Création de pays : ZXÂRAZGĂR İLLAZ̦İ
Généralités :
Nom officiel : Zxârazgăr İllaz̦i /zxorazgər ilaʒi/.
Nom courant : İllaz̦istan /ilaʒistan/ (Illage).
Gentilé : İllaz̦yar /ilaʒjar/(Illageois).
Inspirations culturelles : Afghanistan, Pays-Basque, Hongrie, Turkménistan, Iran.
Situation géographique :
Langue(s) officielle(s) : İllaz̦yarı /ilaʒjarɨ/ (Illageois).
Autre(s) langue(s) reconnue(s) : Aucunes.
Drapeau :
Devise(s) officielle(s) : „Ăllăh, Șaha mâfzat-vûm!” (« Dieu, protège le Chah ! »)
Hymne officiel :
صبح امید وطن
جلوهءزار در آسمان
همچو مهر جاودان
وطن ای هستی من
شور و سرمستی من
جلوهءزار در آسمان
همچو مهر جاودان
بشووم سوز سخنم
که هم آواز تو منم
همه ی جان و تنم
وطنم وطنم وطنم وطنم
بشنو سوز سخنم
که نواگر این چمنم
همه ی جان و تنم
وطنم وطنم وطنم وطنم
همه با یک نام و نشان
به تفاوت هر رنگ و زبان
همه با یک نام و نشان
به تفاوت هر رنگ و زبان
همه شاد و ووش و نغمه زنان
ز صلابت یلاج جوان
Hymne non-officiel :
Monnaie nationale : Xwârk (pluriel : Xwârka).
Capitale(s) : Ğarxom.
Population : 41,45 millions d'habitants.
Aperçu du pays :
Présentation du pays : L'histoire de cet État montagneux du Nazum central commence réellement en 125 après Jésus-Christ. La région de l'actuelle Illage (ou Illagistan, à votre convenance, je préfère cette appellation dans la langue illageoise) était alors occupée par plusieurs tribus illageoises (İllaz̦yar) et awaghanes (aŵğan) – le nombre exact est inconnu des historiens en raison des archives fermées ou disparues de l'époque, ou simplement de leur inexistence.
Cette même année l'un des chefs de tribu, Axan Ji-Kalcac̦an Allŵhidi – le « Allŵhidi » signifie qu'il vient de la ville d'Allŵhid, ce qui veut dire qu'il appartient à la tribu des Yrerzin – décida d'entreprendre l'unification de tous les illageois. Il lève donc son armée et oscille entre victoires et défaites. Il mourut pendant le siège de Balugdad (se prononce Bawougdad), à deux vingt-et-cinq (45) ans : il ne verra son rêve [celui de réunir sous un même oriflamme tout les peuples et tribus illageois] s'accomplir. C'est son fils, Ûlbek Ji-Axan Allŵhidi, qui assiégera Balugdad et unifia tous les Illageois.
Cette unification marque le début du Pașağat, un régime monarchique dirigé par un Pașah. Le premier Pașah fut officiellement Axan Ji-Kalcac̦an Allŵhidi, dit Axan Ier, même si logiquement, c'était plutôt Ûlbek Ji-Axan Allŵhidi, dit Ûlbek Ier.
Vers l'an 1000, le puissant empire Yudjénide, voisin à l'Ouest du Pașağat, entreprit des escarmouches à la frontière avec l'état du Pașah, nottament sur la ville frontalière de Paștak, au sud de Xabul, capitale d'alors, se qui fit déplacer le régime vers Ğarxom. Cependant, ce n'est que réellement entre 1400 et 1500 après Jésus-Christ que se lança la campagne de l'Empire Yudjénide en Illage. Les yudjénides, mieux armés et préparés que les forces du Pașah, s'escrimait à avancer plus loin que la ville de Merzun (se prononce Mèdjoune), à l'Ouest du territoire actuel. La guerre dura pendant près d'un siècle, et les deux parties se battirent farouchement pour chaque centimètre carré de territoire. Finalement, la paix est actée entre les deux entités, et la moitié ouest du territoire du Pașağat (allant de la frontière à Merzun) est cédée aux Yudjénides.
L'Empire Yudjénide domina ainsi le sénestre d'Illage pendant près de 400 ans, avant qu'une crise interne, à l'aube du XXe siècle, ne le fragmente, laissant l’Ouest et l’Est de l’ancien Pașağat indépendants.
En 1765, le Pașağat conquis les tribus des peuples awaghanes de la bande Wâxan.
En 1925, suite aux accords de Xartaŵrzikalacașâğâ-i-Abndallah, suite à la conférence de Merzun, rassemblant les partis kaderstanais (yudjénides) et illageois, la partie Ouest et Est seront réunifiés sous l'autorité du Pașah, qui sera appelé Șah, en raison de l'annexion de la partie awaghane.
En 1989, c'est l'accession au trône de l'actuel Șah, Mohammad III. Les règne de ses prédécesseurs étaient marqués par le conservatisme, le mépris et la répression des peuples minoritaires (karderstanais, awaghanes...), le retard industriel pris par la peur des machines, et le retard en terme de droit humain. Mohammad veut y remédier, pour ça, il engage un tas de réfomes, parmis icelles : le droit de vote au femmes, la laïcisation de l'état, le droit de disposer une terre pour les non-illageois, le lancement du programme industriel et militaire, et d'autres réformes du style.
Aujourd'hui, ces réformes font peur aux conservateurs : ils y voient une « gauchisation » et une communalisation de l'état, ainsi qu'une perte du pouvoir du peuple illageois, qui seront certains mouvement (Xallban et Sûmarin) seraient « pur ». La colère gronde parmi les conservateurs, et ça pourrait très mal se finir...
Mentalité de la population : Illage est une nation partagée entre deux peuples : les Illageois et les Awaghanes. Au sein même des Illageois, il existe plusieurs groupes — montagnards, Aklâtik, Rzungell — qui partagent certes la même langue, mais non les mêmes courants religieux. Les Aklâtik sont sunnites, les Rzungell chiites, et les montagnards chrétiens orthodoxes. Les Awaghanes forment la communauté chrétienne la plus importante du pays (plus de 60 % des chrétiens, majoritairement orthodoxes, sont awaghanes). Il existe également une forme d'oppression envers ces minorités chrétiennes, le christianisme représentant moins de 7 % de la population — et plus particulièrement à l’encontre des Awaghanes.
Le peuple illageois, mis à part les Awaghanes, entretient une très mauvaise perception et de mauvaises relations avec l’étranger. Du Lav P'iri au Transblême, en passant par les Transks, Churayns et Mokhaïens. Seuls les Kaderstanais sont considérés comme des gens respectables à leurs yeux : ce sont leurs frères.
Les Awaghanes, quant à eux, sont plutôt ouverts, et apprécient beaucoup les peuples des steppes (Moritons, Mhyr-Münes), ainsi que les peuples du Lav P'iri.
Place de la religion dans l'État et la société : L'islam sunnite (peuple) est la religion majoritaire du pays, suivie de près par l'islam chiite (état, plus maintenant), et le christianisme orthodoxe. Jusqu'à récemment, la religion islamique occupait une place centrale dans l'état : elle y était indissociable (justices, écoles, hôpitaux, tout ça sous le contrôle d'icelle). Elle avait (et a toujours d'ailleurs) également une place de choix dans la société : on enseigne et transmet des connaissance, au sein des campagnes, par elle. Elle soutien ceux qui ont des soucis, et offre un répits dans ce pays cruel et suranné.
Politique et institutions :
Institutions politiques : İllaz̦istan (en français : Illage) est un Zxârazgăr. C'est-à-dire que c'est un régime de transition d'un point A à un point B. Dans le cas présent d'Illage, c'est une monarchie de transition entre Illage Suranné (point A ; conservatisme) et Illage Nouveau (point B ; progressisme). Tout cela n'a pas de base juridique et n'ai que purement symbolique.
Le pouvoir exécutif, en Illage, est détenu par le Șah. Il a le pouvoir de déclarer une guerre, condamner, par décret, toute personne de son choix (sauf si indication contraire dans la constitution, exemple : les membres du Conseil Constitutionnel). Il a aussi le pouvoir de déclarer l'état d'urgence, lorsque la situation interne est critique, et de prendre les pleins pouvoirs, le tout, sans l'aval du Sénat. Le Șah est aussi le chef du gouvernement.
Zarrzûlm
Le Șah peut décider de déléguer certaines tâches (affaires étrangères, économie, santé...) à des Zarrzûlm. Les Zarrzûlm sont des conseillers à pouvoir limité, par exemple, le Zarrzûlm Xroğvaz̦âr al-Nușxwom rédige les réponses des missives, mais ne peut répondre qu'avec l'aval du Șah qui l'examine.
Illage possède un parlement : le Rzez̦xâm. Il est composé d'une chambre haute (Varnâm = Sénat) et d'une chambre basse (Zxâranâm = Assemblée Nationale), toutes deux consultatives. Elles votent les lois et peuvent servir de conseil au Șah. Pour voter les lois, les parlementaires (qui sont élus pour cinq ans au suffrage masculin direct [Zxâranâm] et suffrage masculin indirect [Varnâm], et qui sont tous des hommes, dans les deux chambres) se réunissent, d'abord dans la chambre basse afin de délibérer, puis les résultats montent à la chambre haute. Ils y délibèrent, et, s'ils se sont mis d'accord, ils envoient la loi au Haut Conseil d'Etat (qui surveille les agissements du Rzez̦xân et dont les membres sont nommés à vie par le Șah) qui décide si elle est promulguée ; sinon, elle retourne à la chambre basse et le processus reprend. Si les parlementaires de la chambre haute ne se sont pas mis d'accord, alors la loi retourne à la chambre basse, et ce processus se répète indéfiniment jusqu'à ce qu'il y ait un accord.
En Illage, il existe bien une constitution : la Zxârnuc̦mağa Rûxwomi i Ji-Ğarxomi /zxornitʃmaːa ryxwɔmi i ji aːrxɔmi/. Elle est laïque, et est basée sur le modèle des constitutions ouest-eurysiennes, comme le voulait Mohammad Ji-Xârznum Ğarxomi.
Conseil Constitutionnel
Le CC, dont les membres sont des juges choisis par le Șah, surveille la constitutionnalité des lois ET règlements (pas les décrets). Si une loi, approuvée par le Haut Conseil d'Etat, est anticonstitutionnelle, le CC peut la refuser – sauf si ordre contraire du souverain. Il fait aussi office de tribunal suprême, en collaboration avec le Conseil des Anciens.
Conseil des Anciens
Le Conseil des Anciens est l'organe théocratique de l'Etat. Bien qu'il soit laïc, l'Etat a un devoir moral auprès des citoyens. Ainsi, le CA rassemble des théologiens du monde islamique chiite et collabore avec l'organe laïc pour juger. Il conseille aussi le souverain sur demande.
Principaux personnages :
Mohammad III, ou Mohammad Ji-Xârznum Ğarxomi, Șah İllaz̦i : Șah (Roi) d'Illage.
İlmâztrûn Ji-Xwâğon Ğarxomi, Zarrzûlm Xroğvaz̦âr al-Nușxwom İllaz̦i : Zarrzûlm Xroğvaz̦âr al-Nușxwom (Conseiller aux affaires de dehors) d'Illage.
Rzevzumâr Ji-Xacrul Balugdadi, Zarrzûlm Xroğvaz̦âr al-Ewrâzğâr-xwut İllaz̦i : Zarrzûlm Xroğvaz̦âr al-Ewrâzğâr-xwut (Conseiller aux affaires de dehors en Eurysie) d'Illage.
Politique internationale : La politique internationale de ce pays, comme celle de toute monarchie absolue/autocratique en générale, dépend des intérêts sur le moment, à court, moyen, et long terme de la nation, mais surtout, et avant tout, de la position géopolitique et idéologique du dirigeant.
Dans le cas d'Illage, le dirigeant est plutôt progressiste, et, conscient de la position arriérée de sa nation, cherchera à noueur des relations cordiales avec ses voisins et les potentiels alliés à travers le monde d'Illage.
