09/07/2016
18:30:12
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Déclarations Officielles

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Déclarations Officiel


Ενότητα, Δύναμη, Αλληλεγγύη


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Roi Andronikos IV
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Némédie a écrit :

Déclarations Officielles


Drapeau

L’arrogance d’un État voyou



L'Etat de Némédie a reçu hier une réponse du ministère des Affaires Étrangères de l’UC Sochacia à sa proposition d’accord diplomatique et commercial une réponse est les plus vive, sarcasmes compris et avec une condescendance qui est tout à fait étrangère aux usages diplomatiques en vigueur entre nations.

Il n’est pas superflu de rappeler que la Némédie n’a jamais imposé, exigé, ni même revendiqué d’aucune façon d’obligation quelconque de la part du Sochacia. La Némédie, s’en tenant à tout le soin d’ouverture et de coopération de son esprit, a eu pour seul souci de faire connaître les richesses de ses ressources naturelles, et à s’en tenir à cela, a seulement exposé ses possibles, comme vient faire l’usage au premier contact bilatéral. Il est dès lors non seulement très surprenant mais pour tout dire choquant qu’un simple exposé des capacités de la matière naturelle némédienne ait suscité rancune ou mépris.

N’est-on pas bien en peine de rappeler que dans le monde civilisé, l’échange commercial a traditionnellement précédé, et non succédé aux relations politiques ?
Soit, il est vrai que dans la rédaction de notre lettre, le terme « Messieurs » a été employé, nous l’admettons aisément, en guise de salut d’accueil relativement équivoque. Mais il n’a pas échappé aux spécialistes des relations internationales que dans le langage diplomatique ou dans le langage courant du milieu, Messieurs est pratiquement souvent consacré d’usage neutre et inclusif et se traduit en l’occurrence en fait par l’ensemble des interlocuteurs, ou sans exclusive de genre. Si malentendu il y avait eu, cela aurait suffi d’un petit mot courtois pour le faire savoir. Quoi qu’il en soit, en faire un argument de caractère personnel c’est céder à l’agressivité primaire, à la fois défaut de dialogue et manque de tenue.

Le Sochacia a, pour ainsi dire, ironisé notre bonne foi. Nous en prenons acte. Mais la Némédie ne baissera pas son niveau de discours pour autant. Elle considère que la dignité de la parole et l’honneur des relations sont précisément les fondations de toute politique étrangère digne de ce nom.

Ce qui encore plus interroge dans la réponse sochacienne, c’est l’absence absolue de différenciation entre ironie et diplomatie. Nulle État sérieux n’oserait rire aux éclats, dans une correspondance officielle, d’un autre État qui a formuler des voies de coopération. Le rire, en diplomatie, s’avère une arme fragile car il insulte plus qu’il ne discute. Ainsi, l'Etat de Némédie, bien connue pour sa rigueur et son respect des formes, se retrouve face à un poids bien plus théâtral que politique.

Par ce refus d’une légèreté plus que déconcertante, Sochacia ne refuse pas une coopération : elle adopte un ton presque colonial, paternaliste, sous-entendant que la démarche de la Némédie serait un acte naïf, pour le moins risible. On n’est plus dans le refus en soi ce qui est, sereinement, acceptable mais bel et bien dans une démarche d’abaissement voulu. Or, aucune moquerie ne peut constituer la base d’un partenariat. Aucun mépris ne peut se faire le socle d’un dialogue.

Au-delà de la forme de la lettre, le fond même de leur attitude est un sujet de questionnement en tant que telle : pourquoi tourner au sarcasme des propositions économiques si l’on se présente comme soucieux de la paix, de l’équilibre et de la prospérité intercontinentale ? Les ressources évoquées par la Némédie ne sont pas des éléments négligeables ou anecdotiques : ce sont des minerais stratégiques dans le cadre de la transition énergétique, des technologies ou de l’aéronautique de tous les pays du monde en tant que biens de consommation. Le service est structuré, honnête et conforme aux règles internationales. Se moquer de ceux-là, c’est insulter la Némédie, mais elle insulte aussi en même temps tous les pays du Sud global qui, eux aussi, essaie de faire valoir leurs richesses pour construire un monde multipolaire plus juste.

Un soupçon d’arrogance, voire de complexe de supériorité doit être signalé ici. Que sous-entend la Sochacia ? Que seule une puissance comme elle serait habilitée à faire entendre sa voix ? Cette vision est un archaïsme qui date d’un temps où l’on pensait pouvoir dominer les échanges et les équilibres, un temps révolu où les alliances se faisaient au regard de l’intérêt, du respect mutuel et non de la suffisance ou de la condescendance. Éprouver aujourd’hui cette méfiance offre l’avantage de rester dans l’ancien mode de soumission. Car ce monde-là n’existe plus. La Sochacia s’enferme ainsi dans une ère où la diplomatie exige d’abord de la hauteur, ensuite du dialogue, et enfin du respect même pour ceux que l’on ne connaît pas encore bien. Durant les heures qui ont suivi la réception de cette lettre, la déception s’est sérieusement installée dans le ministère des Affaires étrangères némédien.

Cette position épouse un tournant particulièrement net avec la démarche patiente et constructive souvent mise en avant de notre diplomatie. Car si la Némédie se laisse parfois aller à une forme de conciliation, elle n’est jamais prête à céder aux caprices ou l’humeur d’un partenaire qui plus est instable. La Sochacia apparaît désormais comme de surcroît idéalement un État en transition diplomatique chaotique, incapable de décider sur une ligne de conduite, prisonnier de ses contradictions idéologiques internes, partagé entre une rhétorique socialiste confuse et une posture provocante extérieure.

Il serait insensé de faire abstraction des conséquences de l’attitude décrite : refuser une main tendue avec mépris devient plutôt la conduite d’un État voyou. Un État qui méprise ses interlocuteurs, ses conventions comme ses pratiques implicites et habituelles de la communauté internationale, un État qui, dans ses jeux de mots, ne cherche pas tant à construire qu’à provoquer. Némédie, puissance pacifique mais lucide, n’a rien à gagner à discuter avec un régime qui recherche plus le camouflage que le partenariat.

Le ministre a précisé que toutes les discussions en cours étaient suspendues, que l’ambassade prévue ne verrait jamais le jour, que plus aucune délégation némédienne ne se rendrait bientôt à Sochacia. « nous ne traitons qu’avec des pays sérieux, pas avec des entités diplomatiquement capricieuses. »
Ce pays socialiste offre une vision préoccupante de l’isolement diplomatique couplé à un mouvement apparent vers une radicalisation. Une politique étrangère qui s’exprime donc tantôt à la manière d’un rejet hautain, tantôt à celle d’une violente improvisation, évoque moins une stratégie de renouveau qu’une idéologie de repli.

Au-delà du manquement à l’adresse, que propose la lettre sochacienne, sinon un remplacement de l’idéologie au bon sens, de la posture à la coopération ? Plutôt que de répondre ouvertement ou, tout simplement, sur un ton courtois, le Sochacia a choisi de faire injure, de railler, d’afficher un mépris qui semble tout autant convenu que sincère.
Ce n’est pas une erreur de plume mais un choix de société : celui de la ferme fermeture. Car la Némédie, nation pacifique et soucieuse d’un développement harmonieux, ne saurait toutefois chercher à construire des relations stables avec un État qui semble vouloir traduire le cadrage diplomatique en tribune partisane.

Au regard du ton très grave des propos reçus du gouvernement de l’UC de Sochacia, du mépris affiché pour l’Etat de Némédie, Au regard du caractère insultant, non diplomatique, imprévisible, de la réponse sochacienne au message de la Némédie, du fait qu’il n’y a rien dans cette réponse qui manifeste une volonté de dialogue constructif, et surtout au regard du déclin idéologique d’un régime qui brasse provocation, confusion doctrinale et posture extérieure hostile, Au regard de la dignité du peuple némédien, de la sécurité nationale et de la paix des nations, je mets en œuvre dès aujourd’hui

Tous les vols commerciaux, diplomatiques ou privés à destination de l’Union Cliariste de Sochacia sont annulés dès à présent.

L’espace aérien némédien est désormais interdit à tout appareil survolant le pays sous pavillon sochacien.

Les ressortissants sochaciens se trouvant provisoirement en Némédie et sur le territoire national ont un délai de dix jours afin de quitter le pays en ordre et en toute sécurité et de même pour les Némédiens vivant au Sochacia.

L’établissement d’une quelconque mission diplomatique sochacienne sur le sol némédien est désormais jugé non souhaitable. Aucune représentation ne sera accréditée.
La Némédie refuse d’être l’objet de mépris ou de ridicule, quels qu’en soient les motifs.



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Andronikos IV roi de Némédie
Fait à Epidion, ce jour, en l’an 2016


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Némédie a écrit :

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Drapeau

Attention aux pays d’Eurysie


Mes chers compatriotes,

Nous avons connu une période de tensions fortes ces derniers mois, mais je tiens à vous assurer que ces tensions se sont maintenant considérablement apaisé. La Némédie est avant tout pour la paix.

Mais je ressens une immense inquiétude au regard de l’interventionnel de certaines puissances étrangères dans notre région. Plus particulièrement, je veux tirer la sonnette d’alarme devant l’attitude de pays d'Eurysie tels que le Tanska, le Karty ou le Slaviensk qui semblent, au risque de méconnaitre la planète, tirer parti de la situation politique bien installée dans les affaires de notre région pour accroître leur pouvoir d’influence. Plus particulièrement, le Tanska a su profiter des tensions pour accroître sa présence économique en Afarée en y installant des entreprises et éventuellement des bases militaires en Sochacia.

Ainsi je fais un appel solennel aux pays d’Eurysie, il est grand temps pour vous de vous concentrer sur vos propres affaires et de laisser aux peuples concernés la gestion des problèmes régionaux. La Némédie a toujours prôné le respect, à l’égard des nations souveraines, mais nous ne permettrons pas que d’autres puissances usent de notre situation pour manipuler nos affaires et attiser des tensions dans le seul but d'étendre leur influence.

Je m’adresse aux États de l’Afarée, ne vous laissez pas manipuler par des jeux de puissances coloniales qui veulent faire de vous des instruments à des fins.

La Némédie se montre toujours aux côtés de ceux qui œuvrent pour la paix


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Andronikos IV roi de Némédie
Fait à Epidion, ce jour, en l’an 2016


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Némédie a écrit :

Déclarations Officielles


Drapeau

Mes chers compatriotes,

Je m’adresse solennellement ici aussi bien à la Nation némédienne qu’à la Communauté internationale mes plus vives préoccupations suite au meurtre tragique du Président Ismael Idi Amar de la Fédération Centrale d’Antegrad, acte à la fois lâche et particulièrement tragique, s’attaquant à la vie d’un chef d’Etat, qui ne constitue pas seulement une offense à la souveraineté d’une Nation, mais au contraire attention à l’ordre international, et bien à la paix et à la dignité humaine, principes fondamentaux de la vie internationale. Et au nom de la Némédie condamnons cette violence, quelle qu’en soit l’origine ou la justification invoquée. Le meurtre de Son Excellence Monsieur le Président Idi Amar, cet homme d’Etat aux visions qui a fait la puissance de son pays, est une blessure pour tous les peuples de l’Afaree, blessure plus vive pour nous qui suivons attentivement l’évolution de cette région de cœur si proche de notre cœur.

En ma qualité de souverain, je réaffirme la position de la Némédie, jamais la violence ne peut être une solution. L’agression sur le Palais présidentiel anterien constitue un acte de guerre qui ne peut certes être couvert par la raison comme par la diplomatie. Notre solidarité s’exprime avec le peuple anterien, dans la douleur et le deuil. Nous adressons nos plus sincères condoléances à la famille du disparu et tout notre soutien au peuple anterien.

La Némédie se déclare favorable à une réponse mesurée et responsable à la suite de cette tragédie. L’enquête internationale la plus impartiale possible sera nécessaire pour faire la lumière sur les circonstances de cette attaque et rendre responsables, devant la Justice, ceux qui l’ont commanditée. La Némédie, alliée de l’Antegrad , sera évidemment toujours présente aux côtés d’Antegrad, dans sa quête de Justice devenue nécessaire.


Que la paix de Dieu soit avec vous.



La Némédie se montre toujours aux côtés de ceux qui œuvrent pour la paix


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Andronikos IV roi de Némédie
Fait à Epidion, ce jour, en l’an 2016


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