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Encyclopédie de la région

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Encyclopédie de la région


La région d’Athenastra, autrefois nommée Mehravan, est couronnée d’une histoire de plusieurs siècles antérieure à la guerre de la Némédie, 1523-1527. Son territoire était partagé entre plusieurs principautés souveraines et indépendantes ayant pour chaque l’apanage de ses lois particulières et de ses traditions. Ces entités étaient marquées par une forte identité culturelle perse, tant dans la littérature et l’architecture que dans la pratique de l’artisanat. Les ressources naturelles présentes dans cette région, valeureux minéraux précieux, terres fertiles, dotèrent Mehravan d’une grande importance dans la région du Nazum, carrefour du commerce et pôle du pouvoir économique.

Dès les temps des royaumes antiques, Mehravan était une région stratégique en raison de son site entre les grands empires eurysien et afaréen. La protection militaire était garantie par d’épaisses fortifications et de solides alliances avec d’autres puissances. Ces principautés ont longtemps équilibré leur indépendance face aux incursions d’influences régionales extérieures.

Initialement, en début du XVIe siècle, la Némédie, sous l’administration d’un groupe d’illustres militaires ambitieux, souhaitait même étendre son influence au delà de ses frontières traditionnelles jusqu’à la région du Nazum. La Ligue Mehravan, formée en 1523, avait pour but de défendre l’autonomie de cette région face à l’expansion némédienne. La guerre a été en effet un affrontement stratégique majeur avec des combats acharnés et sanglants et qui se déroula principalement dans les chaines montagneuses d'Athenastra, qui à l’époque étaient boisées de forêts denses et difficilement accessibles.

La victoire du Némédiens, en 1527 leur permit de conquérir Mehravan, mais le prix de la guerre fut considérable en vies humaines et ressources. Suite à l’armistice, un accord est signé, permettant la création de la région d’Athenastra, un territoire autonome mais sous le contrôle politique et militaire de la Némédie, bénéficiant de droits culturels et administratifs. Cette concession culturelle némédienne avait pour objectif non seulement de préserver les particularismes culturels et traditions locales mais de renforcer leur autorité sur un territoire stratégique

Suite à la guerre, la région de d’Athenastra était restée sous contrôle némédien, avec des garanties d’autonomie. L’Athenastra concédée à la région stipulait que le territoire conserverait ses institutions locales, notamment ses tribunaux, et pourrait continuer à développer ses activités culturelles et économiques sous une supervision de la Némédie, non directe. Les anciens responsables de Mehravan avaient été intégrés au nouveau système administratif némédien, réservé aux cas d’instabilité, tout en conservant une grande capacité de décision sur leurs propres affaires.

Les siècles suivants virent la région prospérer grâce à sa capacité à négocier son autonomie relative. Au sein de l’économie némédienne, la région jouissait d’avantages considérables, lui donnant accès à l’ensemble des réseaux de communication entre la Némédie et les autres territoires du Nazum, via notamment le port de Thermikon et le fleuve Athenas, qui lui permettaient d’intervenir dans des échanges commerciaux intensifiés.

L’urbanisation d’Athenastra commença aussi à se développer dès le XVIIe siècle, puisque des villages anciens et des villes fortifiées, comme Athernastos (aujourd’hui capitale de la région) se transforma(i)ent alors en centres prospères d’industrie et de commerce tandis que la culture perse profita d’un enseignement supérieur dispensé par les institutions préscentes, comme l’Université Athernastos, fondée en 1630 et qui était l’une des premières à présenter un cursus combinant enseignement des savoirs classiques et modernes.

Tout au long du XIXe siècle, en dépit de la préservation d’une relative autonomie, la région est restée très attachée aux Némédiens sur le plan militaire et centre des enjeux diplomatiques dans la région du Nazum. La liberté culturelle et administrative d’Athenastra ne ménageait cependant pas la croissante influence némédienne sur certains domaines de l’existence, et notamment la justice qui se mit davantage aux normes némédiennes. Dans l’ère moderne, Athenastra est devenu un véritable point de rencontre entre traditions perses et némédiennes. La richesse des compositions architecturales, des offres gastronomiques et des célébrations religieuses est particulièrement frappante à Cityos où des temples antiques et places publiques côtoient des bâtiments au style moderne.

Aujourd'hui, la région d’Athenastra est considérée comme l’une des plus dynamiques de la Némédie. Elle demeure cependant relativement autonome concernant la culture, l’administration, l’éducation, mais elle ne reste pas en retrait de la modernisation. Face à un monde de plus en plus mondialisé, Athenastra est contrainte de s’adapter pour faire face à de nouveaux défis, une condition nécessaire pour pouvoir conserver ses traditions culturelles à l’heure où la modernité technologique et le bouleversement social remettent en question l’essentiel même d’un patrimoine culturel. Le système d’enseignement qui caractérise Athenastra est à présent représentatif du monde moderne et combine le local, avec son cadre traditionnel, à des normes contemporaines. Mieux, la région constitue dans les domaines de la biotechnologie et des énergies renouvelables, un pôle de recherche dans ce secteur en plein essor tant il est riche en ressources naturelles.

La trajectoire Athenastra, depuis sa position centrale dans le passé jusqu’à son essor contemporain, est celle d’un espace géographique doté d’un héritage redoutablement bien réinvesti au fil des siècles. La prolongation des effets de la guerre de Mehravan contribue à faire du modèle d’autonomie renforcée, tout à la fois héritage et promesse renouvelée d’un compromis préservé, et d’une coexistence pacifique bien établie, un modèle privilégié de la Némédie, tout à la fois en matière de diversité culturelle, autochtonie et d’intégration à plus vaste échelle.

Pour terminer, Athenastra demeure, de tout point de vue, un vecteur emblématique du passé de la Némédie, de ses victoires d’hier, de demain, tout autant que d’un rôle politique engagé dans les relations diplomatiques des nations aux frontières contemporaines.
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Geographie


La région d’Athenastra, anciennement Mehravan, offre un géomorphologie de complexité variable, en passant des massifs montagneux au pied des pentes jusqu’aux plaines fertiles au barquette autour du fleuve Athenas. Elle est aussi un point de rencontre privilégié entre les influences du monde perse et celles du monde némédien, tout comme elle constitue un pont entre l’ancienne culture némédienne d’influence perse et celle, plus récente, qui prévaut dans la région du Nazum.

Le relief d’Athenastra consiste en une succession de chaînes de montagne dont le dénivelé sert d’épine dorsale à la région. Celles-ci, à la verdoyante cime, sont ponctuées denses forêts, de profondes vallées, de chutes naturelles. La chaîne d’Athenastra, traversant la région de l'Est à l'Ouest, est la plus élevée et cache en son sein un alvéole de grottes antiques, reliques d’un lointain passé où ces montagnes servaient de refuges à des populations. Ce relief faisandé constitue un enjeu crucial dans le développement militaire et culturel de la région, en offrant localement des abris bien protégés, voire des territoires difficilement accessibles, et longtemps préservés des incursions.

Les riches plaines de la région sud de la région d’Athenastra, laisse progressivement place à de vastes terres agricoles et luxuriantes cultivée depuis des siècles, et où l’on cultive surtout du blé et, selon les lieux, un peu de coton ou des légumes. L’arrosage de ces terres se fait grâce aux affluents sinueux du fleuve Athenas, tandis que les sédiments qu’apporte le fleuve nourris les récoltes locales.Les massifs montagneux d’Athenastra, eux, se révèlent riches en gisements minéraux et métalliques (argent, or ou cuivre), que l’exploitation, par les habitants de la région, est, depuis des siècles, un véritable axe de développement économique local. Leurs exploitations ont contribué à rendre la région prospère mais ont également favorisé les relations commerciales avec d’autres nations dès l’Antiquité. Le fleuve Athenas, qui prend sa source dans les montagnes du Nord de la région et traverse l’ensemble du territoire pour se jeter dans au Sud Ouest de la region. Il est la voie naturelle des échanges avec le reste du Nazum et au-delà. Les ports fluviaux d’Athenastra ont prospéré grâce à la richesse de leurs ressources naturelles et à la demande commerciale venue des pays voisins.

La région d'« Athenastra », avec son relief contrasté et son climat particulier, est d’une grande beauté naturelle. En raison de ses belles chaînes de montagnes et de ses terres fertiles, la Némédie fait preuve d’une diversité de paysages qui a permis, depuis des siècles, d’alimenter et protéger son peuplement ; elle est encore aujourd’hui au cœur de la culture et de l’économie de la région, ainsi qu’un site majeur de l’histoire et de la stratégie. Le fleuve Athenas et le littoral, en tant que ressources naturelles et fort, sont également des contributions au symbole d’une pérennité et d’une dynamique propres à cette région dont l’héritage culturel se conjugue aux nécessités modernes en Némédie.
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Carte


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