11/05/2017
16:09:09
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Dnevnik a écrit :
La fin de la Révolution ? La tsarine Evdokia est morte.

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La nouvelle surprendra peu, car la longue maladie de la Tsarine était un secret de polichinelle. Presque toute la classe politique a donc attendu ce moment fatidique qui est survenu ce matin à 04h34. C’est donc la fin d’une époque, le crépuscule de la longue phase révolutionnaire qui a mis fin à la dictature communiste et inhalé un début de liberté dans notre pays.

Le pays est encore marqué par les cicatrices de la Guerre civile. Il n’est pas rare de voir encore la carcasse d’un tank dans les campagnes autour de Lunograd ou les traces de tirs d’obus dans le mur d’un immeuble abandonné. Toutefois, le temps a ce pouvoir de lentement effacer les traces des épreuves passées. La mort de la Tsarine semble ainsi accentuer cette douce transition vers une nouvelle normalité, un monde dans lequel le règne communiste n’est plus qu’un douloureux souvenir, mais plus un spectre qui hante au-dessus du pays.

Peut-on dire que cette femme fut parfaite ? Certainement pas, mais elle a assumé son rôle de monarque constitutionnel afin de créer le ciment pour un pays qui est à peine sorti d’une guerre civile et qui reste agité par la fièvre révolutionnaire. Oui, la classe politique est encore parfois marquée par la guerre des factions, mais on peut espérer que nous saurons tous apprendre à mieux vivre ensemble à l’avenir et travailler ensemble pour un pays renouvelé et rajeuni.

Après le crépuscule, le matin, comme on dit. C’est donc le neveu de la tsarine Evdokia qui lui succède sous le nom de Vladimir III. Le nouveau tsar a prêté dans l’heure suivant la mort de la Tsarine le serment de protéger la Constitution pourpre contre toutes les menaces et préserver la liberté et la démocratie. Bien de gens ont appréhendé la transition, mais il semble que tout se soit passé dans un calme si ennuyeux, mais aussi salutaire. Le Tsar et le cabinet se sont rencontrés pour officiellement faire connaissance, même si tous les protagonistes se connaissent et ont déjà travaillé ensemble, du moins informellement. La vérité est que le Tsarévitch a dû assumer une forme de régence qui ne disait pas son nom durant la longue maladie de la Tsarine, affaiblie par la contamination à des produits radioactifs durant la Guerre civile.

Le travail politique à faire est conséquent, car il faudra désormais assurer la suite et donner un nouvel élan au pays afin de finaliser les grands chantiers qui lui restent à faire. C’est ainsi qu’il semble primordial d’aider à relancer l’économie, même si la croissance économique de la fin de l’année dernière est très encourageante. Toutefois, la hausse du niveau de vie est essentielle si la Révolution veut triompher sur le long terme et permettre de faire ce que le communisme n’a pas su réaliser : l’amélioration matérielle et spirituelle de la vie quotidienne.

Sur le plan diplomatique, le changement au sommet de l’Etat risque d’être un non-évènement, car le nouveau Tsar a largement contribué à la mise en place de la doctrine de promotion du dialogue au détriment des ambitions militaires ou hégémoniques.

« Nous pouvons assurer que notre volonté est de continuer l’œuvre déjà entamée. Nous refusons catégoriquement de tomber dans le piège de l’irrédentisme. Nous voulons que notre pays soit une force stabilisatrice et qui favorise l’harmonie avec nos voisins, tant que ces derniers sont animés par le même sentiment. » a ainsi confirmé le Tsar publiquement.

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