L'organisation a été instituée sous l'égide de Felipe Toro, figure influente originaire de Puerto Salta. Ses autres membres les plus influents sont Mejía Orozco, Raul Montoya, les frères Restrepo et enfin Hans Müller.
Le Cartel se distingue par une structure fondamentalement décentralisée, caractérisée par l'absence d'une autorité centrale formalisée. Cette configuration organisationnelle confère à chaque membre dirigeant une autonomie décisionnelle significative dans la gestion de ses activités commerciales illicites. Ainsi, l'ensemble de ces gros membres exercent leurs prérogatives entrepreneuriales indépendamment, sans subordination hiérarchique formelle.
La spécificité du modèle organisationnel réside dans l'établissement d'un dispositif de mutualisation selective, principalement axé sur les infrastructures logistiques. Cette approche collaborative se manifeste essentiellement par le partage des itinéraires de transport transfrontaliers, élément stratégique fondamental dans l'écosystème du narcotrafic régional. Les itinéraires mutualisés présentent plusieurs caractéristiques déterminantes:
- Neutralité opérationnelle garantissant l'accès équitable à tous les membres
- Optimisation collective des ressources sécuritaires
- Réduction des coûts structurels individuels
- Minimisation des risques d'interception par les autorités
La dimension transnationale des activités du cartel se manifeste particulièrement dans ses opérations d'exportation de substances psychotropes vers les territoires limitrophes, notamment le Duché de Sylva et le Grand-Kah. Ces transferts s'effectuent via un réseau de voies non conventionnelles établies dans les zones forestières adjacentes aux frontières, échappant ainsi efficacement aux dispositifs de surveillance traditionnels.
La ville de San Bacho, limitrophe de la capitale Maravilla, exploite sa précarité extrême pour accueillir les chefs narcotrafiquants qui se répartissent ses quartiers. Contrastant radicalement avec l'atmosphère colorée de Maravilla, San Bacho est un territoire abandonné par les autorités gouvernementales et les forces de l'ordre, laissant sa population entièrement sous l'emprise des narcotrafiquants. Raul Montoya, occupe de facto la position de chef du cartel grâce à sa prédominance sur les autres narcotrafiquants. Son empire génère des revenus nettement supérieurs à ceux de ses concurrents. Par conséquent, les autres chefs sont considérés comme de simples associés et dépendent des informations, de la logistique ainsi que du statut symbolique et matériel de Montoya.
