11/05/2017
23:14:30
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Lieu d'interêt (RP ouvert) - Le sanctuaire confédéral de Dame Fortune/Basilique de Santa Lucia

Le sanctuaire confédéral de Dame Fortune/Basilique de Santa Lucia

L'épicentre du monde fortunéen en Manche Blanche



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"Il y avait dressé au cœur de la vieille ville d'Apamée une construction qui égalait tout ce qui se faisait de par l'univers, à tel point que l'on pu s'interroger sur si c'était là son centre. La Basilique Santa Lucia s'étendait là devant moi, dans toute sa beauté et sa splendeur, à tel point que l'on pouvait se demander, même pour moi qui suis athée parmi les athées, si le génie humain n'eut pas quelque chose de divin, une part de sacré. Souvent détruite, toujours reconstruite, on dit qu'elle était la plus vieille de toutes les basiliques catholanes bâties par les fortunéens en Manche Blanche, car on trouve trace d'elle pas moins d'un demi-siècle avant la construction de San Stefano de Velsna. Ses fondations sont du siècle de la naissance d'Apamée, mais la plupart de son élévation est bien postérieure, et témoigne de l'Histoire mouvementée de la ville. Il ne reste rien de l'église primitive: son versant sud est subsistant du XIème siècle, date à laquelle la basilique a été considérablement agrandi, avant que le siège mené par Velsna au XIIIème siècle durant l'alliance entre les apaméens et les achosiens ne se soldent par des dommages considérables. C'est ainsi que son portique principal a été ajouté. Puis, au XVème siècle, c'est sa coupole principale, parmi les trois qu'elle possède qui s'est effondrée sous son propre poids à la suite d'un tremblement de terre. Mais à chaque fois que Santa Lucia, patronne des médecins et des victimes de la guerre, fut mise à terre, les apaméens l'ont relevé, parfois au prix de leurs propres efforts.

Santa Lucia, était à une époque certainement la sainte la plus respectée du monde fortunéen, celle qui recevait le plus de dons et de cadeaux afin que son clergé puisse entretenir sa magnificence. Celle qui, même de la part des rivaux de Volterra, de Velsna et d'Adria, obtenait le plus de faveurs, en sa qualité du plus vieux centre religieux de la Dodécapole, avant même que le siège de l'évêché ne soit déplacé à Cortonna, au XVIème siècle.

Si aujourd’hui, la religion n'est plus une pierre angulaire de la société apaméenne depuis plus d'un demi-siècle, déchristianisation oblige, Santa Lucia est toujours là, et sa basilique possède une valeur culturelle et symbolique pour ses habitants. La quasi totalité des cités de la Dodécapole lui versent toujours des fonds afin que celle ci ne tombe en ruines, comme si c'était là pour elles l'un des quelques fils qui les relient entre elles, et qu'elles en ont conscience. La basilique est parfois identifiée comme "Sanctuaire confédéral de Dame Fortune", dont Santa Lucia n'est que l'une de ses itérations christianisées, et certaines d'entre elles ont prit l'habitude d'y thésauriser une partie de leurs réserves d'or. C'est notamment le cas de Velsna, Adria ou Porto Rosso. A ce titre, le clergé assume également une charge pour le moins curieuse pour les étrangers qui est celle d'une institution bancaire, gardant les réserves d'or des cités en sécurité dans les sous-sols de ce sanctuaire inviolable en échange d’intérêts. Les chanoines de Santa Lucia sont ainsi, littéralement assis sur une réserve d'or, peut-être l'une des plus importantes d'Eurysie, et il n'est point secret que les esprits les plus pervers de la Dodécapole n'attendent qu'un moment de faiblesse pour s'en emparer."



HRP: Bienvenue dans la Basilique de Santa Lucia/Dame Fortune, il est vivement conseillé de faire silence respectueux dans cet endroit...mais ne vous en faites pas, car dans ce topic, vous pourrez vous quérir des activités de ces "chanoines-banquiers" respectés dans tout le monde fortunéen. Vous pourrez également y vérifier le montant des réserves que les villes de la Dodécapole ont déposé, ainsi que vous même, pourquoi pas, y mettre vos propres deniers en sécurité en échange d’intérêts.

Or actuellement thésaurisés des chanoines de Santa Lucia, en valeur d'unités internationales standard:
- Velsna: 40 000 unités internationales standard
- Apamée: 9 000 unités internationales standard
- Volterra: 5 000 unités internationales standard (fonds gelés depuis la coup d'état de Lograno)
- Adria: 5 000 unités internationales standard
- Porto Rosso: 2 000 unités internationales standard
- Colinna Alta: 2 000 unités internationales standard

Conception général du bâtiment et architecture (pour les passionnés d'architecture médiévale et les archéologues) :
Le bâtiment principal de la basilique, sa nef, forme un espace rectangulaire de 70 mètres de longueur sur 65 mètres de largeur au sol, ce qui est légèrement supérieur à la Basilique San Stefano de Velsna.

Le plan et la structure interne sont complexes, mais ils répondent à une logique aboutissant à une grande cohésion de la structure. Il s'agit de la synthèse de deux sortes de plans traditionnels de l'architecture fortunénne, très différents et a priori inconciliables : le plan basilical, utilisé dés la fin de la période rhémienne, en longueur avec une nef bordée de colonnades, éclairée latéralement par des fenêtres percées dans les bas côtés, et menant à une grande abside. En parallèle, un plan centré est construit latéralement, dominé par une grande coupole au milieu de l'édifice entourée d'absides et d'absidioles.

La nef principale, très large, est ainsi constituée par le carré central, qui mesure un peu plus de 32 mètres, couvert par une coupole sur pendentifs, auquel s'ajoutent deux très larges absides (de la même largeur que le carré central et la coupole) sur deux côtés opposés, couvertes par des demi-coupoles et mesurant 45 pieds de profondeur. Ces deux absides sont chacune élargies sur leurs côtés par deux grandes absidioles, également couvertes par des demi-coupoles plus petites.

On obtient ainsi au total une nef environ deux fois plus longue que large. Les deux autres côtés du carré central sont bordés par un défilé de colonnades, surmontées par un second niveau de colonnades moins hautes donnant sur les tribunes, qui supportent elles-mêmes de hauts murs demi-circulaires qui ferment ces deux côtés vis-à-vis de l'extérieur et qui sont percés par deux étages de fenêtres hautes, le tout formant ainsi une très haute nef basilicale éclairée latéralement. Voilà, c'était l'instant flex.
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