Ce topic est ouvert à tous les joueurs possédant un pays validé. Vous pouvez publier ici les RP concernant les activités menées par vos ressortissants en Némédie. Ceux-ci vous permettront d’accroître l'influence potentielle de votre pays sur les territoires locaux. Veillez toutefois à ce que vos écrits restent conformes au background développé par le joueur de Némédie, sinon quoi ils pourraient être invalidés.
Activités étrangères en Némédie
Posté le : 06 avr. 2025 à 20:33:20
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Posté le : 22 avr. 2025 à 06:25:23
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La Némédie
Un pays qui aime qu’on l’admire, mais pas qu’on l’interroge.
J’ai logé les trois premiers jours dans un petit hôtel à deux rues du forum antique. Les murs étaient jaunes, écaillés, la fenêtre donnait sur une ruelle étroite où passaient des enfants en uniforme et des chats faméliques. Le personnel était distant mais poli, sauf le réceptionniste, un homme d’âge mûr, au front lisse et aux yeux perçants, qui m’a demandé dès mon arrivée « Vous êtes ici pour une étude ? Ou pour un mariage ? » J’ai répondu, posément, « Ni l’un ni l’autre. Je suis ici pour comprendre. » Il a hoché la tête sans chercher à comprendre ce que cela voulait dire. Peut-être pensait-il que je fuyais quelque chose de mon pays natal, mais, loin de là, Sochacia Ustyae Cliar restera mon pilier. Peut-être voyait-il dans ma tenue, dans mon voile, dans ma peau noire, quelque chose qui, à ses yeux, ne pouvait pas être simplement “en voyage”. La ville d'Epidion est belle. Éblouissante, même. Ses colonnades s’élancent vers le ciel avec cette assurance des vieilles civilisations qui n’ont jamais douté de leur légitimité. Le marbre blanc semble capturer la lumière, la réfléchir dans chaque fissure, chaque fronton, chaque statue mutilée par les siècles. Le Grand Temple d’Hélios, surtout, est un chef-d’œuvre d’orgueil sacré. On y entre comme dans une cathédrale de silence, et les fresques murales, vibrantes, racontent une histoire dans laquelle je n’existe pas. Une histoire d’hommes pâles, en tuniques éclatantes, coiffés de couronnes de lauriers, bénis par un soleil qui semble n’éclairer que leurs visages. J’ai suivi une visite guidée. Le guide, un homme sec et trop élégant, récitait son texte comme on déclame un testament. Il s’est arrêté à un moment, devant une fresque représentant des esclaves apportant des offrandes. Il a ri doucement « L’influence des peuples du sud... On voit bien ici leur robustesse, leur nature rustique. Ils étaient utiles, à l’époque. » Personne n’a réagi. Les autres touristes - des couples en short, des retraités en casquette - ont hoché la tête, certains même ont pris des photos. Moi, j’ai senti mes mains trembler légèrement. Non pas de colère, mais de cette fatigue ancienne qui revient quand on doit encore, et toujours, justifier son humanité. Même silencieusement.
Pour le quatrième jour, j’ai quitté les sentiers balisés. J’ai marché vers un quartier moins reluisant, plus vrai. Là, les façades ne sont pas nettoyées chaque semaine, et les rues n’ont pas été conçues pour impressionner. Il y avait une boulangerie, minuscule, qui ne payait pas de mine. À l’intérieur, une femme d’une cinquantaine d’années, tablier taché, sourire franc. Elle m’a demandé d’où je venais, mais sans le sous-entendu. Simple curiosité. « De partout un peu. Mais je suis loclenasque, voilà bien ma plus grande fierté » ais-je dit. Elle m’a souri, puis a dit, en baissant la voix, « Ici, on aime les étrangers tant qu’ils ne restent pas trop longtemps. Et surtout tant qu’ils ne ressemblent pas trop à des étrangers. » Elle m’a tendu une galette chaude, saupoudrée de thym et de sel. Je lui ai demandé combien je lui devais, « Tu m’as rappelé ma voisine d’avant. Elle portait aussi le voile. Et elle riait tout le temps. Tu peux payer en rire, si tu veux. »
Pour cette fin de première semaine, j'étais venue à Thermikon pour le théâtre. C’était une des raisons de ma visite. J’avais lu, dans des livres anciens, que les gradins sculptés dans la roche offraient une acoustique parfaite, que la mer semblait se mêler aux voix, que chaque représentation était une cérémonie, un hommage vivant au passé. Une scène s'y déroulait, laquelle j'ai regardé avec enthousiasme. À l’entracte, je me suis éloignée du tumulte pour écrire quelques notes. J’étais assise sur un muret, à l’ombre d’un arbre tordu par le vent. Un groupe de jeunes hommes, bien habillés, s’est approché. Ils parlaient fort, riaient, occupaient l’espace avec cette désinvolture de ceux qui n’ont jamais été contraints à la discrétion. L’un d’eux m’a regardée, un peu trop longtemps. Puis, moqueur, il a lancé : « Tu viens d’où, toi ? Du désert ou de la préhistoire ? » Les autres ont ri. Moi ? Je n’ai pas répondu. J’ai juste regardé l'horizon. Alors le premier a dit, plus fort que « C’est pas un voile, c’est une bâche. Elle cache quoi, au juste ? Une bombe ? Une armée ? » Ils ont ri encore. J’ai senti ma gorge se serrer. Pas par peur. Mais par impuissance. Personne n’a rien dit. Pas un spectateur, pas un agent de sécurité. L’indifférence est parfois plus tranchante que la haine. Alors je me suis levée. Et j’ai marché. Lentement. Jusqu’à la gare. Sur le quai, une vieille femme, silhouette voûtée sous un châle brodé, m’a tendu un mouchoir sans un mot. Son geste m’a réchauffée plus que les vers tragiques récités deux heures plus tôt. Elle n’a pas demandé ce qu’ils m’avaient dit. Elle savait.
Je suis arrivée à Olythos au matin du huitième jour. Le bus régional m’a déposée devant une petite grange d’un autre temps, au toit effondré sur un côté, où les herbes folles avaient depuis longtemps repris leurs droits sur les pavés. Deux chiens endormis gardaient la sortie, et un vieil homme, assis sur une chaise en plastique, vendait des figues séchées dans de petits sacs noués à la main. J’avais quitté les ors d’Epidion et la vanité de Thermikon, comme on quitte un dîner guindé où l’on n’est que toléré : avec un soulagement discret, mais profond. Je cherchais autre chose. Une vérité peut-être plus brute. Une Némédie qui ne parle pas la langue nationale, mais le dialecte rugueux de ceux qu’on ne photographie pas. Olythos est une terre âpre. Ses collines n’ont ni la majesté des montagnes du centre, ni la douceur des plages. C’est un paysage sec, cabossé, où les oliviers sont noueux comme des poings fermés. Les maisons sont basses, blanchies à la chaux, les volets claquent dans le vent, et les potagers dépassent des murets comme des secrets mal gardés. Ici, on ne parle pas fort. On vous regarde d’abord. Longtemps. Et puis on détourne les yeux. J’ai trouvé à me loger chez une femme nommée Yelena, une veuve aux cheveux noués dans un chignon strict, dont la voix sèche trahissait une fierté inaltérable. Sa maison était propre, austère, presque monacale. Tout sentait la lavande et la cendre froide. Elle m’a accueillie avec une neutralité impeccable, « Vous restez longtemps ? » Je lui ai répondu, un peu hésitante que je ne resterais que quelques jours, ce a quoi elle m’a mise en garde : « Alors faites attention à ne pas trop parler de politique. Ici, on préfère les silences qui nourrissent, plutôt que les paroles qui dérangent. » J’ai compris ce qu’elle voulait dire sans qu’elle ait à l’expliquer.
Les jours suivants, je me suis aventurée dans les alentours : petits hameaux, champs de vigne à l’abandon, écoles fermées depuis des années. La pauvreté, ici, est discrète, mais omniprésente. Elle ne mendie pas : elle s’accroche aux épaules, s’inscrit dans les rides des visages, se devine dans les regards fixés sur les routes que personne ne prend plus. J’ai parlé à un fermier qui m’a invitée à boire une infusion sous sa tonnelle. « Tu vois ce champ ? Il donnait du raisin à mes grands-parents. Moi, je ne l’ai pas arrosé depuis trois ans. Trop cher, l’eau. Trop peu de pluie. Et puis... à qui vendre, de toute façon ? » il a ri, un rire sans joie et continue « À Epidion, ils refont les dorures du temple. Ici, on ne répare même plus les clôtures. Le roi dit que le pays est prospère. Peut-être. Mais pas pour les nôtres. »
Ce fut ce jour-là, ce treizième matin, dans un petit café situé sur la place principale, que j’ai vécu l’un des épisodes les plus déconcertants de mon séjour. Je m’étais installée en terrasse, carnet ouvert, une tasse de thé tiède devant moi. Le café était presque vide. Trois hommes jouaient aux cartes dans un coin, une radio grésillait doucement. Un homme, la cinquantaine, barbe poivre et sel, s’est approché lentement. Il portait une chemise usée, et un regard méfiant. « Tu n’es pas d’ici. » a-t-il dit. Ce n’était pas une question. À peine ais-je répondu négativement d’un hochement de tête qu’il désigna mon voile « C’est par choix, ou par obligation ? », j’ai ri amèrement « Par foi. Et par liberté. » Il a haussé les épaules. Puis, après une pause « Tu sais, ici, les femmes ont toujours eu la tête nue. Ce que tu portes… c’est un rappel qu’on n’est plus chez nous. » J’ai senti un froid m’envahir, « Je suis juste de passage. » me souviens-je avoir bredouillé. « C’est ce que tous disent, au début. Et puis un jour, on ne vous reconnaît plus dans la rue. » J’ai quitté le café sans finir mon thé. Par curiosité, et aussi par respect, je suis allée observer une messe orthodoxe dans l’église du village. J’étais vêtue sobrement, comme toujours. Je me suis tenue à l’écart, dans le fond, sans bruit. Personne ne m’a adressé un mot. Mais au moment de la procession, alors que les fidèles s’avançaient pour communier, une femme s’est retournée. Elle m’a regardée avec intensité, puis a murmuré à sa fille : « Elle ne devrait pas être ici. C’est un lieu de notre foi. » Je n’ai pas bougé. J’ai laissé mon cœur rester calme, comme un lac que rien ne trouble. Mais en moi, une fissure de plus s’est ouverte face à la cruauté à laquelle je me retrouve confrontée depuis le début.
Pour finir ce séjour, un train - que j'ai choisi au hasard - m’amena dans une ville adjacente. Les sièges étaient propres, le wifi fonctionnait, une voix suave annonçait les stations dans plusieurs langues. Le contraste avec Olythos était saisissant. Ce n’était plus la même Némédie. Je crus, quelques instants, que j’allais enfin respirer autrement. Le centre-ville semble suspendue entre deux réalités. Ses façades en pierre ocre accueillent autant de librairies que de cafés, ses trottoirs résonnent de langues étrangères, et ses places sont animées par une jeunesse qui se proclame révolutionnaire, cosmopolite, éveillée. Le soir de mon arrivée, j’ai assisté à un débat en plein air sur la mémoire coloniale de la Némédie. Des étudiants en toges légères, cheveux bouclés et discours ciselés, discutaient de l’héritage des anciennes cités et de la nécessité de « déconstruire le mythe impérial némédien ». J’ai été séduite. Fascinée, même. Mais ce n’était que le décor. Je suis restée plusieurs jours dans un quartier réputé pour sa vie intellectuelle. Je fréquentais des cafés d’écrivains, de jeunes femmes parlaient d’égalité, de justice, de droits. Beaucoup m’abordaient, souriantes, jusqu’à ce que je parle de mon parcours, de ma foi, de mon voile. Leurs regards changeaient, subtilement. Leur voix aussi. Un flux de question m’assaillit alors : « Mais tu es libre de porter ça ? », « Tu ne te caches pas, tu t’exprimes, c’est ça ? », « Ce n’est pas un peu… dissonant, ici ? » Ce mot « dissonant ». Il m’est resté en travers de la gorge. Je n’étais plus une femme noire en voyage : j’étais devenue une dissonance dans leur harmonie progressiste.
Le jour suivant, je visitai un musée des sur l'histoire Afaréenne, le genre de musée qui se retrouve dans presque tous les pays de ce continent et constitue un fragment de l'histoire, une vaste bâtisse récente, aux panneaux de verre et de métal, symbole de l’ouverture culturelle de la région. Les expositions étaient modernes, interactives, engageantes… jusqu’à un certain point. Aucune mention des communautés musulmanes dans les textes. Aucune allusion à la traite esclavagiste. Je posai la question à une guide, il me répondit simplement « Nous avons préféré un parcours neutre. L’émotionnel est trop clivant. » Invitée à donner une intervention dans un cours sur le journalisme de terrain, je m’exprimai devant une classe de vingt-cinq étudiants, tous vêtus à la dernière mode bohème ou académique. J’ai parlé de mes voyages, de mes publications, de mon regard de femme musulmane, dans les pays du monde. À la fin, une étudiante leva la main : « Vous dites vouloir raconter les vérités que les pays veulent cacher. Mais n’avez-vous pas un filtre idéologique, vous aussi ? Le religieux n’est-il pas un prisme biaisé ? » J’ai souri. J’ai répondu, calmement, « Toute perception est un prisme. Le vôtre aussi, peut-être, est invisible à vos propres yeux. »
Le dernier jour, je repris la Route des Rois, celle que j’avais entamée en entrant dans le pays. Je voulais revoir les statues anciennes, ces géants muets dont les visages de pierre semblaient à la fois juger et protéger. Certaines têtes étaient tombées. D’autres avaient été noircies par la pluie et les ans. Et je me suis demandé : qui sont les véritables héritiers de ce royaume ? Ceux qui vivent dans ses temples ? Ou ceux que le marbre ne reconnaît pas ?
Je suis repartie de Némédie avec ce que l’on rapporte des endroits où l’on n’est jamais vraiment invitée à rester : un carnet noirci de notes, un cœur un peu plus las, et ce sentiment particulier de n’avoir été qu’une silhouette en transit, une étrangère tolérée mais jamais accueillie. J’avais espéré, naïvement peut-être, que la beauté d’un pays pourrait être une passerelle. Que le marbre ancien, les fresques lumineuses, les mots gravés dans la pierre pourraient transcender les préjugés de chair. Que mon foulard, mes origines, ma foi, ne seraient que des fragments de moi parmi d’autres et non des obstacles dressés entre moi et les autres. Mais la Némédie ne m’a pas vue. Ou plutôt : elle m’a vue comme elle voulait que je sois. Celui qui s’installe juste après une remarque déplacée, quand les gens baissent les yeux ou se regardent entre eux comme pour se donner raison sans avoir à s’excuser. Ce silence-là pèse plus que les mots. Il n’accuse pas, il confirme. Je me souviens des regards. Ils venaient rarement de face. On les sentait dans le dos. Des regards curieux parfois, mais souvent tranchants, pétris d’incompréhension, de rejet discret. Et d’un jugement si bien installé qu’il ne se croyait même plus coupable. Je me souviens d’avoir marché dans un marché vide, un matin. Une vendeuse de fleurs a détourné la tête. Un homme a murmuré quelque chose dans sa barbe. Deux enfants ont ri en me pointant du doigt. Ce n’est rien, diront certains. Ce n’est jamais rien, quand cela se répète assez souvent pour former une blessure continue. En quittant le pays, dans l'avion qui m’emmenait vers une frontière plus accueillante, j’ai regardé par la fenêtre une dernière fois. Les collines ondulaient sous le soleil. Les oliviers penchaient leur feuillage avec grâce. Les pierres des temples étincelaient comme pour mieux m’ignorer. Et moi, j’étais là. Pleine de tout ce que je n’ai pas dit. Chargée de silences, d’interrogations, de colère polie et de fatigue ancienne. Je suis repartie sans fracas. Mais je suis repartie avec des mots. Et ça, personne ne peut me les retirer. Ce voyage m’a changée. Il m’a appris que les lieux les plus admirés peuvent être les plus aveugles et que l’hospitalité affichée peut masquer une exclusion subtile. Et que parfois, le respect ne s’achète pas avec des ruines, mais se construit dans les gestes les plus simples, les plus humains.
Je suis Nara El-Amin.
Voyageuse, femme, noire, musulmane, libre.
Et j’écris.
Posté le : 22 avr. 2025 à 09:47:22
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Chapitre II : La Némédie
Quand réfléchir est trop compliqué
L’échange diplomatique entre la Némédie et Sochacia Ustyae Cliar débute sur des bases de peu fiable suite à la missive de la Némédie, riche en ressources naturelles. L’invitation à établir une présence diplomatique sur le sol loclenasque, conjuguée à la proposition de vente de minerais rares, se veut une démarche osé visant de la part d'un état naissant sur la scène internationale. Dans cette première prise de contact, la Némédie cherche à engager un dialogue basé sur sa supposé supériorité mise en avant. Le gouvernement de Sochacia Ustyae Cliar, dirigé par un gouvernement provisoire aux idéaux socialistes perçoit cette proposition comme un acte déplacé formulé dans une première missive trop brute. La réponse du ministre des Affaires étrangères loclenasque, Amina N'Doud, arrive peu après, et le ton qu'elle adopte marque une rupture immédiate dans la dynamique de l’échange. Du moins pour la Némédie qui semble mal accepter les conseils donnés, a titre gracieux, par la ministre loclenasque. Celle-ci même nous ayant confiée qu'elle ne se fermera pas à la Némédie et restera ouverte a l'accueil de potentiels missives provenant de celle-ci. La réponse loclenasque semble prendre la Némédie de court. La franchise qui imprègne la lettre est palpable : la Némédie, avec sa proposition d'ambassade et de partenariats commerciaux, est comparée à un marchand de métaux rares, transformant la diplomatie en un marché de biens bruts et non en un échange d’idées et de culture. Le ministre des Affaires étrangères de la Némédie, Philippos Adrastos, et d’autres membres du gouvernement paraissent interpréter cette réponse non seulement comme une moquerie, mais comme une remise en question directe de leur dignité et de leur engagement en faveur de la diplomatie, alors qu'il ne s'agissait que conseils face à la naïveté de leur approche qui frôle le ridicule, et les insinuations sur les ressources stratégiques de la Némédie, perçues comme une insulte à la compétence et à la rigueur de l'État loclenasque. Pour le gouvernement de Sochacia Ustyae Cliar, l’ouverture d’une ambassade est habituellement un geste noble et significatif, un acte de paix et de coopération mais qui, pour la première fois, s'impose davantage comme une tentative commerciale déguisée, une exploitation de la diplomatie au service d’intérêts purement matériels. Le choix de Sochacia Ustyae Cliar de ne pas répondre immédiatement aux déclarations officielles - mais de prendre un temps réfléchi avant de réagir - montre la prévoyance avec laquelle elle souhaite gérer cette crise. C'est dans ce contexte que la Némédie décide de passer à l’action. Mais, en dépit de la dureté de cette première réponse, un point reste en suspens : est-ce la fin des relations entre les deux nations, ou s’agit-il simplement d’un malentendu que le temps pourrait apaiser ? La Némédie, attachée à ses idées, semble prête à rompre les ponts. Mais est-ce vraiment là une réaction mâture et réfléchi ? Ce qui est sûr, Sochacia Ustyae Cliar n'annonce aucune restriction liée à la Némédie : un geste noble et respectable, montrant le dévouement de la nation loclenasque à entretenir de bonnes relations, même face à des états immatures et susceptibles.
Alors que la Némédie digère l’humiliation de la première réponse loclenasque, le gouvernement némédien se trouve face à un dilemme stratégique. La lettre d'Amina N'Doud a certes agacé, mais elle a aussi mis en lumière des problèmes sous-jacentes que personne n’avait anticipées. Une étude effectuée sur le sol némédien montre que les réactions à la réponse loclenasque sont partagées au sein du peuple némédien : certains plaident pour une réaction immédiate, afin de restaurer la dignité de l’État, tandis que d’autres estiment que Sochacia Ustyae Cliar a relevé des points clés et apporté des conseils nécessaires au gouvernement loclenasque.
Du côté loclenasque, la lettre n'est en rien accidentelle. Derrière la fermeté des propos se cache une stratégie soigneusement calculée par le gouvernement de Sochacia Ustyae Cliar. Amina N'Doud, ministre des Affaires étrangères de Sochacia, est une figure politique pragmatique et rusée, qui connaît bien les mécanismes internationaux. Les relations internationales de Sochacia sont envisagées par des principes d’autarcie et de méfiance envers les puissances étrangères, notamment lorsqu'elles sont fondamentalement différente dans leur politique. Depuis la révolution loclenasque, qui a renversé un ancien régime royaliste et capitaliste, le pays s'est engagé dans un processus de méfiance avec les alliances économiques. Les loclenasques, nourrissant une suspicion profonde envers ce qu'ils considèrent comme des "nouvelles formes d’impérialisme économique", voient d’un mauvais œil toute tentative de domination subtile, même sous couvert de diplomatie et d'économie. La ministre N'Doud sait que la Némédie et ses ressources naturelles sont stratégiquement faibles dans le jeu international. Cependant, elle est également consciente que la Némédie, bien que riche en minerais, ne possède pas une influance culturelle capable de défendre seule ses intérêts, contrairement à Sochacia Ustyae Cliar qui se positionne comme la seconde puissance culturelle mondiale. C’est dans ce contexte que le ton et les insinuations de la réponse loclenasque ont été délibérément choisis. Dans le fond, il y a donc une faille désormais ouverte au monde, qui semble pouvoir pousser la Némédie à faire une erreur diplomatique qui pourrait ensuite être exploitée internationalement. Sochacia Ustyae Cliar, de par son idéologie, prône la rupture avec les normes qu'elle juge corrompues et inégalitaires. Il est donc nécessaire pour elle de faire de chaque interaction avec un pays comme la Némédie une leçon pour s-enrichir soi-même et, plus vastement, les pays du monde. Cette stratégie repose aussi sur un autre facteur : la faiblesse perçue des institutions némédiennes. En réponse à la première lettre, le gouvernement de la Némédie semble hésitant, comme pris au piège de ses propres principes. Cette hésitation ne fait que confirmer à Sochacia Ustyae Cliar qu’une diplomatie telle pourrait bien faire plier un adversaire qui, malgré ses ressources, manque de la robustesse politique nécessaire pour contrer une mise en lumière de ses defauts. La riposte de la Némédie, ou son absence, deviendra donc le baromètre qui permettra à la nation loclenasque de déterminer quelle sera la meilleure manière de procéder dans la suite des relations. Le gouvernement loclenasque, en particulier Amina N'Doud, mise donc sur l’argument de l’intimidation subtile qu'aurait pu, a tort, deceler la Némédie : une forme de pression psychologique, bien que fausse, qui vise non pas à casser les relations immédiatement, mais à semer le doute et la division au sein du gouvernement némédien. Encore une fois, là n'était pas l'intention de la ministre, mais bien la façon dont peut percevoir une nation aux penchant de faiblesse. Pendant ce temps, dans les couloirs du gouvernement loclenasque, la prudence est de mise, mais dans le même temps, l’élan politique loclenasque reste respectable. Nous pouvons cependant l'affirmer : les jeux diplomatiques viennent juste de commencer.
Le temps presse. Les tensions entre la Némédie et Sochacia Ustyae Cliar continuent de croître, et à mesure que l’incertitude s’installe au sein des hautes sphères de la Némédie, un sentiment de division grandit. Le gouvernement némédien se retrouve à un carrefour crucial : répondre à la missive loclenasque ou maintenir un cap de diplomatie qui préserverait les apparences de neutralité sur la scène internationale. Dans les couloirs du pouvoir némédien, l’angoisse semble palpable. La situation est délicate, mais le plus grand dilemme réside dans la manière de jouer la carte de l’honorabilité et de la diplomatie. Avec l'ultimatum implicite dressé par Amina N'Doud dans sa première lettre, la Némédie se trouve prise entre deux feux : la préservation de son intégrité nationale et ses préoccupations stratégiques à long terme, notamment l’impact du développement militaire de Sochacia Ustyae Cliar et sa position culturelle forte. En parallèle, les discussions internes au gouvernement loclenasque se transforment rapidement en une série de débats intenses sur le sort de la Némédie à Sochacia Ustyae Cliar. Certains membres du cabinet, tels que le ministre de la Défense, prônent une altercation musclée. De l’autre côté, des figures comme le ministre des Affaires de l'intérieur, appellent à plus de prudence. « Nous ne pouvons pas nous permettre d’agir sous le coup de l'émotion », déclare la ministre des Affaires étrangères, Amina N'Doud, lors d'une réunion. « La Némédie cherche à nous faire perdre notre calme, à nous forcer à nous diviser. C’est à nous de ne pas mordre à l’hameçon. » Le dilemme de la Némédie ne réside pas seulement dans la question de puissance, mais dans la manière de répondre à une missive qu’elle n’avait pas anticipé. Sochacia Ustyae Cliar, à travers la missive d'Amina N'Doud, a dévoilé une véritable stratégie fondée sur l’anticipation du moindre mouvement de la Némédie. Chaque décision est pesée, chaque action est calculée. Ce savoir, cette capacité de lire l’adversaire, est ce qui distingue la nation loclenasque sur la scène internationale. En aidant de manière indirecte la Némédie dans ses capacités internationale l'a amenée à entrer dans un jeu qui n’était pas le sien, un jeu où le savoir – la connaissance des intentions et des faiblesses – est l’arme la plus puissante. La réaction loclenasque ne tarde pas suite à cette réunion, une lettre officielle est rédigée à destination de la Némédie. Le contenu est bref mais lourd de sens : une invitation officielle à une rencontre à huis clos entre les deux ministres des Affaires étrangères, à Sochacia Ustyae Cliar, en dehors de toute pression médiatique et publique. Le message est clair : Sochacia est prête à discuter, mais sous ses propres conditions. Pourtant, cette lettre ne parviendra jamais entre les mains des némédiens, la déclaration officielle de la Némédie parvenue bien avant au sein de la nation loclenasque.
L’UC Sochacia prend acte de la déclaration récemment émise par le gouvernement de Némédie et des mesures sévères qu’il a décidées en réponse à la situation. Cependant, tout en regrettant profondément l’escalade inutile de cette crise, Sochacia Ustyae Cliar tient à réaffirmer sa position ferme mais respectueuse.Un refus d’abaisser le dialogue à des mesures punitives. L’UC Sochacia se veut claire : malgré la virulence des propos de la Némédie et la décision unilatérale de mettre en place des restrictions brutales, la nation loclenasque ne répondra pas sur le même ton, n'ayant jamais envisagé d’imposer des sanctions ou des mesures restrictives contre le peuple némédien. Si la Némédie choisit de rompre le dialogue avec des gestes de mépris et d’ironie, Sochacia Ustyae Cliar, quant à elle, maintient une dignité et une hauteur qui transcendent les jeux politiques et les provocations. Ainsi, contrairement aux actions décidées par la Némédie - telles que la suspension de tous les vols commerciaux ou l’expulsion des ressortissants loclenasques - la nation loclenasque ne mettra aucune restriction aux citoyens némédiens présents sur son territoire ou souhaitant s'y installer. Ces citoyens ne sont en rien responsables de la conduite de leur gouvernement, et Sochacia Ustyae Cliar ne se rabaisse pas à punir des individus innocents à cause des erreurs diplomatiques d’une élite politique. Les ressortissants némédiens pourront continuer de circuler librement sur le sol loclenasque, comme ils l’ont toujours fait, dans le respect des lois et des conventions internationales. Si le gouvernement de Némédie choisit de se comporter de manière unilatérale et condescendante, il ne fait qu’affaiblir ses propres intérêts. Sochacia Ustyae Cliar n'a jamais eu l'intention d'humilier ou de mépriser la Némédie. La réponse du gouvernement à la proposition némédienne était une tentative d'ouvrir un dialogue constructif et réfléchi, tout en offrant à la Némédie des conseils de progression sur la scène internationale qu'elle semblait prendre pour une aire de jeu. La missive première de la Némédie dénote une absence de sérieux et un manque de respect vis-à-vis des principes qui guident les relations internationales. Sochacia Ustyae Cliar, fidèle à ses valeurs de respect, de dignité et de dialogue, ne s'abaissera pas à une telle posture. Si le gouvernement de Némédie entend exprimer des désaccords, il est toujours possible de le faire dans un cadre respectueux, loin des provocations et des moqueries. Mais surtout, sans pénaliser des citoyens qui n'ont rien à voir avec cela. En dépit de cette crise, la nation loclenasque reste ouverte à la discussion. Les portes du dialogue diplomatique restent ouvertes, non pour se soumettre à la volonté d’un autre, mais pour chercher des solutions constructives et équitables. La rupture de Némédie ne signifie pas une rupture des relations entre peuples. Du moins, voilà bien l'idée partagée à sens unique de Sochacia Ustyae Cliar. Celle-ci continue de croire que l’échange, la compréhension mutuelle et la coopération sont les clés de la paix et du progrès. Sochacia Ustyae Cliar se tient prête à renouer les fils du dialogue dès que la Némédie choisira de le faire dans le respect des usages diplomatiques et des principes qui guident les relations internationales. Ne réagissant pas à cette crise par une politique de repli ou d’isolement, plutôt en maintenant une position digne et mesurée, fidèle aux valeurs de la nation. Par ailleurs, l’UC Sochacia appelle la communauté internationale à observer cette situation avec discernement. Le gouvernement de Némédie a choisi une voie d’escalade et d'isolement, ne prenant en compte qes citoyens, mais Sochacia Ustyae Cliar, fidèle à son engagement envers la paix et la stabilité internationales, choisit de ne pas s’abaisser à cette logique. Continuant de défendre les principes de respect, d’honnêteté et d’intégrité, non seulement dans des échanges avec la Némédie, mais avec toutes les nations du monde. Les citoyens némédiens qui se trouvent en Sochacia peuvent être assurés de la pleine protection de leurs droits et libertés. La nation loclenasque ne cède pas à l’intimidation ni à la haine politique, et elle continuera d’agir en conformité avec ses engagements internationaux, dans l’intérêt de ses propres citoyens et dans celui des peuples du monde. Et avec l'égalité qu'elle conçoit. Réaffirmant que la diplomatie n’est pas un jeu de pouvoir ni un champ de confrontation personnelle. La nation loclenasque affirme qu'elle est un moyen de bâtir des ponts, de trouver des solutions et de promouvoir la coopération dans le respect mutuel et souligne sa déception face au choix de la nation némédienne de prendre une direction différente. Sochacia Ustyae Cliar ne se laissera jamais entraîner dans un conflit qui dégrade les principes de la diplomatie, continuant de privilégier le respect et l’échange sincère, et réaffirmant son intention première d'aider la Némédie dans ses commencements internationaux, malgré l'audace qu'elle a montrer dans sa première missive.
La première missive adressée par la Némédie au gouvernement de Sochacia Ustyae Cliar fut, rappelons le, audacieuse. En proposant l’ouverture d’une ambassade, une initiative habituellement envisagé avec un intérêt certain, le gouvernement némédien semblait, au premier abord, désirer entamer un dialogue diplomatique. La nation loclenasque n'a d'ailleurs jamais fermé la porte à une telle démarche ; au contraire, elle aurait été l’occasion d’étudier les moyens d’établir des relations bilatérales constructives et durables. Toutefois, cette proposition est rapidement éclipsée par un catalogue commercial excessivement ambitieux. Derrière cette proposition commerciale massive se cachait en réalité une attente implicite que Sochacia Ustyae Cliar réponde favorablement, sans questionner la validité ou la pertinence des termes avancés. Certes, le gouvernement de Némédie a exposé ses ressources naturelles, mais il faut bien reconnaître que la façon dont ces propositions ont été formulées manquait de nuance et de respect des équilibres diplomatiques. Alors qu'une véritable approche coopérative aurait exigé une discussion sur les modalités concrètes de toute relation commerciale, la missive némédienne s’apparentait davantage à une tentative de vendre un produit de manière agressive, sans prendre en considération les contextes et besoins réciproques. Face à cela, la réponse de Sochacia Ustyae Cliar ne fut que la présentation de quelques conseils bien intentionnés, offerts gracieusement à la Némédie. Plutôt que de répondre à cette tentative de commerce à tout prix par un refus catégorique ou une critique acerbe, la nation loclenasque a choisi de répondre dans un esprit de pédagogie diplomatique, en offrant des recommandations sur la manière dont une véritable coopération pouvait émerger dans un cadre plus équilibré et respectueux. Il est donc particulièrement regrettable que le gouvernement de Némédie, plutôt que d'accueillir cette réponse comme une occasion de réorienter le dialogue sur des bases plus sérieuses, ait choisi d’y répondre par des mesures punitives injustifiées, touchant non seulement nos diplomates et institutions, mais également des citoyens innocents. Ces mesures, qui comprennent l’interdiction des vols commerciaux et diplomatiques ainsi que l’expulsion de ressortissants loclenasques, sont des représailles aveugles qui ne font que nuire aux relations entre les peuples, et non aux responsables politiques. Le peuple loclenasque n’a pas à être la cible de cette crise diplomatique. Les citoyens en Némédie, qui n’ont joué aucun rôle dans cette affaire, se trouvent maintenant pris en otage par une décision politique qui les pénalise sans fondement. La décision de la Némédie d’exclure les citoyens innocents de tout dialogue n’est pas seulement une réaction disproportionnée, mais elle traduit aussi une attitude irréfléchie, où la politique intérieure se substitue au respect des individus et des relations humaines. Malgré cette posture de fermeture et de mépris manifestée par Némédie, Sochacia Ustyae Cliar reste prête à ouvrir la porte à un dialogue mature et constructif. Ce n’est pas par la colère, les représailles ou l’intimidation que l’on bâtit des relations internationales solides, mais par le respect mutuel, la compréhension et la volonté d’avancer ensemble sur des bases communes. Si la Némédie souhaite, dans un esprit plus mature, revenir sur ces mesures hâtives et entamer une véritable discussion, Sochacia Ustyae Cliar sera là pour écouter et répondre avec toute la dignité et la sagesse qui caractérisent notre politique étrangère. Il est temps pour la Némédie de comprendre que la diplomatie ne se fait pas à coups de marteau, mais dans un cadre de respect et d’échange. La nation loclenasque n’a jamais cherché à imposer une vision du monde ou à humilier la Némédie, mais simplement à proposer des voies de coopération basées sur un dialogue respectueux. La balle est désormais dans le camp de Némédie : si le gouvernement némédien souhaite réellement avancer sur la scène internationale, il devra apprendre à faire preuve de plus de maturité et de discernement, afin de poser les bases d’une relation plus équilibrée et plus fructueuse pour nos deux peuples.
L'histoire de la Némédie et de Sochacia Ustyae Cliar s'est, au final, jouée bien au-delà des simples stratégies diplomatiques et des enjeux immédiats. Le face-à-face entre ces deux nations, après seulement deux missives, a révélé l’ampleur de la fracture qui se creusait non seulement entre les deux pays, mais aussi au sein même de la Némédie. En prenant la décision de rompre avec la nation loclenasque et d’imposer des mesures radicales, a mis en jeu bien plus que l’avenir diplomatique de son pays : il a mis en lumière la fragilité d’une nation. Ce choix n’est pas sans risque. Alors que le pays se ferme aux échanges extérieurs avec la nation et les citoyens loclenasque - dynamique qui, il faut l’avouer, soulève une discrimination forte - tout en risquant d’alimenter une dynamique de division interne qui pourrait, à terme, fragiliser son unité. Pourtant, au-delà des mesures d’urgence prises par le gouvernement némédien.
Sochacia Ustyae Cliar adresse un appel à toutes les nations, organisations et institutions engagées à l'international : les événements récents, notamment la déclaration du gouvernement de Némédie, ainsi que les mesures punitives qui ont suivi, doivent attirer l’attention de tous les acteurs internationaux sur la nature de ces actions et leurs implications pour la stabilité mondiale. La Némédie, par ses récentes démarches diplomatiques, a non seulement mis en péril les principes qui sous-tendent les relations internationales, mais a également montré une volonté de recourir à des mesures disproportionnées qui ne visent qu’à perturber la paix et à semer la division entre les peuples. La nation loclenasque appelle ainsi la communauté internationale à faire preuve de vigilance face à ces dérives diplomatiques. Ce qui pourrait, à première vue, apparaître comme une simple querelle, pourrait bien être un symptôme d’une approche plus large de la diplomatie, fondée sur la méconnaissance. Les actions de la Némédie ne doivent pas être vues isolément, mais comme un signe de son intention d'imposer une vision du monde qui s’éloigne des principes universels de coopération et de respect mutuel. Les mesures prises par la Némédie touchent non seulement Sochacia Ustyae Cliar, mais aussi les citoyens innocents du pays, et par extension, elles menacent la stabilité des relations internationales. Si un gouvernement se permet de recourir à des représailles injustifiées et de pénaliser des individus qui n’ont rien à voir dans une dispute diplomatique, cela pose une question fondamentale : à quelles fins ces actions sont-elles menées ? Sochacia Ustyae Cliar tient à rappeler que ses actions ont toujours été guidées par le respect des normes internationales et des droits de l'homme. Cependant, il est désormais essentiel que la communauté internationale suive de près l’évolution de la situation et qu’elle prenne les mesures nécessaires pour dissuader toute action qui viendrait compromettre l’intégrité des relations diplomatiques et commerciales. En cet instant critique, il est impératif que les nations du monde se rassemblent autour des principes qui font la force de l'ordre international : la coopération pacifique, la souveraineté respectée et l’humanité avant tout. Sochacia Ustyae Cliar demeure ouverte à la voie du dialogue, mais elle ne tolérera aucune tentative de déstabilisation ou l'obligation indirect de perdre son independance, même economique, d'une nation naissante.
Posté le : 22 avr. 2025 à 16:03:47
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Les réactions de la communauté loclenasque en Némédie furent aussi diverses que les personnes qui la composaient, mais un sentiment prédominait : l'incompréhension. Les citoyens loclenasques qui avaient élu domicile dans ce pays depuis plusieurs mois se demandaient comment leur situation avait pu dégénérer à ce point. Beaucoup d’entre eux avaient des liens profonds avec la Némédie : des enfants nés ici, des carrières professionnelles prometteuses, des amis proches, et un quotidien bâti sur des efforts. La brutalité de l'annonce, survenue sans avertissement ni explication convaincante, semblait tout simplement incompréhensible. Des groupes de loclenasques se formèrent dans les cafés, les places publiques et même sur les réseaux sociaux, débattant de cette décision sans précédent, les réactions allaient de la colère à la peur, en passant par la révolution. Beaucoup d’entre eux s’interrogeaient sur les raisons réelles de cette décision. Était-ce le résultat d’un incident diplomatique isolé, ou bien un mouvement politique plus vaste visant à affaiblir leur présence dans la Némédie ? Ou simplement, peut-être, un rejet de leur origine de la part de la Némédie ? À la suite de la réaction en chaîne des citoyens loclenasques, le gouvernement de Sochacia Ustyae Cliar réagit rapidement. Le premier ministre loclenasque fit une déclaration télévisée, promettant de prendre toutes les mesures nécessaires pour accueillir et protéger la communauté loclenasque de Némédie. Un plan d’action d’urgence fut mis en place pour organiser l’accueil de ses citoyens. L’accent - mis sur la fourniture d’un soutien logistique pour permettre aux citoyens loclenasques de quitter la Némédie dans les meilleures conditions possibles, des arrangements pour l’hébergement temporaire, les transports et l’assistance juridique furent établis - ne pu apaiser entièrement la frustration et la colère des expatriés loclenasques.
Alors que la Némédie se préparait à expulser ses ressortissants loclenasques, la situation devint rapidement une crise. Pour les citoyens loclenasques, la déclaration officielle némédienne n'était pas seulement une mesure administrative, mais une violence brutale, un bouleversement total de leur vie. La communauté, qui se comptait par une dizaine de millier en Némédie, se retrouvait soudainement exilée, contrainte de fuir en toute urgence un pays qui leur avait pourtant offert une nouvelle vie. En réponse à cet acte de diplomatie, le gouvernement de Sochacia Ustyae Cliar se lança dans une série d'initiatives diplomatiques et logistiques pour non seulement protéger ses citoyens, mais aussi empêcher que cette situation ne dégénère en une crise humaine majeure. Le gouvernement se devait d'agir vite, de manière décisive, et surtout de rassurer sa population, qui, bien que dans une position de vulnérabilité, n'était pas seule face à la tempête qui se levait. Le plan d’action fut articulé autour de deux objectifs primordiaux : assurer la sécurité et la dignité des citoyens loclenasques et forcer la Némédie à reconsidérer sa position. Dès la diffusion de la déclaration némédienne, les autorités de Sochacia Ustyae Cliar se mirent en alerte. Des centaines de familles loclenasques se retrouvaient dans une situation précaire, coincées dans une Némédie devenue hostile pour eux. Dès la prise de décision, le gouvernement loclenasque se lança dans l’organisation d’un vaste plan d’aide humanitaire pour soutenir ses citoyens. Dès les premiers jours, des avions spéciaux furent envoyés depuis la capitale de Sochacia Ustyae Cliar, chargés de ramener les citoyens loclenasques qui souhaitaient fuir la Némédie.
Posté le : 26 avr. 2025 à 15:34:50
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BonSecours a appris la situation de certaines minorités en Némédie et, dans sa grande bonté d'âme, a prévu un grand programme d'émigration pour permettre aux populations qui le désirent de rejoindre le Drovolski voisin, Centre 1. Ce trajet, réalisable par bateau, a été sous-traité à la compagnie Aegir Commodities, un grand groupe dont la volonté a toujours été de travailler pour le bien commun. Les émigrés potentiels obtiennent de facto les statuts conférant à tout habitant de Centre 1, dans un esprit de droit d’asile total propre à cette région du monde. Centre 1, connecté à Centre 2 et Centre 3, devrait ainsi accueillir une nouvelle population et participer à leur intégration dans le système mésolvardien, notamment en cas de demande d'asile de la part des populations mises en danger par l'État némédien ou d’autres causes.
Bien que BonSecours soit indépendant du gouvernement de l'Empire Constitutionnel de Drovolski, il a néanmoins pris soin de demander un contrôle du trajet afin d’éviter que les embarcations humanitaires ne soient attaquées à proximité du Drovolski par des bâtiments militaires qui pourraient y croiser. Une précaution très compréhensible quand on connaît les activités dangereuses auxquelles se livrent certains États de la région.
L'humanité du Drovolski sera sans doute un jour récompensée. En attendant, elle agit avec noblesse en accueillant les réfugiés. L’humain, la cause de Mesolvarde.
Posté le : 27 avr. 2025 à 19:03:42
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La Némédie, un état mafieu et opposé aux droits de l'homme se devait d'être sanctionné, et malgré le fait que je venais de quitter le fruit de mon existence, de mon travail depuis maintenant 20 ans, je ne pense pas que j'en garde le moindre remord. Slaviensk ou la Némédie, qu'une des deux avaient encore de l'honneur, Slaviensk ou la Némédie, qu'une des deux était ma terre natale.
Ce jour où je suis sorti de la Némédie, l'on sentait une agitation clair dans tout l'aéroport. Le nombre de ressortissants étrangers quittant soudainement la Némédie par peur de subir le même traitement que les loclenasques, eux même surchargeant les aéroports de cette nation bien pauvre, et donc ne disposant que de peu d'infrastructures de ce type, et sans oublier les gens comme moi, contraint de sortir de Némédie, dans le respect de l'embargo commercial visant à isoler au mieux la Némédie du commerce international. Des gens étaient entassés dans l'aéroport dans des conditions qui ne pouvaient pas être l’œuvre d'humains censés. Les avions accumulaient les retards, c'est à peine à croire si l'on était dans un aéroport. L'on se croyaient dans le métro de Starovsk lors de la guerre des firmes, guerre à laquelle j'ai participé, enfant. Quatre mois de souffrance durant lesquels les firmes se battaient, détruisaient, massacraient. Je m'était juré de partir loin de ce métro de l'enfer, et c'est bien pour ça que lorsque Novokrat s'était lancé à l'assaut des marchés étrangers, en tant que haut placé, j'ai sauté sur l'occasion pour repartir loin de la ville en ruine que fut à ce moment Starovsk. ou "Novyavik" comme on l'appelait à cette époque. Mais voilà que ces horreurs, ces souffrances sont revenues à moi, comme si la guerre des firmes me suivait partout où je pouvais aller 26 ans après, elle était revenue. Mais il était temps pour moi de revenir à ma patrie, désormais reconstruite, où l'emploi ne manque pas, et où l'empire, récemment restauré, se promettait de faire renaitre la grandeur, la stabilité et la démocratie en Eurysie de l'est, Aux antipodes des conditions bien mauvaises de l'aéroport. Mais voilà qu'après douze heures de retard mon avion arriva enfin, à destination de Starovsk, la ville que j'avais quitté s'était juré de me retrouver, et elle l'a fait.
Dans l'avion, les conditions étaient déjà bien meilleures qu'autre part en Slaviensk, les rapatriés de l'Empire étaient bien moins nombreux, car qui voudrais vivre en Némédie si Slaviensk offrait un cadre de vie dix fois meilleur, mais en plus, l'emploi n'y manquais pas ? Seuls ceux comme moi, trop traumatisé par les bombardements. Ceux comme moi, qui guettait la moindre occasion pour oublier ce métro, ces ruines, ces cadavres.
Mais un jour, l'on arriva. L'avion atterrit sur l'aéroport international de Starovsk. Le temps était beau et je retrouvai le climat de ma nation bien aimée. La ville était bien différente que celle que j'avais quittée le jour où je me suis porté volontaire pour commander la petite branche de Novokrat en Némédie. On sorti de l'aéroport, la famille que j'avais abandonné depuis ces 20 années m'attendait. C'était l'heure des retrouvailles.
Posté le : 04 mai 2025 à 09:03:32
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Pendant plus d'une demi-heure, Anneli Huttunen, porte-parole du Gouvernement s'était attelée à discuter du récent conseil des ministres et des affaires courantes notamment au Congrès Fédéral : âge de départ à la retraite, augmentation des dépenses pour les universités, réduction des subventions agricoles pour les secteurs sans difficultés etc. Vint enfin une question sur la récente communication de la Némédie.
Anneli Huttunen : La Première ministre a bien évidemment tenue a ce que cette déclaration soit discutée en conseil des ministres et en particulier avec les ministères concernés : affaires étrangères, économie, industrie.
Le gouvernement tanskien tiens à préciser qu'il ne tire en aucun cas de profit d'influence dans le cadre de la crise ayant cours entre la Nemedie et l'UC Sochacia. Il tiens aussi à demander au gouvernement némédien de s'abstenir de propager de fausses informations, qu'il s'agisse d'un acte volontaire ou d'une simple erreur. Tanska ne prévoit pas d'installer de base militaire en UC Sochacia, pas plus que Tanska ne prévoit d'en installer nulle part.
Je rappelle ici que les forces armées tanskiennes n'entretiennent aucune base militaire sur un sol étranger qu'il s'agisse de base aérienne, navale, terrestre ou plusieurs à la fois. Si les forces armées sont présentent en Caratrad ou en Faravan par exemple, cela se fait sur les bases de ces États en pleine coopération avec ceux-ci et dans le cadre du Conseil Militaire de l'OND. La situation en Sochacia est toute autre et mérite donc quelques nécessaires précisions.
Sans dévoiler le contenu même des discussions ayant court, il faut savoir que tout rapprochement de nature à garantir formellement la sécurité de Sochacia, c'est à dire par un accord, n'a pas été demandé à l'initiative de Tanska. Le gouvernement a toutefois bien été le premier à discuter avec l'UC Sochacia dans le cadre de la crise diplomatique afin de mieux la comprendre, ce qui est me semble-t-il normal. Tanska n'a pas non plus demandé, comme je viens de le dire, à installer une base militaire. Et nous n'avons pas non plus usé de la situation pour exporter des armements. Je sais qu'aucun propos ne le mentionnait mais je préfère prendre les devants.
Qui plus est, si des États Afaréens souhaitent étendre leurs relations diplomatiques au delà de l'Afaree, y compris sur des questions sécuritaires, nous n'avons pas notre mot à dire, pas plus que la Némédie. Traiter avec l'US Sochacia n'est en aucun cas traiter des affaires némédiennes ou autre, c'est traiter avec un état souverain, indépendant et libre de ces choix diplomatiques.
Sur les questions commerciales, Tanska tiens à rappeler qu'à l'exception des rares entreprises d'États et sous reserve du respect des lois fédérales, les entreprises tanskiennes sont libres de s'installer à l'étranger.
C'est tout ce que le gouvernement souhaitait commenter pour le moment. Il est inutile d'accuser de colonialisme quand il s'agit de simple diplomatie.
