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[Karty-Slaviensk-Morakhan] L'aurore des Tsarats

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23/03/2016, Saint Empire de Karty,

Le Saint Empire de Karty, un état dont la puissance n'était plus un fait à prouver. Aussi magistrale que soit son armée, il est assez aisé de prétendre que Karty n'a point d'allié, faisant littéralement cavalier seul sur la scène internationale. Le pays d'Eurysie centrale ne fait partie d'aucune organisation internationale, une occurrence que l'on assimilerait à une faiblesse. Cependant, cela est voulu du gouvernement Kartien, œuvrant par sa diplomatie dite du "cas par cas". Aucun institut mondial certes, des alliances solides avec nombres états toutefois, le Royaume de Teyla entre autres.

Le symbole même de cette diplomatie est l'aéroport de Volkingrad, celui qui accueillit tant de nations. Une effervescence certaine, offrant une palette de choix grandiose pour Karty. En effet, des diplomates de tout continent ont franchi cette infrastructure, jusqu'à des mouvements politiques qui ne sont même pas au pouvoir. Nous comptons par exemple le Parti d'Alexeï IV, anciennement Novais mais aujourd'hui à la tête de Slaviensk.

Un changement de Novyavik vers Slaviensk donc, une véritable aubaine pour Karty qui voit le régime Lavrov s'effondrer. Ce pays entrepreneurial n'était pas en bons termes avec les Kartiens, ce qui tombe aujourd'hui tel un château de cartes. Un nouvel espoir, Slaviensk étant tout d'abord un Tsarat, proche de Karty par cette ancienne entrevue effectuée avant la prise de pouvoir.

C'est sous cette optique où la Chancelière nouvellement élue Angèle Orlovski et sous volonté du Tsar Stanislas I, que le Saint Empire de Karty offre une cérémonie afin de célébrer cette prise de pouvoir. Une première pour Karty qui vient fêter un événement étranger sur ses terres. En guise de présent diplomatique, La Chancelière a offerte la possibilité de convier un autre état pour Slaviensk, Morakhan se joignant ainsi à cette cérémonie amicale. Trois Tsarats réunis sous les terres impériales Kartiennes, occurrence assurément importante et d'une symbolique forte.

L'aéroport de Volkingrad s'apprête donc à recevoir deux délégations étrangères, composées toutes deux des dirigeants respectivement mor et slavis, bien d'autres diplomates et hommes d'états hautement placés. Les Kartiens se réunissant à la table de cette cérémonie sont tout d'abord la quasi-totalité des membres de la famille impériale. Le Tsar Stanislas I, la Tsarine Sveltana, le Prince Léonid Valaski et les Tsarévitchs Sarina et Stanislas. S'ajoute également quelques membres du gouvernement, évidemment la Chancelière Angèle Orlovski, le Ministre de la Défense Nationale Alexander Jükov et les Grands Ambassadeurs Ilya et Ivan.

Lorsque les avions se posèrent sur les pistes Kartiennes, un sentiment de fierté mêlé à un certain patriotisme naquit. S'avançant à l'intérieur de l'infrastructure, une mélodie s'entama, l'hymne de Slaviensk interprété par l'Orchestre Impérial. Premier cadeau diplomatique fait aux Slavis, s'ajoutant directement à la présence du Tsar en ces lieux. En outre, son Excellence Valaski ne s'était jamais chargée de l'accueil à l'aéroport, occurrence changeante en ce jour. Le Tsar Stanislas I s'avança d'un pas fier, impérial et assuré vers son homologue de Slaviensk, ajoutant ces mots qui semblèrent raisonner "Mes félicitations Tsar Alexeï IV, conformément à vos derniers dires, nous nous reparlons sur un pied d'égalité." Ces paroles prononcées, Stanislas tendit fermement sa main vers Alexeï, comme pour sceller une alliance. De son côté, la Chancelière entama un bref discours de bienvenue, invitant par ailleurs à se rendre dans les futurs lieux de la cérémonie.


Chancelière Angèle Orlovski

Chancelière Angèle Orlosvki: Excellences Mors et Slavis, nous vous souhaitons la bienvenue sur les terres du Saint Empire de Karty. Votre présence commune témoigne du triomphe de ces alliances bien que naissantes. Je me permets de féliciter personnellement son Excellence le Tsar Alexeï IV pour sa prise de pouvoir, qui sera je l'espère gage d'une alliance fructueuse entre Karty et Slaviensk.
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Alexeï IV était dans l'avion qui venait tout juste d’atterrir. Il fallait donc d'ici peu sortir de cette oiseau de métal fraichement décoré aux couleurs impériales aux cotés du reste de la délégation, une délégation de taille relativement modeste, mais composée de personnes de haute importance qui sont tout bonnement le Tsar de l'Empire de Slaviensk, Alexeï IV ou Alexeï Alexeïevitch Rurikov, sa sœur Anastasia Alexeïevna Rurikov ainsi que la Ministre des affaires étrangères Sweltana Volkov et pour finir le Premier Ministre Fern Arksaï. Fern Arksaï gardait une certaine mémoire de l’humiliation personnelle qu'il aurait subit à la dernière rencontre en Karty, rencontre effectuée alors qu'il n'était même pas encore ministre ou d'un quelconque poste officiel. Le Tsar quand à lui était très enthousiaste quand à cette rencontre et considérais déjà celle ci comme un succès diplomatique rien que dans les circonstances pour laquelle elle fut prévue.

Fern Arksaï

Directeur Général

Ils descendirent de l'avion diplomatique, aux cotés du Tsar se trouvait sa sœur Anastasia, entre les deux c'était formé une relation de confiance, une amitié fraternelle des plus solides. Il furent suivis de Sweltana Volkov et Fern Arksaï, Fern Arksaï marchait avec son sourire en coin habituel. Une fois en bas, ils saluèrent les représentants du Saint-Empire de Karty et ceux de Morakhan. Les douces notes de l'Empire de Slaviensk résonnèrent dans l'aéroport international de Volkingrad, le Tsar savait ce qu'elles signifiaient, du temps où Alexeï n'était que prétendant au trône, ces notes avaient également été jouées, signifiant une marque de respect, cependant, maintenant qu'ils représentaient une nation, cet hymne signifiait quelque chose de bien plus fort, quelque chose qui ne faisait qu'agrandir l'enthousiasme du tsar.

Lorsque le Tsar Stanislas lui prononça ses quelques paroles, paroles qui faisaient référence à une promesse qu'Alexeï IV n'avait pas oublié " C'est donc sur ces magnifiques notes que je vous dit au revoir. En espérant vous revoir portant le titre de Tsar de Slaviensk. " Il pris alors la parole, s'adressant au Tsar, les douces notes de l'Hymne de l'Empire de Slaviensk continuant de remplir l'atmosphère.


Tsar Alexeï IV : Majesté, je suis reconnaissant envers vous et vous remercie pour l'invitation à cette rencontre. Quand à ma promesse, il est évident que je ne pourrai que la respecter au vu de votre stature.

Alexeï IV
image d'Alexeï IV
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le tsar Vladimir Ier, Par la grâce de Dieu, Nous Vladimir, Empereur et démocrate de toutes les Morakhans, de Voyvograd, Sakopol, Mirumi, Achgabat-ata ; Tsar de Kazhan, Tsar de Yurthie Supérieure, Tsar de Yurtie Inférieure, Tsar de Yurtakhan, Tsar de Zakrevsk, Tsar de Voyvograd ; Seigneur de Lokrovsky et Grand Prince d'Apustului, de Samara, du Turkistan, de Khviczstan et de Krokblêmie ; Prince de Haute Morsie, de Basse Morsie, de Sur et de Nazhyav, de Pilseeta-bachkentin-ot-byvchey-stolitsykhan, de Besplatnograd, de Podany-vostok, Legiowek, et d'autres ; Souverain et Grand Prince de Nizhni-Byeranavod, Plmutov, Damyel, Duzhany, Zhodhichyn, Luevyen, Belograd, Oulvinsk, Pyedzina, Piotrov, Rodyndilsk, Enerzovsk, Poznik ; Souverain et Seigneur d'Okhol, de Kharthlyy, des steppes septentrionales translaves et de la province tatare : Souverain héréditaire et possesseur des princes d'Ozkhanol et montagnards et d'autres ; Héritier légitime des trois khanats translaves, de la Horde d'Oz et Ozkhanol, des régions turkiys, mors, samars, zakrs, khviczs, krokblêmes, branns et yurts ; Souverain du Turkestan, héritier de Translavya, duc de Brann du Nord, Kolkem, Ushteim et Oldenobourg ; Zagroy et père des mors, et ainsi de suite, et ainsi de suite.

La délégation mor avait fait un long trajet depuis le levant de l'Eurysie de l'Est. Elle était composée de nombreuses personnalités de la Morakhan. Parmi eux : Sa Majesté Impériale, le tsar, Empereur et démocrate de toutes les Morakhans, Zagroy et père des mors, Vladimir Ier de Morakhan, Sa Majesté Impériale, la tsarine, Impératrice et mère des mors, Alexandra Iere de Morakhan, Son Altesse Impériale, Nikolas Vladimirovitch de Morakhan, Son Haute Excellence, président du collège des affaires étrangères, Chancelier et Prince, Dimitri Val Mevdvedev, ou encore Son Altesse la Grande-duchesse Alba Igoryevna de Morakhan.

Le tsar descendit en premier de l'avion, alors que ses conseillers et maréchaux lui conseillais de faire passer Zouxra Rafaalovna Voul Voul Vouy Khafizoullina, vice-présidente du Collège et troisième Maréchal de la protection tsariale et Zagroyale. Cependant, le tsar refusa ses conseils, avançant la posture similaire des deux autres tsars. Cela serait mal vu de procéder à une telle manœuvre. Ainsi, étant donné que, par l'intermédiaire de Dieu, le tsar avait le dernier mot, il se fut ainsi. L'avion était arrivé légèrement après.

Le tsar, lorsque descendu dudit avion, salua son homologue le tsar Stanislas I de Karty, puis le tsar Alexei IV de Slaviensk, tout en le félicitant pour son accession au pouvoir de l'ex-Novyavik.

Les mors, comme toujours, avaient apporté des cadeaux de haute valeurs, mais ceci devait arriver après quelques temps, donc lorsque les délégations se seront déjà rendus en le lieu où elles devaient s'y rendre.


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Son Haute Excellence, président du collège des affaires étrangères, Chancelier et Prince, Dimitri Val Mevdvedev.

Son Haute Excellence, président du collège des affaires étrangères, Chancelier et Prince, Dimitri Val Mevdvedev écouta Son Haute Excellence, la Chancelière Angèle Orlosvki, puis, après approbation du Zagroy et tsar, répondit à icelle.

« — Votre Haute Excellence, c'est ici au nom de la Morakhan en tant que pays, nations, et zone géographique et culturelle que nous vous remercions pour votre bienheureux accueil. »
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23/03/2016, Saint Empire de Karty,
Les quelques présentations et protocoles passés, au rythme de la glorieuse musique de Slaviensk, la Chancelière entama la marche. Donnant le rythme de cette dernière, les délégations furent conduites devant un convoi de Steinhart 2014, plusieurs véhicules évidemment, le tout escorté de blindés au vu de l'importance des diplomates. Toutes alignées parfaitement, tout comme les plus de 500 militaires de l'aéroport, les voitures attendaient leurs passagers. Chaque véhicule était dédié à une nationalité, aucun mélange n'était fait à une exception près: la Chancelière. Angèle Orlosvki avait pris soin de prendre place aux côtés du Tsar Alexeï IV, afin de répondre à d'éventuels questionnements quant à la cérémonie ou toute autre chose.

Steinhart 2014

Le convoi défila dans Volkingrad, passant ça et là dans les quartiers côtés de la ville. Assez rapidement arrivés à destination, les diplomates furent accueillis par cette emblématique bâtisse. Le Kremlin se dressait et s'imposait, décoré de part et d'autre d'étendards aux trois couleurs des trois Tsarats. Battus inlassablement par le vent, ces drapeaux étaient le symbole même de cette alliance qui allait prospérer, une qui serait bien différente de Novyavik. La cérémonie n'allait pas réellement débutée tout de suite, une petite réception étant organisée avant cela. Les délégations furent conduites à l'intérieur d'une des grandes salles du Palais où des spécialités étaient offertes, la vodka de golubika par exemple. Tableaux et dorures venaient épouser les formes de la pièce, donnant cette atmosphère si unique et particulière du Kremlin. Les discussions mondaines ou politiques pouvaient se débuter, le calme avant la tempête, le moment doux avant les défilés.


Tableau de Hans Osprey
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Alors que les invités savouraient les spécialités kartiennes, la grande duchesse Anastasia Alexeïevna Rurikov ne se fit guère remarquer. Elle était vêtue d'une robe luxueuse, et contrairement à son frère, avait pris soin de ne pas se rendre directement aux dignitaires les plus vus. Cependant, s'arrêtant à une des tables de la pièce, elle aperçut la Tsarine de Karty, dont l’élégance avait déjà attirée plusieurs regards. Elle afficha un sourire gracieux et s'approcha de celle ci tout en déclarant.

Anastasia

Anastasia : Majesté, j'ai toujours cru que ce genre de réception étais bruyante, mais ici s'observe un calme presque magique, qu'en dites vous ?

Vêtue de son habituelle tenue Impériale, la Tsarine n'était pas réellement fanatique de ces réceptions, elle préférait les occurrences simples. Nonobstant et tant que femme du monarque Kartien, il était de son devoir de faire bonne figure. Se tenant droitement et un verre à la main, un champagne sans doute, elle regardait ces diplomates s'user à leur métier. Divaguant dans la foule, son regard semblait toutefois chaleureux et ampli d'une rare mélancolie. Troublée dans cette réflexion profonde par une femme, elle dissipa ces quelques pensées puis rétorqua chaleureusement.

Tsarine Sveltana Valaski

Tsarine Sveltana Valaski: Il faut avouer que le climat est bien différent de l'ancienne fête nationale Kartienne où plus de dix états étrangers étaient réunis en ces lieux. Ce calme idyllique nous est profitable, les diplomates peuvent effectuer leur travail de manière assez paisible. Vous êtes son Excellence Anastasia, sœur du Tsar Alexeï IV si mon esprit ne me joue point de tour ?
Anastasia : En effet, vous avez vu juste majesté. Je suis bien la sœur de l'Empereur Alexeï IV. Par ailleurs, je suis très curieuse, pardonnez moi pour cela, c'est une chose qui peut-être une qualité comme un défaut, mais que pensez vous de l'ancien régime de Novyavik, très sincèrement, en oubliant ces obligations diplomatiques ?
Tsarine Sveltana Valaski: Oh mon mari m'en a compté les grandes lignes je dois le dire. Il le qualifiait de dictature capitaliste sans vergogne. De mon côté, je me contenterai de vous répondre ceci: Chaque état est le fruit de son histoire. Nonobstant, nous préférons de loin Slaviensk à Novyavik, évidemment.
Anastasia : Il est évident au vu du statut politique du Saint-Empire de Karty que vous soyez satisfait du changement de régime en Slaviensk. Je doit dire d'ailleurs que j'en suis moi même satisfaite, ce qui peut sembler normal. Cependant, je doit dire que quitter ma terre natale, Karty bien entendu, me fait un certain vide que je ne peut remplir. En effet, j'ai grandit et vécu les 26 ans de ma vie dans ce pays, je dois dire qu'il me manque, bien que Slaviensk soit également un pays que j'aime, mais vous comprenez que ce n'est pas pareil.
Tsarine Sveltana Valaski: Je vous comprends, être scindée dans deux états ne doit pas être chose simple ... Cependant trêve de mauvaises augures, l'heure est à la fête n'est-ce pas ?
Anastasia : En effet, je pense qu'il est plus judicieux de faire la fête que nous remémorer nos soucis en un si bon moment. Je doit dire que j'apprécie beaucoup les mets du Saint-Empire qui sont présent ici, et je pense que vous également bien entendu.

Tandis que la discussion se termina, les autres convives abordaient leurs homologues au rythme des interprétations musicales folkloriques Kartiennes.
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Le Tsar s'installa dans la Steinhart, une voiture majestueuse, qui était dédiée à la délégation slavis et où était Angèle Orlovski, la chancelière du Saint-Empire de Karty. Ce geste de la part de la diplomatie kartienne, apprécié et symbolique, fut perçu par le Tsar Alexeï IV comme un signe de confiance et d'une relation amicale entre les deux tsarats. La voiture démarra dans les rues de Volkingrad et quittait l'aéroport, Alexeï IV jeta un rapide coup d’œil vers l'extérieur du véhicule

Alexeï IV : Volkingrad est une ville majestueuse digne d'un Empire comme le votre excellence Orlovski.

Il tourna les yeux vers la chancelière et lui adressa un sourire.

Alexeï IV : Et je dois dire que vous m'honorez personnellement en m'accordant votre présence pendant ce trajet. Sachez en tout cas, que Slaviensk souhaite de tout cœur enterrer les anciennes tensions qui subsistaient entre Novyavik et le Saint-Empire de Karty. En réalité, nos deux nations sont bien plus similaires que certains ne veulent l'admettre.
Il pris alors un air pensif.

Alexeï IV : Les représentants de trois tsarats réunis au même endroit en 2016, il y a encore quelques années, on croirais que cette rencontre serait le rêve d'un vieux prophète.

Alexeï IV
image d'Alexeï IV

Il descendit de la Steinhart aux côtés de la Chancelière Orlovski. Ils entrèrent dans le Kremlin où ils furent reçus, spécialités locales et œuvres d'arts dans la magnifique salle de réception.

Alors qu'il discutait avec toutes sortes de représentants étrangers comme issus de son gouvernement, il fini par remarquer au milieu de quelques mots échangés avec Sweltana Volkov la Grande Duchesse Alba Igŏrevna Bizanov. Il l'avait déjà vue quelques instants lors de sa dernière visite en Morakhan. Quelques instants qui lui avaient suffis à tomber follement amoureux. Il se dépêcha alors rapidement la discussion avec Sweltana Volkov et se dirigea en direction de sa bien-aimée. Il arriva devant elle et pris son courage à deux mains.

Alexeï IV : Excellence, depuis que je vous ai vue en Morakhan, ce qui était stratégique, politique, ou géopolitique m'a semblé comme accessoire.

Alba fut surprise, mais n'interrompit pas Alexeï dans ses paroles.

Alexeï IV : Votre présence est pour moi comme une lumière dans la dureté de ce monde. Vous êtes venus à l'instant où je n'avais que pour seuls amours mon devoir et ma patrie. Ce que je vous propose n'est pas un pacte entre dynasties, pratiques dépassées depuis bien longtemps en Eurysie. Ce que je ressent dépasse la géopolitique. Je vous aime Alba.
Il lâcha ses mots lourds de sens après lesquels régna entre les deux un certain silence.

Alexeï IV : Si un jour j'ai le bonheur de devenir l'élu de votre cœur, alors je vous promet de me battre pour vous, avec toute la force du monde.
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Alba resta figée un instant, les yeux légèrement écarquillés. Un souffle à peine perceptible lui échappa, tandis qu'elle détourna le regard. Il lui fallut quelques secondes pour rassembler ses pensées, comme si les mots qu’elle venait d’entendre flottaient encore autour d’elle, irréels, suspendus.
Il ne fallut que peu de temps pour qu'elle reprenne ses esprits, puis, dans une optique de ne pas rester sans répondre, elle le regarda et dit : « Vous me prenez de court, Majesté… » murmura-t-elle, la voix légèrement voilée, comme si elle cherchait à cacher son émoi. « Jamais je n’aurais imaginé que… qu’un homme comme vous... hum... puisse me faire, à moi... un tel... aveu. Je... je n’ai pas les mots pour répondre. Je... » Elle s’arrêta, puis, calmement, reprit : « Depuis que nos regards se sont croisés dans le couloir du palais d’Automne, je n’ai pu les oublier. Ils sont restés gravés dans ma mémoire et… depuis ce jour, je n’ai pu dormir correctement. Ce que je voulais vous dire... » Elle prit son souffle, puis annonça : « Je vous aime… Je vous adore. » Ces mots merveilleux, elle ne se lassait pas de les répéter. Ils débordaient de son être. « Je rêvait de m'éprendre de vous. » Sa voix pure les parait d’une beauté inouïe : vraiment, c’était son âme qui parlait. Ces mots grisèrent Alexeï, ils le transportèrent au paradis. La solitude où elle avait vécu, cette existence repliée sur elle-même, l’avait dotée d’une sensibilité unique. Un trésor de passion s’était accumulé en elle ; il venait au jour, il était d’une incroyable richesse… Depuis toujours, une mine de diamants était enfouie sous terre, dans la nuit ; quelqu’un entrait avec une lampe, tout scintillait, tout éclatait, c’était un éblouissement.
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Alexeï IV resta silencieux, il était comme paralysé par cette révélation, il était loin de s'attendre qu'Alba partageait son amour. Les derniers mots "je rêvait de m'éprendre de vous" le glacèrent, c'était pour lui un heureux hasard. Ou peut-être cela n'était pas un hasard ? Il s'approcha avec délicatesse puis lui dis faiblement :
Alexeï IV : Alba... Vous venez de donner un sens à tout ce que j'ai vécu. Tout ce que vous venez de me dire m'emplit de bonheur. Vous aviez dis que vous ne pensiez pas que moi, empereur de Slaviensk, puisse vous avouer mon amour. Mais sachez que malgré ma couronne, vous restez la reine de mon cœur.
Il laissa quelques secondes s'écouler

Alexeï IV : Acceptez mon amour, rejoignez moi au palais d'hiver pour notre nouvelle vie, et vivons ensemble, vivons heureux. Vous êtes celle que j'ai toujours attendu, celle que j'aime. Quelque soit l'heure ou le lieu, je serai toujours avec vous. Nous pourrons vivre ensemble, pour toujours.
Il regarda brièvement autour de lui, puis franchit le pas. Lentement, avec une infinie douceur, il s'approcha encore. Entre eux le silence régnait, il n'y avait qu'Alexeï et Alba dans ce petit monde qu'était leur amour. Sans un mot de plus, leurs lèvres se rejoignirent pour un baiser, discret et pur. Leurs lèvres chaudes étaient agréables, elles avaient quelque chose de rassurant, quelque chose qu'Alexeï voulait continuer d'embrasser.
Alexeï IV
image d'Alexeï IV
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