
Le rêve de la conquête spatiale en Estalie n'est pas forcément récent et avant 2016, les démarches poussant la Fédération à adopter un programme spatial national se sont succédés afin de procéder à la concrétisation du projet. Dans les faits, l'Estalie a débuté ses démarches à travers la création, il y a tout juste un an, de l'Agence Spatiale Fédérale (ASF) en mars 2015. La fondation de l'ASF a été le premier pas vers la conquête spatiale par l'Estalie et l'entrée de la Fédération dans le club des puissances spatiales puisque l'Agence, parfaitement coordonnée et structurée, s'assurera pendant près d'un de l'organisation des ébauches de ce programme qui sera d'une importance capitale pour l'Estalie, que ce soit par la conception des fusées de lancement, les programmes spatiaux prioritaires, les recherches nécessaires à la réalisation pratique des vols spatiaux ainsi que l'installation des infrastructures de lancement et de contrôle nécessaires à la bonne conduite du programme spatial et des missions qui y sont affiliés. Dans un second temps, l'Estalie a fait un deuxième pas avec la création de la Commission de Recherche Stratégique en Septembre 2015. Cette Commission, chargée de coordonner, financer et favoriser les nouvelles technologies militaires ainsi que leur déploiement sur le terrain, dispose d'un bureau spécifique dédié aux technologies spatiales, le BAMP.
On peut donc en conclure que le programme spatial dispose de deux objectifs principaux sur le plan politique. Tout d'abord, un objectif civil assez évident qui est celui d'approfondir la recherche spatiale, développer un réseau de télécommunications par voie satellite et le déploiement d'engins spatiaux dans le système solaire afin d'étudier de façon plus approfondie les différentes planètes qui l'a composent. C'est aussi une stratégie politique : l'Estalie, à travers son modèle politique et économique, est sensé représenter la modernité, le progrès, la sagesse. En somme, en prouvant que l'Estalie peut aller dans l'espace, celle-ci prouve également au monde l'efficacité de son modèle. C'est donc aussi une question de propagande politique (davantage destiné à l'extérieur, il n'est plus vraiment nécessaire de convaincre les Estaliens eux-mêmes) et de prestige à l'international. Néanmoins, au-delà des raisons civiles, politiques et scientifiques de ce programme, c'est aussi et surtout le domaine militaire qui est le principal concerné du programme spatial. En effet, en plus de financer une bonne partie du programme, la Commission à la Guerre a bien l'intention de militariser le programme afin que celui-ci puisse faciliter les opérations militaires actuelles et à venir de l'Armée Rouge, notamment par l'usage des télécommunications mais également de la surveillance satellite, la détection d'installations ou de bâtiments de guerre, etc. Dans les faits, l'Estalie n'est signataire d'aucun traité l'empêchant de militariser l'espace et il est assez évident qu'elle n'a pas l'intention de signer un traité de cette nature avec des Etats réactionnaires ou capitalistes. De plus, l'Estalie estime que c'est actuellement son devoir de prendre la relève militaire dans l'espace du monde socialiste : à sa connaissance, seule la Loduarie avait réussi à maintenir un programme spatial viable dans le monde socialiste. Or, la Loduarie est en plein déclin et son programme est depuis longtemps à l'arrêt, rapidement concurrencé par d'autres nations, y compris en dehors de l'Eurysie (notamment en Aleucie). Il faut donc que l'Estalie reprenne le flambeau au nom du monde socialiste d'une part, mais aussi au nom de ses propres intérêts. La Dernière des Grandes Guerres, comme le veut l'idéologie de l'Anarchisme Renouvelé, doit disposer de moyens techniques et technologiques élaborés pour vaincre les puissances despotiques et libérales qui imprègnent ce monde et la domination spatiale fait partie des domaines auquel on ne peut laisser le monopole à nos adversaires, que ce soit les puissances réactionnaires et fascistes ou les nations onédiennes comme Tanska qui dispose depuis fort longtemps d'un programme spatial national.
Calendrier du programme spatial :
(TBD = To Be Done/A faire).

Démonstration technologique (2017-2019).
Expansion des capacités orbitales (2019-2022).
Suprématie orbitale (2022-2025).
Annexes hors calendrier.
Programmes militaires spéciaux.

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