Sera ici décrite l'Histoire nationale, ainsi que les travaux historiques sur des personnalités qui ont fait la nation au fil de son existence
Histoire séculaire:
Traditionnellement, sur les vastes territoires de ce qui deviendra l'Union étaient peuplés d'une multitude de peuples et de cultures indigènes très hétérogènes. 3 groupes culturels dominants se distinguaient toutefois: Les okoléens, les foliens et les myssiens.
Les okoléens
Les okoléens peuplaient alors les vastes plaines du territoire, les steppes centrales et les montagnes du sud, bien que dans une moindre mesure démographique. Leur culture sera, jusqu'à la sédentarisation, nomade et principalement basée sur l'élevage. Notons bien le terme de culture, il ne s'agit encore pas là d'unité politique, ce serait faire un terrible anachronisme. Politiquement les okoléens sont divisés en une multitude de clans, dont les plus puissants sont ceux qui contrôlent les plus vastes troupeaux des plaines. L'okoléen monte alors le cerf pour encadrer les troupeaux de chèvres, de bisons et de moutons, en l'absence pour encore siècles des chevaux eurysiens.
L'organisation politique okoléenne est toutefois plutôt centralisée, une famille dite "de race dirigeante" se trouvant à la tête du clan, si l'on traduit littéralement la langue. Cette famille généralement aura su faire lors de l'installation ancestrale du peuple dans la région agrandir son troupeau et "vassaliser" d'autres clans plus petits avant de les intégrer par le mariage. Dès le 1er millénaire avant notre ère sont déjà formé les grands clans qui perdureront jusqu'à l'ère coloniale.
En dessous de la famille dirigeante, que dirige l'homme valide le plus âgé du clan, se trouve une sorte de cour aristocrate des clans inféodés à la famille dirigeante, peu autonomes économiquement, les révoltes ne seront que peu nombreuses dans l'histoire des peuples okoléens. Et enfin en dessous se trouvent la clientèle de la famille dirigeante, attribuée et répartie aux clans inférieurs mais dont la mainmise restant à la famille dirigeante. Ainsi un système proto féodal rationalisé et très fonctionnel est alors en place.
Religieusement, les okoléens vénèrent les fleuves dont les sources sont considérées sources de la vie, permettant l'élevage et le développement des populations. Militairement les okoléens combattent en montant leurs cerfs et en tirant à l'arc, au javelos ou bien au corps à corps à l'aide de lances sommaires en bois, ou de haches en pierre sculptées. Les plus riches peuvent acheter toutefois aux myssiens des armes en cuivre. Le peuple est Imbattable dans les steppes, mais fut toutefois avant la Grande Sédentarisation bien incapablee de faire face aux peuples pêcheurs de la côte adoptant une posture essentiellement défensive, et encore moins aux peuples montagnards dont la géographie du terrain rend impossible tout combat monté.
Le camp okolé en déplacement se constitue d'une colonne de bisons chargés, entourés de gardes, eux même entourés du bétail et de ses gardiens, le tout entouré par des patrouilles de cavaliers montant leurs cervidés. Déployé jusqu'à que les pâturages alentours soient consommés par les bêtes, les okoléens axent le camp autour de la tente du chef. Celle ci est circulaire, en peau de bête. Cette "yourte royale" est entourée des yourtes des chefs de clans inférieurs, et autour de ce centre politique s'installe par quartier les yourtes paysannes. Des avants postes excentrés sont également montés pour étendre la zone de paturage et un système de feu d'alerte s'est vite propagé (sans mauvaise analogie avec la propagation du feu) permettant d'assurer la sécurité du camp.
Les foliens
Les foliens peuplent alors des villages côtiers fortifiés, entouré de hautes palissades en bois et gardés par des soldats que l'on pense déjà professionnels, armés d'arcs et loyaux à la localité. Chaque localité est gouvernée par un chef, transmettant selon les règles afférentes à la primogéniture le pouvoir à son fils de plus agé ou le cas échéant à un autre membre de la famille.
Les foliens vivent alors de la pêche, et commercent via certains clans okoléens avec les myssiens des montagnes. Le poisson fumé est la principale ressource d'exportation et de subsistance. On estime qu'au fil des siècles de plus en plus d'outils en cuivres seront achetés aux myssiens qui en avaient le secret de l'extraction et du travail, et surtout qui contrôlaient les mines mais nous y reviendrons dans la partie qui est dédiée à ce troisième grand peuple du pays.
Une proto écriture existe chez les foliens comme chez les myssiens, mais il est impossible de déterminer qui a réellement été le premier à mettre en place de système d'écriture. Ce sont des écrits et gravures de foliens et de myssiens qui permettent aux historiens contemporains de connaitre la civilisation nomade okolée qui n'a adopté que très tardivement l'écriture, lors de la Grande Sédentarisation
Tous les villages sont organisés de la même manière, une enceinte en bois se poursuivant en mer sur une dizaine de mètre avant de s'achever par une tour, deux tours se trouvent donc aux extrémités de l'enceinte. Les pilotis sont généralement doubles, permettant un remplacement d'un pilier sans enlever l'autre, alternant au rythme de la fragilisation du bois. Le bois flotté sert ensuite à chauffer la maison du chef. Cette maison se trouve au centre du village, systématiquement avec une face tournée vers une grande place du marché (dont la grandeur est toute relative, chaque village étant peuplé d'entre 350 et 2500 habitants), et l'autre face tournée vers la mer et généralement sur le quai duquel partent les pêcheurs. Les commerces fixes et ateliers sont établis autour de la place du marché. Au centre des remparts se trouve une grande porte, dont chaque coté est bordé par une tour de garde. une administration sommaire est de mise dans certains grands villages, basée dans le rez-de-chaussée de ces tours impressionnantes pour le peuple, assurant la bonne tenue de la fiscalité. Si les okoléens préfèrent le troc, comme pour l'écriture, les myssiens et foliens ont une monnaie commune, la pièce d'argent. Si elle n'est pas standardisée, c'est bel et bien à son poids que l'on détermine sa valeur. La numismatique native est aujourd'hui très prisée des collectionneurs. Les pièces étaient frappées autant dans les montagnes que dans les villages cotiers, un commerce de minerais étant alors certainement de mises. Des pièces en cuivre ont également été trouvée. On remarque à partir du premier siècle que les pièces d'argent sont pour celles ayant la plus grande valeur trouée en leur centre, ou se trouve une perle. On peut donc supposer une autonomisation partielle de la production monétaire folienne par la perle comme devise. On suppose aujourd'hui ainsi que la perle était avant cette fusion déjà utilisée comme monnaie, à la taille de la perle. Des instruments de mesures pour déterminer la valeur d'une perle ont été retrouvé, bien que largement plus tardifs et peu répendus.
Les myssiens
Les myssiens sont des trois peuples les plus ingénieux économiquement, et les moins futés politiquement. Vivant dans des cité faites de pierre et de bois dans les montagnes, généralement sur des plateaux adaptés à une situation défensive et permettant l'exploitation des riches filons de cuivres et d'argent qui se trouvent dans ces montagnes. La structure urbaine myssienne est axée autour d'un Bastion, autour du quel se trouvent les batiments officiels et garnisons de la ville, ainsi que la place du marché, et enfin en périphérie de ce centre économique administratif et politique se trouvent les habitations, prenant la forme de petites chaumières, sont de loin les plus avancées. Généralement un coté est ouvert, permettant le déploiement d'un stand et d'un atelier de fabrication pour les artisans.
Le point politique notable de cette civilisation est qu'elle n'est pas à l'échelle d'une seule ville mais de royaumes entiers... royaumes dont tous les héritiers mâles héritent à égalité selon une conception très patrimoniale du pouvoir royal, qui n'est considéré juridiquement que comme un bien, un titre de propriété comme un autre. Cela cause d'interminables guerres civiles entre héritiers et dynasties qui ont empêché les royaumes myssiens de dominer l'ensemble du territoire pour l'essentiel.
Le point notable de la culture myssienne est la capacité de travailler le cuivre, de fabriquer outils efficaces, armes, flèches de meilleure qualités, irrigation. L'imbécilité politique de la royauté traditionnelle myssienne est à bien des égards compensés par le génie économique qui en fait la population la plus riche de tout le pays d'alors. Cette formidable production ne saura être concurrencée avant l'arrivé des eurysiens, qui vendront des armes de bien meilleures qualité au futur ennemi Okolé. Sans Colonisation, il est indéniable qu'il se serait agit à terme de la culture qui aurait formé le plus vite une nation cohérente et unie, elle se retrouve aujourd'hui très étudiée par les universitaires, ce sujet de recherche bénéficiant d'un certain effet de mode.
inclure dans la dernière partie histoire politique récente jusqu'à la crise économique, détailler le reste dans une encyclopédie du personnel politique avec une partie contexte