24/04/2016
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[Karty-Némédie] Aux portes de la Chancellerie

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12/04/2016, Aéroport de Volkingrad,
Le lendemain de la fête nationale Kartienne du 11 avril, le climat ne se prêtait pas réellement à la diplomatie. La totalité des diplomates n'avaient pas dormi plus de 3 heures, non pas qu'ils n'étaient pas habitués enfin cela reste un fait. Les Némédiens avaient proposé la date du 12, ne voulant pas user d'encre et de temps, la date a été convenue. A y réfléchir, les Kartiens auraient peut-être du changer la date, il était cependant trop tard pour reculer. Par ailleurs, l'état reçu n'était pas une menace ou d'un quelconque défi, les diplomates pouvaient en réalité se permettre quelques bourdes. La diplomatie Kartienne restant tout de même de qualité, la Grande Ambassadrice afficha son plus large sourire à l'arrivée des diplomates étrangers.


Grande Ambassadrice plénipotentiaire du secteur Afaréen, Irina Meldeva

Grande Ambassadrice Irina Meldeva: Je vous souhaite la bienvenue en terre impériale mesdames et messieurs, la bienvenue au Saint Empire de Karty !

L'accueil fait, Irina guida les nouveaux venus à travers l'infrastructure Kartienne. La délégation passa sous les regards froids, impénétrables et durs des militaires et soldats. Tous parfaitement alignés, ils saluèrent les arrivants à leur passage.
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Tel un faucon qui se poserait avec précaution sur un lapin bien cuit, le Phaéthon I s’était délicatement posé sur le sol du pays étranger, son bleu roi, comme l’or, brillait vaillamment au soleil du matin et les armoiries de la Némédie ornaient sa carlingue. La passerelle s’ouvrait lentement sur la silhouette carrée d’un Philippos Adrastos, Ministre des Affaires étrangères, qui descendait alors, bien que ses courtes heures de sommeil à peine lui avissaient pas accordé dans la nuit précédente. Son manteau flottait, mais il était plein d’une gravité sereine au moment de fouler le sol du pays étranger, mais il était fort réjoui d’être là, s’y donnait-elle son sourire, discret mais éclatant c’est vrai, mais rien même de l’imposant Empire kartien ne lui semblait être, ni jamais ne pourrait devoir interrompre son élan diplomatique.

Derrière lui rôdait Lykandros Doreia, si fin, bien habillé et déjà bien en éveil lui aussi malgré les courtes heures de sommeil de la nuit précédente, et Xenarès Las qui semblait, lui, être tout en analyse, du regard, d’une partie d’un geste de la tête, arpenter méthodiquement le territoire, les uniformes, sans omettre les visages qui les portaient, la disposition des troupes, etc. Mais dans son œil scintillait bien sûr la lumière de la curiosité.

Enfin, alors qu’un peu plus bas, ils touchaient le sol, la Grande Ambassadrice s’avança d’un pas, le visage illuminé d’un sourire éclatant :

"Je vous souhaite la bienvenue en terre impériale mesdames et messieurs, la bienvenue au Saint Empire de Karty !"

Philippos répondit en inclinant la tête, avec un gracieux sourire franc de courtoisie. Puis il scruta les soldats parfaitement alignés tout au long de ce chemin qu’ils creusaient : la discipline des Kartiens est légendaire, c’est tout juste s’il ne la voyait pas, mais c’était aussi dans cette rigidité là quelque chose d’hyper ramené, de théâtrale, propre à faire tout à leur honneur dans une éventuelle mise en scène que l’Empire s’était peut-être proposé de réaliser en l’honneur de ses hôtes si inopinés…

"Une entrée en scène digne d’un opéra royal, murmura Lykandros à mi-voix, amusée."

Les pas des Némédiens résonnaient sur les dalles impeccables, et si la chose n’était pas perçue à l’oreille, mais à la vue, toute était pourtant orchestrée avec la même art plus que parfaite, à un rythme de procession à faire rougir nos plus vives traditions.

La journée qui se déroulait avait tous les atouts a priori pour être longue, mais prometteuse.
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12/04/2016, Aéroport de Volkingrad,
Le Kremlin ou la Résidence Chanceloise ? Une question qui se posait désormais à chaque rencontre, où serait accueillie la délégation. Si cette dernière était au Kremlin, c'était un réel signe d'honneur, une marque signifiant que le Saint Empire a ancré l'état concerné dans son esprit. Irina Meldeva avait accompagné ses interlocuteurs dans le convoi qui les mènerait au lieu de l'occurrence principale. Plusieurs véhicules de marque Steinhart, le fleuron de l'automobile Kartienne. Les voitures firent leur vrombissement général, offrant un spectacle assez singulier pour les habitants qui voyaient cette panoplie d'appareils diplomatiques défiler. Volkingrad défila jusque la Place Etoile dite Svet, cette cérémonie élogieuse fut coupée nette par les quelques paroles de la Grande Ambassadrice.


Place Etoile, Svet à Volkingrad

Grande Ambassadrice Irina Meldeva: Excellence, je me permets un léger questionnement. Pourquoi avoir demandé une entrevue avec Karty ? Quels espoirs placez-vous en nous ? La Némédie et Karty n'entretiennent jusqu'à lors aucune relation d'un quelconque type. Je ne peux que souligner mon étonnement à la vue de votre sceau. Je suis assez curieuse en réalité, ô bien sûr vous n'êtes pas dans l'obligation de me répondre, l'entrevue n'est point dirigée de ma main. Dit-elle en riant à mi-voix, continuant par: Une simple curiosité personnelle !
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Irina Meldeva, droite, fait de l’élégance, avait posé sa question vive d’esprit, d’esprit habile aux subtilités des rapports humains. Devant elle, Philippos Adrastos, le Ministre des Affaires étrangères de la Némédie, avait esquissé un sourire mesuré, presque complice.

"Voilà un sujet qui mérite toute notre attention, Madame la Grande Ambassadrice, que vous me demandez de traiter. Si vous me le permettez, je le ferai, au reste en raison du désir que vous manifestez d’être franc avec moi."

Il prit dans un léger soupir un instant de temps.

"La Némédie est un pays fier et noble, enraciné dans son histoire, dans ses luttes, dans son honneur. Nous n’ouvrons jamais nos portes à la légère. Non, aujourd’hui, nous sommes ici, à Volkingrad, pas pour faire une demande désespérée, pas pour flatter, mais parce que nous avons pris le temps d’observer. Le Saint Empire de Karty n’est pas un pays comme les autres. C’est un pays dont nous devons respecter les valeurs par principe et que nous ne pouvons pas mettre de côté dans notre vision d’avenir."

Son regard plongea comme un fer-blanc dans celui des yeux d’Irina, avec la force tranquille des hommes d’État accoutumés à la pression.

Nous savons que Karty est un pouvoir solide, un pilier en ce monde. Et nous sommes tous fils de ce monde ! C’est pourquoi nous voulons vous tendre la main. Non pas dans un souci d’efficacité temporaire, mais bien dans l’intention de nouer un lien durable. Un lien fort. De confiance. Parce qu’il est vraiment temps, bien que ce soit sans doute par trop d’utopie, de ne plus causer pour ne rien dire : le monde change, et mieux vaut avoir des partenaires de poids.

Un léger silence puis il recommença

C’est aussi vrai que la Némédie veut moderniser ses moyens de défense. Nos généraux, nos ingénieurs, notre roi même, se sont penchés sur vos productions militaires. Ce sont de bons produits. De bonne facture. Qui en font juste ce qu’il leur semble, seulement. Ce sont des armes qui ne mentent pas. Ce sont des armes qui assurent des combats, qui dissuadent, qui protègent. C’est ce que nous voulons. Ce que nous espérons acquérir, si vous le voulez bien.

Il marqua une pause, inclina légèrement la tête par respect.

"Donc, il ne s’agit pas d’un contrat normal que nous venons chercher ici. Mais de semer les premiers grains d’un dialogue qui pourrait nous faire sortir de la confrontation dans le respect de nos deux souverainetés."
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12/04/2016, Kremlin de Volkingrad de Volkingrad,
Le Ministre des Affaires étrangères Philippos Adrastos exposait ses vues pour l'avenier Némédo-Kartien. Irina pensait que certes le diplomate était honnête, mais disait-il le fond de sa pensée, son entièreté ? Dame Meldeva pensait que la réponse était négative, après tout c'était les premiers contacts entre les deux états. Une vision assez classique, une qui se voulait traditionnellement cordiale. Le seul facteur qui changeait était que l'alliance militaire était abordée, un peu trop tôt se dit-elle. Enfin Karty restait militariste, ce n'est pas ça qui allait changer grand chose. Le convoi prit la route direction le Kremlin, en outre le Tsar voulait accueillir cette délégation. C'était son droit, bien que d'habitude ce devrait être à la Résidence Chanceloise avec dame Angèle Orlovski.

Palais Impérial du Saint Empire de Karty, le Kremlin

Le Palais Impérial se présenta donc dans son immensité, les étendards Kartiens battus par le vent mais aussi Némédiens pour l'occasion. Irina conduisit la délégation à travers le dédalle de couloirs, un vrai labyrinthe pour des étrangers. Finalement, elle s'arrête devant une large porte en bois, puis l'ouvrit. L'entrevue allait finalement commencer. Pour cette dernière, s'étaient réunis la Grande Ambassadrice donc, sa majesté mais aussi le directeur de l'Ordre Oruzhiya, la compagnie d'armements Kartienne. Tous prirent place, mais ne dirent rien. En effet et c'était voulu, son Excellence Valaski voulait voir de quoi été faite la diplomatie Némédienne, invitant à aborder le premier sujet.
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Le bruit sourd et presque solennel du bois massif de la grande porte se referma derrière la délégation némédienne. Le silence qui suivit n’était pas pesant, mais mesuré, c’était le Saint Empire. De l’air pesait du cuir, de la cire ancienne et des étoffes nobles. Le Tsar, au centre du long ovale de la table, observait sans un mot. À sa droite, la Grande Ambassadrice Irina Meldeva ne dévoilait rien de son visage avenant et fermé. À sa gauche, le directeur de l’Ordre Oruzhiya, en uniforme noir impeccablement taillé, se maintenait en silence clairement stoïque, du genre des hommes rompus aux négociations dures. Les yeux de l’un et des autres semblaient attendre un mot. Philippos Adrastos n’échappait pas au poids du moment.

Il s’installa, ajusta les pans de sa veste, puis se pencha légèrement en avant, les paumes posées avec maîtrise sur la table. Il ne parlait pas, mais avec l’économie d’esprit et la grave tranquillité de celui qui sait l’importance de ses mots.

Philippos Adrastos

"Majesté, Grande Ambassadrice, Messieurs. Je vous prie de tout d’abord acceptiez mes salutations sincères de Sa Majesté le Roi Andronikos IV et de l’Assemblée des Cités de la Némédie. Nous savons l’honneur qu’est pour nous, pour la Némédie, d’être accueillis ici, au cœur du Kremlin, et nous n’y voyons ni un simple geste diplomatique, ni même un rituel futile, mais un signe de considération que nous nous devons de rendre avec loyauté."

Il marqua une brève pause, et balaya l’assemblée du regard.

"Si nous avons souhaité cette rencontre c’est parce que la Némédie se trouve aujourd’hui à un moment-clef de son histoire. Nous avons su préserver notre indépendance, notre tradition et notre unité, alors même que le monde que nous habitons tend à la fragmentation ou à l’assujettissement. Pour continuer à garantir ce statut, il nous faut renforcer nos propres fondements. Cela doit commencer par des alliances, non pas dictées par les nécessités du moment, mais fondées sur des intérêts durables, communs, et donc respectueux de chaque souveraineté."

Il se pencha légèrement, tout en gardant un ton strict.

"Le Karty est pour nous une puissance avec laquelle il y a des ressemblances : un amour de l’ordre, un culte du devoir, cette idée que l’autorité est garante du peuple, et qu’il faut se tenir droit dans le monde mobile. Nous ne venons pas quêter une faveur. Nous venons nouer un lien."

Il adopta un accent plus direct, sans renoncer toutefois à la politesse.

"En clair, c’est plusieurs choses. Premièrement, nous souhaitons ouvrir un canal permanent de dialogue diplomatique. Pas seulement une ambassade de façade, mais une délégation capable de traiter en continu avec vos services. Deuxièmement, nous avons un intérêt stratégique à acquérir des systèmes d’armements produits par vos industries. Non pas pour faire la guerre, mais pour nous défendre : il est de notre devoir de préserver nos frontières, nos citoyens, notre mode de vie. Votre industrie militaire suscite le respect, non pas pour sa propagande, mais pour ses capacités éprouvées. Troisièmement, et par conséquent, nous aimerions poser un cadre de coopération plus militaire, de coordination technologique, et de signature de traité d’entre nos deux pays."

Il prit encore un temps pour lui avant d’ajouter, plus bas

"Nous sommes conscients que notre arrivée soudaine peut semer le trouble. Mais je préfère d’emblée être franc avec vous : nous ne sommes pas là pour jouer la comédie. La Némédie ne simule pas l’amitié, elle la produit — ou ne s’en préoccupe pas."
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12/04/2016, Kremlin de Volkingrad de Volkingrad,
La diplomatie Némédienne semblait assez singulière, tout comme Philippos Adrastos ou encore cette entrevue en général. Voilà qu'un beau matin, sous les aurores afaréennes teintées du sable chaud, un pays qui sort véritablement de nulle part contacte Karty. Pour de simples accords économiques ? Non bien au contraire, des partenariats militaires, des ventes, des sujets tant plus importants les uns que les autres. C'en devenait presque ridicule, un pays qui vient de la sorte demandant nombres faveurs. A l'accoutumée, c'est bel et bien au bout de mois, plusieurs mois, que ces occurrences viennent à se produire. Sa majesté était amusée de la situation, la Grande Ambassadrice perplexe elle. Quant au directeur de la compagnie d'armements, il voyait là un simple client, rien de plus, rien de moins. Ecouter les palabres des diplomates était devenu réellement agaçant pour son Excellence Valaski, il semble que la Némédie ne fait pas exception. "ô sieur ! Ne vous aies-je point mentionner que notre état est sous son âge d'or le plus certain ?" A écouter les délégations diplomatiques, tous les états étaient sous un âge d'or, "la Némédie se trouve aujourd’hui à un moment clef de son histoire". Gardant ses réflexions, le Tsar décida de tester son interlocuteur. Une petite remarque assassine, une qui mesurerait le réel niveau de celui qu'il avait en face. D'une voix assurée et autoritaire, impériale même, il annonça.


Tsar Stanislas I, dirigeant du Saint Empire de Karty

Tsar Stanislas I: Excellence, je vais tout d'abord aborder le sujet de mettre en contact "permanent" nos services diplomatiques. Il est de ma pensée que, la diplomatie du Saint Empire de Karty est efficace. Votre missive concernant cette entrevue a été répondue sous des délais les plus brefs, n'est-il pas ? Si je devais accorder une mise en relation, comme vous le réclamez du moins, à chaque état qui le demande, autant ne pas avoir d'ambassadeurs. Me comprenez-vous ? Le Cercle des Six est suffisant, nous avons un Grand Ambassadeur par continent, pour vous dame Meldeva ici présente. Cette parenthèse close, je vois que vous annoncez nombres sujets, trop en réalité. Chacune de vos demandes mérite que l'on s'y penche amplement, notamment le secteur de l'armement. Sieur Anselm Heinder sera gré de vous en dire plus.

Le monarque était un peu dur certes, c'était calculé. Un pays qui réagirait mal à la moindre pique ne serait pas de confiance, cela reste à voir. Le Directeur de l'Ordre Oruzhiya prit parole, conformément aux dires de Stanislas.

Directeur Anselm Heinder: Les compagnies d'armements Kartiennes seraient ravies de commercer avec vous, simplement, que voulez-vous réellement ? Des réductions ? De simples achats ? Que sais-je ?
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Philippos Adrastos, après avoir attentivement écouté la parole du Tsar et celle du Directeur de l’Ordre Oruzhiya,il inspira profondément puis s’exprima avec assurance, faisant preuve à son tour des égards dus à son interlocuteur.

"Si Votre Majesté le permet, la diplomatie se doit d’être à la fois pragmatique et efficace. Nous comprenons l’urgence de simplifier le cadre relationnel et nous ne cherchons nullement à multiplier les canaux de communication de façon indéfinie et nous en sommes navrés."

Il s’interrompit légèrement, avant de reprendre son propos, d’un ton toujours ferme mais courtois, soulignant bien son propos.

Concernant l’armement

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Philippos regardait fixement le Tsar, avec un regard franc et limpide.

"Nous avons bien conscience que le sujet peut paraître délicat mais nous sommes disposés à l’aborder tranquillement et en toute confiance, dans la recherche des intérêts et des besoins de chacun. La Némédie ne veut pas seulement faire du commerce, elle veut établir des relations justes et harmonieuses."
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12/04/2016, Kremlin de Volkingrad de Volkingrad,
Philippos Adrastos avait rapidement changé le sujet, une stratégie possible afin d'éviter un échange qui échapperait à la cordialité. Bien que fuyant son ancienne proposition, le Tsar était plus ou moins satisfait de cette réponse. Après tout, la Némédie faisait ses premiers pas dans le monde de la diplomatie. "Soit qu'il en soit ainsi" se dit Stanislas, prenant la décision de ne plus piquer son interlocuteur. Le sujet militaire était directement abordé, en voilà de l'audace se dit le Directeur de l'Ordre Oruzhiya. En outre, c'était une des rares fois où il était présent et cela s'annonçait productif.


Anselm Heinder, Directeur de l'Ordre Ozuzhiya

Directeur Anselm Heinder: Les sujets militaires ne sont point sources de dérangement pour nous autres Kartiens, vous n'êtes pas sans savoir que nous sommes ouvertement militariste. La raison est assez simple, nous ne faisons partie d'aucune organisation internationale. Certes cela nous confère une indépendance plus que certaine, le revers étant que nous devons nous protéger nous-même. Enfin là est le travail de sa majesté de vous expliciter ces points de vue, je traiterais uniquement les questions relevant de l'armement car tel est mon domaine. Lorsque vous dites "avions bombardiers", je suppose que vous voulez faire référence à des avions d'attaques au sol ? Je vous transmets ici un document résumant vos demandes.

Message secretInformation secrète réservée aux personnes autorisées
Directeur Anselm Heinder: Vous voyez que votre troisième demande n'apparaît pas, nous ne pouvons la traiter. J'en suis le seul responsable, l'Ordre Oruzhiya est une entreprise indépendante de Karty, tout du moins à l'étranger et dans votre cas par conséquent. Je ne détaillerai pas cette décision, conformément à notre politique. Je peux cependant vous dire que le rapport production-bénéfice n'est pas rentable dans ce domaine et que par conséquent, nous n'en vendons point. Il nous reste à confirmer les prix, si cela vous convient Excellence ?
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Merci pour votre excellente présentation. La Némédie est consciente des enjeux qui vous poussent à vendre à l’international et ne remet aucunement en question votre décision d’être un fabricant de pointe. Pour les machines que vous ne voulez pas vendre, nous acceptons de nous en passer.

Pour les prix que vous demandez, je peux vous le confirmer, nous trouvons que c’est très correct et même très bon marché vu la qualité habituelle de vos machines. Nous sommes satisfaits de votre proposition.

Message secretInformation secrète réservée aux personnes autorisées

Simultanément à cet accord transactionnel, il nous tient à cœur de vous proposer un traité de coopération, en vue des ambitions respectives de chacune des parties.

Traité de coopération stratégique entre le Saint Empire de Karty et la Némédie

Coopération défense
Les parties conviennent de développer leur coopération au niveau militaire de manière bilatérale par des échanges technologiques, de formation et un suivi des évolutions stratégiques. Un Comité de Défense bilatéral sera mis en place pour encadrer cette coopération.

Accords commerciaux et industriels
Au titre de notre accord sur les armements, nous engageons à ouvrir, dans la mesure du possible, nos marchés respectifs pour promouvoir les échanges commerciaux dans les secteurs de la haute technologie, infrastructures et ressources naturelles, ainsi qu’à exonérer de toutes taxes les entreprises partenaires des deux États pour la mise en œuvre de projets communs.

Collaboration culturelle et scientifique
Dans le cadre du renforcement de nos relations, nous nous engageons à accueillir des programmes d’échange scientifique, culturel et éducatif devant favoriser la compréhension réciproque et le partage en matière de recherche en technologie, arts, sciences appliquées.

Un accord concernant les Visas et la Mobilité des citoyens
Un accord bilatéral sur les visas, en faveur de l’échange humain, sera signé, permettant aux citoyens de la Némédie et aux citoyens de Karty d’être mieux dotés en liberté pour voyager entre les deux États ainsi qu’en matière de conditions de demande de visa s’agissant des affaires, des études et du tourisme, pour favoriser la mobilité et la complémentarité des deux acteurs, ainsi aussi pour simplifier le commerce.
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