11/05/2017
22:39:03
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Déclarations Officiel


Ενότητα, Δύναμη, Αλληλεγγύη


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Roi Andronikos IV
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Némédie a écrit :

Déclarations Officielles


Drapeau

L’arrogance d’un État voyou



L'Etat de Némédie a reçu hier une réponse du ministère des Affaires Étrangères de l’UC Sochacia à sa proposition d’accord diplomatique et commercial une réponse est les plus vive, sarcasmes compris et avec une condescendance qui est tout à fait étrangère aux usages diplomatiques en vigueur entre nations.

Il n’est pas superflu de rappeler que la Némédie n’a jamais imposé, exigé, ni même revendiqué d’aucune façon d’obligation quelconque de la part du Sochacia. La Némédie, s’en tenant à tout le soin d’ouverture et de coopération de son esprit, a eu pour seul souci de faire connaître les richesses de ses ressources naturelles, et à s’en tenir à cela, a seulement exposé ses possibles, comme vient faire l’usage au premier contact bilatéral. Il est dès lors non seulement très surprenant mais pour tout dire choquant qu’un simple exposé des capacités de la matière naturelle némédienne ait suscité rancune ou mépris.

N’est-on pas bien en peine de rappeler que dans le monde civilisé, l’échange commercial a traditionnellement précédé, et non succédé aux relations politiques ?
Soit, il est vrai que dans la rédaction de notre lettre, le terme « Messieurs » a été employé, nous l’admettons aisément, en guise de salut d’accueil relativement équivoque. Mais il n’a pas échappé aux spécialistes des relations internationales que dans le langage diplomatique ou dans le langage courant du milieu, Messieurs est pratiquement souvent consacré d’usage neutre et inclusif et se traduit en l’occurrence en fait par l’ensemble des interlocuteurs, ou sans exclusive de genre. Si malentendu il y avait eu, cela aurait suffi d’un petit mot courtois pour le faire savoir. Quoi qu’il en soit, en faire un argument de caractère personnel c’est céder à l’agressivité primaire, à la fois défaut de dialogue et manque de tenue.

Le Sochacia a, pour ainsi dire, ironisé notre bonne foi. Nous en prenons acte. Mais la Némédie ne baissera pas son niveau de discours pour autant. Elle considère que la dignité de la parole et l’honneur des relations sont précisément les fondations de toute politique étrangère digne de ce nom.

Ce qui encore plus interroge dans la réponse sochacienne, c’est l’absence absolue de différenciation entre ironie et diplomatie. Nulle État sérieux n’oserait rire aux éclats, dans une correspondance officielle, d’un autre État qui a formuler des voies de coopération. Le rire, en diplomatie, s’avère une arme fragile car il insulte plus qu’il ne discute. Ainsi, l'Etat de Némédie, bien connue pour sa rigueur et son respect des formes, se retrouve face à un poids bien plus théâtral que politique.

Par ce refus d’une légèreté plus que déconcertante, Sochacia ne refuse pas une coopération : elle adopte un ton presque colonial, paternaliste, sous-entendant que la démarche de la Némédie serait un acte naïf, pour le moins risible. On n’est plus dans le refus en soi ce qui est, sereinement, acceptable mais bel et bien dans une démarche d’abaissement voulu. Or, aucune moquerie ne peut constituer la base d’un partenariat. Aucun mépris ne peut se faire le socle d’un dialogue.

Au-delà de la forme de la lettre, le fond même de leur attitude est un sujet de questionnement en tant que telle : pourquoi tourner au sarcasme des propositions économiques si l’on se présente comme soucieux de la paix, de l’équilibre et de la prospérité intercontinentale ? Les ressources évoquées par la Némédie ne sont pas des éléments négligeables ou anecdotiques : ce sont des minerais stratégiques dans le cadre de la transition énergétique, des technologies ou de l’aéronautique de tous les pays du monde en tant que biens de consommation. Le service est structuré, honnête et conforme aux règles internationales. Se moquer de ceux-là, c’est insulter la Némédie, mais elle insulte aussi en même temps tous les pays du Sud global qui, eux aussi, essaie de faire valoir leurs richesses pour construire un monde multipolaire plus juste.

Un soupçon d’arrogance, voire de complexe de supériorité doit être signalé ici. Que sous-entend la Sochacia ? Que seule une puissance comme elle serait habilitée à faire entendre sa voix ? Cette vision est un archaïsme qui date d’un temps où l’on pensait pouvoir dominer les échanges et les équilibres, un temps révolu où les alliances se faisaient au regard de l’intérêt, du respect mutuel et non de la suffisance ou de la condescendance. Éprouver aujourd’hui cette méfiance offre l’avantage de rester dans l’ancien mode de soumission. Car ce monde-là n’existe plus. La Sochacia s’enferme ainsi dans une ère où la diplomatie exige d’abord de la hauteur, ensuite du dialogue, et enfin du respect même pour ceux que l’on ne connaît pas encore bien. Durant les heures qui ont suivi la réception de cette lettre, la déception s’est sérieusement installée dans le ministère des Affaires étrangères némédien.

Cette position épouse un tournant particulièrement net avec la démarche patiente et constructive souvent mise en avant de notre diplomatie. Car si la Némédie se laisse parfois aller à une forme de conciliation, elle n’est jamais prête à céder aux caprices ou l’humeur d’un partenaire qui plus est instable. La Sochacia apparaît désormais comme de surcroît idéalement un État en transition diplomatique chaotique, incapable de décider sur une ligne de conduite, prisonnier de ses contradictions idéologiques internes, partagé entre une rhétorique socialiste confuse et une posture provocante extérieure.

Il serait insensé de faire abstraction des conséquences de l’attitude décrite : refuser une main tendue avec mépris devient plutôt la conduite d’un État voyou. Un État qui méprise ses interlocuteurs, ses conventions comme ses pratiques implicites et habituelles de la communauté internationale, un État qui, dans ses jeux de mots, ne cherche pas tant à construire qu’à provoquer. Némédie, puissance pacifique mais lucide, n’a rien à gagner à discuter avec un régime qui recherche plus le camouflage que le partenariat.

Le ministre a précisé que toutes les discussions en cours étaient suspendues, que l’ambassade prévue ne verrait jamais le jour, que plus aucune délégation némédienne ne se rendrait bientôt à Sochacia. « nous ne traitons qu’avec des pays sérieux, pas avec des entités diplomatiquement capricieuses. »
Ce pays socialiste offre une vision préoccupante de l’isolement diplomatique couplé à un mouvement apparent vers une radicalisation. Une politique étrangère qui s’exprime donc tantôt à la manière d’un rejet hautain, tantôt à celle d’une violente improvisation, évoque moins une stratégie de renouveau qu’une idéologie de repli.

Au-delà du manquement à l’adresse, que propose la lettre sochacienne, sinon un remplacement de l’idéologie au bon sens, de la posture à la coopération ? Plutôt que de répondre ouvertement ou, tout simplement, sur un ton courtois, le Sochacia a choisi de faire injure, de railler, d’afficher un mépris qui semble tout autant convenu que sincère.
Ce n’est pas une erreur de plume mais un choix de société : celui de la ferme fermeture. Car la Némédie, nation pacifique et soucieuse d’un développement harmonieux, ne saurait toutefois chercher à construire des relations stables avec un État qui semble vouloir traduire le cadrage diplomatique en tribune partisane.

Au regard du ton très grave des propos reçus du gouvernement de l’UC Sochacia, du mépris affiché pour l’Etat de Némédie, Au regard du caractère insultant, non diplomatique, imprévisible, de la réponse sochacienne au message de la Némédie, du fait qu’il n’y a rien dans cette réponse qui manifeste une volonté de dialogue constructif, et surtout au regard du déclin idéologique d’un régime qui brasse provocation, confusion doctrinale et posture extérieure hostile, Au regard de la dignité du peuple némédien, de la sécurité nationale et de la paix des nations, je mets en œuvre dès aujourd’hui

Tous les vols commerciaux, diplomatiques ou privés à destination de l’Union Cliariste de Sochacia sont annulés dès à présent.

L’espace aérien némédien est désormais interdit à tout appareil survolant le pays sous pavillon sochacien.

Les ressortissants sochaciens se trouvant provisoirement en Némédie et sur le territoire national ont un délai de dix jours afin de quitter le pays en ordre et en toute sécurité et de même pour les Némédiens vivant au Sochacia.

L’établissement d’une quelconque mission diplomatique sochacienne sur le sol némédien est désormais jugé non souhaitable. Aucune représentation ne sera accréditée.
La Némédie refuse d’être l’objet de mépris ou de ridicule, quels qu’en soient les motifs.



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Andronikos IV roi de Némédie
Fait à Epidion, ce jour, en l’an 2016


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Némédie a écrit :

Déclarations Officielles


Drapeau

Attention aux pays d’Eurysie


Mes chers compatriotes,

Nous avons connu une période de tensions fortes ces derniers mois, mais je tiens à vous assurer que ces tensions se sont maintenant considérablement apaisé. La Némédie est avant tout pour la paix.

Mais je ressens une immense inquiétude au regard de l’interventionnel de certaines puissances étrangères dans notre région. Plus particulièrement, je veux tirer la sonnette d’alarme devant l’attitude de pays d'Eurysie tels que le Tanska, le Karty ou le Slaviensk qui semblent, au risque de méconnaitre la planète, tirer parti de la situation politique bien installée dans les affaires de notre région pour accroître leur pouvoir d’influence. Plus particulièrement, le Tanska a su profiter des tensions pour accroître sa présence économique en Afarée en y installant des entreprises et éventuellement des bases militaires en Sochacia.

Ainsi je fais un appel solennel aux pays d’Eurysie, il est grand temps pour vous de vous concentrer sur vos propres affaires et de laisser aux peuples concernés la gestion des problèmes régionaux. La Némédie a toujours prôné le respect, à l’égard des nations souveraines, mais nous ne permettrons pas que d’autres puissances usent de notre situation pour manipuler nos affaires et attiser des tensions dans le seul but d'étendre leur influence.

Je m’adresse aux États de l’Afarée, ne vous laissez pas manipuler par des jeux de puissances coloniales qui veulent faire de vous des instruments à des fins.

La Némédie se montre toujours aux côtés de ceux qui œuvrent pour la paix


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Andronikos IV roi de Némédie
Fait à Epidion, ce jour, en l’an 2016


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Némédie a écrit :

Déclarations Officielles


Drapeau

Mes chers compatriotes,

Je m’adresse solennellement ici aussi bien à la Nation némédienne qu’à la Communauté internationale mes plus vives préoccupations suite au meurtre tragique du Président Ismael Idi Amar de la Fédération Centrale d’Antegrad, acte à la fois lâche et particulièrement tragique, s’attaquant à la vie d’un chef d’Etat, qui ne constitue pas seulement une offense à la souveraineté d’une Nation, mais au contraire attention à l’ordre international, et bien à la paix et à la dignité humaine, principes fondamentaux de la vie internationale. Et au nom de la Némédie condamnons cette violence, quelle qu’en soit l’origine ou la justification invoquée. Le meurtre de Son Excellence Monsieur le Président Idi Amar, cet homme d’Etat aux visions qui a fait la puissance de son pays, est une blessure pour tous les peuples de l’Afaree, blessure plus vive pour nous qui suivons attentivement l’évolution de cette région de cœur si proche de notre cœur.

En ma qualité de souverain, je réaffirme la position de la Némédie, jamais la violence ne peut être une solution. L’agression sur le Palais présidentiel anterien constitue un acte de guerre qui ne peut certes être couvert par la raison comme par la diplomatie. Notre solidarité s’exprime avec le peuple anterien, dans la douleur et le deuil. Nous adressons nos plus sincères condoléances à la famille du disparu et tout notre soutien au peuple anterien.

La Némédie se déclare favorable à une réponse mesurée et responsable à la suite de cette tragédie. L’enquête internationale la plus impartiale possible sera nécessaire pour faire la lumière sur les circonstances de cette attaque et rendre responsables, devant la Justice, ceux qui l’ont commanditée. La Némédie, alliée de l’Antegrad , sera évidemment toujours présente aux côtés d’Antegrad, dans sa quête de Justice devenue nécessaire.


Que la paix de Dieu soit avec vous.



La Némédie se montre toujours aux côtés de ceux qui œuvrent pour la paix


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Andronikos IV roi de Némédie
Fait à Epidion, ce jour, en l’an 2016


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Némédie a écrit :

Déclarations Officielles


Drapeau

Mes chers compatriotes,

Je m’adresse à vous aujourd’hui non sans gravité, mais aussi dans une détermination sereine. Car si notre monde apparaît de plus en plus secoué par des tensions, la Némédie reste, d’abord, une terre de paix, de dialogue, de respect, et d’honneur. Notre civilisation millénaire n’est pas née de la force obscure, mais de la sagesse, de la résilience, et de la volonté de construire. Nous croyons encore dans la parole donnée, la diplomatie apaisée, et la souveraineté de chaque peuple.

Mais que personne ne se méprenne, notre attachement à la paix ne doit pas être confondu avec de la faiblesse. Le Karty, depuis plusieurs jours, se donne une ligne de conduite de confrontation des plus inquiétantes. La Némédie a pourtant toujours su faire preuve de réserve. Nous n’avions pas fait le choix de cette tension. Notre peuple a trop longtemps souffert dans le passé pour se laisser impressionner.

À l’intention de nos compatriotes résidant au Karty, vous êtes sous notre protection. Soyez tranquilles, notre État veille. La main du roi ne vous oublie pas, et l’œil de notre diplomatie comme celui de notre armée reste particulièrement attentif à votre situation. Chaque Némédien, où qu’il vive, est un membre de notre communauté nationale.

En outre, face à la montée croissante de l’instabilité, pour garantir la pleine préparation de nos forces, j’ai ordonné un grand exercice militaire stratégique, dans le cadre duquel nous allons tester nos deux missiles balistiques de 2ème génération de portée moyenne, à Athenastra, depuis notre sous-marin lanceur d’engins de 8ème génération "Menandros", fierté de notre génie naval. Qu’on se le dise, il ne s’agit pas d’une manifestation d’agressivité mais d’un contrôle des possibilités techniques mises en œuvre, s’inscrivant dans un cadre sécuritaire. Les populations riveraines sont donc mises au courant, sans danger. Nous demandons donc aux pays voisins de ne pas s’inquiéter, tout cela n’est qu’un exercice.

Enfin, à ceux qui craindraient l’escalade militaire avec le Karty, je m’en fais l’interface entendue avec les titulaires du pouvoir, aucune raison de craindre l’un ou l’autre. En mer, nos sous-marins d’attaque silencieux, ainsi que nos croiseurs et destroyers, sont supérieurs à la flotte navale du Karty et sauront défendre notre patrie si cela devenait nécessaire. Mais nous espérons que cette issue ne surviendra pas.

Nous voulons faire passer un message très clair aux Karty, la dernière erreur à commettre serait celle d’une escalade militaire. Nous restons disponibles au dialogue, et la Némédie fera tout en son pouvoir pour éviter la guerre.


La Némédie se montre toujours aux côtés de ceux qui œuvrent pour la paix


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Andronikos IV roi de Némédie
Fait à Epidion, ce jour, en l’an 2016


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Némédie a écrit :

Déclarations Officielles


Drapeau

Mes chers compatriotes,



En cette période ponctuée d’incertitudes, je me dois de m’exprimer non seulement en qualité de roi de ce pays millénaire mais aussi en tant que garant de l’honneur, de la sagesse, et de l’équilibre de ce dernier.

Je souhaite tout d'abord revenir sur les récents échanges diplomatiques avec l’UC Sochacia. Je reconnais avec la plus grande bonne foi qu’une lettre à nous attribuée a pu blesser, tant par le ton employé que par les modalités de rédaction. Je m’excuse, en tant que roi, de la façon maladroite dans laquelle cette communication a été rédigée et quant à la manière trop hâtive avec laquelle nous avons voulu réagir lors des premiers jours de la crise.

Des propos ont été échangés, des gestes ont été émis, qui ne renvoient pas à la vraie profondeur de la Némédie. Certes la fierté fait partie de notre identité, mais l’arrogance est étrangère à nos mœurs. Les provocations infligées à notre partenaire Loclenasque ne correspondent ni à la nature des liens que nous avons patiemment travaillés à entretenir ni aux valeurs qui fondent notre engagement réciproque.

Cependant, je veux être très clair : l’expulsion temporaire de certains ressortissants étrangers a été effectuée dans le strict respect de notre souveraineté, au sein d’une situation d’urgence nationale et de sécurité intérieure, et n’est pas un rejet de l’autre ni la volonté de rompre les ponts. Que, ces mesures exceptionnelles calmées, nos portes, comme nos cœurs, ne sont pas fermés au dialogue, à la convivialité, à la coopération, à l’échange.

En outre, je vous fixe l’exploit d’annonce du succès du retour de la phase de l’exercice militaire, dans la région d'Athenastra . Voilà une opération stratégique, préparée depuis plusieurs mois, qui se termine avec le succès, mais respectueuse nativement des contraintes de sécurité sur notre territoire national, mais qui ne fait que démontrer la discipline, la cohésion et l’adéquation de nos forces militaires. Ce n’était pas un message d’hostilité, mais un exercice de préparation. Il est clos.

Je veux aussi vous rassurer sur l’état de notre économie. Certes, l’inflation a mis à mal la situation de nombre de nos compatriotes. Mais la stabilité revient grâce aux réformes engagées, aux réserves stratégiques mobilisées et à la coopération renforcée avec nos partenaires. Les prix des produits de première nécessité se stabilisent, les salaires sont progressivement augmentés, et les prévisions de croissance pour le trimestre prochain sont rassurantes.

À ceux qui en ont douter, je dis : ayez confiance en notre pays.
À ceux qui nous observent, je dis : la Némédie est un partenaire solide, un pays de proportion et d’honneur.
À vous tous, concitoyens némédiens, je réitère ma promesse : je ne vous décevrai pas, je n’oublierai pas notre histoire commune, et je ne renierai pas la paix que nous bâtissons chaque jour.



La Némédie se montre toujours aux côtés de ceux qui œuvrent pour la paix


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Andronikos IV roi de Némédie
Fait à Epidion, ce jour, en l’an 2016


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Némédie a écrit :

Déclarations Officielles


Drapeau

Mes chers compatriotes,

Au cours de la matinée, à partir de 6h00 précisément, a été menée, conformément à nos accords bilatéraux avec la Principauté sœur de Carnavale, une opération aérienne dans la région d’Athenastra, localisée au sud de la région, tombée sous la coupe du groupe séparatiste armé « Front de Mehravan Libre » qui est devenu un foyer de violence, d’insurrection et de terreur contre notre nation.

Les forces aériennes carnavalaises, avec notre plein accord, ont frappé plusieurs cibles militaires : entrepôts d’armement, postes de commandement, infrastructures de communication et tous les axes logistiques du groupe terroriste. Selon notre renseignement général, plus de 1 000 terroristes ont été rôti au cours de cette opération capitale.

La nouvelle est d’un immense soulagement, c’est même un vrai plaisir d’annoncer qu'il a été confirmé officiellement le décès de Cheikh Farid al-Mirza, leader terroriste du Front de Mehravan Libre. Recherché par nos soins depuis plus de deux ans pour actes de guerre, incitation à la sédition et crimes de toute sorte contre l’humanité, il ne fait plus une menace pour notre peuple, ni pour le retour de la paix dans le sud du pays. Sa mort constitue en cela la pierre d’angle d’un retour à la paix.

J’adresse mes plus chaleureuses salutations à la Principauté de Carnavale pour le soutien indéfectible apporté dans cette lutte. L’adhésion de ce pays à notre combat donne un sens politique et militaire à notre fraternité, qui doit être marquée par le respect, l’honnêteté et la solidarité des États souverains.

Je déplore par ailleurs les pertes civiles causées par l’opération en cours, avec selon les premières informations, environ 500 perdus, qui selon les indications de nos services, se trouvent pour la plupart dans l’aile logistique du rebelle. Une enquête est d’ores et déjà ouverte, et on ne manquera pas d’en faire toute la lumière. Je m’engage d’ores et déjà à faire en sorte que toute l’assistance humanitaire nécessaire soit déployée dans les meilleurs délais.

Cette opération marque une belle victoire pour notre nation, le sud sera reconstruit, libéré du fléau de l’extrémisme. Je ne fais encore une fois pas de concession à la volonté de restaurer la sécurité, la cohésion et la souveraineté de l’ensemble du territoire némédien.

A des fins de sécurité évidente, la région d’Athenastra demeurera totalement fermée et inaccessible pendant une période de deux semaines au moins. Tous les vols civils, déplacements terrestres et opérations logistiques y sont suspendus jusqu’à nouvel ordre, à l’issue du contrôle intégral de la zone qui sera engagé par les équipes spécialisées de dépollution, les unités de surveillance et les forces sécuritaires.

Le respect de cette période doit être scrupuleux, afin d’assurer la sécurité des populations aux alentour et d’éviter toute souillure par les résidus de l’opération militaire, et pour permettre également le bon déploiement, à partir de demain, des troupes de nettoyage carnavalaises appelées à sécuriser les abords de la région, à intercepter d’éventuels survivants hostiles, et à contribuer au retour à l’ordre public.

Je demande à la population de garder discipline, patience et confiance à l’égard de nos institutions. C’est le prix parfois rude de la paix et la souveraineté retrouvées.

Je sais, en effet, que ces événements récents ont suscité, ici et là, parfois dans certaines régions du pays, une inquiétude légitime, en particulier au sein de nos populations musulmanes, plus fortement établies dans le sud de la région. Je m’adresse à vous aujourd’hui avec gravité, sincérité. Je sais que vous êtes beaucoup à envisager de fuir, à tourner le dos devant l’exil, à fuir vers les frontières voisines, par peur de représailles, de stigmatisation.

Surtout, je vous en prie, ne partez pas !

Votre place est ici, en Némédie. Vous êtes des némédiens à part entiers, citoyens de cette patrie qui est aussi la vôtre et dont vous êtes la composante précieuse, la composante essentielle. Votre ancrage dans les terres du sud, votre culture, votre foi, vos traditions constituent le terreau de notre nation, de sa diversité, de sa beauté authentique.

Ne confondons pas les ignobles actions du Front de Mehravan Libre, avec les actions de votre communauté. Le fanatisme, le terrorisme, la trahison sont des choix individuels, n’appartiennent jamais à des choix collectifs. Le groupe qui se disait « défenseur » de votre foi a trahi ce qui dirait être la foi la plus pure. Il a utilisé votre nom, vos symboles, pour finalement transmettre mort, terreur et division.

Mais je le répète avec gravité : cet ensemble est désormais dévirtuel en tant que corps. La mort de son chef, la destruction de ses arsenaux, la déconstruction de ses réseaux de communication ont porté de manière décisive sur l’armement de ce groupe. Il ne peut plus avoir l’efficacité qu’il avait hier. C’est un pas en avant vers la paix.

Je vous demande donc de rester. De ne pas céder à la peur. De ne pas abandonner vos maisons, vos terres, vos écoles, vos comités, votre vie.

Le gouvernement némédien ne tolérera aucun acte de vengeance, aucune chasse aux sorcières, aucune amalgamation. Des unités spéciales de protection des populations civiles seront mises en place dans les secteurs les plus exposés. Les forces de sécurité seront clairement et fermement chargées d’assurer votre entièrement. Des médiateurs locaux, des aumôniers musulmans, des chefs de tribus et des autorités religieuses seront consultés et associés à la reconstruction.

Nous avons besoin de vous pour rebâtir le sud. Nous avons besoin de vos prières, de vos mains, de vos cœurs. Ne laissez pas les tueurs vous voler aussi votre avenir. Je fais ici le vœu que les enfants d’Athenastra, qu’elle soit leur religion ou leur confession supposée, puissent grandir ensemble en liberté, en paix, dans une région de nulle peur, et si la religion ne doit plus être le masque de la haine, de la guerre.


La Némédie se montre toujours aux côtés de ceux qui œuvrent pour la paix


Vive la Némédie, Vive la Principauté de Carnavale !


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Andronikos IV roi de Némédie
Fait à Epidion, ce jour, en l’an 2016


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