11/05/2017
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Cités mineures de la Dodécapole: des petites entités mais des conversations constructives



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Elles sont de toutes tailles, de toute importance, leurs régimes politiques sont aussi nombreux que complexes et leur Histoire est souvient bien plus riche qu'on ne le croit. Nous avons souvent tendance à les ignorer: après tout, beaucoup de ces entités ne dépassent pas les 100 000 citoyens. Autant dire que ces petites républiques et principautés sont souvent ignorées des puissants de ce monde...mais pourtant, ce sera un grand tort de croire que la Dodécapole peut être dirigée sans rendre compte auprès de ces nombreuses petites tâches sur la carte que l'on penserait insignifiantes. Les éclats d'Adria, de Volterra et d'Apamée ne doivent pas cacher les lumières plus palotes il est vrai, de Cortonna, de Cnide, de Strombola sur l'Oronte et bien d'autres... Ce topic est donc consacré afin de prendre contact avec ces différentes entités au besoin, dont nous allons faire une rapide présentation, et la manière dont il convient de s'adresser à elles.

Cortonna: Quitte à commencer les présentations, autant débuter par ce qui constitue certainement la cité dotée du régime politique le plus étrange qui soit. La petite ville de Cortonna est perchée au nord de la péninsule d'Albe, du haut de son orgueil très mal placé. En effet, si nous devions donner la définition d'un paria dans la Dodécapole, nous l'appliquerions probablement à cette ville, dirigée par un clergé catholan qui en a prit le pouvoir à la fin du XIXème siècle pour ne plus le lâcher. La ville est depuis quelques années victime d'un boycott de ses échanges avec la majeure partie des autres cités depuis la tentative de prise du Canal d'Adria (dont la construction a en partie contribuée à la ruine de Cortonna) par une petite force armée en 2009. L'archevêque à sa tête n'a cesse de revendiquer une primauté parmi les cités de la Dodécapole de par le fait que la ville est le siège de son évêché catholan depuis le XVIIème siècle (par conséquent le seul cardinal catholan de la Docapole est systématiquement nommé par l'archevêque. Nonobstant, la déchristianisation des cités fortunéennes à partir du XXème siècle a rendue les autres autres cités totalement insensibles à ces déclarations, lesquelles se contentent désormais d'ignorer cette ville qui a l'air bloquée dans un régime politique archaïque, même selon des critères fortunéens.

Veuillez adresser vos courriers à "Monseigneur Archevêque Julio Sansorino"



Castel Estrech et Strombola s/Oronte: Seules villes de culture occitane de la Dodécapole, création purement fortunéenne, ce trait constitue le point majeur de différence avec leurs autres voisines. Il est également à noter que toutes deux sont dirigées par des "Princes", monarques constitutionnels et garants de ce qui constitue en réalité deux démocraties directes à petite échelle. L'origine de ces anciens comptoirs que les fortunéene sont peuplé d'occitans se perd dans le XIème siècle, lorsque ceux ci ont alloué à des mercenaires de cette contrée des terres pour services rendus. Elles sont ainsi, parmi les villes actuelles de la Dodécapole les fondations les plus récentes et les plus atypiques.

Depuis, ces deux petites entités, les plus à l'ouest de la Manche Blanche, se sont bien gardées de se mêler des grandes affaires secouant la Dodécapole, et semblent exercer à l'égard de Velsna, Volterra et Apamée une neutralité prudente, insistant néanmoins à chaque congrès des cités sur la liberté du commerce entre les villes. A ce titre, elles se refusent à participer aux actions d'embargo de la cité de Cortonna auquel participent la majorité des autres membres, et subissent continuellement des pressions pour faire infléchir cette position.

Veuillez adresser vos courriers à "Votre excellence Marius Pulcher, prince de Strombola s/Oronte", et "Votre excellence Paula Ruiz, princesse de Castel Estrech".


Nuevo Fortuna et Porto Rosso: Villes mineures situées au nord de la péninsule de d'Apamée, celles-ci ont toujours plus ou moins existé dans son ombre, s'alignant par la force des choses sur leur grande sœur dans la plupart des cas. Cependant, les relations n'ont bien souvent pas été des plus faciles et pacifiques pour des raisons historiques et politiques: Si Apamée, Nuevo Fortuna et Porto Rosso sont profondément interdépendantes par leurs relations commerciales et leur proximité géographique, c'est justement cette situation qui pourrait être potentiellement dangereuse pour la Démocratie apaméenne. En effet, on a tendance à qualifier Porto Rosso et Nuevo Fortuna de "ventre mou" de la Péninsule, dont les élites politiques, fort éloignées du système démocratique apaméen, son corruptibles à souhait dés lors qu'il s'agit de profiter des faiblesses momentanées de la grande cité de la Dodécapole.

Ainsi, plus d'une fois les relations entre ces cités états ont été l'objet de trahisons diverses, de revirements d'alliance aussi soudain que dévastateurs, qui à long terme ont porté préjudice au développement d'Apamée, ce qui a ouvert la voie, à partir du XIIIème siècle, à l'écrasante hégémonie velsnienne que l'on connait parmi ces anciennes colonies fortunéennes. La Guerre de la Dodécapole a ainsi vu Velsna mettre le siège devant Apamée, après que les cités de Porto Rosso et de Nuevo Fortuna se soient ralliées à elle, et ait permis à ses troupes de débarquer dans la péninsule.

Depuis, ces deux villes sont toujours des régimes oligarchiques entretenant des relations ambivalentes avec la démocratie apaméenne. De toutes les villes de la Dodécapole, elles sont également celles dont le système politique a le moins divergé de Fortuna, et des théories du complot prêtent à penser qu'il existe des élites cachées, et un gouvernement renversé dirigeant les deux cités en sous-main...mais ce ne sont que des rumeurs, n'est-ce pas ?

Veuillez adresser vos courriers à "Ces excellences sénateurs de la cité de Porto Rosso/Nuevo Fortuna".


Cnide et Muthna: Cnide et Muthna se partagent un rôle relativement similaire: celui de point de contrôle du commerce au nord de la Péninsule d'Albe. Si globalement, ces deux villes gouvernées par des régimes oligarchiques se trouvent dans une situation politique stable depuis plusieurs décennies, cette situation ne parvient pas à cacher la réalité que ces deux villes entretiennent toujours une rancune à l'égard d'Adria, qui par la construction de son canal dans les années 1950, a détourné une grande partie du flux commercial de la Dodécapole et de Velsna vers elle, provoquant ainsi le déclin économique de ces deux villes qui ont grandement perdu en importance. Ayant conscience de cela, le gouvernement d'Adria a tout fait afin d'isoler diplomatiquement les deux entités du reste de la Dodécapole, quitte à sortir de sa neutralité de principe en se rapprochant alternativement de Volterra et d'Apamée. Si cette politique a réussi à la "cité du canal" jusqu'à récemment, l'arrivée au pouvoir de Lograno à Volterra pourrait radicalement changer la donne...

Veuillez adresser vos courriers à "Ces excellences sénateurs de la cité de Muthna/Cnide".

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