement de l'amirauté, mais aussi de plusieurs pontes de l'Empire de Lykaron dont un des meneurs de la Tagma, l'armée impériale, n'était pas sans poser de questions. Peut être que en fin de compte, les grands et puissants vaisseaux qui naviguaient en formation au loin sur les eaux tandis que les Tercios de la Marine paradaient dans les rues n'étaient là qu'une habile et élaborée diversion visant à détourner les objectifs des photographes et à attirer l'attention du monde tandis que les vrais festivités se déroulaient à huit clos.

Le dit huit-clos susnommé ayant lieu en l'occurrence loin du port, plus précisément sur occidentale de l'île principale, là haut sur les falaises rocheuses surplombant l'océan siégeait le très fièrement perché Castello Landolfo, une vieille forteresse de la renaissance qui quelque part durant le XVIIIe siècle avait été rénové et partiellement modernisée afin d'accueillir des quartiers d'habitations plus modernes mais aussi de vastes jardins finement entretenus, ce sans pour autant omettre l'aspect défensif de l'époque car après tout l'objectif premier du site était de garder et surveiller les voies du nord.

Ainsi donc, c'est en ces lieux pleins d'histoire, sur l'une des tours aux confins du chemin de ronde que l'on avait transformée en terrasse improvisée et qui avait une vue superbe sur les manoeuvres des flottes en cours au loin, que devait se dérouler la véritable pièce de théâtre tandis que les figurants en arrière plan distrayaient la foule. Les subalternes et intervenants avaient déjà été désigné afin de diriger le spectacle en bas, ne restait plus que les acteurs principaux autour d'une table sur lesquels l'on avait disposé des rafraichissement et de multiples cartes jouxtant divers dossiers ainsi que des documents classifiés.

Une poignée uniquement siégeait autour. Le Doge Sérénissime Francesca Federica di Fortuna bien évidemment, arborant un de ces larges chapeaux de pailles propre aux vacanciers et d'amples lunettes teintées afin de se prémunir du soleil, le Grand Amiral Amadeo Dandello, accaparé à moitié par les communications émergeant d'une radio qu'il conservait précieusement comme si sa vie en dépendait, Dom Juan Altarini qui par le plus grand des hasards était au même moment en vacances dans l'archipel et que l'on avait cordialement invité à visiter le château au travers d'étonnantes coïncidentes, Dona Aria Ludo, ministre de l'éducation du Doge était aussi présente, officiellement pour suppléer à son homologue de la culture qui était occupé ailleurs, mais officieusement certainement pour d'autres raisons, après tout elle avait multipliée les liens avec les Patriciens d'Extrême Orient récemment. Enfin, et c'était peut être le plus surprenant, le Comes Lykaronien Dominicus Sil Vilipanus était aussi de la partie, ce alors que ce qui ressemblait à un corps expéditionnaire impérial avait prit ses quartiers dans les bases militaires locales.
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Les deux sœurs




Personnages présents lors de la scène:
- Matteo DiGrassi: Sénateur et Maître de l'Arsenal
- Carlos Pasqual: Sénateur et Maître de la Garde
- Luigi Serrantino: Sénateur et Amirraglio de la Classis II achosienne
- Sofia Pedretti: Sénatrice et Amirraglio de la Classis III du détroit
- Adolfino Agricola: Sénateur et hégémon de la Dodécapole
- Figurants: Les amiraux de la Classis I de la plaine velsnienne, et de la Classis IV de Cerveteri.



"La cravate d'Amirraglio te va bien Matteo, tu devrais en porter plus souvent..."


"C'est un mensonge, mais j'apprécie, Carlos. Toi, je te trouve bien plus à ta place derrière un barrage de gardes civiques."


La proue avant du destroyer amiral fendait les vagues avec une rapidité déconcertante, mais il y avait toujours ces petites secousses qui avaient tendance à rendre nauséeux son excellence Pasqual, Maître de la Garde et grand habitué à la terre ferme. Les deux velsniens étaient des amis de longue date, des proches, même, rien de par leurs origines, mais dont les trajectoires ont grandement divergé de l'époque où ils partageaient la gamelle durant la période des troubles achosiens. Carlos Pasqual était devenu, après la guerre civile où il avait été l'un des premiers partisans de son ami, chef des renseignements et du maintien de l'ordre dans la cité velsnienne. Une tâche pour laquelle il était apparemment très doué, puisqu'on lui devait la réforme complète de la Segreda. Cette institution rongée par la corruption et les fuites d'informations avant la guerre, était devenue un organe de surveillance et de répression particulièrement efficace, s'inscrivant enfin dans les standards de l'Eurysie occidentale. Di Grassi, lui...eh bien nous connaissons déjà bien assez le personnage, et ce qu'il a accompli. Toujours froid et stoïque, sa manière d'être était totalement en contradiction avec celle de son compère, "le bruit et la fureur incarnée", c'était ainsi qu'on le jugeait au Conseil Communal de Velsna. Pourtant, il y avait entre les deux une complicité improbable, une complémentarité. Le trublion se penchait à la proue, fixant, un peu pâle, l'eau bleutée de l’Espérance du sud.

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"Il faut terroriser les terroristes achosiens."


- Tu penses qu'on arrivera les premiers là bas, Matteo ? Qui doit se ramener de notre côté ?
- J'ai fait convoquer tous les Amirraglio des flottes, ainsi qu'une partie substantielle de leurs appareils, sauf la Classis V de Tavaani, évidemment. Au vu de la situation du Nazum, ils ne seront pas vexés de ne pas être là. Et puis il était temps qu'ils travaillent un peu: depuis qu'ils sont là bas, ils ont eu le temps de se dire que leur affectation n'était qu'une destination de vacances.
- Et puis de toute façon, je n'ai jamais apprécié le sac à merde que t'avais nommé là bas. Je n'ai pas compris le fait que tu te sois décidé à promouvoir un ancien soutien de Vinola à la tête d'une flotte.
- Il fallait donner un lot de consolation aux vinolistes pour leur "juste sacrifice". Autant leur donner la flotte la moins stratégiquement importante, et qui est la plus éloignée de Velsna.


Le sénateur Pasqual esquisse un rire contenu lorsqu'il entend le terme de "sacrifice" s'appliquer à Vinola...

- Du coup, ça nous fait...Moi, toi, Pedretti...et...
- Serrantino.
- Quoi, tu veux dire..Luigi ? "Beko" ? Notre "Beko" !? Il est pas mort pendant le débarquement d'Umbra celui-là ?
- Non..il est on ne peut plus vivant en ce moment, avec les ennuis qui couvent à la Dodécapole. A propos, Agricola sera là aussi, en sa qualité d'hégémon dodécaliote.
- Et il compte venir comment ? En Barque ?

- Je sais qu'il n'a que deux frégates à sa disposition, Carlos, mais pour l'évènement, nous avons pensé qu'il était important que les autres cités sœurs de Velsna soient représentées par quelqu'un. Cela fera plaisir au Doge et à ses courtisans. Nous ne venons pas ici dans le cadre d'un simple exercice militaire: souviens toi que nous sommes ici pour recréer des liens. Imagine donc...la Marineria velsnienne et l'Armata fortunéenne en train de manœuvrer au sein d'une seule et même flotte. Quelle capacité de projection extraordinaire ce serait... C'est comme ça que l'on sécurise le commerce, Carlos, et bien davantage. Une alliance avec Fortuna, c'est la porte d'une invulnérabilité et d'une liberté d'action que j'estime quasi-complète. L'indépendance que nous voulions, l'autonomie stratégique, ce pourquoi nous nous sommes battus depuis l'exil de Scaela...nous pourrions l'obtenir, de même que Fortuna, qui aurait la même chose en retour. Nous avons construit une belle flotte, mais sans alliés, elle ne sert à rien. Nous allons remédier à ce problème...

Les falaises de Tirancina n'étaient pas sans rappeler à Di Grassi l'exil de Cerveteri, qui évolue sous des latitudes similaires: le même soleil, la même chaleur étouffante, et ses rochers tranchants qui bordent l'eau bleutée qui change radicalement de la verdâtre Manche Blanche. Le castel, lui, ressemblait à d'autres exemples d'ouvrages militaires que les fortunéens avaient laissé derrière eux en Manche Blanche, même si les matériaux étaient différents: la cité sœur dodécaliote de Volterra avait été bâtie sur une forteresse de ce type, sur un promontoire rocheux semblable.

Avant la rencontre avec les hôtes fortunéens, il convenait déjà de procéder aux retrouvailles entre tous les amiraux: un groupe d'hommes et de femmes se connaissant de longue date, et qui se retrouvaient pour la première fois depuis de longs mois, qu'y a t-il de plus chaleureux en familiarités et en tapes sur l'épaule ? Les amiraux saluent un à un le Maître de l'Arsenal et le Maître de la Garde. Tout ce petit groupe discute comme si ils étaient des voisins ou des proches: un groupe soudé, se reconnaissant appartenir à un même groupe aux valeurs similaires. Pasqual tape volontiers sur la joue de l'Amirraglio Serrantino:
- "Beko" ! Alors ? L'Achosie du Nord ? T'en penses quoi, ça doit te changer des terrasses de café devant le Palais des Patrices, hein !?
- Gris et moche, Carlos. Je sais pas comment toi et Matteo avez fait pour vivre là bas. Et les locaux...que des types qui ont le même accent que vous !
- Te plains pas: t'aurais pu te taper Drovolski en port d'attache comme Sofia.
- M'en parle pas...
- réagit la quarantenaire qui surgit dans le dos du Maître de la Garde pour venir lui faire la bise -
- Mettez vous en route, amiraux. - pondère le héros de la guerre civile - Ne les faisons pas attendre...


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Luigi Serrantino, alias "Beko" (pour ses proches)

Les amiraux se dispersèrent pour rejoindre leurs flottes respectives qui allaient être à la manœuvre, sauf Agricola, l'hégémon de la Dodécapole, qui en sa qualité de représentant, était admis à la "table des grands". Vint finalement cette heure fatidique, de devoir de présenter. Les deux velsniens n'étaient pas des plus à l'aise avec les convenances. Di Grassi et Pasqual n'étaient en rien Scaela. Qu'allait donc être la réaction de la Doge sérénissime lorsqu'elle se rendrait compte, devant le fait accompli, que l'amateur raffine de théâtre et de littérature classique fortunéenne, avait cédé la place à deux achosiens du nord aux accents si reconnaissables ? Car il fallait le noter: la situation velsnienne avait décidément bien changée depuis la dernière rencontre entre "la mère" et "la fille". Velsna était désormais entre les mains d'une élite provinciale dont la majeure partie des membres du gouvernement et de l'encadrement militaire s'étaient battus aux côtés de Di Grassi. Ces gens là...étaient de manières très différentes de leur prédécesseur scaelien: moins à cheval sur les conventions, se sentant moins proches de la culture fortunéenne classique, et tirant davantage leurs références politico-historiques du cadre purement velsnien.

Lorsqu'ils arrivèrent sur la terrasse, le Maître de l'Arsenal tenta de faire bonne figure au Doge, et s'essaya au parler fortunéen avec les quelques bases qu'il possédait. Il articulait mal, et sa révérence, ainsi que celle de Carlos Pasqual, n'était pas des plus assurées.
- Excellence sérénissime. C'est un honneur d'être en face de vous: cela fait plusieurs années que cela aurait dû être le cas. Est-ce que Fortuna brille toujours autant ?

Di Grassi n'était pas des plus imaginatifs en matière de compliments de circonstance, et d'emblée, la Doge qui avait eu le "plaisir" de rencontrer Scaela eut probablement été surprise de la différence entre les deux hommes, l'un expansif et ne s'arrêtant jamais de parler, l'autre qui peine à se conformer à une étiquette protocolaire. Il était bien davantage dans son élément, lorsqu’il dressa à son homologue, le Grand Amiral Dandello, un salut militaire sur mesure pour lui.
- Excellence Dandello. C'est avec plaisir que nous nous rencontrons. Il me tarde de voir de mes yeux la grâce avec laquelle l'Armata manœuvre: un spectacle magnifique, à n'en point douter, que nous aurons grand intérêt à observer. Considérez aujourd'hui que vos marins sont les professeurs, et que nous sommes les élèves. Les amiraux de nos classis sont sur la point de se mettre en place.

Le Maître de l'Arsenal, qui esquissa un salut plus froid à Altarini, n'oublia point le comes de Lykaron, dont il estimait la souveraine:
- Comes Vilipanus. C'est également un honneur. Sa majesté impériale est-elle bien portante ?

Carlos Pasqual mima son homologue, tout en serrant plus chaleureusement la main de Dom Altarini:
- Excellence...j'adore vraiment ce que vous faites sur l'heure des prono. Je ne loupe jamais une émission.


Les velsniens prirent place: leurs accoutrements se prêtaient moins à la détente que ceux des fortunéens. Di Grassi paraissait serré dans son uniforme, et en comparaison de leurs hôtes, Pasqual, qui avait été éprouvé par le voyage, paraissait sorti d'une journée de travail. Di Grassi ne perdit pas davantage de temps:
- Cette invitation nous a comblé, excellence sérenissime. Peut-être pourriez vous nous décrire le programme sur lequel nous convenons lors de cette journée. Notre flotte est prête pour la manœuvre certes, mais vous auriez peut-être deviner que j'attends de cette entrevue bien davantage qu'un simple exercice naval... Mais je m'avance trop vite, et je n'oserais pas vous faire part des idées formulées dans mon courrier sans vous entendre en premier lieu. Le Gondo est proche...n'avez vous pas peur que les participants de cette guerre civile qui s'y déroule ne le prennent pour une menace ? Ou est-ce là le but recherché ?

L'hégémon et sénateur Agricola se joignit à eux après avoir effectué les salutations protocolaires à la Doge sérénissime au nom de toutes les cités de la Dodécapole. Beaucoup plus discret, il n'osait pas prendre part aux premier échanges.
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