24/04/2016
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Union Républicaine Aleucie

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Création de pays :Union Républicaine d’Aleucie


Généralités :



Nom officiel :Union Républicaine d’Aleucie
Nom courant : URA
Gentilé : Uralien (nouveau) / Unionistes (ancien)

Inspirations culturelles : USA, Allemagne, France, Portugal, Hollandaise
Situation géographique :

Langue(s) officielle(s) : Anglais, Allemand, Néerlandais, Français, portugais listonien, Langue commune
Autre(s) langue(s) reconnue(s) : Okolé

Drapeau :
Drapeau

Devise officielle : La Liberté ou la mort ()
Hymne officiel :
Monnaie nationale : Dommark

Capitale :Fougeaire (Capitale Politique), Khlißon (Capitale Economique)

Population : 81 542 121 habitants



Aperçu du pays :



Présentation du pays :

Période précoloniale - Indigènes:

Jusqu’au 6 février 1576, le territoire de l’URAN se trouvait habité par un peuple guerrier, les okoléens. Le territoire était morcelé en divers clans, divers peuples avec diverses langues pendant des millénaires. C’est seulement en 1524, date d’installation du premier ‘comptoir commercial indépendant’ (nous y reviendront) sur la côte de ce qui deviendra l’Union, qu’un ambitieux chef des plaines a sédentarisé sa population, entamé des constructions urbaines sommaires et commercé avec le, puis les comptoirs étrangers s’installant sur la côte. Ces marchands venus d’ailleurs lui vendirent contre provisions et or issus des riches sous sol des collines de son clan, des armes à feus obsolètes et de la poudre (achetées en eurysie aux gouvernants s’en débarassant pour les échanger bien plus cher en aleucie). Ces armes permirent au Chef Oka troisième du nom de s’étendre massivement, et de conquérir l’ensemble de ce qui est aujourd’hui l’URAN.

Dès lors, en 1553 un Régime de terreur se mis en place, les autres cultures furent éradiquées, de multiples massacres et génocides eurent lieu et le chef se fit couronner roi, écrasant par la poudre venue d’ailleurs toute résistance des rebelles, bénéficiant de la croissance démographique de la sédentarisation, lors de la mise en place de la terreur rouge (que l’on appelle ainsi car peau rouge, aucune analogie communiste au révolutionnaire ne saurait être faite). Car oui, sur les 4 500 000 indigènes environ qui peuplaient l’ensemble du territoire, environ 50% avait moins de 30 ans; et 75% de ces 50% se trouvait être des jeunes issus du Royaume d’Oka.

Le Royaume se sera assis et aura basé son pouvoir après la violence sur l’autre, sur l’agriculture et la croissance économique générale. La situation se poursuivra jusqu’en 1573, ou il est important de noter que la population indigène aura en 20 ans supplémentaires augmenté jusqu’à atteindre 10 millions d’individus sur l’ensemble du vaste territoire, dont 3.5 millions dans le vaste centre urbain de Kho qui se sera développé considérablement et aura vu les cabanes en bois remplacés par des édifices en pierre bien plus élaborés, entouré de remparts épais, mais bas en l’absence d’ennemi, pour symboliser sa puissance (Cela ressemblait un petit peu à un immense Oppidum urbanisé). Un système de canaux et d’égouts a même été mis en place autour de 1556.



Début de la colonisation - Germano-Britanniques:

Il convient de reprendre à cette année 1524, Première installation fixe sur la côte du point de vu du colonisateur, pour comprendre la transition. Des explorateurs listoniens ambitieux fondèrent avec deux à trois cent hommes et femmes un comptoir commercial, échangeant avec la métropole et l’enclave nord, sans toutefois se mêler à la population, préférant la terre à la côte, et ne pratiquant pas la pêche (les peuples pêcheurs ayant été éliminés dans la terreur et le poisson de mer étant vu comme un élément culturel étranger). Le commerce avec le Chef puis Roi Oka III permit au comptoir de s'enrichir massivement et de recruter par les marins et voyageurs en 5 ans plusieurs milliers de listoniens, mais aussi des populations germano-nordiques, plus nombreuses, en guise de main d’oeuvre.

Le comptoir prend alors une allure de véritable petite ville du bout du monde, peuplé de 15000 habitants, les primos arrivants et les quelques centaines de premiers germaniques arrivant constituent une véritable petite caste dirigeante à l’échelle municipale.

En 1544, pour fêter les 20 ans de la petite colonie d’alors 25000 habitants, des concessions côtières sur les lieux de vie des anciennes tribus de pêcheurs furent achetées au Roi. Les populations décimées par la guerre inter-clanique indigène, d’ailleurs, furent bien souvent heureuses de voir arriver ses étrangers venus d’ailleurs qui ne pouvaient se montrer plus violents que le Roi qui venait de les écraser par le feu.

Mais cette situation ne dura pas longtemps, pour la première fois une proximité durable a lieu entre indigène et colon (le vaste territoire et l’absence de volonté de colonie de peuplement, et puis le profit que rapporte le commerce ne motivent aucunement l’hostilité et la guerre, vu que c’est la guerre de l’autre qui enrichit le plus jusqu’à présent). Cette proximité amène son lot de contaminations des indigènes avec des maladies eurysiennes, et il se trouve que dans les deux ans qui ont précédé ce choc des épidémies, du fait d’un appartheid interculturel (chacun vit séparément), les populations indigènes des cultures opprimées se sont massées autour de ces comptoirs. Cette situation amènera donc en 1546 les premières épidémies, contenue partiellement par la médecine occidentale, parmi les populations indigènes.

Ce premier choc microbien s’il épargna les réfugiés partiellement se propagea lentement mais sûrement sur toute la côte et tous ceux qui n’avaient la chance de pouvoir vendre leur travail ou production contre des soins (les marchands ne sont pas des aumoniers, les cités nouvelles en ont tiré profit pour bénéficier d’une main d’oeuvre peu chère) moururent dans des proportions terribles. La population générale du territoire en indigène tomba à 8 500 000, augmentant dans les terres et la capitale royale, disparaissant presque entièrement de la côte. Le Roi ne réagit alors pas, par cynisme, purgeant le Royaume de ces peuples rivaux des côtes sans même intervenir.


Les territoires côtiers, sur plus de 50 à 150km de profondeurs, autrefois parmi les plus dynamiques économiquements et démographiquement passèrent de 2 millions d'habitants (dans des multitudes de clans et de fédérations) à moins de 200 000, alors qu’en même temps de récentes arrivées de colons venus de toute l’eurysie, majoritairement de culture germano-nordiques, minoritairement de l’empire listonien et d’autres nations eurysiennes portaient la population des colons à 50000, doublant en quelques dizaines de mois.

Cette situation terrible passée, c’est désormais la terreur royale qui va décimer les indigènes de la multitude peuple conquis faisant stagner la population générale, mais augmentant drastiquement la population de la capitale et des territoires natifs de la culture du chef. Seuls les clans conquis de la même culture s’en tirent à bon compte.

En 1570 se déclenche un second choc microbien, dans les faits, une grande peste se déclenche, sans immunité, sans médecine développée, et avec une prédisposition génétique certaine, les peuples indigènes sont tous décimés, y compris ceux voisins des cités de colons, pour ces derniers, la maladie se trouve être une simple grippe qui ne tuera que 1 à 2% de la population. Le tournant se produit en 1571 quand la maladie foudroie la capitale royale dont la population passa de 5 millions a 350 000 en moins de 1 an, l’ensemble du territoire étant touché dans l’année qui suit (échangeant plus avec la capitale). Le Roi Oka III fut lui même foudroyé par ce que les indigènes appellent encore aujourd’hui le “Grand Fléau”. Oka IV, fils de Oka III, fut couronné en 1573. D’ici à 1576, à cette date fameuse du 6 février, plus de 19 indigènes sur 20 moururent de la maladie, ne survivant plus que 300 000 des leurs dans tout le territoire, la capitale étant réduite à seulement 40 000.

Sur le même laps de temps, la population de colon s’est démultipliée, une arrivée de listoniens, de forgerons et mineurs nordiques et de mercenaires germains accompagnés de leurs familles portant la population de colons à environ 120 000 alors que les échanges s’effondrent avec le royaume qui n’est plus en mesure de commercer.

L’arrêt brutal en 5 ans du commerce amena à la première expansion locale: Le commerce d'alimentation plus le business, l’activité devient locale, la population suffit à créer une demande et à nécessiter une offre. Des mines et manufactures sont fondées dans les comptoirs, qui s’unissent alors dans ce que l’on appellera la “Fédération des Commerçant Aleuciens” OU FCA. Cette fédération des élites locales, unie en un parlement élu au suffrage censitaire, l’Assemblée Fédérale. Les circonstances obligent en effet de passer d’un commerce avec le continent à une économie moins basée sur l’import export que sur la production, surtout que les mines d’or sont inconnues, se trouvant à proximité de la capitale indigène qu’aucun eurysien n’a jamais visité, le fret terrestre étant assuré par des indigènes rémunérés eux même en produit d’eurysie.


Ce 6 février 1576 La nouvelle Fédération lança une première expédition diplomatique en direction de la capitale royale, sur les routes naturelles ou sommairement aménagées empruntées par les marchands jusqu’à il y a peu: Mais ils furent accueillis à quelques kilomètres de la ville par une embuscade, quelques tireurs ouvrirent le feu sur la délégation à l’aide d’arc et de flèches pendant que des escarmoucheurs tirèrent à l’arc et au javelot sur les fédérés et leurs interprètes: Ils furent en moins de 15 minutes tous massacrés à l’exception d’un interprète qui s’enfuis et regagna la côte. Pourquoi cet assaut? une large part des survivants considèrent par superstition que c’est l’acceptation de ces produits étrangers qui auront amené le Grand Fléau, considérant selon les traditions locale les eurysiens comme les représentants du démon amenant la fin du monde. Les druides et chefs religieux locaux ayant supplanté le pouvoir royal dans le vaste territoire du royaume. Le Roi Oka IV ne dispose en effet pas de plus de pouvoir qu’un paysan en dehors des murs de sa ville et tout le monde n’est même pas au fait de son couronnement.

Le retour de l’interprète à la ville eu l’effet d’une bombe dans les cités de la fédération: Une expédition de 2500 hommes surarmés et surentraînés, composée de mercenaires germains et listoniens aguerris fut monté, alourdie d’artillerie et de cavalerie. Le contingent marcha alors sur la capitale, usant d’une carte réalisée avec à l’aide des interprètes locaux. Les villages furent pillés, parfois tirés à la canonnade et les 30 à 40 milliers d'habitants de la région furent tués pour un quart et expulsés ou poussés sur les routes par la peur pour le reste.

Lorsque la capitale fut atteinte, les défenseurs au nombre d’une dizaine de millier, en arme et équipé d’armes à feu listoniennes du début du siècle et d’armures de la même période, vendue par les colons eux même ne purent rivaliser: Les colons ont pris soin de n’exporter la poudre dans une mesure empêchant la constitution de stock. La puissance de feu ennemie en fut d’autant plus réduite et les canonnades causèrent un terrible incendie qui aura raison de l’essentiel de la capitale en quelques jours. Après une dernière canonnade destructrice, portant le bilan à plus de 50 000 locaux tués, et réduisant les forces défensives à deux ou trois milles combattants en déroutes établissant des positions défensives sommaires autour du quartier du palais royal pour un ultime combat.

La charge est alors donnée et c’est sans pitié que les urbains furent massacrés à 50%, principalement du fait d’une stratégie de guerilla d’une partie des défenseurs, et de la poursuite du pilonnage de la ville à la munition explosive et incendiaire. Deux canons furent alors amenés pour torpiller le palais royal, grande maison de pierre au toit de bois et des barils de poudres furent disposés autour de la Structure, dans une spectaculaire explosion, le royaume s’effondra en même temps que le palais sur son Roi tentant de fuir.



Naissance de la Nation

Janvier 1578, la capitale et le territoire la reliant à la côte pacifié par les armes, de multiples expéditions conquérantes furent lancées, la population fanatisée par les élites religieuses locales fut massacrée et les quelques îlots urbains encore développés furent traités en fonction de leur accueil, un îlot de trois cités autochtones d’environ trente mille habitants chacunes fut absorbé pacifiquement et constitue aujourd’hui la seule entité indigène reconnue au sein de l’Union.

S'ensuit pendant environ 50 ans une colonisation durable du territoire par la construction de cité dans les terres, bien que la population se concentre essentiellement sur la côte. L’objectif? rendre autonome la population alimentairement sans ne plus dépendre du commerce, et exploiter les ressources en or et en argent du sous sol alentour de la Capitale. C’est d’ailleurs sur cette capitale ou Ex Capitale qu’est construite, en hommage au chef de la délégation tuée, la ville de Fougeaire qui est désignée par l’ensemble des cités, qui débattait alors pour déterminer le lieu du siège permanent du pouvoir politique, comme future capitale politique. Les comptoirs devenus villes prennent des noms, le plus grand d’entre eux, le premier, peuplé désormais immensément majoritairement de colons germaniques, devient Khlißon, les structures politiques concernant l’économie et le commerce resteront basées dans la cité: La carte actuelle du pays se dessine.

A la fin de ce premier quart du XVIIème Siècle, le pays se trouve peuplé de près d’un million de colons venu de toute l’Eurysie, toujours majoritairement germaniques avec une minorité montante de latins du nord parlant l’anglais, et quelques listoniens qui constituent alors une minorité absolue de la population. Une entité autonome sur le modèle d’une cité fédérée est fondé en lieu des trois cités indigènes qui sont fusionnées administrativement.

La croissance se poursuit jusqu’à la fin du siècle sans beaucoup de mouvement, de conflits ou d’événements notables, outre la croissance magnifique de Fougeaire qui se trouve désormais peuplée de près de 350 000 habitants. C’est à la fin du siècle environ 3 millions d'habitants qui peuplent le vaste territoire, commençant même à investir les montagnes et secteurs difficiles.

En 1712 toutefois des troubles sociaux ont commencé à émerger, peu violent, ils se constituent d’une protestation des notables locaux qui menacent de cesser l’approvisionnement de la capitale si ils ne bénéficient pas d’une assemblée représentative des notables de petites collectivités. Ainsi naquit l’Assemblée des locaux, d’abord consultative, puis ayant un pouvoir de vote sans initiative en plus de ce conseil, basée sur des élections censitaires parmi les notables de tel ou tel secteurs pour faire valoir leurs intérêts à la ville: la politique est encore essentiellement marchande et le colon est très autonome, ne se souciant généralement que de sa ville ou de son exploitation, bien plus que de la gestion générale du pays. La Fédération devint “République Fédérale des Aleuciens Libres” et dynamisé par la connaissance des intérêts locaux, le pouvoir entrepris de faire développer, se répartissant les contrats publics, l’immense territoire de la République. Jusque là l’évolution est essentiellement empirique et s’est montré sans accroc depuis la guerre contre les indigènes, depuis longtemps oubliée de tous dans les esprits.
La croissance prend alors un tout autre élan, en 50 ans, la population triple, pour les deux tiers par la natalité: pour la première fois les naissant sur le sol national sont plus nombreux que les colons que l’on qualifie désormais d’immigrant, témoignant d’une natalité en pleine explosion. Près de 10 000 000 de citoyens peuplent désormais cette république fédérale et marchande, donc plus de 600 000 dans la capitale ressuscitée.

C’est sur les 30 dernières années de la République que le développement va être le plus fort, un Riche Listonien d’origine, Edmundo Parmira (les cultures ne se sont pas mêlées du tout) va développer massivement le réseau routier pavé entre les ports et entre les deux capitales économiques et politique, avec un vaste système de péages. En 10 ans le réseau est construit par une dépense et un emprunt faramineux, mais le pari fut fructueux, en 2 ans de mise en place il rembourse son emprunt et compense sa perte, en dix ans il devient le plus riche des commerçants.

Monarchie Parmirienne.

En 1792, Edmundo Parmira surpaya l’armée de mercenaire qui était jusque-là la force de sécurité du pays et lança un coup d’état, c’est le début de la Monarchie Parmirienne. Les Parlements sont abolis, un véritable service public est fondé: Edmundo Parmira devient l’état, ses entreprises publiques sont nationalisées, ses biens publics également et il se déclare lui-même roi dans une relative indifférence générale de la population. C’est dans la classe dirigeante que vont se dérouler la majorité des intrigues, qui aboutiront à la liquidation de la majorité des notables de la capitale, non pas par leur mort mais par leur obligation de quitter le centre névralgique du pays pour développer des activités dans des zones reculées, et surtout loins les uns des autres sans savoir ou leurs compagnons républicains se trouvent.

Pendant 4 générations de rois, les parmiriens vont développer le pays massivement, particulièrement Edmundo III, avant dernier monarque du pays qui va saisir l’importance de la Révolution industrielle et développer l’industrie, essentiellement dans la capitale et les principales villes.

La population du pays est alors, en 1865, après 30 ans d’industrialisation, de 31 millions d’habitants dont trois millions dans la capitale, l’économie a véritablement explosé et l’état développeur permet alors un enrichissement rapide du pays… mais ce développement va amener à la création d’une véritable classe ouvrière de près de 5 millions d’ouvriers (et familles), apogée de l’emploi industriel. Aucun droit du travail n’existe, aucune réglementation non plus dans aucun domaine que ce soit à l’exception de la loi civile pour le mariage, les successions le divorce et le pénal pour sanctionner les délits, l’état ne se finance qu’avec ses recettes et l'impôt sur le flux commercial par les péages.

Cette situation devient dépassée à l’aune du XXème siècle et sous Edmundo IV, en 1905, les premiers troubles sociaux interviennent lors d’une pénurie de farine causée par de mauvaises récoltes et une mauvaise logistique, des marchands s’étant mis en tête de créer la disette pour faire monter le prix, ce qui n’était pas autorisé, mais pas interdit non plus.


Commune de Fougeaire:

En 1907, alors que la disette frappe depuis 2 ans la classe industrieuse de la capitale et que le Roi se refuse à agir contre les puissants notables des vastes exploitations agricoles du nord, plus par incompétence que par mauvaise volonté, l’histoire aura montré qu’il n’aura simplement pas su s’adapter au pays que sa dynastie aura elle même fondé dans sa forme économique moderne.

Les ouvrières de l’usine textile entamèrent la grève le 2 juillet, suivie par la manufacture de quincaillerie d’en face, où travaillait souvent leurs maris, avec l’appui de l’église locale. La revendication est simple: du pain à un prix acceptable, la semaine à 55 heures avec repos dominical, la création du contrat de travail, la paie hebdomadaire, un emploi à minima mensuel. Autrement dit, un peu plus de stabilité et de certitude. Les quartiers ouvriers s’embrasent en quelques jours, des barricades sortent de de terre, construite avec les pavés des routes, le roi sous estime la colère générale et fait envoyer la Police, alors mercenaire pour le maintien de l’ordre, n’étant pas un service public à proprement parler. Les quelques centaines d’agents perdent leur sang froid dans un grand boulevard de la capitale ou 40 d’entre eux, avec deux canons chargés de mitrailles, gardant un mur de barbelé et de palissades en bois, protection garante de la sécurité du reste de la ville vis à vis des émeutiers. Ils ouvrent le feu sur la foule après qu’un homme se soit pris par maladresse dans les barbelés, donnant l’impression d’un assaut. La mitraille tirée d’une estrade surplombante, l’effet est dramatique: 250 morts en moins d’une seconde, la salve de fusil et de petite bombarde en ajoute au moins autant, mais de tout ça c’est bien la cohue de la fuite des manifestant qui tuera le plus de monde, piétinant et bousculant à mort 400 à 500 personnes, en 15 minutes le Boulevard Edmundo Premier est couvert de sang, de cadavres et de blessés. Après ça, les rebelles prendront en symbole le drapeau de leur paroisse taché ou teinté de rouge: tout le monde s’identifie à ces morts.

Une semaine de calme morbide s’ensuit, les morts sont ramassés sous le regard vide des mercenaires, pour beaucoup originaires des quartiers voisins. Seuls les officiers présents maintiennent la cohésion des agents, renforcés par 500 mercenaires d’élites de la garde royale, tous aristocrates ou notables ruraux, n’ayant que peu de scrupule.

Le 9 juillet, 3000 ouvriers métalurgiques avancèrent, en trois lignes compactes sur le boulevard qui traverse l’ensemble des quartiers ouvriers, marchant au pas, bras dessus bras dessous, dans un silence absolu, rompu par le claquement des bottes sur les pavés. A l’arrivée devant la barricade faisant face aux mercenaires, ils étaient cinquante fois plus, ne rompant leurs lignes que pour s’aider à escalader ces murs qu’ils avaient construit, ils s’avancèrent lentement, d’un pas assuré, vers la ligne de défense urbaine construite par les forces de sécurité. Un officier rompt le silence en ordonnant la mise en joug des manifestants, la garde obéit, les mercenaires de sécurité ne bougent pas, les canons restent baissés. Les artilleurs tremblant lâchant leur matériel. L’officier ordonne alors aux garde de les arrêter, un coup de feu part, un agent, originaire du quartier de petits commerçants voisin, vient d’abattre un garde. S'ensuit une fusillade qui se finira à la baïonnette, et c’est après avoir tâché leur drapeau du rouge sang de leur camarade tombés au combat, ils font tomber les murs. C’est le début de la Commune de Fougeaire.
Les ruelles et ponts adjacents suivent la voie, 200 gardes survivants parviennent à se retirer, ils font lever les ponts sur le Tageau, fleuve traversant la capitale et placé canons et bombardes, sur les remparts les tours se font face et se toisent, tours contrôlée par les contestataires et tours contrôlée par les forces gouvernementales. La garde surveillait toutefois, comme lors d’un siège, que personne ne sorte en descendant les remparts, les quartiers ouvriers ne se trouvant à côté de l’une des deux portes de la cité.

Une loi martiale improvisée est déclarée le 10, les 5000 mercenaires de la garde royale sont déployés dans les rues et pour majorité aux ponts. C’est le soulèvement d’un quartier de petits commerçants le 12 juillet, commençant par les boulangers au bord de la faillite par la pénurie de blé, qui viendra rompre ce statut quo qui aurait pu mater par la faim la révolte. des commerçants souvent armés de vieux fusils de chasses déclassés prennent d’assaut les ponts adjacents à leur quartier, après des sanglantes fusillades qui dureront plusieurs heures, deux ponts sont pris, un par le massacre d’une centaine de mercenaire royaux, un autre après une défense réussie de la garde au prix de lourde perte, et la négociation d’un retrait vers le quartier du palais royal, résidence historique de la famille d’abord commerçante au pouvoir depuis que la capitale est capitale. Les ouvriers envahissent alors les rues des quartiers commerçants et se répandent dans toute la ville, la garde excédée ne tient plus que les portes et une partie des remparts, le roi a été évacué par le fleuve avec sa famille, les drapeaux blancs arborant la croix de l'Église Indépendante du pays, teintés de rouges plutôt aléatoirement, flotaient sur tous les bâtiments publics. Les anciens bâtiments des parlements furent réinvestis et la monarchie fut abolie par le peuple de la capitale: La République Populaire Aleucienne est proclamée. Une milice est organisée, les armes sont distribuées, l’usine textile ou tout à commencé produit des uniformes, tenues ouvrières bleues, béret floqué d’une croix rouge. Les religieux locaux se sont ralliés au mouvement, les évêques ont fui la ville avec la famille royale. 8000 miliciens sont ainsi armés et organisés en quelques jours en compagnies, dirigées et sommairement entrainés par les mercenaires ralliés.

Le 30 juillet, les remparts sont pris d’assaut, les canons abattant plusieurs tours de l’intérieur de la ville: le 2 août les remparts sont entièrement sous contrôle après des combats sanglants.

Le 5 août, le Roi, en exil dans une ville moyenne à quelques kilomètres de la capitale, est assassiné dans un attentat à la bombe qui émeut profondément le reste du pays. Les maires des villes côtières rassemblent leurs forces de sécurité et les font marcher sur la capitale, pour un total d’environ 15000 mercenaires et 50 canons, poser un ultimatum au gouvernement provisoire composé de commerçants de moyenne envergure et de contremaîtres d’usines comme d'intellectuels.

Les négociations se dérouleront symboliquement dans les deux bâtiments parlementaires: Le gouvernement provisoire et ses délégués dans l’Assemblée Fédérale, les notables dans l’Assemblée des Notables renommée Sénat. La première session parlementaire de la République est ouverte de facto, sans avoir pourtant défini de quelle république il s’agirait. Après ces événements symboliques, Le parlement est réuni en congrès le 21 août au palais royal et après des débats houleux, la première constitution écrite du pays est ainsi établie sur le fondement de la Grande Charte, toujours en vigueur malgré plusieurs amendements. Une Charte du travailleur est également adoptée, consacrant certains droits fondamentaux pour les travailleurs.
Etatisation

Dès 1908 se tiennent les premières élections générales, élisant l’Assemblée Fédérale au suffrage universel pour la première fois. le taux de participation avoisine les 90% dans la capitale, 70% dans les grandes villes mais ne dépasse pas la moyenne des 15% en province, très peu impactée par tous ces événements et généralement plus soucieuse des intérêts locaux.

Le Sénat est également élu, avec 98% de participation, par l’ensemble des maires du pays, le vote étant pour eux obligatoire. Les assemblées locales sont élues pour la première fois, de même que les maires qui sans difficulté restèrent les mêmes.

Première pour le pays, un président fédéral est également élu, cumulant la double fonction de Président Fédéral et de Maire de la Capitale. La république est fédérale et prend le nom d’Union Républicaine d’Aleucie

La nouvelle République devint rapidement isolationniste et délaissa l’extérieur pour se concentrer sur le développement interne, et la constitution d’une véritable société. C’est en 1922 qu’un parlementaire soumet une langue commune aux chambres, basée sur le Français, langue extérieure des plus riches, et agrémenté d’allemand, de portugais et d’anglais pour certains termes techniques, avec une syntaxe toutefois simple. La langue est adoptée avec le soutien du Président comme Langue commune Fédérale, reconnaissant également par décret conformément à la constitution les langues portugaises, allemandes et anglaises comme des langues nationales, reconnaissant le droit à l’usage de la langue native également après amendement d’un parlementaire indigène.

L’école publique est crée dans la foulée, à la base pour apprendre la langue commune à tous et désenclaver les quartiers ethniques. Le drapeau est officialisé, des voies ferrées sont massivement construite par l’état, le péage est aboli et remplacé par un impot par tranche, avec l’opposition des gros commerçants qui ne purent bloquer la loi d’à peine un vote. Le Parti Social-Syndicaliste réalise ses meilleurs scores dans la période, formant avec le parti paysan et rural une majorité dans les deux chambres et élisant généralement son président, avec l’appui des partis minoritaires commerçants non libéraux.

La colonisation du territoire et le développement se poursuit jusque dans les années 50 ou l’extension laisse place à l’intensification et à la recherche. La production augmente et la population se porte à 60 millions d’habitants. La situation va stagner jusque dans les années pendant 20 ans ou le Sénat, au contrôle repris par des notables libéraux. L’économie stagne par l’inaction, la fiscalité augmente, le chômage est traité socialement et plus économiquement.

Par référendum en 1965 Le mode de scrutin du Sénat l’étend aux conseillers municipaux institués par la même en donnant un caractère plurinominal au mode de scrutin municipal, chaque candidat à la mairie présente une liste, dans la capitale, ils ne présentent de candidat du fait du rôle présidentiel de la gestion.

Le pays a alors une nouvelle phase croissance jusqu’aux années 2000



Grande Crise

En 2004, du fait d’une surproduction industrielle, le marché boursier national s’effondre, la crise frappe le pays, l’économie est à l’arrêt, la révolte gronde, la criminalité augmente, le PIB s’effondre de 60% instantanément et c’est un nouveau blocage parlementaire qui a lieu, chrétiens sociaux et syndicalistes contrôlant l’assemblée opposés à des marchands ruinés paniqués incapable de trouver une solution à cette crise imprévue.

C’est uniquement en 2012 qu’après de timides mesures limitant les dégats de véritables mesures sont prises contre la crise… mais cela sera détaillé dans le contexte politique

Mentalité de la population :

On ne peut parler de mentalité mais devons parler de mentalité.

Premièrement la capitale, très politique est encore essentiellement ouvrière et composée de petits commerçants, devenue une véritable mégalopole. Les riches commerçant y sont plusieurs dizaines de milliers mais ne sont rien en comparaison à la masse urbaine. On y est globalement plutôt conservateur, très socialiste, très pieux et les libéraux laïcards ne font que des scores médiocres.

Les villes côtières sont beaucoup plus commerçantes, la mentalité y est pour les moins industrialisées très libéral-progressistes, on retrouve des bastions nationalistes dans certaines localités et dans la capitale économique, l’on peut constater une opposition vivace entre nationalistes sociaux et libéraux progressistes.

Dans les villes des terres, la politique est bien plus localiste et les gens sont moins soucieux de la politique nationale que les autres.

L’ensemble de la population, à l’exception des libéraux, reste très croyante, particulièrement dans la capitale et à la campagne. La population est très militariste, mais les milices sont essentiellement des polices locales, l’armée nationale étant très réduite du fait de l’absence de menace et de conflit avec l’extérieur. On réalise ainsi son service militaire dans la police.

Le peuple en général est conscient d’appartenir à un tout, se soucie de ce tout mais les intérêts municipaux sont souvent les plus polarisants

Trois cultures sont également représentées, Les listoniens, plutôt présent sur la côte, souvent nationalistes ou libéraux, les germaniques, surtout ruraux et présent dans les capitales, les anglophones, présent surtout dans la capitale et une province spécifique (des cartes seront faites une fois la certitude d’obtenir le pays donnée, vous remarquerez que rien n’est précisé niveau géographie, c’est bien pour cela). Les indigènes sont quantité négligeable, représentant 2% de celle ci et ils ne sont donc pas vraiment à prendre en compte dans la mentalité globale, ils sont régionalistes dans leur collectivité et leur localité bénéficie d’un statut d’autonomie plus grand. A l’exception d’eux tous les unioniens sont profondément nationalistes et républicains.


Place de la religion dans l'État et la société :

La place de la religion est comme dit conséquente dans la société, inutile de revenir dessus.

L’institution en elle-même toutefois est intéressante, elle est structurée en paroisses, elles même regroupées en évêchés, évêchés avant à leur tête l’évêque de la capitale.

La religion d’Etat est reconnue, mais l’influence politique est nulle dans le système parlementaire, L’Evêque est toutefois Ministre du culte d’office, contraint de prendre en guise de secrétaire d'État des représentants des religions minoritaires.


Politique et institutions :



Institutions politiques :

Institutions élues
Président de la République élu pour 4 ans au suffrage universel direct
Le gouvernement est nommé par le Président, peut être censuré par l’Assemblée fédérale qu’il peut dissoudre. Le ministre du culte n’est pas censurable.
Assemblée Fédérale élue pour 4 ans au suffrage universel direct, moitié élue à la proportionnelle, moitié élue au scrutin majoritaire.
Sénat élu pour 6 ans, renouvelé par tiers, élu au suffrage limité aux conseillers municipaux, parlementaires locaux, maires.
Assemblées Provinciales: coordonne surtout l’action des municipalités, échelon politique de base.
Mairie: élection du maire par le conseil municipal, après élection de celui ci à la proportionnelle intégrale avec un seuil de 5%

Conseil Constitutionnel
7 membres nommé pour 8 ans par le Président de la République qui nomme son président,
4 membres nommés pour 8 ans par le Président de l’Assemblée Fédérale
4 membres nommés pour 8 ans par le Président du Sénat populaire

Partis:
Parti National-Communiste: Courant minoritaire laic communiste
Parti Social-Syndicalisme: Chrétiens sociaux et syndicalistes
Parti Libéral-progressiste: libéraux laics et urbains
UniO: Parti régionaliste des natifs
Fédération des indépendants et paysans: Parti de petit exploitant et commerçants de province pour l’essentiel
Parti National-Libéral: Libéraux nationalistes
Parti National-Populaire: Nationalisme, conservatisme social

Depuis la Crise de 2004, la politique est profondément en mutation, jusqu'alors marquée par une opposition entre nationaux libéraux et sociaux syndicaux, jouissant d'un prestige historique certain. La reponsabilité de la crise leur est toutefois attribuée et les élections générales de 2004 vont permettre l'émergence du Parti National-Populaire et des Indépendants au détriment des partis traditionnels.


Principaux personnages :
Président de la République
Président du Sénat
Président de l’Assemblée Nationale Populaire
Maire de Khlisson
Maire des 4 plus grandes villes cotières
Maire des 3 plus grandes villes intérieures
chefs des partis
Président de la Confédération Chrétienne des Travailleurs
Congrès des commerçants

Des noms seront ajoutés plus tard, lorsque j’aurai le pays et que je pourrai développer ça

Politique internationale :

Isolationnisme en cour d’ouverture, politique plutôt défensive, axée sur la réouverture au commerce international

Voici ma petite fiche, faite d'un jet
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Et bonjour !

La fiche me semble développée (et même largement développée, ma fois, ça sera utile pour constituer le lore du pays), prête à jouer, je pense que le pays est prêt à être installé, je m'en charge.

Petite note : tu as quand même oublié le lien du drapeau, il serait cool de le voir. Pour la couleur du pays, je mettrais simplement quelque chose de distinctif des alentours, tu pourras toujours le modifier.

Tu peux te présenter sur le serveur Discord si tu souhaite en être fait membre. Bon jeu à toi !
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Je te remercie ! J'ai déjà joué par le passé mais ai du abandonné après avoir supprimé quelque actions, que je devais réecrire. Je me trouve donc avec un déficit de point certain (7929). Serait il possible de me les créditer pour que le solde reviennent à 0 ?

Je rejoindrai le discord dans les jours qui vienne!
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